Le terme "crony capitalism" ou capitalisme de connivence, désigne en anglais un système dans lequel des acteurs économiques parviennent à nouer des liens privilégiés avec des décideurs politiques afin de s'assurer une rente de situation. Au détriment de la concurrence... comme de l’intérêt général.
Une carrière politique pour placer les copains et rafler un pactole aux frais du contribuable
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Grosse magouille : Petit scandale !
Plein les poches ! Les moutons y voient que du feu. On se réveille ?
Béééhhhhh ! ....
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Des marchés publics pour enrichir une oligarchie cooptée, pistonnée / Capitalisme de connivence
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.... Les affaires continuent, fusent, les scandales s'additionnent à rendre impossible tout comptage, toute descritpion ou tout suivi sur l'enchainement des actualités délirantes et scandaleuses tant les faits sont nombreux .
Des scandales mais pas d'indignation, ni aucun changement.... ni d'action de fond pour éviter la répétition .... Pourquoi ?
La démocratie est verrouillée ! ... Corrompue de A à Z. On nous fait ARTIFICIELLEMENT peur avec une actualité manipulée.
La France est en état de choc permanent. On ne peut plus lutter contre l'inertie de mécanismes lourdement fisselés à dessein : Rendre toute contestation impossible. En effet, l'oligarchie en place dispose de personnels ralliés à sa cause dans tous les rouages de la société : Médias, sondage, entreprise ( pour le financement via les marchés publics, etc .... . Ils achétent le silence et les voix contre des postes, des budgets et autres trahisons démocratiques. Ainsi fonctionne le système issu de la 5° république : La représentation est devenu un marché d'échange d'intérêt où les acteurs opérent des transactions structement égoïstes.
Nous allons le voir ce dessous !
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Et nous ne disons rien ! ... les moutons continuent de bêler !! ... Les solutions existent mais elles demeurent finement dissimulées,... rien n'est fait pour prévenir ou confisquer l'objet du larcin à l'encontre des malveillants ! Bizarre ! ?
Les brigands de droit commun sont spoliés, confisqués de tout leurs biens, envoyés à la case prison ... mais pas les voyous cravatés .... ! Jamais !... Etrange !
Certes, nous sommes tellement habitués aux magouilles, tant la liste est longue et récurrente, que les affaires sont banalisées au travers d'une inversion des valeurs, ... tant et si bien qu'elles ne provoquent même plus l'indignation ni le scandale .... Au contraire : On se dit :
" De toute manière, nous le savions ! ... Ils font tous pareil, et on se fait voler toute l'année, alors un peu plus ou un peu moins !! Autant entrer en coopération avec un clan pour tirer un petit profit minable de cette corruption généralisée ! ... N'est-ce pas ? ...."
Ben non !! C'est scandaleux et il faut s'indigner, boycotter, informer, agir, réagir, réfléchir, comprendre les rouages des mécanismes mafieux .... et chercher des solutions alternatives car des solutions existent mais sont étouffées à dessein ! ....
Article tiers ... à consulter sur place :
https://www.franceinter.fr/emissions/l-enquete/l-enquete-04-mars-2016
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Le crony capitalism, ou les nouveaux visages de la corruption mondialisée
À retrouver dans l'émission
Le crony capitalism, ou quand patrons et dirigeants politiques font de juteuses affaires ensemble - au détriment de l'intérêt général...• Crédits : altrendo images - Getty
L’expression fait florès en anglais : crony capitalism ou capitalisme de copinage, de connivence. Elle désigne un système dans lequel certains acteurs économiques parviennent à nouer des liens étroits avec des décideurs politiques assez puissants pour leur assurer, sur leur marché, des rentes de situation. Ces connexions permettent de réaliser, à l’abri de l’état, et à son détriment, de substantiels profits. Et ceux-ci sont habituellement partagés avec les décideurs politiques en question, sous forme de pots-de-vin. Au détriment des concurrents comme de l’intérêt général.
L’ancien ministre de l’économie turc Kemal Dervis rend compte, ce mois-ci, sur Project Syndicate, de trois livres portant sur le crony capitalism. Le premier, un ouvrage collectif dû à des économistes arabes, analyse le phénomène au Moyen-Orient. Ses auteurs cherchent en particulier à évaluer non seulement l’ampleur du phénomène, pays par pays, mais ses effets mesurables sur leurs performances économiques. Le second, dû à l’économiste suédois Anders Aslund, spécialiste des transitions, se penche sur le cas de la Russie. Il tente de décrypter le système politico-mafieux construit et exploité par Poutine en vingt ans de pouvoir. Minxin Pei, l’auteur du troisième, se penche sur le modèle chinois.
Le capitalisme d’état serait-il plus corruptible ?
Kemal Dervis commence par définir les deux modèles de capitalisme qui, à ses yeux, peuvent définir les rôles respectifs de l’état dans le fonctionnement de l’économie. A savoir le capitalisme de marché et le capitalisme d’état. On dirait que personne ne sait plus à quoi pouvait bien ressembler le socialisme !
« Le _capitalisme de marché à l’occidentale_, écrit Dervis, est généralement défini comme un système dans lequel interagissent de nombreux acteurs économiques en concurrence entre eux sur des marchés décentralisés. Le rôle de l’Etat s’y limite, en théorie, à faire respecter les droits de propriété, à réguler les marchés, à y faire respecter la concurrence et à fournir les services publics, en les finançant par des taxes et des impôts. »
Dans le capitalisme d’Etat, celui-ci oriente et dirige les investissements vers les activités qui lui semblent prioritaires. Il contrôle étroitement l’activité des sociétés privées, ou peut même les diriger directement, voire s'en rendre propriétaire.
Evidemment, le risque du capitalisme de connivence est plus élevé dans le second cas que dans le premier. Plus le niveau d’intervention de l’Etat dans la vie économique est important, plus les occasions de s’enrichir grâce aux connexions nouées dans les hautes sphères sont nombreuses.
Un capitalisme de marché plus vertueux en matière de copinage ?
Mais, poursuit Dervis, il n’y a aucune fatalité en ce domaine. Ainsi, la montée en puissance des « dragons » asiatiques – Singapour, Corée du Sud, Taïwan et Hong Kong s’est opérée sous la direction d’Etats qui se sont beaucoup investis dans la direction de l’économie. Et cependant, ils ont su rester à leur place. La corruption a été très limitée.
Symétriquement, le capitalisme de marché n’est nullement à l’abri du copinage : l’attribution des marchés publics, en échange d’une petite commission, se rencontre dans bien des pays…
Selon certains auteurs, le capitalisme de connivence est un phénomène courant dans les premiers stades de développement d’une économie. Aux Etats-Unis, les « barons voleurs » ont bâti leurs prodigieuses fortunes, au tournant des XIXe et XXe siècles en obtenant des états des privilèges, des régulations sur mesure ou des marchés réservés.
Face à la corruption, quel contrôle démocratique exercer ?
Aujourd’hui, au Moyen-Orient, le phénomène est quasi-général. Mais notent les auteurs étudiés, les résultats sur les performances économiques varient selon les pays. La corruption plombe littéralement l’Egypte. Le capitalisme de copinage ne semble guère handicaper le Liban ou le Maroc.
En Turquie, l’AKP, en arrivant au pouvoir, a favorisé les petits entrepreneurs, en les aidant à tailler des croupières aux grandes compagnies bien installées, parce que ces dernières étaient souvent politiquement liées à l’ancien pouvoir. Et dans un premier temps, cela a eu un effet positif sur la croissance. Mais depuis, dans plusieurs secteurs, comme la construction, ce copinage politique a eu pour effet de gonfler les prix.
Anders Aslun décrit les « quatre cercles » formés par Poutine, afin de consolider son pouvoir sur la Russie. Les trois premiers associent des dirigeants des dirigeants de l’appareil de sécurité et des oligarques fidèles au président. Leur sont concédés de juteux profits dans l’exploitation du gaz et du pétrole, en échange d’une complète allégeance politique – et des pots-de-vin. Le quatrième cercle, spécialisé dans le blanchiment et l’évasion fiscale, est basé à Londres et aux Etats-Unis…
Le système est très différent en Chine, où les dirigeants ne se considèrent pas comme les propriétaires du pays. Mais « la modernisation sous la direction du parti unique a produit une forme de capitalisme de copinage particulièrement rapace. » Les connexions entre dirigeants publics provinciaux et businessmen privés sont générales.
Le flou qui entoure le droit de propriété, dans ce système qui se réclame du « communisme » autorisent toute sorte d’abus et de prévarication. Certes, Xi Jinping prétend lutter contre une corruption devenue endémique. Mais l’absence de démocratie, le fait que les dirigeants n’aient pas de comptes à rendre devant les électeurs, mais seulement devant leurs supérieurs hiérarchiques au sein de l’appareil du pouvoir, rend leur contrôle très difficile.
Car, conclut Dervis, l’arme la plus efficace contre « le capitalisme de copinage », reste encore la démocratie. Là où la presse peut enquêter librement, où les juges ne sont pas empêchés par le pouvoir politique, les abus sont généralement mis en lumière et leurs auteurs punis.
par Brice Couturier
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Une révolte contre le « capitalisme de connivence »
La proximité entre les dirigeants économiques et les politiques s’est amplifiée, donnant le sentiment aux populations qu’elles sont laissées de côté au profit des élites.
Publié le 08 novembre 2019 à 06h14, mis à jour le 08 novembre 2019 à 06h24
Après une manifestation contre l’augmentation du prix du ticket de métro, à Santiago (Chili), le 19 octobre. IVAN ALVARADO / REUTERS
Du Chili au Liban, en passant par l’Irak et la France, les élites économiques et politiques sont accusées de collusion. En France, Emmanuel Macron est surnommé le « président des riches », en Algérie, les manifestants accusent le pouvoir d’avoir « vendu le pays », et au Liban, le slogan « A bas le gouvernement des voleurs ! » est repris en chœur par les foules.
Difficile à mesurer, la connivence entre élites économiques et politiques se serait amplifiée au cours des dernières années. Caroline Freund, économiste à la Banque mondiale, a calculé qu’entre 1996 et 2014, la part du patrimoine des milliardaires proches du pouvoir ou dont l’activité dépend de l’accès à des ressources contrôlées par l’Etat a augmenté pour atteindre 20,4 % du patrimoine total des milliardaires en Europe, 16,7 % au Chili ou 33 % au Liban. Cette connivence s’est aussi manifestée par l’arrivée au pouvoir de milliardaires, comme Sebastian Piñera au Chili, ou l’ascension fulgurante de certains chefs d’entreprise, comme Gautam Adani ou Mukesh Ambani, proches du dirigeant indien Narendra Modi.
Ce capitalisme de connivence, souvent synonyme de clientélisme, a un coût économique et social élevé, notamment au Liban. Ishac Diwan et Jamal Haidar, deux chercheurs à l’université américaine de Harvard, ont montré dans une étude publiée en 2017 (accessible ici en anglais) que 42,7 % des entreprises libanaises de plus de 100 employés étaient « politiquement connectées », c’est-à-dire qu’elles comptaient dans leur management ou leur conseil d’administration un homme politique. Dans les secteurs où ces entreprises sont les plus présentes, la croissance, la hausse de la productivité et la création d’emplois sont plus faibles que dans le reste de l’économie.
Deux formes de capitalisme de connivence
Que vaut la réussite scolaire ou un diplôme si une connexion politique suffit à trouver un emploi ? Pourquoi créer son entreprise si des concurrents peuvent user de leur influence politique pour remporter des contrats ? « La convergence entre élites économiques et politiques s’accélère, et c’est un danger réel, s’inquiète Branko Milanovic, économiste spécialisé des inégalités. Elle entretient l’impression que les élites s’occupent d’elles-mêmes en laissant de côté la population, comme on l’a vu avec le mouvement des “gilets jaunes”. »
M. Milanovic distingue deux formes de capitalisme de connivence : « Dans certains pays, le pouvoir économique est devenu le tremplin du pouvoir politique, comme aux Etats-Unis, où les campagnes électorales sont financées par les 1 %, voire les 0,1 % les plus riches, et dans d’autres pays comme en Chine ou au Liban, c’est la proximité avec le pouvoir politique qui crée une situation de rente économique. » ( .... ? ...... )
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____Etendu d'un scandale sans limite___
http://www.enim-cerno.com/pages/scandale-des-paradis-fiscaux.html
http://www.enim-cerno.com/pages/fin-de-l-etat-de-droit.html
http://www.enim-cerno.com/pages/conflit-d-interets.html
http://www.enim-cerno.com/pages/140-milliards-perdus.html
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Le cartel ultraorganisé des panneaux routiers
Huit grandes entreprises de fourniture et pose de panneaux de signalisation routière ont été épinglées par l'Autorité de la concurrence le 22 décembre.
Par Isabelle Rey-Lefebvre Publié le 23 décembre 2010 à 16h19 - Mis à jour le 23 décembre 2010 à 16h19
C'est un "modèle" de cartel et d'entente illicite, digne de figurer dans les manuels d'économie, que l'Autorité de la concurrence a sanctionné dans une décision rendue publique mercredi 22 décembre. Huit grandes entreprises, leaders dans le secteur de la fourniture et de la pose de panneaux de signalisation routière, ont été épinglées : entre 1997 et 2006, ces sociétés se sont entendues pour verrouiller et se partager les marchés publics lancés par les collectivités locales, les directions départementales de l'équipement (DDE) ou les sociétés d'autoroutes, soit un chiffre d'affaires annuel d'environ 300 millions d'euros. En conséquence, l'Autorité de la concurrence leur a infligé une amende globale de 52,7 millions d'euros.
Quatre de ces entreprises sont des récidivistes, ce qui leur a valu une sanction alourdie de 20 % à 25 % : Lacroix Signalisation du groupe familial Lacroix (7,7 millions d'euros d'amende), Signaux Girod (6,7 millions d'euros), Laporte Service Route (700 000 euros), et enfin Aximum, filiale de Colas, donc de Bouygues (17,65 millions d'euros d'amende).
Mais celles qui ont reconnu les faits et pris des engagements pour prévenir toute rechute ont bénéficié de réductions de peine de 15 % à 25 %. Lacroix Signalisation, Signaux Girod et Laporte Service Route en font aussi partie, aux côtés de Sécurité et Signalisation (700 000 euros d'amende), filiale de Bouygues jusqu'en avril 2006, et de Signature (18,48 millions d'euros d'amende), du groupe Plastic Omnium.
L'affaire a démarré en février 2006 par une plainte de la société Nord Signalisation, alors membre du cartel mais épargnée de toute amende à cause de ses difficultés financières, adressée à la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Alerté par celle-ci, le parquet ouvre une instruction. Les enquêteurs vont alors débouler en pleine réunion du "Club des cinq", comme le cartel s'appelait lui-même, le 14 mars 2006, au très chic restaurant Le Pré-Catelan, dans le bois de Boulogne à Paris.
L'objet de cette réunion ainsi perturbée était de définir les règles d'attribution des petits marchés, ceux des communes de moins de 5 000 habitants, qui venaient compléter un corpus de dispositions sophistiquées et complètes consignées dans un document intitulé "Règles" et que les enquêteurs ont pu saisir ce jour-là. "Ce document est notre bible, chacun doit s'y tenir. Il détermine tous les cas susceptibles d'intervenir lors des soumissions aux appels d'offres", ont expliqué aux enquêteurs les présidents et directeurs commerciaux des sociétés conspiratrices.
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- La fermeture irraisonnée et illogique de nos services hôspitaliers. Le confinement est nécessaire uniquement au regard de l'incapacité actuelle de nos services médicaux d'absorber une vague éîdémique que nous aurions probablement en temps normal !!!
- La fermeture irraisonnée et illogique de nos services hôspitaliers. Le confinement est nécessaire uniquement au regard de l'incapacité actuelle de nos services médicaux d'absorber une vague éîdémique que nous aurions probablement en temps normal !!! Quelques chiffres : Entre 2000 et 2015, selon un rapport de l'OCDE, le nombre de lits d'hôpital en France a baissé de 15% alors que le pays a vu sa population augmenter de 10 %. 4200 lits supprimés en 2018 ( merci Macron ). Nous disposons aujourd'hui de 6 lits pour 1000 habitants en 2015 . La situation de pénurie est la conséquence de mauvaises décisions politiques volontaires ! Les restrictions de liberté ( confinement ) sont la conséquence de l'irresponsabilité politique.
Aussi vous le dis modestement : Cette épidémie, réelle mais en réalité classique, dont la vague n'est une catastrophe sanitaire qu'en raison de scandaleuses restrictions budgétaires successives touchant l'hôpital, est un prétexte à l'établissement de mesure restricives de liberté permettant à l'oligarchie politique de faire taire et briser l'élan d'un ensemble de revendications citoyennes.
.......................... Chut, je n'ai rien dit ! ....
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Ces élus qui nous protègent des arnaques largement répertoriées depuis longue date .... Mythe ou réalité ?
Prenons un exemple : les imprimantes et les cartouches d'encre : L'arnaque sur les prix comme en matière écologique
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Jet d’encre : l’arnaque écologique du siècle
190 millions de cartouches laser et jet d’encre sont achetées chaque année en Europe. Cela représente 60.000 tonnes de déchets. Selon les révélations de PC World, ce chiffre pourrait être réduit d’environ 80 millions de cartouches, soit 24.000 tonnes de déchets en moins chaque année. Mais la cupidité n’a pas de prix écologique…
Selon PC World, certaines imprimantes à jet d’encre poussent l’utilisateur à remplacer la cartouche noire alors qu’elle contient encore plus de 45% de la quantité initiale d’encre. A 1500 euros le litre d’encre, on comprend que les constructeurs ne fassent pas d’effort. D’autant que le coût de revient est au moins 100 fois inférieur.
L’imprimante s’arrête alors que la cartouche est remplie à 45 %
Sur les quatre modèles testés – Canon Pixma MP610, Epson RX680, Kodak EasyShare 5300 et HP PhotoSmart C5280 – seul HP n’est pas mis en doute. Ses imprimantes continuent à fonctionner malgré l’affichage d’un message d’alerte sur le faible niveau d’encre. Et ce avec n’importe quel type de cartouche.
En revanche, la situation est déplorable chez les autres constructeurs. L’imprimante cesse de fonctionner alors qu’il reste respectivement :
– 24% d’encre (cartouche Canon) et 45% (cartouche G&G),
– 43% d’encre (cartouche Kodak) et 36% (cartouche G&G),
– 8% d’encre (cartouche Epson) et 41% (cartouche LD Products).
On se demande comment avec de tels chiffres, le WWF accepte d’être partenaire de Canon. Et comment ces fabricants osent publier un rapport RSE…
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Quand le serpent se mord la queue !
Le saviez-vous ? Nous payons des taxes .... sur des taxes ! ...
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https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-tva-payees-sur-les-taxes-abolissons-la-double-peine-fiscale-n64675/
TVA payées sur les taxes
Abolissons la double-peine fiscale !
Publié le : 14/03/2019
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Alors que le Grand débat national a mis en évidence la demande d’équité devant l’impôt des Français, l’UFC-Que Choisir alerte aujourd’hui les consommateurs sur la double-peine fiscale dont ils sont victimes. En effet, bien qu’ils l’ignorent souvent, les consommateurs paient de la TVA sur de nombreuses taxes et contributions, pour un montant qui dépasse 4,6 milliards d’euros rien que pour l’énergie. L’Association interpelle donc le gouvernement pour que soit mis fin à cette aberration fiscale. Cette suppression serait en outre un rempart salutaire contre la hausse spectaculaire à venir du tarif réglementé de l’électricité (+ 5,9 %).
La TVA assise sur les taxes : une inacceptable double-peine fiscale
La taxe sur la valeur ajoutée, ou TVA, est la première recette fiscale en France, avec un rendement estimé à 129,2 milliards d’euros cette année. Elle touche, à un taux variable, la quasi-totalité des biens et services achetés par les consommateurs. Mais elle pèse également de manière inique sur les consommateurs en s’appliquant à certaines des taxes qu’ils paient : la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) à l’achat du carburant, la contribution au service public de l'électricité (CSPE) ou encore la rémunération pour copie privée à l’achat d’un disque dur ou d’un smartphone.
Rien que sur l’énergie, 4,6 milliards de « taxe sur les taxes » payée par les consommateurs
Les enjeux financiers sont considérables : d’après nos estimations, les particuliers ont payé l’année dernière, rien que sur l’énergie, 4,6 milliards d’euros de TVA sur les taxes1. Sur chaque litre d’essence, ce sont ainsi 14 centimes d’euros qui sont payés en TVA sur la TICPE… soit plus que sur l’essence elle-même ! Sur une facture moyenne de chauffage, la double-peine fiscale s’élève à 62 € par an pour les ménages chauffés au fioul, 56 € à l’électricité et 31 € au gaz.
L’abolition de la double taxation, une solution pour contenir la hausse des tarifs de l’énergie
Alors que la facture des ménages se chauffant à l’électricité a progressé d’un tiers sur les huit dernières années (pour dépasser les 1350 € par an), la hausse de 5,9 % du prix du kilowattheure annoncée pour le printemps est fortement redoutée par les consommateurs concernés. Il est dès lors d’autant plus urgent d’abolir la double-peine fiscale sur l’électricité, produit de première nécessité. En effet, cette suppression permettrait de réduire de 80 % l’inflation attendue sur la facture d’électricité, qui ne serait plus que de 1,3 %.
Au vu de cette aberration fiscale, l’UFC-Que Choisir demande au gouvernement de mettre fin à tout assujettissement à la TVA des taxes et contributions, pour rendre du pouvoir d’achat aux consommateurs sur leurs dépenses contraintes, notamment de chauffage.
Notes
1 Dans le détail, en 2018, les montants de double-taxation ont représenté, 3,2 milliards d’euros sur le carburant, 1 milliard d’euros sur l’électricité, 200 millions d’euros sur le gaz et autant pour le fioul domestique.
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Autre scandale : La loi littoral .... Elle n'est en réalité appliquée nul part ! Car les mafias locales parviennent à se doter de passe droit à grand renfort d'avocat qui peuvent jouer sur les limites conceptuelles de la loi ! On joue sur les mots, .... En attendant, les vacanciers ne peuvent plus avoir accés aux plages librement et des maisons entrecoupent le littoral jusqu'au bord de mer !
Scandale ! ......
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https://www.capital.fr/immobilier/loi-littoral-1333727
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Vous rêvez d’un appartement ou d’une maison en bord de mer sur le littoral français. Saviez-vous que la législation protège nos côtes de la spéculation immobilière et des constructions ? Dès lors, la question à poser est la suivante : combien de mètres devrez-vous faire pour avoir les pieds dans l’eau ? Le point sur cette question.
Principe de la loi littoral
La loi n°86-2 du 3 janvier 1986 relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral dite “loi littoral” a été conçue dans l’optique de concilier le développement des activités humaines sur les zones littorales et la préservation du paysage et des écosystèmes marins (articles L.121-1 et suivants du Code de l’urbanisme et articles L.321-1 et suivants du Code de l’environnement).
Pourquoi la nécessité d’une telle loi ?
Les littoraux sont des zones dynamiques et attractives à différents points de vue : tourisme, échanges via zones portuaires, qualité de vie, etc. Mais il s’agit aussi de lieux fragiles nécessitant d’être protégés face à une emprise humaine croissante et toujours plus lourde de conséquences. La loi littoral vient donc remplir cette fonction, réglementant l’installation et les constructions sur les bords de mer.
Parmi ses objectifs, il était question de permettre l’accès à tous aux littoraux, évitant ainsi les privatisations de bords de mer, tant par des promoteurs immobiliers, des particuliers que par l’installation de larges zones “privatisées” comme des plages privées. Ainsi, la loi littoral prévoit que l’accès des piétons aux plages est libre..
>> A lire aussi - Faut-il interdire les plages privées ?
Comment cette loi fonctionne-t-elle ?
Elle désigne les territoires concernés, s’agissant des communes de bord de mer, proches des grands lacs, des estuaires et des deltas (article L. 321-2 du Code de l’environnement). Des restrictions sont prévues par les documents d’urbanisme habituels, s’agissant des plans locaux d’urbanisme (PLU) et des schémas de cohérence territoriaux (SCOT).
Loi littoral et construction
La loi littoral limite les espaces constructibles au sein des communes littorales. Comment ? Elle distingue les zones urbanisées (agglomérations et villages) des zones peu ou pas urbanisées.
Concrètement, les constructions futures ne peuvent être réalisées qu’en continuité avec le bâti existant. Autrement dit, on ne peut pas construire sur une zone qui n’est pas ou peu urbanisée (on parle aussi de zone d’urbanisation “diffuse” ou non “continue” - article L. 121-8 du Code de l’urbanisme).
La loi ELAN n°2018-1021 du 23 novembre 2018 a modifié le Code de l’urbanisme pour intégrer une nouvelle catégorie d’espaces constructibles entre agglomérations, villages et zones d’urbanisation diffuses.
Elle prévoit que dans les secteurs urbanisés autres que les agglomérations et villages, les constructions sont possibles dès lors qu’elles visent à améliorer l’offre des logements et la présence de services publics. Elles ne doivent toutefois pas étendre le périmètre bâti.
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Alors si le principe est l'interdiction d'occuper le bord de plage ...
Comment les plagistes et autre privilégiés parviennent-ils à enfreindre légalement le droit ? ......
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https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/antibes/cote-azur-plages-privees-respect-loi-littoral-1700918.html
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Les plages privées ont-elles le droit d'installer leurs transats au plus près de l'eau ? Non, la loi littoral n'autorise pas cette pratique. Une pratique illégale qui a tendance a diminuer dans les Alpes-Maritimes et le Var.
Par Pierre-Olivier Casabianca
A-t-on le droit de privatiser une plage? Non, En France, il n'existe pas de plages privées car le domaine maritime est inaliénable. Depuis la loi littoral de 1986, l'Etat accorde des concessions d'une durée maximale de 12 ans.
En contrepartie de cette autorisation les plagistes doivent obligatoirement :
- Démonter leurs installations à la fin de la saison estivale.
- Laisser libre de toute installation au moins 80% de la longueur et de la surface de la plage.
- Laisser un passage de 3 à 5 mètres devant la 1ère ligne de transats.
A Antibes, la municipalité veille au respect de cette loi. Durant la saison estivale une personne contrôle les plages. Les plagistes qui empiètent trop sur la bande littorale sont rappelés à l'ordre. En 2018, aucune amende n'a été dressée sur la commune.
"Avec l'évolution climatique on a des phénomènes de marée haute et de marée basse qui font que parfois on a une bande qui est dans les normes et parfois qui est beaucoup plus étroite. En 2021 nous avons le renouvellement des concessions des plages naturelles et on tiendra compte de l'évolution du trait de côte", explique Alain Julienne, directeur général adjoint des services d'Antibes.
Autre commune, autre problème. A Cap d'Ail, les plagistes travaillant sur la célèbre plage de la Mala ont été rappelés à l'ordre en mai 2018. Il y a un an, les gendarmes ont fait irruption sur les deux plages privées pour faire respecter la loi littoral.
Problème : personne n'est d'accord sur la ligne de démarcation du domaine public maritime qui sert de base aux autorisations d'exploitation. Le projet de l'Etat prévoit en effet de tracer la limite derrière une partie des constructions, ce qui les condamne à la démolition.
Jean-Georges Gramaglia, propriétaire d’un cabanon à la Mala de comprend pas : "Mon cabanon, les restaurants, tout le monde disparaît et on se retrouve avec une plage morte alors que ça fait plus d'un siècle que cette plage existe".
Le maire de Cap d'Ail, Xavier Beck, soutient ses administrés. Il dénonce même un acharnement : "On préfère faire un exemple dans une petite commune plutôt que dans des grands groupes hôteliers ou des communes plus importantes. En quelque sorte nous sommes le gage de l'application du décret plage sauf que à Cap d'Ail on n'est pas sur la plage mais sur l'arrière plage".
Ni la préfecture, ni les exploitants de plage n'ont souhaité s'exprimé. Le tribunal administratif a nommé un expert, la préfecture vient de lancer une enquête publique. Elle se poursuit jusqu'au 31 juillet.
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le progrés aurait un coup ! ... Mais quel est-il ?
Risquons-nous le cancer pour que des firmes internationales s'enrichissent avec la bénédiction des élus qui sont censés nous protéger ? Telle est la question .
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5G : Risques sanitaires, environnementaux et conflits d’intérêts
En matière d’émissions carbones, si Internet était un pays, il serait le troisième plus gros pollueur du monde. L’offre digitale continue pourtant à évoluer vers toujours plus de fonctionnalités, plus d’objets connectés et des vitesses de connexion plus élevées. La 5G, attendue par beaucoup avec impatience, devrait générer un nouveau saut de connectivité grâce à une couverture réseau plus efficace et plus rapide sur la totalité de la planète. De quoi ouvrir des débouchés importants pour l’industrie high-tech, mais aussi pour les gouvernements qui vendent leurs fréquences à des prix ahurissants. Mais au-delà de l’impact environnemental avéré, qu’en est-il du risque sanitaire ?
Le gouvernement français a ouvert fin novembre les enchères pour l’attribution des fréquences 5G aux opérateurs du territoire. Des sommes considérables sont en jeu. Alors que la prochaine génération est déjà en cours de développement, la 5G promet des débits jusqu’à dix fois supérieurs à ceux de la 4G et une densité de connexion permettant de connecter dix fois plus d’objets en même temps à un même réseau. En plus des smartphones, la dernière génération de téléphonie permettra en effet aux véhicules autonomes, aux ordinateurs et aux objets domestiques (réfrigérateur, télévision, enceinte « intelligente », etc.) d’être nettement plus efficaces. De quoi nous entourer en permanence de flux de données toujours plus nombreux. Pour beaucoup, l’avènement de la 5G marque l’entrée du monde dans un renouveau technologique… Mais à quel prix ?
Une pollution numérique reconnue
D’après de nombreuses études récentes, la pollution invisible du numérique, appelée aussi e-pollution, constitue un enjeu majeur de la crise écologique globale. En termes de consommation d’électricité, Internet serait le troisième plus gros pollueur du monde, derrière la Chine et les États-Unis, et pourrait se hisser en première position d’ici 2030. La « bête » est d’autant plus problématique qu’elle nous est invisible. À l’échelle mondiale, Internet et ses outils connectés émettent ainsi plus de gaz à effet de serre que l’ensemble du secteur du transport aérien.
Ces émissions ont pour origine principale la consommation d’électricité des utilisateurs (à hauteur de 47%), mais aussi et surtout celle des data-centers, ces centres de stockage où les informations numériques sont collectées, analysées, stockées et échangées. Un seul de ces bâtiments consommerait en moyenne autant d’électricité que 30 000 Européens. Et ces chiffres ne prennent même pas en compte l’extraction des matières premières qui entrent dans la fabrication de ces appareils, le traitement des déchets ni leurs conditions de production souvent problématiques.
Le passage à la 5G promet malheureusement une démultiplication rapide des outils numériques, qualités/quantités des images transmises (dont l’accès facilité à la HD et 4K) et stockage de données. Un nouveau choc écologique jugé inévitable dont la planète se passerait pourtant bien.
Mais quels impacts sur la santé du numérique ?
À côté de ces effets connus sur l’environnement, de plus en plus de scientifiques alertent aujourd’hui l’opinion sur les impacts potentiels des ondes sur la santé des êtres humains, mais aussi des animaux et même des plantes. Il faut le dire d’emblée, il s’agit d’un sujet passablement controversé. Et pour cause, les connaissances scientifiques solides dont nous disposons aujourd’hui à ce propos ne concernent que la 2G et la 3G, les seules pour lesquelles les experts ont le recul nécessaire pour juger de leurs conséquences éventuelles.
Récemment, différentes études comme celle du BioMed Research International ou ce rapport de BioInitiave ont pu montrer que les plus gros utilisateurs de téléphones 2G et 3G présentaient un risque augmenté de tumeurs du cerveau. Des tests en laboratoire menés par le National Toxicology Program aux États-Unis, ont par ailleurs soumis des rats aux radiations émises par les téléphones de la 2e et 3e génération. Les rongeurs ont développé des tumeurs du même type que les êtres humains, ce qui confirme les observations épidémiologiques.
Dans une lettre ouverte publiée en 2017, 170 scientifiques issus de nombreux pays s’appuyaient sur ces différentes études pour lancer un appel à un moratoire d’urgence, dans le but d’inciter les pouvoirs publics et les opérateurs à attendre avant de se lancer dans le déploiement de la 5G à grande échelle. Les signataires plaidaient pour que les opérateurs mènent d’abord des tests pour déterminer les effets des radiations émises par la dernière génération de téléphonie avant de mettre un nouveau réseau en circulation. Mais les géants du secteurs ne veulent pas attendre, pas plus que les gouvernements.
Des points de vue divergents
Le CRIIREM (Centre de Recherche et d’Information Indépendant sur les Rayonnements Électro Magnétiques) réclame pour sa part l’arrêt immédiat du déploiement de la 5G en France ainsi que la révision des normes en vigueur avec prise en compte des effets à long terme des rayonnements sur la santé des populations. D’après cet organe indépendant, les preuves de nocivité des rayonnements radio électriques sont de plus en plus nombreuses et concordantes. Il ne s’agit plus aujourd’hui de rumeurs ou de vagues craintes infondées selon eux.
Mais les chercheurs ne sont pas tous d’accord, et d’autres points de vue se font entendre, notamment du côté des opérateurs, des pouvoirs publics et de la presse. Quand ils n’occultent pas ces débats, les médias traditionnels tentent globalement de rassurer la population à ce sujet. Dans des propos recueillis par Le Figaro, Christophe Grangeat, expert de l’exposition aux ondes chez Nokia, affirme que « ce n’est pas parce qu’il y aura plus d’antennes que l’exposition sera plus forte, comme l’a confirmé une étude de l’opérateur australien Telstra ». L’employé de Nokia estime en outre que « la 5G permettra de réduire les durées d’exposition grâce à des débits plus importants » ce qui occulterait tout effet rebond. L’Agence Française de sécurité sanitaire conclut pour sa part à l’absence de preuve d’un quelconque effet sanitaire de ces ondes, mais à la condition qu’elles respectent les normes en vigueur.
Quelqu’un a dit « conflits d’intérêts » ?
Ces positions sont en effet rassurantes, mais pour leur accorder pleinement confiance, il convient de s’intéresser aux potentiels conflits d’intérêts qui pourraient les entacher. En ce qui concerne les opérateurs et les médias traditionnels, la cartographie dressée par Le Monde Diplomatique – régulièrement mise à jour – se révèle particulièrement éclairante. On y observe par exemple que le groupe Altice, dirigé par Patrick Drahi et qui se présente comme le groupe télécoms-média le plus innovant d’Europe, contrôle via ses nombreuses filiales des opérateurs comme SFR et Virgin Mobile et des médias comme BFM TV, l’Express ou encore Libération, pour se limiter à l’hexagone. Un autre cas éloquent est celui de Xavier Niel, fondateur du groupe de télécommunication Iliad, actif au Maroc, en Italie et en France via sa filiale Free. Il se trouve que l’homme d’affaires détient aussi des parts majoritaires dans Le Monde SA, qui rassemble divers journaux et magazines comme L’Obs, Le Monde, Télérama ou encore Courrier International.
Depuis plusieurs années, les gros investisseurs français construisent ainsi de larges groupes numériques, à grands renforts de manœuvres financières. Cette stratégie affichée de convergence des réseaux, qui a pour but de concurrencer les GAFAM, n’en serait qu’à ses balbutiements en Europe, d’après l’analyse des Echos. Les interpénétrations qu’elle crée, inquiétantes pour l’indépendance de la presse française, peut potentiellement expliquer cette frilosité observée dans ces médias à remettre en question les activités des opérateurs de téléphonie mobile, dont le déploiement de la 5G. Certes, le travail journalistique individuel reste théoriquement libre, mais les choix éditoriaux demeurent aux mains des éditocrates qui doivent rendre des comptes à leur hiérarchie. Sans pouvoir déterminer précisément le niveau d’influence, le rapprochement économique des principaux opérateurs de téléphonie mobile avec les grands médias français doit au minimum poser question.
En ce qui concerne l’État, qui détient par ailleurs des parts dans certains de ces médias et opérateurs privés, d’autres intérêts économiques entrent en jeu. La vente des fréquences aux différents opérateurs, qui se déroule en ce moment en France, pourra rapporter très gros. On parle de plusieurs milliards d’euros. En Italie par exemple, les enchères pour l’attribution des fréquences de la 5G se sont envolées pour atteindre un total de 6,5 milliards d’euros qui sont entrés dans les caisses de l’État, au prix de l’endettement des principales entreprises de téléphonie italiennes. Que ce soit dans le privé, les médias ou l’État, l’intérêt économique d’une telle « révolution » est omniprésent.
La vente aux enchères des fréquences, une opération lucrative
En France, le coup d’envoi a été donné le 21 novembre dernier. L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a dévoilé la procédure d’attribution des fréquences de la nouvelle génération de téléphonie mobile. Le prix de réserve a été arrêté à 2,17 milliards d’euros. Un montant jugé « raisonnable » par Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’économie et des finances, qui assure ne pas maximiser le montant des enchères dans un entretien accordé aux Echos.
Cette annonce était autant attendue que redoutée par les opérateurs, qui dénoncent une décision incohérente avec les déclarations du gouvernement, celui-ci ayant déclaré vouloir éviter un scénario à l’italienne. Si les firmes de télécoms vont donc devoir mettre la main à la poche, rappelons tout de même que la 5G, considérée comme un accélérateur de la compétitivité des entreprises, constituera rapidement une source de revenus non négligeable pour les quatre grands opérateurs français.
Comment limiter les risques ?
Pour limiter les risques sanitaires comme écologiques, la présence d’un seul opérateur sur le marché serait techniquement souhaitable. Un tel scénario, utopique à ce jour, permettrait d’avoir moins d’antennes et de diminuer ainsi l’exposition globale aux ondes. Une solution incompatible avec le dogme libéral et son marché libre. De plus, avec la généralisation de la 5G dans l’environnement, les cellules vivantes, issues d’êtres humains, d’animaux ou de végétaux, passeront constamment et très rapidement de fréquences très basses à très élevées. Des variations qui se révèlent particulièrement problématiques.
À l’échelle individuelle, plusieurs habitudes de consommation peuvent être prises pour limiter l’exposition de notre corps à ces fréquences. Tous les appareils connectés étant des sources de champs électromagnétiques importants, il est préférable de les placer loin du cerveau et du corps. Couper le wifi quand il n’est pas utile, éteindre son téléphone ou son ordinateur dès qu’il n’est plus utilisé et éviter les dispositifs superflus dans l’habitation tout en conservant des appareils les plus simples possibles sont d’autres bons réflexes à adopter.
Faute d’action collective, chacun peut tenter de limiter son exposition aux nombreux appareils connectés qui peuplent de plus en plus notre quotidien. Par contre, l’exposition aux antennes est plus difficile à contrôler. Elles sont encore visibles aujourd’hui avec la génération actuelle, mais avec la 5G, elles seront bien plus nombreuses (tous les 100 à 300 mètres), la portée des ondes utilisées étant légèrement plus courte. Elles seront de plus invisibles, car intégrées naturellement au mobilier urbain : abribus, plaques d’égouts ou encore enseignes de magasin. On nomme ces antennes « locales » des Small Cells.
Il apparaît donc essentiel de pousser les pouvoirs publics et les opérateurs à réagir, même si les revenus importants dégagés par le secteur rendent cette réaction peu probable. Car, sans même parler de l’impact environnemental toujours plus important de l’utilisation quotidienne d’Internet, la 5G risque de présenter à terme des effets pour la santé des êtres vivants. Réalisant que les chercheurs commencent seulement à comprendre les conséquences de « vieilles » technologies (2/3G), ne devrait-on pas appliquer un principe de précaution ?
Ne possédant que des connaissances sur les générations passées, les scientifiques ne sont pas réellement en mesure de juger de ces risques et les autorités ne semblent pas se bousculer pour imposer davantage de recherches. Conscients des limites de leur savoir, les effets à long-terme de ces technologies n’étant par définition qu’observables sur plusieurs années, ces mêmes scientifiques demandaient donc tout simplement aux opérateurs de téléphonie et aux pouvoirs publics d’assumer eux aussi leur ignorance en la matière, et de clarifier la situation avant de déployer le réseau. Une demande qui n’a malheureusement pas été entendue, les fréquences étant attribuées en ce moment-même…
Raphaël D.
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Autres articles tiers sur le sujet du danger des ondes électromagnétiques et les conflits d'intérêts des experts censés surveiller les abus et donner l'autorisation d'exploitation .....................................................................................................................
https://www.robindestoits.org/5-Conflits-d-interet_r94.html
https://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/BRIE/2020/646172/EPRS_BRI(2020)646172_FR.pdf
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Privatisation du vivant / Scandale -
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Campagne pour la liberté des semences: Peut-on déposer des brevets sur la vie?
DECRYPTAGE Une écologiste indienne lance une campagne contre le brevetage des graines...
Audrey Chauvet—
Vandana Shiva sème les graines de la révolte. En Inde, son pays d’origine, elle a créé en 1991 un mouvement baptisé Navadanya, dont la priorité est de sauvegarder la diversité génétique des semences et de lutter contre les brevets déposés par les firmes comme Monsanto sur les graines. Vandana Shiva est actuellement en Europe pour y présenter sa nouvelle campagne «Pour la liberté des semences». 20 Minutes fait le point sur l’épineuse question de la brevetabilité du vivant.
Breveter le vivant, qu’est-ce que ça veut dire?
Depuis l’amélioration des techniques de séquençage du génome, l’homme connaît et manipule les plus petites cellules vivantes. Les industriels ont vite compris l’intérêt qu’ils pouvaient y trouver: les semenciers ont par exemple développé des organismes génétiquement modifiés (OGM), comme des plantes contenant leur propre insecticide, ou encore les laboratoires pharmaceutiques ont pu isoler des principes actifs dans les plantes permettant de faire des médicaments. Mais ils n’ont pas oublié de mettre leur logo sur leurs découvertes: «La conséquence du brevetage du vivant est que le produit breveté appartient au détenteur du brevet et que toute personne tierce désirant utiliser ce produit doit rémunérer financièrement le propriétaire», explique le site Inf’OGM.
Pourquoi certains s’y opposent?
Pour Vandana Shiva, chantre mondial de l’opposition aux brevets sur le vivant, il s’agit d’une forme moderne d’esclavage: «Certaines entreprises pensent qu’on peut posséder la vie sur terre à travers des brevets et des droits de propriété intellectuelle. Mais les brevets sont applicables aux inventions, or la vie n’est pas une invention», expliquait-t-elle au Guardian. La militante accuse le monopole sur les graines détenu par quelques entreprises de piéger les agriculteurs, notamment indiens, dans une spirale de l’endettement: obligés de repayer chaque année leurs semences, ils se ruinent et cela en conduirait même certains au suicide, accuse Vandana Shiva.
Que répondent les firmes accusées?
Sur son site Web, le groupe Monsanto reconnaît breveter «un grand nombre des variétés de semences développées par l’entreprise», affirmant que cela est «absolument nécessaire»: «Les brevets sont l’assurance que nous serons payés pour nos produits et pour tous les investissements que nous réalisons pour les mettre au point». «Lorsqu’un agriculteur achète une variété de semence brevetée, il signe une convention stipulant qu’il s’engage à ne semer que la variété qu’il nous achète et qu’il ne conservera ni ne ressèmera aucune des graines issues des récoltes de l’année précédente, poursuit le groupe Monsanto. Ils admettent parfaitement la règle toute simple qui sous-tend ces conventions: une entreprise doit être payée pour les produits qu’elle met au point et commercialise».
Peut-on faire autrement?
C’est précisément ce que Vandana Shiva essaye de trouver. Son mouvement collecte depuis 1991 des graines afin de conserver la diversité biologique des légumes et plantes d’Inde, et de les fournir gratuitement aux paysans qui en ont besoin. Plusieurs associations dans le monde essayent de créer des conservatoires de graines, comme Kokopelli en France, et espèrent faire pression sur les politiques pour interdire le brevetage du vivant.
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Les pouvoirs politiques commandent réguliérement des enquêtes d'experts pour prévoir les risques ou la pertinence d'une action de la machine collective. Ces enquêtes et expertises sont-elles objectives et réellement pertinentes ? Sans partie pris ou Partiales, construites sur mesure pour influencer la décision politique ? La question peut être posée. L'épisode tragi-comique des expertises sur la chloroquine suite à la "pandémie" du Covid 19 en sont la pathétique illustration.
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« Les lobbies ont colonisé la sphère scientifique et politique »
FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Stéphane Horel enquête depuis plusieurs années sur l'action des lobbies au sein des institutions publiques. Dans son dernier livre, elle montre comment les conflits d'intérêts ont essaimé le monde scientifique, au profit des intérêts privés des firmes. Avec plusieurs autres journalistes, elle est à l'origine du dévoilement du scandale des «implants files».
Stéphane Horel est journaliste et documentariste. Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Les médicamenteurs (Éditions du Moment, 2010) et Intoxication (Éditions La Découverte, 2015). Son dernier livre, Lobbytomie, vient de paraître aux Éditions La Découverte.
FIGAROVOX.- Dans votre livre, vous n'envisagez pas le «Name and shame» (nommer et dénoncer) comme une attitude satisfaisante concernant les lobbies… pourquoi?
Stéphane HOREL.- Le name and shame est souvent trop ponctuel et ne rend pas compte de la complexité et du dysfonctionnement du système entier. J'ai décidé dans mon livre de centrer la réflexion sur les lobbies à partir de la notion de conflits d'intérêts, qui est une notion plus large que le simple fait de dénoncer quelqu'un en particulier. Quand on dénonce des pratiques en la matière, on se contente de donner le nom du chercheur ou de l'expert qui cumule le plus de conflits d'intérêts ; et ce faisant, on permet à tout le reste du système de rester tranquillement dans l'ombre. C'est problématique car ensuite la réflexion s'arrête là. Il en résulte une mauvaise compréhension globale du problème posé par l'existence de ces lobbies.
L'un des principaux objectifs du livre est de replacer le concept de conflit d'intérêts dans son écosystème. On aborde souvent la notion de conflit d'intérêts comme quelque chose de hors-sol, qui vient d'on ne sait où, une espèce d'état de fait à gérer. On la traite comme le symptôme d'une maladie et non comme la cause du problème. Ce qu'elle est pourtant. Ce qu'il faut comprendre c'est que de nombreux scientifiques ou experts sont contactés par des firmes multinationales pour produire des études - revêtues d'une apparence de scientificité - qui aillent dans le sens des intérêts des firmes. Le conflit d'intérêts, c'est donc d'abord une réalité très concrète: une infiltration de la sphère de la science et de l'expertise par les firmes. Cette mainmise est inquiétante.
Les conflits d'intérêts sont provoqués par une volonté des firmes d'investir les domaines scientifiques afin de servir leurs intérêts financiers.
En somme, le conflit d'intérêts joue un rôle de synecdoque, c'est-à-dire qu'en tant que partie elle désigne un tout. Les conflits d'intérêts sont provoqués par une volonté des firmes d'investir les domaines scientifiques afin de servir leurs intérêts financiers. Le conflit d'intérêts naît d'une pratique de lobbying de la part de grosses entreprises. Il en est une conséquence.
Vous n'hésitez pas non plus à décrire ce qui est appelé, la «fabrication du consentement» des citoyens. C'est une mauvaise nouvelle que l'existence d'un consentement vicié, pour nos démocraties fondées justement sur la notion de contrat…
Je retrace l'histoire de la naissance de la propagande à but commercial, initiée entre autres par Edward Bernays, le neveu de Freud, auteur du célèbre Propaganda. Alors qu'avant, la propagande était employée dans des buts éminemment politiques - convaincre de la nécessité d'une guerre par exemple - elle est à partir des années 1930, entrée au service des grandes firmes, sous le nom pudique de «relations publiques».
Edward Bernays est emblématique de ce basculement propagandaire. C'est lui qui a participé à la commission à l'origine de l'affiche montrant l'Oncle Sam disant «We want you for US army». Au sortir de la guerre il a ouvert son agence de relations publiques et a décidé de mettre ses talents au service d'intérêts privés ; le tout en employant les travaux de la psychanalyse, pour persuader le plus efficacement possible les masses d'acheter telle soupe ou les femmes de fumer des cigarettes. Le pouvoir de cet homme est sidérant.
Mais l'art de la persuasion a toujours existé, pourquoi dénoncer son usage précisément dans le cas des lobbies?
Oui le fait de persuader a toujours existé. Mais la première des différences est celle de l'échelle. Aujourd'hui la manipulation est employée dans des proportions inédites. La deuxième concerne le champ d'intervention. Auparavant il était politique. Dorénavant il est financier et économique. La décision publique se fait complètement happer par l'action des lobbies et se voit gangrénée par les conflits d'intérêts.
La décision publique se fait complètement happer par l'action des lobbies.
Il faut ajouter à cela que le fonctionnement réel du système politique, la portée de l'influence des lobbies n'est absolument pas conscientisée par les citoyens. Je ne dis pas qu'il y a une volonté délibérée de cacher l'action des lobbies, mais force est de constater que les gens ne sont pas au courant de l'origine véritable de certaines décisions publiques. En démocratie, c'est particulièrement gênant. Dans quelle mesure les choix que nous faisons demeurent-ils libres et éclairés? Que vaut notre consentement, quand on découvre que les scientifiques censés conseiller impartialement les gouvernants travaillent aussi pour des intérêts privés?
Au nom de la technicité de certains dossiers, on écarte les citoyens de plus en plus de questions, dont on délègue le traitement à des experts en conflits d'intérêts, entre leur impératif de rigueur scientifique d'une part et leurs liens avec certaines industries - pharmaceutiques, agro-alimentaires etc. - d'autre part.
Il ne s'agit de pas de nier le rôle primordial des experts dans l'éclairage des politiques publiques. Il conviendrait en revanche de s'assurer de leur absence de conflits d'intérêts. Ce serait possible.
Par ailleurs, on a complètement dépolitisé certaines questions, certains domaines, comme les domaines sanitaires, pharmaceutiques, agricoles. Les experts soumis à des conflits d'intérêts se posent seulement des questions techniques autour de la commercialisation de tel pesticide, tel produit chimique, mais c'est en fait une décision beaucoup plus large, un choix de société dont ils décident.. L'économie a «neutralisé» des enjeux qui requièrent pourtant une appréciation politique. La façon de produire les aliments en particulier a toujours été une question politique. Aujourd'hui elle est déléguée avant tout à des firmes plus soucieuses de leurs intérêts financiers que de la vie des consommateurs.
Toutefois la dépolitisation de certaines questions touchant à l'intérêt général ne signifie pas la disparition de toute idéologie. Une idéologie est bel et bien en œuvre aujourd'hui dans la manipulation de la science au profit des multinationales, c'est celle du profit à tout prix, du business, du capitalisme illimité.
Ce que j'ai pu constater à travers mon enquête c'est une mainmise de l'économie sur la politique sous un angle peu visible pour le public.
Comment les experts eux-mêmes gèrent-ils leur double allégeance?
En vivant en dissonance cognitive, comme on dit en psychologie. Ils vivent de petits arrangements faits avec eux-mêmes. C'est un mécanisme très complexe qui entraîne plusieurs processus d'autojustification a posteriori. C'est cette attitude qui permet à un médecin de se convaincre qu'avoir des liens avec un laboratoire pharmaceutique, pour tel médicament, sera bénéfique à ses patients, quand bien même toute la littérature sur le produit en question démontrerait le contraire.
Nous ne vivons plus vraiment en démocratie.
Par des mécanismes inconscients, ils sont persuadés qu'ils prennent leur décision thérapeutique de façon indépendante. Là aussi, il y a (auto)-fabrique du consentement en quelque sorte.
À vous lire, le système semble structurellement déficient, et les conflits d'intérêts extrêmement puissants et répandus. Que faire face à ce constat?
Je botte toujours en touche concernant cette question. Je ne suis pas une militante. Mon rôle est d'annoncer les mauvaises nouvelles et de les documenter. Je suis journaliste et je considère que c'est à d'autres acteurs de transcrire cela politiquement. J'espère simplement que le travail que je fais contribue au moins à la prise de conscience de certains enjeux.
J'estime en tout cas, au vu de ce que j'ai pu voir au cours de mon enquête, que nous ne vivons plus vraiment en démocratie.
Ces jours-ci le scandale des «implants Files» semble avoir révélé le poids considérable des lobbies sanitaires auprès du Parlement européen. Cette affaire n'est-elle pas une parfaite illustration des maux que vous dénoncez dans votre livre: conflits d'intérêts, mainmise des lobbies, oubli de l'intérêt général, culte du profit?
J'ai participé à l'enquête du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) sur les «implants files» en m'intéressant justement à cet aspect. Et j'ai retrouvé exactement les mêmes mécanismes que dans mes précédentes enquêtes: des industriels bien organisés qui connaissent et exploitent les canaux de la bureaucratie européenne pour faire entrendre leur message. Une réglementation plus stricte des dispositifs médicaux a été diluée par les organisations de lobbying du secteur au fil de dix années de lobbying et au détriment de la santé publique.
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Au sein des deux conseils scientifiques qui épaulent le gouvernement dans ses choix face à l’épidémie, plusieurs de ses membres ont des liens d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique et ont reçu des dizaines de milliers d’euros de la part de grands laboratoires.
C’est un secret de polichinelle : les lobbies pharmaceutiques vont jouer un grand rôle, aux côtés des gouvernements, dans la lutte contre la pandémie de coronavirus Covid-19 qui se joue actuellement. Selon les informations de Marianne et de Mediapart, plusieurs membres des deux conseils scientifiques sur lesquels le gouvernement se repose dans sa prise de décision auraient des liens d’intérêts importants avec des laboratoires. Par exemple, l’un d’eux s’est vu verser plus de 250 000 euros entre 2014 et 2019, selon les chiffres de la base publique Transparence santé. Et rien qu’en 2018, « Big Pharma » a déboursé 1,36 milliard d’euros aux professionnels de santé, selon une enquête de la presse régionale parue en janvier dernier.
450 000 euros d’avantages versés aux membres des conseils scientifiques
Si ces relations n’empêchent pas l’indépendance, celle-ci est toutefois sérieusement remise en question. Une étude universitaire publiée en novembre 2019 montre même que les médecins liés aux industriels du secteur prescrivent plus de médicaments que les autres, fait valoir l’hebdomadaire Marianne. En tout, entre les repas, hébergements à l’hôtel, frais de transport et honoraires, les laboratoires ont déboursé un peu moins de 450 000 euros, à destination de neuf experts du conseil scientifique et du Comité analyse, recherche et expertise (Care), qui accompagnent l’exécutif. L’infectiologue Yazdan Yazdanpanah, membre du Care et expert auprès de l’OMS, par exemple, a bénéficié de 96 000 euros d’avantages en cinq ans. « Depuis 2017, j’ai arrêté mes liens avec les laboratoires », assure-t-il pourtant auprès de Mediapart. Didier Raoult, qui a annoncé le 24 mars dernier sa démission du conseil scientifique lancé par Emmanuel Macron, n'avait quant à lui rien touché de la part des industriels.
Qui sont ces généreux laboratoires ? En tête du classement caracolent l’américain Merck Sharp and Dohme et le suisse Roche, tous deux en pointe dans la recherche contre le virus, qui ont respectivement versé 118 000 et 116 000 euros d’avantages en cinq ans. Le laboratoire suisse a annoncé avoir accouché d’un nouveau test rapide de dépistage du coronavirus, précisément ceux sur lesquels compte le gouvernement. Et si le ministère de la Santé pourra « demander le déport de certains membres du Care [...] pour des liens passés avec des industriels, même réalisés ponctuellement, et ce pour des raisons éthiques », rien ne dit si ces règles seront effectivement appliquées. Au sein du Care, qui compte cinq membres, seule la présidente, Françoise Barré-Simoussi, semble immaculée de tout conflit d’intérêts.
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«Monsanto papers» ou comment les lobbies industriels manipulent la science
SCIENCE Des documents internes consultés par «Le Monde» montrent comment Monsanto a utilisé la technique du ghostwritting comme outil de désinformation sur le dossier controversé du glyphosate….
Fabrice Pouliquen—
- Des documents internes à Monsanto montrent que le ghostwritting était une méthode utilisée par le géant de l’agrochimie pour contrer les informations dénonçant la toxicité du glyphosate.
- Le ghostwriting consiste à faire écrire des études par ses employés mais à les faire signer par des scientifiques de renom pour donner du crédit au texte.
- Les lobbies et les multinationales utiliseraient d’autres méthodes de manipulation scientifique dans leur intérêt. Notamment pour gagner du temps.
Ghostwriting… La pratique consiste pour une entreprise à faire rédiger une étude qui va dans ses intérêts par ses propres employés, mais à la faire signer par des scientifiques de renom. Ceux-ci, rémunérés pour l’occasion, offrent alors le prestige de leur réputation à la publication.
Cette forme grave de fraude scientifique est au cœur des « Monsanto Papers », enquête du Monde dont le premier volet a été publié ce mercredi et dont le deuxième sort ce jeudi. Le quotidien a plongé dans des milliers de pages de documents internes que la multinationale a été contraints de rendre publics à la suite de procédures judiciaires aux Etats-Unis.
Ghostwriting, une pratique courante ?
Le quotidien démontre comment Monsanto a eu recours au ghostwriting pour contrer les informations dénonçant la toxicité du glyphosate, herbicide qui entre dans la composition du Round-up, son produit phare.
Le ghostwriting n’est pas une pratique nouvelle. Le philosophe Roger Lenglet, spécialiste des lobbies et coauteur de L’armoire est pleine, les rapports enterrés de la République(édition First), la décrit même comme « l’un des pilliers du lobbying moderne né aux Etats-Unis dans les années 1920-1930 ». Le secteur pharmaceutique en est aujourd’hui particulièrement friand. Et ailleurs ? « C’est tout le problème du ghostwriting, c’est très difficile de prouver qu’il existe, fait remarquer Stéphane Horel, journaliste d’investigation pour Le Monde et auteure de Intoxications (Editions La Découverte), une enquête sur l’influence des lobbies sur le dossier des perturbateurs endocriniens. Demandez à un scientifique s’il a été payé pour mettre juste son nom sur un rapport, il y a peu de chance qu’il vous réponde "oui". »
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Manque t-il de l'argent dans les caisses de l'Etat ? Qu'à cela ne tienne, il suffit de ponctionner les propriétaires terriens en créant un impôt ... sur les terrains !! Quoi ? Vous rigolez ? ... Ben non !
Désrmais, le droit dispose d'une nouvelle catégorie juridique permettant ce mécanisme de redevance incroyable pour tous les juristes et scandaleux à bien d'un égard .....
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Immobilier : la loi Lagleize qui réinvente le "droit de propriété" passe le cap de l'Assemblée
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Les députés ont adopté ce jeudi une proposition de loi innovante dont certaines dispositions pourraient bien permettre de faire baisser les prix de l'immobilier.
Ce mardi Capital présentait dans le détail une proposition de loi innovante à l'ambition claire : faire baisser les prix du logement en France. Deux jours plus tard, c'est fait : l'Assemblée nationale a adopté le texte du député MoDem Jean-Luc Lagleize... tout en renvoyant à des ordonnances une des principales dispositions qui vise à généraliser un "nouveau droit de propriété", en permettant de posséder les murs mais pas le terrain. Le texte, qui entend "redonner du souffle au budget des Français" sur le logement, selon son rapporteur, a été adopté en première lecture par 80 voix et 10 abstentions, dans le cadre d'une journée consacrée aux propositions MoDem. De son côté, le ministre du Logement Julien Denormandie a salué un texte "extrêmement important".
Dans le détail, l'une des dispositions les plus innovantes du texte consiste donc à généraliser à l'ensemble des logements un "troisième droit de propriété", en plus de la propriété classique foncière et celle par démembrement (nue-propriété et usufruit), en dissociant le bâti du foncier. Un particulier pourrait ainsi être propriétaire des murs de son logement mais pas du terrain sur lequel il est bâti. La mesure, qui permettrait d'acquérir des logements neufs entre 20 et 40% moins cher, a été renvoyée à des ordonnances à l'initiative du gouvernement et avec l'aval du rapporteur, ce qu'ont déploré plusieurs élus d'opposition. L'exécutif s'est laissé une marge de manoeuvre pour adapter, si nécessaire, le statut du bail réel immobilier et des autres régimes (bail emphytéotique, bail de construction, etc.), qui ne satisfont pas encore tout à fait les exigences du texte. Le ministre du Logement ,Julien Denormandie, s'est toutefois engagé à travailler sur la rédaction de ces ordonnances au plus vite, pour que celles-ci soient prêtes au moment de l'adoption définitive de la loi, à l'issue de son cheminement législatif. Celui-ci reprendra normalement dès le premier trimestre 2020, au Sénat.
Pour rappel, le dispositif de séparation du foncier et du bâti existe déjà pour les ménages modestes, grâce aux organismes de foncier solidaire (OFS). L'idée est donc de permettre de l'élargir à tous les logements, via des organismes de foncier libre (OFL). Dans un communiqué, Julien Denormandie souligne que "ce dispositif a su convaincre les collectivités, avec une vingtaine d'OFS créées en 2 ans" - y compris à Paris - et "plus de 8.400 logements" programmés. "Fort de son succès, son principe sera élargi prochainement" grâce aux OFL, a ajouté le ministre.
Parmi les autre mesures de la proposition MoDem, figure la suppression à compter de 2021 des ventes aux enchères lors des cessions de foncier par l'État ou les collectivités, au motif qu'elles ont un impact "délétère" sur les prix. A l'initiative de LREM, elle a été limitée aux zones tendues, Julien Denormandie vantant déjà un changement majeur avec "l'arrêt du tout-adjudication".
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Les plus gros scandales et gaspillages d'argent public ne paient pas de mine ! Celui-ci est énorme ... Pour le comprendre, je vous conseille de suivre les cinq vidéos ( ... La première ci dessous sur lURL suivant ) d'un scientifique d'avant garde génial et plein d'imagination : J-P Petit . ...
. https://www.youtube.com/watch?v=Fi_uurHZY-g
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ITER, mensonges, niaiseries … et fiasco inéluctable!
- 12 AVR. 2017
- PAR ANTOINE CALANDRA
- BLOG : LE BLOG DE ANTOINE CALANDRA
Le réacteur expérimental de fusion nucléaire ITER à Cadarache, la situation au printemps 2017. Comme prévu le coût d' ITER grimpe encore et les retards s’accumulent. Le coût est à présent évalué à 20 milliards d’euros ! ce n’est plus 3 fois mais 4 fois le montant initial ! Et le premier plasma est renvoyé à 2025, soit 9 ans de retard sur le calendrier.
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Le réacteur expérimental de fusion nucléaire ITER à Cadarache, la situation au printemps 2017
Il est peu question du réacteur expérimental de fusion nucléaire ITER dans les médias depuis quelques années. La situation n’est pas brillante, et ne l’a jamais été.
Comme prévu le coût du réacteur expérimental de fusion nucléaire ITER grimpe encore et les retards s’accumulent. Les têtes tombent mais les problèmes restent identiques.
Bernard Bigot est devenu officiellement directeur général d'Iter Organization le 5 mars 2014. Il était administrateur général du CEA (Commissariat à l'énergie atomique) depuis janvier 2009. C’est le troisième directeur d’ITER ; Il a remplacé le japonais Osamu Motojima.
L’ancien patron du CEA a présenté en mai 2016 le nouveau coût du projet ITER et un nouveau calendrier.
Le coût est à présent évalué à 20 milliards d’euros ! ce n’est plus 3 fois mais 4 fois le montant initial ! Et le premier plasma est renvoyé à 2025, soit 9 ans de retard sur le calendrier.
Chaque jour de retard coûte très cher, environ un million d'euros !
Le calendrier initial était « irréaliste », un « calendrier d’annonce politique » affirme Monsieur Bigot. Cette fois, c’est un « calendrier ambitieux mais crédible » assure t-il. Nous pouvons bigrement en douter. Cette date de 2025 suppose qu’aucun imprévu ne vienne provoquer un nouveau retard. Cela tiendrait du miracle !
L'ampleur des nouveaux délais et surcoûts a surpris les 7 pays partenaires du projet (Union européenne, Russie, Japon, États-Unis, Chine, Inde, Corée du Sud) mais le Conseil ITER a tout de même validé ce plan le 16 juin 2016.
Les pays partenaires vont donc rajouter 4 milliards d'euros durant les dix années à venir, uniquement pour la construction et l’assemblage de la machine. Ils devront rajouter encore 600 millions d'euros pour aller jusqu'en 2035 a précisé Mr Bigot. Soit une rallonge budgétaire de 4,6 milliards d’euros d’argent public.
Pour l'Europe, cela représente un surcoût de 2 milliards d'euros. Ce qui fait 400 millions € pour la France, pays hôte, qui doit y participer à hauteur de 20%.
La participation des collectivités territoriales (conseil général des départements limitrophes et conseil régional PACA) était jusque-là de 470 millions d'euros, dont 152 pour la région PACA.
En septembre 2016, Christian Estrosi, président de la région PACA, a signé une rallonge de 43 millions d'euros. Ce qui porte à 200 millions la participation de la région. Il a rappelé son « indéfectible soutien à la filière nucléaire ».
ITER, le point sur les travaux, printemps 2017
Lors du débat public (2006) la date des premières expériences de fusion était prévue pour 2016, c’est aujourd’hui repoussé à fin 2025, soit 9 ans de retard.
Plus de 200 convois exceptionnels de Berre à Cadarache (104km) sont prévus pour amener les pièces de la machine réalisées par les différents partenaires internationaux
Seuls 15 convois ont parcouru la route à ce jour. Les bâtiments prévus pour accueillir les pièces ne sont pas prêts, ce qui pose de sérieux problèmes.
Alors, pour gérer les arrivages en amont, Iter Organisation a signé avec l’équipementier Daher le 1eroctobre 2016, un bail pour la location de deux cellules de 6 000 m², 3 500 m² de stockage en extérieur, et une option pour 12 000 m² supplémentaires sur la zone de Distriport, à Fos-sur-mer.
D’importants travaux sont en cours pour renforcer la dalle, construire un portique capable de soulever et manutentionner les charges, agrandir la porte pour faire passer les gros colis, jusqu’à 20 mètres de haut, 5 mètres de large et pouvant peser 30 tonnes.
Mais depuis 1 an environ « ITER avance » claironne B. Bigot pour redonner confiance aux partenaires du projet. C’est vrai que de gigantesques bâtiments s’élèvent à présent sur la plate-forme de 42 hectares qui a remplacé la forêt domaniale :
Le Bâtiment d'assemblage (6 000 m²) où seront pré-assemblés les principaux éléments de la machine, est en cours d’équipement.
Le bâtiment de bobinage (12 000 m²) est aussi en cours d’équipement pour la fabrication des bobines de champ poloïdal du système de confinement magnétique d'ITER.
Le complexe Tokamak (440 000 tonnes) chambre de confinement magnétique prévue pour l’expérience de fusion nucléaire, est en construction et doit être terminé en 2018.
L’usine cryogénique est en construction sur une zone de 8 000 m². Elle est prévue pour produire 12 500 litres d’hélium liquide à moins 170 degrés pour assurer le refroidissement des bobines supraconductrices et doit être prête en avril 2017.
Le bâtiment de chauffage RF Attenant au Hall d’Assemblage, ce bâtiment en cours de construction accueillera les systèmes de chauffage du plasma (micro-onde et radiofréquence).
90% des composants sont en cours de fabrication dans les différents pays partenaires et seront progressivement livrés. La phase d’assemblage va bientôt commencer. Les très grandes pièces devront être assemblées sur place.
Ci-dessous les dates-clés revues fin 2016 :
2014-2021 : Construction du Bâtiment tokamak (accès dès 2019 pour les premières opérations d'assemblage)
2010-2021 : Construction de l'installation ITER et des bâtiments auxiliaires nécessaires au Premier Plasma
2018-2025 : Assemblage
Déc. 2025 : Premières expériences de fusion
Fin 2035 : Expériences de fusion à pleine puissance
ITER et la fusion nucléaire, rappel technique
Le projet ITER a pour objectif de « montrer qu’il est possible de produire de l’énergie propre et abondante grâce à la fusion nucléaire » par confinement magnétique dans un « tokamak », une invention de physiciens soviétiques dans les années 1950-60.
Un tokamak est une machine en forme d’anneau métallique creux. Au centre de cet anneau qui devra être d’une étanchéité absolue, il faudra atteindre une température de 150 millions de degrés (dix fois la température au cœur du soleil !) pour espérer former un plasma afin que les atomes de deutérium et de tritium fusionnent.
Comme aucun matériau ne peut résister à de telles températures, des aimants « supraconducteurs », c’est à dire maintenus à -270°C, sont prévus pour tenter de contenir le plasma à distance des parois, tel un bouclier magnétique.
Du très chaud d’un côté, du froid absolu de l’autre, l‘énergie dépensée pour lancer le processus devra être phénoménale.
Le but d'ITER est de générer une puissance de 500 Mégawatts durant au moins 6 minutes avec 50 Mw injectés, soit libérer dix fois plus d’énergie qu’il n’en consomme. Le record actuel est détenu par le tokamak européen JET qui a dégagé une puissance de 16 Mw pour 23 Mw injectés durant une seconde !
Les inconnus technologiques sont tels que la probabilité de réussite de cette expérience est quasiment nulle. Trois problèmes majeurs :
- les tokamaks sont des machines foncièrement instables et il est très difficile d’y maintenir un plasma à très haute température. Des disruptions sont très probables, pouvant mener à la perte totale du plasma en quelques millisecondes et provoquer des dégâts considérables sur la machine.
- La fusion produit des neutrons de très haute énergie qui iront bombarder les parois de l'enceinte de confinement risquant fort de la détériorer et la rendre radio-active. Aucun matériau connu ne peut résister à un tel bombardement.
- Personne ne sait produire du tritium, in situ, à partir de lithium bombardé par les neutrons du réacteur, pour un fonctionnement en continu ; cette partie ne fait pas partie du projet ITER.
Une centrale qui utiliserait la fusion nucléaire aurait besoin d'au moins 50 kg de tritium par an. Le total des réserves mondiales de tritium est autour de 20 kg.
Et le tritium, isotope de l’hydrogène, est hautement radioactif et impossible à confiner.
Avant l’expérimentation, le très probable cauchemar de l’assemblage !
Une fois la laborieuse construction achevée, va commencer la phase d’assemblage, un puzzle géant qui a de fortes chances d’être un casse-tête insurmontable.
Pour ne pas prendre trop de retard sur le calendrier, la construction des pièces a démarré alors que des parties importantes étaient incomplètes au niveau de la conception du tokamak.
Et il est impossible de retoucher quoi que ce soit, même s’il y a des erreurs sur le plan initial. La fabrication des pièces ayant démarré un peu partout dans le monde, la moindre modification sur un élément de la machine a des répercussions en chaîne insurmontables.
Concernant le complexe tokamak, il faudra que sa construction soit parfaite, car pour conserver une étanchéité absolue, aucune retouche ne sera possible une fois la construction terminée.
Et vu le gigantisme et la complexité de la machine nous pouvons vraiment en douter ! La fabrication des éléments répartie entre les différents partenaires ajoute encore de gros risques d’erreurs et de surprises à l’assemblage.
ITER, mais qui peut gober ce lot de mensonges et de niaiseries !
Qui peut encore croire que ITER et la fusion nucléaire puisse nous apporter « l’énergie propre et abondante de demain » !?
La fusion nucléaire est très loin de devenir une source industrielle d'énergie.
La construction du réacteur ITER est bien plus complexe que celle d’un EPR comme celui de Flamanville, réacteur à fission nucléaire classique qui a pourtant 6 années de retard, un coût qui a plus que triplé, et n’est toujours pas achevé.
Le véritable coût d'ITER est impossible à définir. Ce n'est pas seulement une question de finances, mais aussi de technologie. ITER n’est qu’un projet expérimental à l'état de recherche fondamentale, un jouet de riche.
Est prévu ensuite DEMO, un démonstrateur pré-industriel, pour« prouver la faisabilité industrielle de cette technologie vers 2040 et démontrer que la fusion peut, à l'horizon 2050, produire de l'électricité à l'échelle industrielle » ……. ?!?
Rappelons que pour DEMO la barre est placée bien plus haute que pour ITER : le réacteur devra être d'une dimension 15 % supérieur, le plasma 30 % plus dense, et produire en continu de 2000 à 4000 MW d'électricité !
Et il reste à résoudre les problèmes laissés de côté avec ITER, comme parvenir à produire du tritium à l’intérieur de la machine et trouver les matériaux adéquats.
ITER est de toutes façons une vieillerie des années 50-60, périmée avant d’exister.
Mais quel insoutenable gaspillage d’argent, de temps et de matières premières précieuses.
Combien de milliards d’argent public vont-ils encore jeter dans ce puits sans fond ?
Le soleil, le vrai, est là au dessus de nous et le solaire ça marche ! La production peut se faire sur chaque lieu de consommation, ce qui augmente de 50% son efficacité. Le solaire est devenu en 2016 le moyen le moins cher au monde pour produire de l'électricité dans 90% des pays. Il a progressé de 45 % au niveau mondial (mais pas en France) passant de 51 GW installés en 2015 à 74 GW en 2016.
L’industrie nucléaire est agonisante, à cause de son coût et de ses dangers. En France particulièrement, le lobby nucléaire fait tout pour paralyser tout élan vers des énergies propres. La fusion reste leur ultime espoir de relancer la filière nucléaire.
Toute l’année, de charmantes hôtesses font visiter le chantier ITER et racontent ce merveilleux projet pour le futur de l’humanité. 115 000 visiteurs depuis 2007. Presque 15 000 personnes en 2016, dont 7 000 écoliers.
Pour ce qui est mensonges et bourrage de crâne, le lobby nucléaire sait faire.
Les vrais projets d’avenir doivent être économes en énergie et respectueux des générations futures. Le projet ITER ne tient pas la route (iter, la voie en latin) dans sa partie politique comme dans sa partie scientifique.
ITER est depuis le début une voie sans issue.
Antoine Calandra, 8 avril 2017
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. A Marseille, rien ne se fait comme ailleurs ( .... quoi que la fraude électorale se pratique partout ) - Le résultat des élections se jouant dans un mouchoir de poche entre candidats, certains sont peut-être tentés de faire voter plusieurs fois les partisans ???? A une autre époque, les morts votaient !! Non ... de nos jours, cela serait inconcevable -
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https://mrmondialisation.org/dettes-scandales-mises-en-examen-le-nucleaire-francais-au-plus-mal/
Dettes, scandales, mises en examen : le nucléaire français au plus mal
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Alors que se tient la grand messe du lobby nucléaire (World Nuclear Exhibition) du 28 au 30 juin au Bourget, l’industrie nucléaire française est au plus mal. Les deux géants, Areva et EDF, sont en faillite. Le second a dû racheter le premier qui a accumulé les dettes par milliards suite aux scandales Uramin et EPR. Pourtant, EDF est encore détenu majoritairement par l’État Français… Les contribuables ont déboursé 3 milliards d’euros pour renflouer les caisses d’Areva. Et ce n’est qu’un début : maintenance du parc, enfouissement et démantèlement se chiffrent en dizaines de milliards. La transition énergétique semblerait urgente également d’un point de vue économique.
Nucléaire bon marché : un mythe qui s’écroule
Ne comptez pas sur le prix de l’électricité fourni par l’EPR pour compenser ces pertes abyssales d’argent public : le prix estimé du MWh délivré par le réacteur nouvelle génération plafonne aujourd’hui à 120 euros au lieu des 46 euros initialement prévus à l’ouverture du chantier. Un chiffre plus élevé que les énergies fossiles, que l’hydroélectrique, que l’éolien terrestre, que les centrales solaires et 2 fois plus que le parc nucléaire actuel. Seuls le petit photovoltaïque et l’éolien off-shore sont plus chers à ce jour, mais ne le seront plus nécessairement en 2020, suite à l’évolution favorable du marché, date de livraison prévue de l’EPR. On réalise au détricotage des coûts que le « nucléaire pas cher » est un mythe rendu possible en ne tenant pas compte des externalités payées par les collectivités : subventions, dépollutions, cadeaux aux dictateurs africains, opérations militaires pour sécuriser les sites d’extractions d’uranium, etc. Des externalités (frais reportés sur le collectif ou l’environnement) qui deviennent de plus en plus difficiles à masquer. Ainsi, le prix de l’électricité nucléaire a augmenté de 20% en 3 ans et va continuer à grimper inévitablement. Quand à la valeur boursière d’EDF, entreprise détenue à 85% par l’État, elle a perdu plus de 136 milliards d’euros en sept ans.
Et ce n’est qu’un début ! Le projet d’enfouissement des déchets nucléaires de Cigéo, sous le feu des projecteurs suite aux dernières révélations de conflits d’intérêts, vient d’être estimé à 33 milliards d’euros par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA) au lieu des 15 milliards prévus. Et c’est pas fini. Suite aux dernières recommandations de sécurité de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), plus strictes depuis Fukushima, le prolongement de 10 ans du parc nucléaire français coûtera entre 100 et 260 milliards d’euros au lieu des 35 milliards prévus par EDF. Soit plus que son coût total de construction, évalué à 96 milliards par la Cour des Comptes. Les sommes sont tellement colossales qu’il est naturel de se questionner sur la nécessité de persévérer contre toutes logiques économiques à l’heure où une dette nationale colossale oblige les gouvernements à couper dans l’éducation et la santé.
Source : lejdd.fr (Les coûts de modernisation et renforcement sont les chiffres de 2014)
Au delà des frontières
Mais les Français ne sont pas les seuls concernés par les déboires de l’EPR. Le 6 mars dernier, le directeur financier du groupe EDF, Thomas Piquemal, a démissionné, rejoignant indirectement la position des syndicats et ONG sur le dossier controversé Hinkley Point. Hinkley Point ? Il s’agit du projet de construction de deux nouveaux réacteurs nucléaires de type EPR au Royaume-Uni (alors-même qu’aucun EPR n’est encore sorti de terre), dont EDF doit assumer les deux-tiers des coûts contre un tiers prévu initialement, pour un total d’environ 24 milliards d’euros, soit 18 milliards de livres. En 2013, le projet était estimé à 16 milliards d’euros, soit déjà 40% de plus qu’en 2012.
Très contesté outre-manche, la majorité des observateurs (y compris des personnalités au sein-même d’EDF) s’accordent sur la non-viabilité économique du projet : un coût de construction astronomique coté EDF et un prix de l’électricité trop élevé coté anglais (en 2015, l’Angleterre a conclu un accord avec EDF garantissant un prix de rachat de l’électricité de 12,5 centimes d’euros le kWh, soit 125 euros le MWh). C’était sans compter avec le récent Brexit qui entraine une dévaluation de la Livre et pourrait faire exploser encore un peu plus le coût du projet pour les anglais. Malgré tout ceci, la projet est défendu avec ferveur par l’exécutif français, en particulier Emmanuel Macron, qui voit dans l’EPR l’avenir de la filière nucléaire française.
Si le risque d’un accident nucléaire majeur reste faible, mais augmente chaque année d’après l’ASN (qui vient de révéler, dans une note publiée jeudi 23 juin, que « certains générateurs de vapeur de réacteurs d’EDF pourraient présenter une anomalie similaire à celle de la cuve de l’EPR de Flamanville »), les conséquences financières du nucléaire sont déjà une catastrophe. Il semble incompréhensible que les dirigeants politiques français considèrent encore le nucléaire comme une « filière d’avenir » – tant au PS qu’à LR – au lieu d’en prévoir la sortie progressive au profit des filières durables. Précisons tout de même que, outre de très nombreuses associations, certains partis français militent pour la transition énergétique accompagnée de la sortie du nucléaire, tels qu’EELV et le Parti de Gauche.
Uramin : le scandale qui valait 3 milliards
Le vendredi 13 Mai 2016, l’ancienne patronne d’Areva, Anne Lauvergeon, a été mise en examen dans l’une des enquêtes concernant le rachat d’Uramin par Areva en 2007, une société canadienne qui détenait des gisements dans plusieurs pays africains. Véritable scandale d’État, ce rachat aura fait perdre 3 milliards d’euros au géant français (donc à l’État, qui détient 87% d’Areva) : les mines d’uranium étaient inexploitables… Cette affaire sulfureuse aux ramifications internationales implique chefs d’État, détectives privés, financiers et hommes politiques (voir l’enquête d’Arte). Restée pendant longtemps inactive, la justice française s’est enfin saisie de l’affaire le 28 mai 2015 en ouvrant deux informations judiciaires contre « X ».
La première, qui concerne les circonstances de l’achat d’Uramin, fut ouverte pour « escroquerie, abus de biens sociaux, corruption d’agent public étranger ». La seconde, dans laquelle est poursuivie Mme Lauvergeon, pour « diffusion de fausses informations aux marchés, présentation de comptes inexacts, abus de pouvoir, faux et usage de faux ». Cette affaire est susceptible de remonter jusqu’au sommet de l’État français : lors de son audition devant les juges le 15 Mai 2016, Mme Lauvergeon a mis en cause Claude Guéant, alors secrétaire général de l’Élysée sous Nicolas Sarkozy. Affaire à suivre. En attendant, suite aux 4.8 milliards de pertes annoncées par le groupe pour l’année 2014, Areva a confirmé en Octobre dernier la suppression de 2700 postes en France.
Bande-annonce de l’enquête Arte
La transition énergétique… VITE !
On rappellera aux septiques que plusieurs rapports très détaillés (scénario négaWatt, rapport de l’Ademe) ont démontré la faisabilité technique et financière d’un mix électrique 100% renouvelable d’ici 2050 en France. La question n’est plus là : on PEUT sortir progressivement et définitivement du nucléaire ET des énergies fossiles. On rappellera également que des coopératives françaises et belges fournissent déjà de l’électricité 100% renouvelable : Enercoop en France et Ecopower en Belgique. La sortie du nucléaire est donc une question de volonté politique et économique au profit de certains acteurs. La transition énergétique est faisable, souhaitable, mais ne pourra se faire tant que le débat sur l’énergie ne sera pas ouvert démocratiquement en France. D’autre part, la transition énergétique, pourvoyeuse de nombreux emplois pérennes et qualifiés, nécessiterait des financements à la hauteur de l’enjeu. Des financements qui se font cruellement attendre et dont l’absence est notamment imputable aux centaines de milliards d’euros engloutis dans un nucléaire en faillite.
Certains pays ne s’y trompent pas : la production d’énergie nucléaire mondiale décroît depuis le début des années 2000, concurrencée par la progression rapide des énergies renouvelables : en 2015, 300 milliards d’euros ont été investis dans le monde dans les énergies renouvelables. Soit dix fois plus que dans le nucléaire. Le solaire en particulier, illimité par nature, dont les infrastructures sont essentiellement recyclables (80%+), pourrait devenir la première source d’énergie dans le mix électrique mondial d’ici 2050 selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). De plus, selon les prévisions de l’AIE, la tendance est à une baisse du coût des énergies solaires. En outre, le solaire ne cesse de s’améliorer d’un point de vue technique : fin 2014, une équipe franco-allemande a atteint un taux de conversion lumière / électricité de 46% (contre 10% actuellement), un record mondial. Un peu partout, les alternatives se multiplient : vitrage photovoltaïque, cellules et batteries à base de graphène, panneaux solaires sur route, peinture solaire, cellules photovoltaïques organiques, etc.
Centrale à concentration au Maroc – Source : soocurious.com
Rappelons également que les centrales solaires thermodynamiques permettent déjà de produire de l’électricité une fois le soleil tombé : elles stockent un fluide caloporteur dans leurs réservoirs, permettant d’extraire la chaleur et donc de produire du courant plusieurs heures après le coucher du Soleil. Les dernières centrales de ce type permettent même de continuer à produire du courant pendant toute une nuit. Ce type d’énergie solaire est encore minoritaire par rapport au photovoltaïque mais devrait connaître un important développement dans les prochaines années. Ainsi, début Juin 2016, la ville de Dubaï a présenté son projet de centrale solaire à concentration (ou thermodynamique) d’une capacité de 200 mégawatts (MW) pour 2021, avec comme objectif d’atteindre 1 000 MW pour 2030. En 2013, le Maroc avait présenté à son tour son projet de centrales thermodynamiques interconnectées avec une puissance totale de 580 MW…. de quoi alimenter la moitié des foyers marocains !
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Municipales à Marseille : enquête sur de potentielles fraudes aux procurations chez LR
Dans le cadre de ces investigations, une perquisition a eu lieu samedi matin au local de campagne de la tête de liste LR Martine Vassal.
Source AFP
Modifié le - Publié le | Le Point.fr
Nouveau scandale politique à Marseille ? Une enquête préliminaire sur de possibles fraudes aux procurations de militants et de candidats LR avant le second tour des municipales a été ouverte, a annoncé, samedi, la procureure Dominique Laurens. Dans le cadre de ces investigations, une perquisition a eu lieu samedi matin au local de campagne de la tête de liste LR Martine Vassal, a-t-on par ailleurs appris de source proche du dossier.
Lire aussi Municipales à Marseille : vers une absence de majorité au soir du second tour ?
Jeudi, l'hebdomadaire Marianne et le journal de France 2 avaient révélé que deux candidates présentes sur des listes de Martine Vassal (LR) proposaient des « procurations simplifiées » sans respecter les procédures. L'enquête préliminaire, confiée à la police judiciaire, a été ouverte vendredi soir pour tenter de caractériser de possibles « manœuvres frauduleuses » en vue d'établir ces procurations d'électeurs ainsi que pour « faux et usage de faux », a déclaré Dominique Laurens. « La justice fait son travail, elle vérifie si des infractions ont été commises et à qui les imputer », a-t-elle ajouté.
Les éléments recueillis par les deux médias semblent en effet accablants : sur la base de SMS reçus par des habitants, les journalistes ont pu établir que des électeurs s'étaient vu proposer des procurations « simplifiées » sans avoir à se déplacer, « juste par téléphone », ce qui est interdit par la loi. L'enquête de Marianne révèle aussi un enregistrement d'une élue Les Républicains qui assure à un électeur : « Le commissariat nous poinçonne toutes les procurations qu'on leur amène. » Avant même que la justice ne se saisisse, la préfecture a tenu à rappeler vendredi les règles électorales qui imposent la présence de l'électeur « auprès d'une autorité habilitée » pour établir la procuration. Le préfet à également promis d'adresser « prochainement une circulaire aux élus » du département, les maires devant « s'assurer de la régularité des procurations ».
Les adversaires de Martine Vassal indignés
Dans ce bastion de la droite où le scrutin s'annonce particulièrement serré après un premier tour où l'union de la gauche est arrivée devant l'héritière du sortant LR Jean-Claude Gaudin, ces révélations ont suscité un tollé. Interrogée vendredi, Martine Vassal a fustigé « des Parisiens [qui] essayent de créer une polémique qui n'existe pas ici ». Mais dans un communiqué, la candidate a assuré que « si ces faits [étaient] avérés, ils [étaient] inacceptables ». Ses adversaires ont fait part de leur indignation. Le Printemps marseillais, la liste d'union de la gauche de Michèle Rubirola, qui a dénoncé à plusieurs reprises des risques de fraude autour des élections à Marseille, a annoncé avoir lancé « une opération de contrôle citoyen » pour vérifier les procurations déposées dans les locaux de la mairie. Vendredi, elle aurait ainsi trouvé « 4 595 procurations incomplètes », où « manquaient déjà la date à laquelle la procuration a été effectuée et le nom de l'officier de police judiciaire devant qui la procuration est signée », des informations obligatoires. « Craignant une défaite, une partie du personnel politique de droite serait en train de préparer un hiver démocratique à Marseille », s'alarme cette liste.
Lire aussi Marseille : Martine Vassal, l'ennemie politique n° 1
Signe de la fébrilité autour de l'enjeu dans la deuxième ville de France, qui n'a connu que trois maires sous la Ve République, des responsables politiques nationaux se sont aussi emparés du sujet. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a demandé au ministère de l'Intérieur d'« assumer l'entièreté de son rôle et de ses responsabilités pour assurer la parfaite tenue de ces élections ». Et affirme que Marseille n'est pas la seule ville où les « équipes de campagne font état de l'utilisation de tous les moyens pour empêcher l'émergence du bloc social-écologique » lors de ce scrutin. Pour le Rassemblement national, Marine Le Pen avait dénoncé dès vendredi une possible « atteinte grave à la démocratie ». « Marseillais, sauvez la démocratie et mettez les tricheurs dehors ! » a lancé son candidat Stéphane Ravier, 3e au premier tour avec 19,45 % des voix.
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la République est-elle encore une réalité ou notre territoire est-il aujourd'hui la proie des gangs ethniques sanguinaires au point de basculement de l'Europe dans une guerre civile fratricide ?
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A Dijon, nouvelle nuit de tensions après des expéditions punitives menées par des dizaines de Tchétchènes
Pour la quatrième soirée de suite, des dizaines de personnes armées se sont rassemblées dans le quartier sensible des Grésilles. Quatre personnes ont été interpellées.
Le Monde avec AFP Publié le 15 juin 2020 à 15h28, mis à jour hier à 12h54
Des affrontements entre des hommes encagoulés et les forces de l’ordre ont eu lieu dans le quartier des Grésilles, à Dijon, lundi 15 juin. PHILIPPE DESMAZES / AFP
Dijon a été de nouveau la proie de tensions, lundi 15 juin au soir, les forces de l’ordre ayant dû disperser un attroupement d’hommes encagoulés et armés voulant défendre leur quartier après trois expéditions punitives menées par des dizaines de Tchétchènes, selon la police.
Dans la soirée, le ministère de l’intérieur a jugé « inadmissibles » les « violents troubles à l’ordre public et les actes d’intimidation » de ces derniers jours, promettant « une réponse ferme ». Le secrétaire d’Etat Laurent Nunez se rend sur place mardi. La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a également prévu de se rendre à Dijon dans l’après-midi et doit tenir une conférence de presse à 17 heures.
« Ces faits sont inacceptables et totalement inédits », a, plus tôt, déclaré le maire sortant, M. Rebsamen, qui brigue un quatrième mandat. Il s’agirait d’un règlement de comptes entre des membres de la communauté tchétchène, venus de toute la France, et des dealeurs dijonnais, selon France Bleu Bourgogne.
Selon des sources policières, la première expédition aurait été lancée à la suite de l’agression, le 10 juin, d’un jeune homme de 16 ans issu de la communauté tchétchène. Dans un communiqué, le préfet, Bernard Schmeltz, a évoqué des « violences [perpétrées] semble-t-il dans le cadre d’un règlement de comptes entre des membres de la communauté tchétchène de France et des résidents » de la métropole dijonnaise. Pour faire face aux tensions, la préfecture a annoncé qu’une demi-section des compagnies républicaines de sécurité (CRS, 37 policiers) et des renforts de la brigade anticriminalité (BAC) étaient déjà arrivés dimanche. Un escadron de gendarmes mobiles, soit 110 militaires, a été déployé lundi soir.
Quatre personnes interpellées lundi soir
Pour la quatrième soirée de suite, des dizaines de personnes armées de barres de fer et d’armes de poing, dont on ne sait si elles sont factices, se sont rassemblées lundi dans le quartier sensible des Grésilles. Ces hommes encagoulés pour la plupart ont tiré en l’air, détruit des caméras de vidéoprotection et incendié poubelles et véhicules, ont rapporté à l’Agence France-Presse (AFP) des sources policières. Une équipe de journalistes de France 3 « a été prise à partie et son véhicule caillassé », et un conducteur a été « agressé et son véhicule projeté contre une barricade enflammée », selon la préfecture.
Vers 20 h 30, 60 gendarmes mobiles, une quarantaine de CRS et des renforts de la brigade anticriminalité (BAC), ainsi que du RAID sont intervenus afin de mettre fin aux violences. « Une centaine d’opposants » se trouvaient alors face aux forces de l’ordre, a précisé à l’AFP le préfet de Côte-d’Or. L’intervention s’est terminée vers 22 heures ; quatre personnes ont été interpellées, rapporte la préfecture.
Selon le préfet Schmeltz, les personnes incriminées n’appartenaient pas à la communauté tchétchène, contrairement à ces trois derniers jours où plusieurs dizaines, voire centaines d’entre eux s’étaient rassemblées dans le centre-ville de Dijon, puis aux Grésilles, pour y mener des attaques ciblées : « Nous n’avons identifié aucune présence extérieure, ce sont des personnes originaires de Dijon. » Des sources policières ont précisé que ces nouvelles violences étaient le fait de personnes voulant défendre leur « territoire » contre les incursions répétées des Tchétchènes.
Le préfet de Bourgogne-Franche-Comté a défendu sa stratégie de non-intervention au cours du week-end. « Encadrer et encercler pour éviter les exactions : c’était la seule stratégie praticable », a déclaré lundi soir Bernard Schmeltz. « Les populations n’ont en aucun cas été abandonnées », a-t-il assuré, après des interrogations sur la passivité des forces de l’ordre lors des trois expéditions punitives menées vendredi, samedi et dimanche soir. « Les infractions seront sanctionnées à partir d’enquêtes », a martelé le préfet.
De « violents troubles inadmissibles »
Les scènes de tension à Dijon ont vivement fait réagir la classe politique mardi. « Voir des jeunes qui brandissent des armes, voir cent personnes qui se tapent dessus, qui s’agressent, c’est inacceptable », a affirmé le ministre de l’agriculture, Didier Guillaume, sur CNews. « Voilà où nous mène le communautarisme, voilà où nous mène le séparatisme dont a parlé le président de la République », a-t-il ajouté.
« Notre pays sombre dans le chaos ! Que fait Christophe Castaner ? Des bandes se livrent une guerre ethnique, arme automatique à la main. Voilà, en toute clarté, la réalité de l’ensauvagement », a tweeté lundi soir la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen.
Le patron des sénateurs Les Républicains, Bruno Retailleau, a de son côté évoqué sur France Inter le risque « d’une dérive communautaire ou raciste ». « Quand je pense que certains voudraient désarmer les policiers, y compris le ministre de l’intérieur ! », a-t-il ajouté.
A gauche, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a déploré sur Twitter un « inacceptable chaos à Dijon ». « Les bandes armées doivent être dissoutes ; les gangs, désarmés », a-t-il insisté.
« Nous n’avons jamais eu l’intention de saccager la ville »
Ces nouvelles tensions font suite à des expéditions punitives « totalement inédites » menées ce week-end par des membres de la communauté tchétchène. Selon la police, un premier raid aurait donc été lancé vendredi soir dans le centre-ville à la suite de l’agression, le 10 juin, d’un jeune homme de 16 ans issu de cette communauté.
Une cinquantaine de Tchétchènes, selon la police, sont revenus dans la nuit de samedi à dimanche à Dijon, dans le quartier sensible des Grésilles cette fois. Un homme, gérant d’une pizzeria, a été grièvement blessé par balles, selon la même source. Une troisième expédition a encore mobilisé, dans la nuit de dimanche à lundi, deux cents Tchétchènes, également aux Grésilles, selon une source policière, qui précise que les incidents de Dijon n’ont rien à voir avec des violences survenues dans la nuit de dimanche à lundi à Nice. Ces derniers sont intracommunautaires, fait-on savoir de même source.
Dans une interview au quotidien local Le Bien public, un homme se présentant comme étant Tchétchène et disant avoir participé à l’expédition a confirmé que l’opération visait à venger un « jeune de 16 ans », membre de la communauté tchétchène, qui aurait été « agressé » par des dealeurs. « Nous étions une centaine [dans la nuit de vendredi à samedi], venus de toute la France, mais aussi de Belgique et d’Allemagne (…). Nous n’avons jamais eu l’intention de saccager la ville, ni de nous en prendre à la population », ajoute l’homme au Bien public.
Le procureur de la République de Dijon, Eric Mathais, avait annoncé plus tôt lundi que « six blessés » avaient été enregistrés « au total dans trois épisodes successifs [vendredi, samedi et dimanche soir] » pour aucune interpellation. Une enquête a été ouverte, « en particulier pour tentative de meurtre en bande organisée, dégradations, incitation à la violence », en cosaisine entre la police judiciaire et la sécurité publique. Pour lui, ces actions sont « intolérables » et « inacceptables ».
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https://fl24.net/2019/11/03/impressionnant-la-carte-des-zones-de-non-droit-en-france/
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Impressionnant! La carte des zones de non-droit en France
L’État les appelle les ZUS: Zones Urbaines Sensibles. Mais c’est une appellation beaucoup trop politiquement correcte.
Leur vrai nom est: zones de non-droit. Car ce sont, d’abord et avant tout, des lieux où la loi, l’éthique, les mœurs français ne s’appliquent plus. On pourrait les qualifier de “zones mafieuses” ou de “zones de criminalité libre”.
Les meilleure sources policières confirment que les zones de non-droit en France sont plus de 700. Sachant que chacune est étroitement connectée à un ou plusieurs réseaux de narcotrafic, de ventes d’armes, de proxénétisme, de terrorisme ou de grand banditisme, on imagine l’immense tâche qui attendra les forces de l’ordre, le jour où l’État décidera d’en finir avec cette lèpre progressive de notre nation.
En avoir entendu parler, c’est bien. Mais jeter un œil à la carte permet de mieux mesurer la gravité du problème. En blanc: les zones encore intactes. En noir: les zones les plus catastrophiques. Entre les deux: toutes les nuances de l’enfer français.
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. Il y aurait eu le monde d'avant et le monde d'après ! ....
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Affaire Kohler. Comprendre la polémique en quatre questions
Emmanuel Macron a rédigé une note l’été dernier dédouanant le secrétaire général à l’Élysée Alexis Kohler, alors que celui-ci était soupçonné de « prise illégale d’intérêt ». Ce document, rendu public par Mediapart mardi 22 juin, suscite de vives réactions. L’occasion de revenir sur cette affaire qui dure depuis plus de deux ans.
Ouest-France avec AFP.Publié le
Des juges d’instruction vont reprendre les investigations visant le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, soupçonné de conflits d’intérêts en raison de ses liens avec l’armateur italo-suisse MSC, à la demande de l’association anticorruption Anticor, a appris mercredi l’AFP de sources concordantes.
Qui est Alexis Kohler et que lui est-il reproché ?
Alexis Kohler est secrétaire générale de l’Élysée depuis 2017. Proche d’Emmanuel Macron, il a dirigé son cabinet alors que celui-ci était ministre de l’Économie. C’est un habitué de Bercy depuis sa sortie de l’ENA puisqu’il a fait partie du cabinet de Pierre Moscovici et travaillé à l’Agence des participations de l’État, qui gère les entreprises dont l’État est actionnaire.
D’après des révélations de Mediapart parues en mai 2018, Alexis Kohler pourrait avoir, à plusieurs reprises, pris des décisions en tant qu’agent public dans des entreprises liées au groupe de transport maritime MSC. Sauf que le haut fonctionnaire entretiendrait des liens privés avec ce groupe, important client de l’entreprise STX France (aujourd’hui renommé Chantiers de l’Atlantique) qui gère les chantiers navals de Saint-Nazaire.
À l’époque, l’Élysée défend son secrétaire général affirmant que « ces liens personnels étaient connus de la commission de déontologie » et « que M. Kohler ne s’est jamais trouvé ou placé en position décisionnaire […] dans les travaux internes et délibérations concernant MSC ».
Pourtant, à en croire les documents rendus publics par Mediapart au cours l’été 2018, Alexis Kohler n’aurait pas toujours révélé ses liens familiaux avec MSC.
Que conclut l’enquête visée contre lui ?
Une enquête du Parquet national financier (PNF) est ouverte pour prise illégale d’intérêt et trafic d’influence le 4 juin 2018.
Mais elle est classée sans suite un an après car « l’analyse des éléments recueillis par la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) de la direction générale de la police judiciaire ne permet pas de caractériser les infractions initialement suspectées ». Cependant, les suites judiciaires de cette affaire ne s’arrêtent pas là.
L’association Anticor dépose deux autres plaintes, en août 2018, à la suite de nouvelles révélations de Mediapart, puis en mars 2019, pour « faux et usage de faux » et « omission substantielle de ses intérêts » . Jean-Baptiste Soufron, avocat d’Anticor, annonce : « Nous allons nous constituer partie civile afin que la lumière soit enfin faite sur cette affaire. »
Cette démarche permet de relancer l’enquête avec la désignation d’un juge d’instruction pour mener les investigations. Une information judiciaire a ainsi été ouverte lundi 21 juin.
Quel rôle le président de la République a-t-il joué dans cette affaire ?
Nouveau rebondissement un an plus tard. Mediapart publie, mardi 23 juin 2020, une note dans laquelle Emmanuel Macron dédouane son bras droit. Celle-ci était destinée au PNF, juste avant qu’il ne clôture son enquête en août 2019.
Dans ce document, le président assure qu’Alexis Kohler n’est jamais intervenu, à l’époque où il était son directeur de cabinet à Bercy, dans des dossiers liés à l’armateur italo-suisse MSC.
Pourquoi parle-t-on « d’atteinte à la séparation des pouvoirs » ?
Pour Mediapart, le président Macron a porté atteinte à la séparation des pouvoirs en intervenant dans « une procédure judiciaire ». Cette affirmation a suscité de vives réactions. Du côté des proches du chef de l’État, cette note s’intègre légitimement dans la défense d’Alexis Kohler.
Il s’agit « d’un exercice normal et légitime de ses droits de la défense », a ainsi plaidé ce mercredi 24 juin Sibeth Ndiaye. « En aucun cas, le président de la République, qui est le garant de l’indépendance de la justice, n’intervient dans le cours d’une procédure judiciaire engagée », a-t-elle souligné lors du compte rendu du conseil des ministres. « Ce courrier a été rédigé sur un document libre sans en-tête de la présidence de la République afin d’éviter toute confusion », a-t-elle précisé.
Richard Ferrand, président de l’Assemblée, a pour sa part appelé à « ne pas confondre la séparation des pouvoirs, qui est une règle absolue qui fait que le législatif, l’exécutif et l’autorité judiciaire doivent avoir des vies distinctes, ne pas peser les uns sur les autres, et une sorte d’attestation d’employeur ».
Les oppositions ont, en revanche, dénoncé le procédé : « On se pose des questions sur la relation entre justice et politique », s’est ému le député LFI Bastien Lachaud, alors que le responsable du RN David Rachline a raillé « un nouveau monde (qui) ressemble étrangement à l’ancien ».
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Soupçons d'emplois fictifs : qui sont les 19 eurodéputés visés par l'enquête ?
Outre la ministre Marielle de Sarnez, 18 autres eurodéputés français sont visés par l'enquête préliminaire du parquet de Paris sur des soupçons d'emplois fictifs d'attachés parlementaires.
Par Eric Pelletier et Jean-Michel Décugis
Le 30 mai 2017 à 11h05, modifié le 30 mai 2017 à 14h23
Dix-neuf eurodéputés sont visés par l'enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris le 22 mars dernier pour «abus de confiance». Le parquet, qui a saisi l'Office anticorruption de la police judiciaire (Oclciff), enquête depuis deux mois sur des soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires au sein du Parlement Européen. Les investigations ont démarré sur la base d'un courrier adressé par une élue du Front National, dont le parti est soupçonné par les instances européennes d'avoir fait prendre illégalement en charge les salaires de certaines petites mains du FN et du garde du corps de Marine Le Pen par le Parlement. Il s'agit donc d'un quasi «copier-coller» de la procédure visant le FN qui, elle, se trouve à un stade plus avancé, à l'instruction.
Au côté de l'actuelle ministre des Affaires européennes Marielle de Sarnez, dont le nom est cité deux fois dans ce dossier, comme nous le révélions dès lundi soir, figurent aussi ceux de Brice Hortefeux, ex-ministre de l'Intérieur de Nicolas Sarkozy et de Jérôme Lavrilleux, déjà mis en examen dans l'affaire Bygmalion. Edouard Martin, yannick Jadot, ou encore Marc Joulaud, déjà mis en examen dans l'affaire Fillon, sont également visés (voire encadré ci-dessous).
Les eurodéputés concernés par l'enquête
A l'heure actuelle, nous avons pu récupérer les noms de 13 des 19 eurodéputés visés par l'enquête préliminaire.
- Edouard Martin (PS, circonscription du Grand-Est)
- Emmanuel Maurel (PS, circonscription de l'Ouest)
- Jérôme Lavrilleux (LR, circonscription du Nord-Ouest)
- Brice Hortefeux (LR, circonscription du centre)
- Michèle Alliot-Marie (LR, circonscription du Sud-Ouest)
- Marielle de Sarnez (UDI-MoDem, circonscription de l'Ile-de-France)
- Yannick Jadot (EELV, circonscription de l'Ouest)
- Marc Joulaud (LR, circonscription de l'Ouest)
- Patrick Le Hyaric (FdG, circonscription de l'Ile-de-France)
- Christine Revault d'Allonnes (PS, circonscription de l'Ile-de-France)
- Dominique Riquet (UDI-MoDem, circonscription du Nord-Ouest)
- Virginie Rozière (PS-PRG, circonscription du Sud-Ouest)
- Tokia Saïfi (LR, circonscription du Nord-Ouest)
- Jean-Louis Cottigny (PS, Nord-Ouest, non réélu en 2014)
- Angélique Delahaye (LR, circonscription du Centre)
- Constance Le Grip (LR, circonscription de l'Ile-de-France)
- Michèle Rivasi (EELV, circonscription du Sud-Ouest)
- Jean Arthuis (UDI-MoDem, circonscription de l'Ouest)
- Robert Rochefort (UDI-MoDem, circonscription du Sud-Ouest)
Le cas le plus emblématique reste celui de Marielle de Sarnez, ministre et proche du Garde des Sceaux François Bayrou. L'ex-eurodéputée a eu comme assistante parlementaire Philippine Laniesse, 26 ans, qui a travaillé dans la circonscription de l'élue à Paris durant un an à temps partiel. «Après vérifications d'usage avec le parlement, assure l'actuelle ministre, Philippine Laniesse a fait son travail avant de démissionner, il y a un mois. J'ai toujours respecté le règlement du Parlement». L'enquête devra s'attacher à déterminer le rôle exact de cette ex-attachée parlementaire, parallèlement conseillère régionale et élue municipale. Jointe lundi soir, Philippine Laniesse, aujourd'hui chargée de communication de la ministre, n'a pas donné suite à nos sollicitations.
Marielle de Sarnez a annoncé mardi matin sur son compte Twitter qu'elle portait plainte pour «dénonciation calomnieuse».
Je saisis le Procureur de la République d'une plainte en dénonciation calomnieuse contre Mme Sophie Montel (FN).
— Marielle de Sarnez (@desarnez) May 30, 2017
«Rien n'empêche un assistant parlementaire d'être élu»
Les députés européens Brice Hortefeux et Jérôme Lavrilleux démentent également avec force tout délit ou même la moindre faute morale. Brice Hortefeux a eu comme assistant parlementaire une ex-avocate, conseillère municipale de Clermont-Ferrand et de la communauté urbaine Clermont-Auvergne Métropole. «Tout est clair, le travail a été effectué et le Parlement Européen informé», se justifie l'ex ministre de l'Intérieur. «Rien n'empêche un assistant parlementaire d'être élu. Je pousse les miens d'ailleurs à cela», ajoute Brice Hortefeux, précisant que sa collaboratrice, candidate malheureuse aux élections départementales en 2015, a fait campagne sur ses propres jours de congés.
A LIRE AUSSI
> L'assiduité au Parlement Européen des députés
Même son de cloche chez Jérôme Lavrilleux, ex-directeur de campagne adjoint de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2012, qui a été mis en examen dans l'affaire Bygmallion. Aujourd'hui, le député européen sans étiquette a pour assistant parlementaire son directeur de cabinet, par ailleurs conseiller municipal LR de Feurs, une petite commune de la région de la Loire. «Tout est en règle avec le Parlement Européen, rien n'empêche un attaché parlementaire d'être élu», se défend Jérôme Lavrilleux qui menace de porter plainte contre l'élue FN à l'origine du signalement au parquet de Paris.
Une procédure précipitée ?
L'eurodéputée frontiste Sophie Montel a adressé le 14 mars dernier son courrier de dénonciation (un «article 40» dans le jargon judiciaire) à François Molins, procureur de la République de Paris, et au patron de l'Office européen de lutte antifraude (Olaf). «Je suis contrainte de porter à votre connaissance des éléments attestant que plusieurs élus français au Parlement européen ont à leur service des assistants ayant par ailleurs des fonctions au sein de leur formation politique respective», écrit Sophie Montel. «Au nom du principe d'égalité», elle demande à la justice de faire la lumière soit faite sur 19 eurodéputés (de droite, de gauche ou écologistes) et d'une trentaine d'assistants. Autant de cas consignés dans un tableau Excel transmis au procureur Molins.
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https://www.franceinter.fr/justice/les-affaires-d-emplois-fictifs-qui-ont-marque-l-actualite
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Les affaires d'emplois fictifs, une tradition française
par France Inter publié le
François Fillon est empêtré dans les accusations d'emploi fictif envers son épouse Penelope. Mais c'est loin d'être la première affaire du genre que connait la France.
La mairie de Paris, théâtre des affaires des emplois fictifs sous Jacques Chirac puis Jean Tibéri © Maxppp / Pierre HECKLER
La Mairie de Paris : Jacques Chirac , Alain Juppé
À ce jour, c'est l'affaire d'emplois fictifs la plus marquante : Jacques Chirac, ancien Président de la République, a été condamné en 2011 à deux ans de prison avec sursis. L'affaire remonte au début des années 1990, quand Chirac était maire de la capitale. Elle sera révélée après la plainte d'un contribuable en 1998. L'affaire comporte deux volets : l'un, instruit à Paris, porte sur vingt et un faux emplois et concerne Jacques Chirac. L'autre, instruit à Nanterre, porte sur sept postes. Les emplois en cause ont été rémunérés par la Mairie de Paris de 1990 à 1995, alors qu'il s'agissait de permanents du RPR, tremplin de Jacques Chirac.
Maitre Georges Kiejman, avocat de Jacques Chirac, à la sortie du procès des emplois fictifs en 2003 © Maxppp / Gaël Dupret
Alain Juppé, alors adjoint au maire de Jacques Chirac, a été condamné en 2004 à une peine de 18 mois de prison avec sursis et dix ans d'inéligibilité, ramenée en appel à 14 mois avec sursis et un an d'inéligibilité. Cette condamnation est liée au volet des 7 emplois traité par le parquet de Nanterre.
Les époux Tiberi
L'affaire des emplois fictifs de la Mairie de Paris couvre également la période où Jean Tiberi a succédé à Jacques Chirac.
Les époux Tiberi en 2003 à la sortie de l'un de leurs procés © Maxppp / GAEL CORNIER
L'épouse du maire de Paris Xavière Tiberi est, elle, renvoyée devant le tribunal correctionnel d’Évry. Elle doit y répondre des délits de «recel de détournement de fonds publics» et «recel d'abus de confiance», après trois ans d'enquêtes. Trois autres personnalités comparaîtront aux côtés de Xavière Tiberi : Alain Aubert, vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine, Bruno Tellenne, alias Basile de Koch (frère de Karl Zero), et Xavier Dugoin, ancien président du conseil général de l'Essonne. Tous ont du s'expliquer sur le système d'emplois fictifs en vigueur dans le département de l'Essonne durant les années 90.
Xavière Tiberi est également soupçonnée d'avoir bénéficié d'un emploi fictif en ayant rédigé une "étude" sur la francophonie, commandée par le conseil général de l'Essonne et saisie à son domicile lors d'une perquisition. L'épouse du maire de Paris a été employée, du 9 mars au 14 décembre 1994, comme collaboratrice au cabinet de Xavier Dugoin. Elle a perçu 32 000 euros pour avoir rédigé 20 pages. La procédure a été annulée pour vice de forme.
Les époux Balkany
Les époux Nalkany, visés par de nombreuses enquêtes © AFP / LIONEL BONAVENTURE
En 2014, Isabelle Balkany, épouse et première adjointe du maire Les Républicains de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) a été placée en garde à vue. Elle était visée par une enquête pour "détournement de fonds publics", soupçonnée d’avoir fourni un emploi fictif à Jean Testanière, un magnétiseur-guérisseur surnommé "le mage", qui aurait travaillé dans la mairie de la ville de 2006 à 2010. Jean Testanière est aussi connu pour avoir été l'un des gérants de fait du cercle de jeux Wagram à Paris, détenu par le gang corse de "la brise de mer". Isabelle Balkany n'a pas été mise en examen dans cette affaire.
Jean-Christophe Cambadélis
Le premier secrétaire du Parti socialiste a été condamné à deux reprises. La première en janvier 2000 : cinq mois de prison avec sursis et 15 000 euros d'amende pour avoir bénéficié d'un emploi fictif au sein d'une société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés. La deuxième fois, en juin 2006, où il a été reconnu coupable de recel d'abus de confiance et condamné à six mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende dans l'affaire des emplois fictifs de la MNEF pour une supposée mission.
La MNEF
La gestion de la mutuelle étudiante MNEF s'est retrouvée au cœur d'un scandale dévoilé par Libération en 1998, alors qu'il durait de puis plusieurs années. Au bout de huit ans de procédure, 17 prévenus ont été condamnés dans le procès des emplois présumés fictifs de la MNEF.
Harlem Désir
Harlem Désir, actuel secrétaire d’État aux affaires européennes, a été le prédécesseur de Cambadélis à la tête du PS. Il a également été condamné en 1998 à 18 mois de prison avec sursis et 4 500 euros d'amende dans une affaire d'emploi fictif. Entre 1986 et 1987, alors qu'il est président de SOS Racisme, il percevait 1 600 euros par mois d'une autre association, l'Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants, basée à Lille. Il n'y a jamais travaillé.
Le Front national
En mars 2015, une enquête est ouverte par le parquet, saisi par le Parlement européen, sur des soupçons de salaires indûment versés à 20 assistants parlementaires d'élus du Front national. Ils sont soupçonnés de ne pas travailler pour l'Union européenne à Strasbourg ou à Bruxelles, mais de travailler comme permanents pour le FN. Le préjudice pour l'institution s'élèverait à 7,5 millions d'euros. En parallèle du parquet, l'Organisme antifraude de l'Union européenne (Olaf) a demandé au Parlement européen de recouvrer 339 946 euros auprès de Marine Le Pen, une somme correspondant aux salaires versés à deux de ses assistants parlementaires, Thierry Légier en 2011 et Catherine Griset de 2010 à 2016. Le premier a longtemps été le garde du corps de Jean-Marie Le Pen, avant de devenir celui de Marine Le Pen, tandis que la seconde a été chef de cabinet de la présidente du FN au sein du parti. Interrogée ce mercredi sur l'affaire Penelope Fillon, la présidente du FN Marine Le Pen a d'ailleurs refusé d'entrer "dans cette politique des boules puantes."
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EN DIRECT - Soupçons d'emplois fictifs : les époux Fillon et Marc Joulaud déclarés coupables
AUDIENCE - Les avocats de François Fillon demandaient une réouverture du procès pour faire la lumière sur d'éventuelles "pressions" pendant l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs de son épouse. Le tribunal en a décidé autrement.
- La rédaction de LCI
CONDAMNATION SÉVÈRE
Les trois prévenus sont appelés à la barre. La présidente prévient que la condamnation sera sévère.
Le tribunal prononce une peine de 5 ans d'emprisonnement dont 3 avec sursis à l'encontre de François Fillon, 375 000 euros d'amendes et une peine d'inéligibilité de 10 ans.
A l'encontre de Marc Joulaud, le tribunal prononce une peine de trois ans de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende avec sursis.
"MISE EN PLACE D'UNE ORGANISATION"
"Pendant neuf ans , François Fillon a élaboré et mis en place une organisation permettant de détourner la quasi totalité à son profit du crédit collaborateur de l’une ou l’autre des deux assemblées", continue la présidente Nathalie Gavarino.
Le tribunal a calculé ce détournement a 67.064 euros par an et 5.588 euros / mois. Soit un total de 1.155.701 euros. La majeure partie des faits a été commise alors que François Fillon était parlementaire.
"François Fillon a continué à éroder la confiance que lui ont donné les citoyens", estime le tribunal.
Les trois prévenus écoutent attentivement la présidente qui vient de les déclarer coupable".
La présidente pointe à plusieurs reprises "l'enrichissement personnel" des Fillon.
"Elle ne pouvait ignorer qu'elles commettaient des infractions", poursuit la présidente.
REVUE DES DEUX MONDES
Concernant l'emploi de conseiller littéraire à la Revue des deux Mondes de Penelope Fillon, le tribunal parle "d'inconsistance de cet emploi", d'une "embauche de complaisance". Penelope Fillon s'est "rendue complice d'abus de biens sociaux". Il n'est pas contesté que Penelope Fillon ait rédigé des notes de lecture mais elles n'entraient pas dans le cadre du contrat de travail
François Fillon est à l'origine de ce contrat. Il a eu un rôle déterminant dans cette embauche.
Mais Penelope Fillon n'avait aucun moyen d'assurer la mission qui lui était confiée Marc Ladreit de Lacharrière, propriétaire de la Revue des deux mondes.
ENFANTS FILLON
Pour le tribunal, les recrutements de Penelope Fillon n'obéissent à aucune logique ni en terme de montant de la rémunération ni en terme de tâches accomplies. Rien ne démontre qu'elle ait joué un rôle dans le traitement des dossiers.
Marc Joulaud en recrutant et en rémunérant Penelope Fillon a lui aussi volontairement détourné des fonds publics.
Concernant l'emploi des enfants Fillon, de nombreux éléments démontrent, selon ke tribunal, que Marie Fillon a bien travaillé pour son père jusqu'en 2006 mais il n'y en a aucune trace pour la période qui suit. Pour Charles Fillon: son haut niveau d'étude et le temps qui est consacré ne lui permettraient pas d'effectuer d'autres actes pour son père.
"PAS DE RÉELLES PRESTATIONS DE TRAVAIL"
Pour le tribunal, le principe de séparation des pouvoirs ne fait pas obstacle.
"L'emploi de Penelope Fillon était un soutien qu’elle avait décidé d’apporter à la carrière de son époux, député. (...) La rémunération de Penelope Fillon était sans proportion avec l'activité", détaille la présidente de la 32 chambre.
Pour le tribunal, Penelope Fillon "n’avait pas le rôle qui lui a été prêté". "Si elle transmettait le courrier, elle ne le traitait pas. Cette tâche incombait alors à une autre secrétaire".
"Les recrutements de Madame Fillon "n’obéissent à aucune logique ni en terme de montant de rémunération, ni en terme des tâches effectuées, en réalité, par d’autres collaborateurs", explique le tribunal. Penelope Fillon "n’a jamais effectué de réelles prestations de travail, au-delà de quelques tâches. En tout cas, rien qui n’aurait pu justifier la rémunération perçue", continue la présidente de la 32e chambre du tribunal correctionnel.
Nathalie Gavarino préside de la 32e chambre correctionnelle . La présidente a décidé de ne pas rouvrir les débats comme l'avaient demandé les avocats.
Le tribunal rend donc son jugement. Les trois prévenus François Fillon, Penelope Fillon et Marc Joulaud sont reconnus coupables des faits qui leurs sont reprochés.
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............................ https://youmatter.world/fr/affaire-des-boues-rouges-qui-est-reponsable/
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Nos gouvernements ne savent plus quel sujet aborder pour faire diversion : Les élections municipales 2020 sont l'occasion de mettre un pseudo virage écolo en avant . Une pseudo convention citoyenne a fait des propositions dont aucune ne traite les vrais sujets de fonds . Une vieille centrale dangereuse sera arrêtée et l'on viendra vous en faire la publicité comme preuve d'un revirement de politique ... mais c'est un peu léger ... Poudre de perlimpinpin.
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IL N Y A PAS EU D HECATOMBE EN FRANCE LORS DU COVID EN 2020
Le statisticien Pierre Chaillot Invité par Pascal Praud chez Cnews dans #Hdespros. Il publie "Covid19, "Ce que révèlent les chiffres officiels", mortalité, tests, vaccins, hôpitaux, la vérité émerge" aux éditions l'Artilleur
https://www.youtube.com/watch?v=RCb1guXjU_Y&ab_channel=Editionsdel%27ARTILLEUR
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Karl Zero -"Les médias ne parlent que d'Omicron mais pas du
plus grand réseau pédophile du monde"
https://www.youtube.com/watch?v=_XatlGL1uZI&ab_channel=SudRadio
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“L’affaire des boues rouges” : qui est responsable ?
Niels de Girval - Éditorialiste expert des écosystèmes marins
Ingénieur-Juriste, spécialisé sur l’étude du littoral j’ai fondé le bureau d’étude IG.REC afin de faciliter l’acquisition de données à bas coût sur les environnements côtiers. Enseignant vacataire à l’Université de Bretagne Sud je relie l’ingénierie littorale au droit de l’environnement pour enseigner la préservation de ces espaces naturels exceptionnels.
Publié le 28 septembre 2016
Le magazine télévisé Thalassa, spécialisé sur l’actualité de la mer, a lâché une véritable petite bombe politique dernièrement, avec son interview de la Ministre de l’Environnement, Ségolène Royal. Cet entretien se plaçait juste après une enquête sur un scandale environnemental vieux de 50 ans, le déversement de boues rouges issus du procédé de traitement du minerai de bauxite pour produire de l’aluminium. Riches en métaux lourds et très acides, ces boues sont rejetées en plein coeur du Parc National des Calanques, en Méditerranée, impactant l’environnement marin à divers degrés. Si l’enquête de Thalasssa s’avère complète et très documentée, la réponse de la Ministre de l’Environnement, qui renvoi la responsabilité du renouvellement de l’autorisation de rejet en milieu marin sur le Premier Ministre, la conduite de la préfecture ainsi que la nature de ces rejets méritent quelques éclaircissements pour déterminer qui est responsable d’une pollution d’une telle ampleur.
Un scandale politique autant qu’environnemental, qui dure depuis 50 ans
Pour bien comprendre cette histoire il nous faut remonter 50 ans en arrière, en 1966. A cette époque le site de Gardanne était la propriété de Pechiney et démarre le traitement du minerai de bauxite pour en faire de l’alumine, donnant ensuite de l’aluminium industriel.
Le procédé Bayer, utilisé pour traiter la bauxite et utilisé pour la première fois au monde à Gardanne, produit environ deux tonnes de boues rouges pour une tonne d’alumine. Le soucis est que ces boues sont très riches en métaux lourds (arsenic, mercure, titane, fer…) et donc très polluantes, limitant les possibilités pour leur retraitement. Le moyen le plus utilisé dans le monde est donc le stockage dans de gigantesques piscines. Mais à Gardanne les ingénieurs vont avoir une autre idée : construire une canalisation de plus de 50 Km de long, qui déversera ces boues rouges à 350 mètres de fond à 7 Km au large de Cassis. Jusqu’en 2015, c’est 20 millions de tonnes qui ont ainsi été déversées au fond de la mer… à la parfaite connaissance des services de l’Etat.
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Tout change le 28 Décembre 2015 : l’entreprise Valteo qui exploite l’usine, entre temps revendue par son précédent propriétaire, Rio Tinto, au fond de pension américain HIG en 2012, doit cesser ses rejets au 1er Janvier 2016. Ayant prévu cette échéance, l’entreprise propose de conserver tous les emplois du site mais à la condition de ne rejeter qu’un liquide incolore issu d’un investissement de 30 millions d’euros dans un process industriel censé rendre plus propres ses effluents. La préfecture renouvelle donc l’autorisation, alors qu’elle n’était plus censée le faire, après avoir reçu l’avis favorable du Conseil supérieur de prévention des risques technologiques (CSPRT), rattaché… à la Ministre de l’Environnement, Ségolène Royal.
C’est cette autorisation et les rejets qui en découlent (sans mauvais jeu de mots) qui cristallisent aujourd’hui toute l’attention des associations de défense de l’environnement.
Une réponse de la Préfecture et une démarche trouble de l’exploitant
Valtéo, l’exploitant du site, a donc fait valoir sa position d’employeur de 400 personnes ainsi qu’une maîtrise des effluents pour obtenir cette autorisation. Outre le fait que ce premier point ressemble beaucoup à un chantage à l’emploi, l’exploitant du site de Gardanne est il aussi propre avec son nouveau process qu’il le prétend ? La réponse est non, et c’est le communiqué de la préfecture lui même qui l’annonce.
Ainsi la préfecture a tenu à rappeler dans ce communiqué de presse toute l’attention qu’elle porte aux pratiques de cette usine, et notamment la mise en demeure de l’exploitant en Juin, vis à vis d’un taux anormalement élevé de métaux lourds (mercure en particulier) et du non respect de critères physico-chimiques (DBO5 et pH). Ces mesures s’appuient sur l’auto surveillance de l’exploitant ainsi que sur les mesures de la Dreal (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement).
Altéo risque gros : le Code de l’Environnement prévoit la suspension de l’activité polluante et une amende si la pollution persiste. La décision du Préfet sera connue peu après une ultime réunion de suivi fin Septembre.
La démarche de l’exploitant reste trouble : fin Juin le directeur des opérations d’Altéo, Eric Duchenne, déclarait à l’AFP “Notre installation est performante, nous ne rejetons plus de boues rouges et la concentration en métaux (dans les effluents) est en moyenne en deçà des seuils fixés”. Certes il n’y a plus de boues rouges déversées sur les fonds marins, mais le liquide rejeté reste très polluant selon les propres analyses des services de l’Etat, en étant supérieur aux taux légaux en vigueur sur plusieurs paramètres.
Ce qui est surprenant c’est que l’usine ne peut, depuis le 1er Janvier, respecter des taux de rejet de polluants pourtant dérogatoires : dans l’état normal des choses Altéo ne devait plus rejeter aucun polluant en Méditerranée, avant d’obtenir cette dérogation pour 6 ans avec des taux pour certains polluants au dessus des normes sanitaires.
Le nouveau procédé mis en place était censé garantir ces taux limités de pollution ; on s’aperçoit aujourd’hui que ce n’est pas le cas. Où est le respect du principe de précaution pourtant fondamental en droit de l’environnement ? Où sont les études prouvant l’efficacité de ce nouveau procédé de traitement des boues rouges ?
Que va-t-il se passer pour les fonds marins touchés par les boues rouges ?
Rappelons-le : l’usine de Gardanne rejetait ses boues en plein coeur du Parc National des Calanques. Ce Parc National a été créé en 2012, pour reconnaître l’extraordinaire biodiversité présente sur place ainsi que sa fragilité devant les impacts de l’Homme.
Les rejets de l’usine Altéo étaient connus depuis le début et se prévalaient d’une antériorité sur les règles du coeur du Parc, qui prévoit d’éliminer toute activité polluante pour l’environnement, en concertation avec les acteurs locaux. Acteurs locaux qui d’ailleurs, sont très remontés contre ces rejets qui impactent en particulier les pêcheurs.
Dans ces conditions on reconnaît que la seule présence du Parc Naturel n’a pas permis de stopper l’émission de boues rouges. Mais suite à cette réunion de fin Septembre, qui verra vraisemblablement l’interdiction de tout rejets en mer de la part de l’usine si ceux ci ne respectent pas les taux de polluants prévus, Altéo risque bien plus gros. L’usine est en effet responsable d’une pollution immense (2000 Km² de boues rouges en 50 ans !) en plein coeur d’un parc Naturel.
Dans ces conditions l’Etat peut très bien se retourner contre l’exploitant et demander… Une dépollution de la zone touchée. Inutile de dire que dans ce cas de figure et devant les sommes qui devraient être engagées, Altéo se retournerait sûrement contre l’Etat qui l’a autorisé pendant 50 ans à polluer cette zone sous marine.
Autre possibilité intéressante : la jurisprudence issue du cas de la marée noire de l’Erika pourrait s’appliquer et amener à reconnaître un préjudice écologique dans le cadre des boues rouges. Ce préjudice engagerait une somme très importante pour l’exploitant et permettrait l’indemnisation des pêcheurs touchés dans leur activité par cette pollution, en plus d’une éventuelle dépollution du site de rejet aux frais de l’exploitant.
Elle enverrait également un message très fort à destination de toutes les activités entraînant des rejets en milieu marin : vous êtes responsables des pollutions entraînées par ces rejets, vous, exploitants, devez les assumer. Mais devant le rôle ambigu de l’Etat depuis 50 ans dans ce dossier, il y a fort à parier que cette dernière option ne soit jamais utilisée.
Alors, qui est responsable de la pollution aux boues rouges présente en plein coeur du Parc Naturel des Calanques ? L’Etat, Altéo, ou le propriétaire de l’usine il y a 50 ans, quand les rejets ont commencé ? Un peu des trois. En effet si l’on peut penser qu’il y a 50 ans on ne connaissait pas très bien l’ampleur des rejets et leurs impacts, ce n’est plus le cas maintenant et depuis un certain nombre d’années. Dans ces conditions le principe de précaution aurait dû au minimum jouer, et l’Etat ne pouvait pas fermer les yeux en renouvelant l’autorisation, y compris à des taux supérieurs à ceux de la législation en vigueur, comme c’est le cas depuis début 2016.
Ainsi l’Etat a sa part de responsabilité, que ce soit la Ministre de l’environnement actuelle, le Premier Ministre ou les précédents, et l’exploitant va se retrouver à payer les pots cassés d’une pollution bien encombrante.
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CONFLIT D'INTÉRÊT
Retraites. Le co-rapporteur du projet de loi
possède 360 000€ d’actions Axa
Nouveau scandale chez LREM, le co-rapporteur du texte sur la réforme des retraites est assis sur près de 13 800 actions d’AXA, grand groupe d’assurance qui propose des plans d’épargne retraite. Ces titres représentent un conflit d'intérêt clair, dénoncé à l'assemblée par une députée LFI.
mercredi 26 février
Crédits photo : AFP
Jacques Maire, co-rapporteur du très contesté texte de réforme sur les retraites, détient près de 360 000 euros d’actions du groupe AXA, assureur français, dont les plans d’épargne retraite bénéficieraient grandement de l’actuelle réforme comme le souligne Mathilde Panot, députée LFI « le célèbre assureur qui se réjouit de la réforme des retraites de votre gouvernement ». En effet, cette réforme vise à détruire le système de retraite par répartition, et ouvrirait la porte aux plans de retraite privée, par capitalisation, dont AXA est l’un des promoteurs.
Ce patrimoine n’était pas secret puisqu’il l’avait déclaré à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique en septembre 2018, mais il pose aujourd’hui question dans l’hémicycle puisque Jacques Maire est au coeur de la réforme sur les retraites et de la moindre modification ou amendement qui peut lui être apposée. Ce porte-feuille d’actions, le co-rapporteur l’aurait constitué lors de ses 10 ans passés au service d’AXA jusqu’en 2012, un lien qui remonte loin et une connaissance du milieu plus profonde que ce qu’il ne veut le laisser paraître. Dans un premier temps l’équipe du député a déclaré à Checknews le 21 février qu’il avait vendu ses actions, tentant de minimiser le conflit d’intérêt. Jacques Maire les contredit lui même le 24 février en affirmant qu’il les détient toujours.
Alors que Jean-Paul Delevoye avait menti sur sa déclaration de patrimoine, dissimulant ses implications dans des organismes privés, notamment des compagnies d’assurance, Jacques Maire, lui, assume cette proximité. Il assure que ces actions ne sont pas mises à profit mais sont simplement « un produit d’épargne classique ». Mais peu importe l’utilisation qui est faite de ces actions : Jacques Maire est engagé auprès d’un assureur privé, et l’a été pendant 10 ans, alors même qu’il est en charge de mener une réforme qui profitera majoritairement à ces organismes, le conflit d’intérêt est évident.
Pour se défendre face à ce scandale, le député a lui-même saisi la déontologue de l’assemblée nationale. Cette saisine, est une mesure de défense d’urgence qui compte sur la complaisance de cette déontologue vis a vis de son patrimoine afin de sortir renforcé et légitimé de cette polémique. Quelle que soit la réponse de la déontologue, il est très clair que ces 360 000 euros d’actions sont une preuve de qui est, et qui défend la clique à Macron : Banquiers, assurances, fonds de pension à la blackrock, grands industriels, etc..
Alors que le gouvernement est dans une position de faiblesse, avec la démission de nombreux ministres, les scandales à répétition et les difficultés à s’imposer aux municipales , la polémique autour de la proximité entre Jacques Maire et AXA constitue un nouvel élément qui pourrait approfondir la crise de la majorité.
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Que reproche-t-on exactement à Gérald Darmanin, visé par une enquête pour viol?
Malgré une affaire toujours en cours, l'ancien ministre des Comptes publics a été nommé à l'Intérieur lundi ce qui cause l'ire d'associations féministes.
Les nominations de Gérald Darmanin à l'Intérieur et d'Eric Dupond-Moretti au ministère de la Justice ne sont pas passées inaperçues. L'un est visé par une plainte pour viol, l'autre connu pour ses prises de positions peu féministes.
Les faits concernant Gérald Darmanin remontent à 2009, la première plainte pour viol a été déposée en 2017. Cette femme l'accuse d'avoir fait miroiter son appui auprès du ministère de la Justice, en échange de faveurs sexuelles. A l'époque, Gérald Darmanin a confirmé avoir eu une relation avec cette femme, mais une relation consentie.
D'abord classée sans suite en 2018, la procédure est relancée depuis mi-juin par la cour d'appel de Paris qui demande de nouvelles investigations. Des investigations potentielles qui sont entre les mains du magistrat.
Les avocates de la plaignantes craignent que son arrivée influe sur les suites de l'enquête
Mais aujourd'hui, les avocates de la plaignante craignent que l'arrivée de Gérald Darmanin au ministère de l'Intérieur influe sur les suites de l'enquête. Pour elles cela va "peser sur l'ensemble de la procédure, quelle que soit l'indépendance dont les magistrats voudront bien faire preuve".
Du côté de l'Elysée on affirme que cette plainte n'est "pas un obstacle" à la nomination de Gérald Darmanin place Beauvau. Mardi, Gabriel Attal le porte-parole du gouvernement a défendu la présomption d'innocence pour son collègue.
Romain Cluzel (avec J.A.)
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Il y a des scandales qui en disent long sur l'état d'esprit et les réelles volontés des tenants du système ....
https://www.cairn.info/revue-etudes-2005-12-page-607.htm
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L'ARC: le silence de Crozemarie sur les millions détournés. L'enquête sur l'enrichissement personnel de l'ex-président est terminée. Sans avoir abordé les hypothèses politiques.
Par Karl LASKE —
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L'ARC: le silence de Crozemarie sur les millions détournés. L'enquête sur l'enrichissement personnel de l'ex-président est terminée. Sans avoir abordé les hypothèses politiques.
En trois ans, Jacques Crozemarie, l'ancien président de
l'Association pour la recherche sur le cancer (ARC), n'a pas desserré les dents. C'est la première constatation de l'ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel rédigée par le juge Jean-Pierre Zanoto, dans l'affaire de l'ARC. Six mois de détention provisoire (de juillet à décembre 1996) n'y ont rien fait. Crozemarie continue de nier l'évidence: les détournements de fonds via les prestataires de service de l'association (entre 200 à 300 millions de francs) et son propre enrichissement personnel assuré par les mêmes fournisseurs. Officiellement, ces derniers éditaient la revue Fondamental, faisaient imprimer les formulaires de souscription, et géraient les fichiers de collecte. Mais ils se consacraient aussi à l'amélioration de la vie quotidienne de Jacques Crozemarie.
L'ex-président de l'ARC payait toujours un petit quelque chose. Pour le chemin d'accès de sa maison, il payait 14 943 francs, les fournisseurs de l'ARC, 403 240 francs. Pour la piscine, il faisait un chèque de 10 616 francs, quand les fournisseurs alignaient 119 785 francs, et ainsi de suite pour la climatisation, la plantation d'un verger, l'installation d'une antenne motorisée et d'un vidéo projecteur" Au total, selon le juge d'instruction, les travaux dans les différentes résidences de Crozemarie ont coûté 10 millions de francs aux prestataires de service de l'association.
Réseaux. Crozemarie désirait vendre ses villas? Les fournisseurs s'organisaient aussitôt. Jean-Claude Dubost (agence de voyages) achetait la villa de Rians. Jacques Litwack reprenait en viager celle de Bandol. Celle de Rians était payée, depuis la Suisse, sur le compte de la caisse noire des fournisseurs.
L'enquête du juge Zanoto, déclenchée par un rapport de la Cour des comptes révélé par Libération début 1996 , s'est focalisée sur les deux hommes qui avaient mis la main sur le budget communication de l'ARC: Michel Simon et Pascal Sarda. Leur groupe International Développement (ID) engloutissait tous les marchés de l'association, sans appel d'offres, depuis 1980. ID faisait 95% de son chiffre d'affaires avec l'ARC. Tout ou presque était «surfacturé». Le prix du papier, par exemple, acheté à des grossistes et revendu à l'ARC moyennant des marges de 25%. Pour les travaux d'impression des publications (réalisés par le belge Graphing Grafossart), comme pour certains achats de papier (par exemple à Milano import export, Minpex), le groupe ID obtenait, en outre, le versement de commissions sur des comptes en Suisse.
Mallette fraîche. Les montants sont considérables. L'imprimeur belge a versé 34,8 et 52,9 millions de francs sur deux comptes. La gérante suisse de ces comptes, Maud Gruber, en a détaillé le fonctionnement. L'argent était remis en espèces aux dirigeant d'ID, ou encore envoyé par virement sur leurs comptes personnels en Suisse. Maud Gruber faisait parfois le voyage à Paris, avec une mallette. Une autre filière partait des comptes de Pascal Sarda, décédé au moment de l'enquête, et de Michel Simon à la banque Pictet, à Genève, pour revenir à Paris avec la complicité d'un agent de change, Raymond Looren.
Les investigations du juge Zanoto se sont pour ainsi dire arrêtées là. Au moment où l'argent est remis en liquide à l'hôtel Saint-James à Paris, ou encore chez Michel Simon. Dans son ordonnance de renvoi, le juge note que son enquête «n'a pas révélé que l'ARC avait participé au financement de la vie politique française». «L'examen des mouvements financiers et les témoignages recueillis n'ont pas accrédité la version diffusés par certains médias, note-t-il. La disparition de Pascal Sarda, présenté comme le principal destinataire des fonds en espèces ayant transité par la Suisse n'a pas permis de savoir ce qu'il avait fait de l'argent. Mais ses parents ou amis l'ont décrit comme un homme qui ne faisait pas de politique. Il en va de même pour Michel Simon.»
Apolitique. Le magistrat semble avoir délibérément ignoré les hypothèses politiques évoquées dans le dossier d'instruction. Il n'a pas enquêté sur les sociétés de communication de gauche et de droite (Ofres, CDA consultants) qui avaient fait d'importants bénéfices sur le dos de l'ARC, grâce à des encarts publicitaires surfacturés. «Ces faits, à supposer qu'ils aient pu constituer un financement illicite de la vie politique, sont couverts par les lois d'amnistie», indique-t-il. Le juge Zanoto n'a pas dérangé les membres de l'ancien conseil d'administration, dont le silence a permis au groupe International Développement de fructifier, pas plus que les commissaires aux comptes et comptables.
Le juge délivre un non-lieu à XX(1) qui, avec deux sociétés américaines, avait rémunéré Crozemarie pour des études bidons, à la demande des dirigeants d'ID, et sur des fonds qu'ils avaient versés. Ces faits étant prescrits, selon le juge Zanoto.
D'autres dirigeants de la nébuleuse d'ID, les acheteurs des villas de Crozemarie, ou encore l'assureur de l'ARC, n'auront pas été inquiétés. Il semblait plus facile de faire la liste des dépenses en espèces de Jacques Crozemarie. Selon les témoins, l'ex-président de l'ARC «avait toujours sur lui une forte somme d'argent en billets de 500 francs». S'il a envie qu'on parle d'autre chose, Crozemarie en dira peut-être plus lors du procès.
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Etrange, les protagonistes et les personnalités chragées de les contrôler sont tous des "potes" .... Etrange non ??
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La Cour des Comptes enquête sur l'opération «Pièces Jaunes»
PUBLIÉ LE
La fondation de Bernadette Chirac fait l'objet d'un audit.
Les magistrats de la Cour des Comptes viennent de démarrer un contrôle de la Fondation des Hôpitaux de Paris, l'association qui reçoit et utilise les fonds de l'opération «Pièces Jaunes». Présidée par Bernadette Chirac, cette fondation a fait l'objet de multiples rumeurs sur Internet, où des internautes anonymes ont critiqué sa gestion.
Par exemple, en février dernier, l'un d'eux a évoqué l'utilisation, aux frais de l'association, d'une Porsche Cayenne par le judoka David Douillet, le parrain de l'opération «pièces jaunes». Une rumeur démentie par la fondation, qui affirme ne pas posséder de véhicule. Mais certaines critiques se sont aussi exprimées publiquement, comme celle d'un conseiller municipal de Montélimar, en 2006, qui avait pointé les dépenses de logement et de restauration de l'équipe de Bernadette Chirac dans des établissements luxueux de la ville.
Ces critiques et rumeurs ont poussé la Cour des Comptes à lancer son audit exceptionnel, qui va vérifier notamment les frais de fonctionnement de la fondation. En 2007, sur 10,5 millions d'euros de collecte, 2,9 millions ont été officiellement dépensés en «frais d'activité».
Détail cocasse, le trésorier de la Fondation des Hôpitaux de Paris, Patrice Corbin, est également magistrat....à la Cour des Comptes. L'association affirme qu'il n'aura aucun contact avec ses collègues magistrats, afin d'éviter tout conflit d'intérêt. Proche de Bernadette Chirac, Patrice Corbin a été poursuivi devant la justice par l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, son ancien employeur, qui lui reprochait d'occuper indûment l'un de ses logements dans un quartier chic de la capitale.
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La famille d'Éric Ciotti a-t-elle fait des économies sur le dos de la Sécu ? Le point sur l'affaire
Une enquête de Mediapart rapporte que la mère du président des Républicains, paralysée, occupe depuis plus de 18 ans une place dans un hôpital pourtant réservé à des soins de courte durée. Une prise en charge entièrement assurée par la Sécurité sociale, qui aurait permis à la famille d'Eric Ciotti d'économiser plus de 500 000 euros. Le député des Alpes-Maritimes dénonce des attaques « indignes ».
La rédaction avec AFP - 17 janv. 2023 à 18:22 | mis à jour le 17 janv. 2023 à 19:38 - Temps de lecture : 3 min
3 | | Vu 1920 fois
Eric Ciotti à Nice le 16 décembre dernier. Photo Sipa/SYSPEO
C'est une révélation qui tombe mal pour Eric Ciotti, récemment élu président des Républicains. Une enquête de Mediapart, publiée lundi, révèle que la mère du député des Alpes-Maritimes, paralysée à la suite d'un grave accident vasculaire cérébral, occupe depuis plus de 18 ans une place dans un hôpital de la vallée de la Vésubie « pourtant réservé à des soins de courte durée ». Dans ce service, la prise en charge est entièrement assurée par la Sécurité sociale (hors forfait hospitalier pouvant être remboursé par la mutuelle), ce qui aurait permis à la famille Ciotti d'économiser... plus de 526 000 euros.
Selon le site d'investigation, qui a interrogé plusieurs témoins, la mère d'Eric Ciotti ne resterait dans ce service en moyenne entre quatre et six mois, avant de le quitter quelques jours pour y revenir ensuite. D'après Mediapart, le coût assumé par la Caisse primaire d’assurance maladie des Alpes-Maritimes (département présidé par Eric Ciotti entre 2008 et 2017) oscillerait entre 900 000 et 1,2 million d'euros.
Dans un mail à l'AFP ce mardi, le directeur des hôpitaux de la Vésubie, Philippe Maddalena, a indiqué que « cette prise en charge est médicalement justifiée par son état de santé », ajoutant qu'« aucune déclaration supplémentaire » ne sera faite, « ceci relevant du secret médical ».
Eric Ciotti se défend
Sur BFMTV et RMC ce mardi matin, le leader des Républicains a dénoncé des attaques « indignes ». « Je ne suis jamais intervenu auprès de qui que ce soit et de quelque manière que ce soit » dans cette prise en charge, « on atteint le sommet de l'ignoble », a-t-il affirmé.
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MAIS POURQUOI DONC NOS POLITICIENS SONT-ILS SI LARGEMENT CORROMPUS ?
Problème majeur des démocraties, la corruption des élus trouve en France ses racines dans le fonctionnement des partis. Elle y est favorisée par le mode électoral, les conditions d’exercice des mandats et l’impunité dont elle bénéficie. Pourtant, la corruption ruine le pays et menace la démocratie. Des solutions existent mais il ne faut pas compter sur le pouvoir actuel pour les mettre en œuvre.
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MAIS POURQUOI DONC NOS POLITICIENS SONT-ILS SI LARGEMENT CORROMPUS ?
Tous pourris ? Quand bien même elle est excessive, il est trop facile de rejeter cette affirmation en criant au populisme. Il est plus insupportable encore d’affirmer qu’une telle opinion nuit à la démocratie. C’est (entre autres) la corruption, et non sa dénonciation, qui menace la démocratie. La « corruption » dont il est fait état ici ne se limite pas aux actes de corruption active ou passive tels que définis par la loi. Le mot de « corruption » sera aussi utilisé pour désigner toutes les malversations, abus et autres détournements de fonds dont se rendent coupables nos élus. Et force est de constater que la « corruption » ainsi définie gangrène la classe politique des démocraties en général et de la France en particulier. Il est inutile de dresser la liste des élus mis en cause, poursuivis, voire condamnés pour des faits diversement qualifiés mais qui relèvent de facto de la corruption au sens qui est donné ici à ce mot. Ceux qui doutent de l’étendue du mal sont invités à s’informer davantage et le propos de cet article n’est pas de démontrer l’existence du problème qui est évident. Il est d’en comprendre les causes pour encourager une réflexion susceptible d’aboutir à un traitement qui doit être, n’en doutons pas, tant préventif que curatif.
Car si la corruption est un problème majeur en France, en Espagne, en Italie, en Hongrie, en Slovaquie, à Malte, aux USA ou même au Royaume-Uni, elle est plus limitée dans les pays scandinaves ou même peut-être en Allemagne. Il est donc possible, à défaut de l’éradiquer, de contenir cette maladie du système politique représentatif,
Les causes de ce cancer mortel des démocraties doivent être recherchées tout au long du chemin que parcourt un citoyen qui s’engage en politique. La conquête du pouvoir passe par les partis qui fabriquent des arrivistes sans aucune conviction tandis que l’exercice des mandats électoraux favorise les dérapages.
UN PROCESSUS DE CARRIERE AU SEIN DES PARTIS QUI FORME DES ARRIVISTES SANS CONVICTION
Le déroulement d’une « carrière » politique conduit naturellement à perdre toute conviction au profit d’un seul objectif : la conquête du pouvoir.
Les premiers renoncements d’une appartenance partisane :
Quoi de plus naturel que de rejoindre une organisation ou un parti politique pour s’associer à ceux qui partagent la même conception de la société idéale ? Quoi de plus généreux que de mettre son temps et parfois même un peu de son argent au service de ses idées pour améliorer le sort de tous ? Sauf que l’inscription à un parti politique est aussi un premier renoncement. Le jeune ou le moins jeune qui prend sa carte découvre rapidement qu’il n’est pas d’accord avec toutes les positions du parti dont il est devenu membre. La chose est sans doute de peu d’importance pour ceux qui se contentent d’assister à quelques réunions, de coller des affiches en période électorale ou de distribuer des tracts ici ou là. Elle est en revanche essentielle pour ceux qui souhaitent exercer des fonctions électorales au nom de leurs concitoyens. Le parti politique ne supporte pas les électrons libres. Le militant est donc invité à défendre en public toutes les positions du parti, quand bien même il ne les partage pas toutes. Ceux qui ne se plient pas à la règle sont mis sur la touche ou tout simplement exclus. Ceux qui obtempèrent découvrent la duplicité et entament leur ascension.
Le terrible jeu des pouvoirs dans le parti :
Car l’objectif du militant « qui en veut », c’est d’accéder à la candidature. Et la lutte interne au parti est sauvage pour être sur la liste des candidats, fût-ce dans les premiers temps sans aucune chance de succès. Le militant de base qui souhaitait servir son pays ne pense plus qu’à son parti… et à lui-même. Pour être désigné, il doit faire face aux autres appétits. Il doit aussi se frotter aux inévitables protégés de tel ou tel apparatchik qui veut renforcer son influence féodale. Dans les partis les plus démocratiques, il doit convaincre les autres militants qu’il adhère avec passion aux options du parti qu’il ne partage pas toujours. Il devient ainsi maître dans l’art de défendre une idée qui s’oppose aux siennes. Le militant est alors déjà mort mais l’homme politique est né. Et face à ses propres contradictions, il développe un goût bien naturel pour la langue de bois qui permet au fond de ne plus dire les choses.
La nécessité de tuer pour être élu
Cet homme politique comprend bien vite qu’il ne peut gagner seul les sommets. Si la chose ne s’est pas faite plus tôt, il rejoint un clan, un sous-groupe, une chapelle qui ne distingue pas toujours par une option politique particulière (cf. Chirac contre Balladur mais les exemples similaires sont légions) mais dont chacun des membres attend un petit ou un gros fromage en cas de victoire. Dans les partis aux organisations internes les moins démocratiques, cette chasse en meute est la seule façon d’obtenir son carré de viande sous forme d’un siège d’élu. Mais les partis dits populaires n’hésitent pas davantage à truquer les processus de désignation des candidats ou à nommer leurs parachutés (qui parfois n’ont jamais milité).
Le politique, qu’il défende depuis des lustres des idées auxquelles il ne croit plus et dont il a parfois changé lorsqu’il est passé d’une meute à une autre ou qu’il soit propulsé sur un mandat par copinage, ne croit plus en rien d’autre qu’en lui-même et il ne se soucie plus que de son propre avenir sans s’intéresser aucunement à celui du pays (passage de la démonstration qui suscite une pensée particulière pour tous ces socialistes « vraiment à gauche» et tous ces Républicains « fidèles à la droite » qui, comme un seul homme, ont rejoint Macron, parfois sans même y être bien reçu…).
L’appartenance à la meute garantit par ailleurs une vie confortable mais la meute est aussi un espace de combat pour ceux qui veulent la place du chef. Et pour couronner sa formation de chef, celui qui déjà n’a plus aucune conviction doit se résoudre à trahir non seulement ses amis qui sont des concurrents directs mais aussi celui qui l’a adoubé après l’avoir porté sur les fonts baptismaux (je confesse avoir eu envie d’écrire fonds baptismaux tant il est déjà à ce stade question d’argent pour des individus tombés fort bas). Certains pourraient penser à Jacques Chirac qui se présente en 1981 contre le président sortant dont il était le premier ministre et à la défaite duquel il participe, à la vieille amitié entre Chirac et Balladur qui éclatera en 1995 lorsque les deux amis de trente ans voudront tous deux être le candidat de la droite, à l’attitude de Sarkozy à l’égard de son mentor Chirac, à celle de Macron vis à vis de Hollande, président dont la médiocrité ne lui a pas même permis de comprendre une manœuvre que son premier ministre Manuel Valls, que l’on disait prêt à suivre la même démarche, a quant à lui parfaitement évaluée.
Le processus de tri des élus par les structures internes des partis forme donc tout à fait naturellement une cohorte d’individus qui n’ont plus aucune autre conviction que celle de servir leur carrière et qui sont non seulement des experts du mensonge mais aussi des requins capables de tuer (au sens politique bien entendu) les plus dangereux de leurs concurrents : ceux qui, au sein de leur propre camp, leur disputent la place qu’ils guignent. Si certains ne gravissent pas toutes les marches de l’encarté, les amis ou relations d’élus qui pèsent, les énarques propulsés dans les cabinets ministériels, les membres d’une famille qui possède un parti, ces privilégiés qui court-circuitent la trajectoire traditionnelle ont sans doute moins de temps que les autres pour apprendre les règles du jeu mais gageons que ceux qui les choisissent et qui les nomment ont su reconnaître en eux des alter-égos parfaitement capables de servir et surtout de les servir.
Le candidat à l’élection n’a donc le plus souvent plus aucune conviction et sa moralité est fortement émoussée. C’est son mode de pensée qui est corrompu mais le système politique des démocraties représentatives va lui permettre de parachever ce pourrissement souvent bien avancé.
UN FONCTIONNEMENT DES DEMOCRATIES REPRESENTATIVES QUI FAVORISE LES DERIVES DES ELUS
Les modes de conquête puis d’exercice des responsabilités représentatives participent à corrompre des élus déjà triés au sein des partis sur des critères discutables.
Le mensonge érigé en système pour engranger des voix
Quelque soit le niveau de l’élection, le candidat d’un parti doit aspirer un maximum de voix pour être élu. Il s’adresse donc alors au citoyen lambda, celui qui n’appartient pas forcément au parti dont le candidat est membre, voire qu’il dirige. Il s’adresse donc à vous ou moi, qu’il doit convaincre de voter pour lui. La meilleure façon d’attirer des voix est de faire croire à l’électeur que la candidature qui lui est présentée garantit une politique capable de régler les problèmes de ceux qu’il appelle à voter pour lui. La spirale est alors irrésistible qui conduit chaque candidat à promettre à chacun ce qu’il désire entendre et à multiplier les engagements aussi inconciliables qu’irréalistes. Et le politicien-candidat, qui sait parfaitement qu’aucune institution de contrôle ne lui reprochera jamais de n’avoir pas tenu ses engagements, est ainsi parfaitement conscient que ses promesses « n’engagent que ceux qui y croient ». C’est donc entre les candidats la course à l’échalote, la course à celui qui promettra le plus dans le domaine qui incite l’électeur à voter pour lui. Sarkozy se positionna comme le candidat de la sécurité dont il parvint à faire le thème majeur de la présidentielle de 2002. Fort de son joker du « travailler plus pour gagner plus », il emporta l’élection. La sécurité ne fut en rien améliorée pendant son mandat au cours duquel les Français (non milliardaires) s’appauvrirent. Qu’importe ! C’était la faute à la crise. Le comble de la duplicité a sans doute été atteint avec François Hollande, ennemi de la finance qu’il ne cessa de servir pendant les cinq désastreuses années de son mandat. Les inégalités sociales s’aggravèrent pendant ce triste quinquennat mais, bien entendu, la faute fut rejetée sur les frondeurs, eux-mêmes gênés aux entournures pour justifier une politique de droite mais incapables de couper le lien nourricier qui les liait quand même à l’Elysée et au parti que beaucoup considèrent aujourd’hui comme le parti des traîtres. Le summum de l’ambigüité et de la langue de bois fut toutefois explosé par Macron qui se présenta comme « n’étant ni de gauche ni de droite », comme le « révolutionnaire » dont on ne sut jamais s’il avait été socialiste ou non, comme « l’homme nouveau » qui s’exonérait du bilan du quinquennat précédent au cours duquel il n’avait été que secrétaire général de l’Elysée puis ministre des finances, excusez du peu, comme l’homme politique du XXI éme siècle, lui, l’énarque, banquier par pantouflage, en un mot la caricature du technocrate sans état d’âmes d’une cinquième république à bout de souffle. Il éleva la langue de bois au niveau d’un art qui tamisa opportunément ses promesses.
La fréquentation de l’argent et de son confort quand on n’a que le pouvoir
Le politicien moyen ne parvient toutefois jamais à conquérir l’Elysée mais il obtient la consécration en rejoignant l’une des dizaines d’assemblées qui parsèment le pays. Les plus chanceux ou parfois les plus féroces deviennent ministres. Dans tous les cas, l’impétrant découvre le pouvoir et ses ambigüités. Il n’est que de visiter le Sénat ou l’Assemblée Nationale pour comprendre que le politique sait choisir et entretenir à grands frais les lieux dans lesquels il exerce : les bâtiments historiques les plus luxueux. Toutes les régions ont bâti des palais destinés au confort des élus. Lesquels découvrent toutefois que s’ils sont entourés d’un luxe parfois excessif, leurs émoluments ne sont en revanche pas à la hauteur de leur environnement. Et le plus souvent le montant des indemnités qu’ils perçoivent est précisé par des textes qui les assimilent souvent à des hauts fonctionnaires. Cela permet certes de bien vivre mais pas de bâtir une fortune. Or ces politiques justement côtoient les dirigeants des plus grandes entreprises, les héritiers des plus grandes fortunes, les représentants des plus importants groupes financiers. Lesquels vivent dans un luxe inouï. Mais dont les affaires sont toujours tributaires de décisions politiques. C’est un promoteur qui demande au maire un permis de construire, c’est un industriel qui sollicite d’un pouvoir régional ou d’un ministre quelque subvention, c’est une grande entreprise qui suggère que l’on efface une ancienne dette fiscale, c’est un lobby qui entend influer sur un texte de loi en préparation. Le politicien, qui appartient de fait au minuscule pourcentage de ceux qui gagnent le mieux leur vie dans le pays, juge cependant qu’il est dans la misère par rapport à tous ces solliciteurs mille fois plus riches que lui. Les assemblées et les lois ont pourtant tout fait pour que les émoluments officiels ne représentent plus qu’une partie des revenus d’un élu. Voitures et appartements de fonction, frais de réceptions et de déplacements, usage immodéré des moyens de l’Etat ou de la collectivité territoriale, frais de bouche et autres compléments de revenus aux noms les plus obscurs foisonnent et frisent parfois le ridicule ou l’injustifiable. Ainsi, pourquoi un ancien premier ministre dispose-t-il à vie d’une voiture de fonction et de deux chauffeurs ?
Les politiciens ont bien entendu inventé d’autres moyens pour améliorer encore l’ordinaire. Le recrutement des enfants ou des conjoints sur des postes plus ou moins fictifs permit pendant longtemps d’arrondir les fins de mois ou de faire financer par la collectivité les enfants ou leurs études dont le commun des mortels assure la charge. Le cumul des emplois qui est aujourd’hui (un peu) moins libre, fut aussi pendant longtemps une bénédiction pour le mode de vie de nos élus car si les indemnités liées à un mandat ne sont pas cumulables au-delà d’un certain chiffre (plus de 8 000 € quand même pour un parlementaire, hors indemnités de résidence et de fonction de 1 600 €, hors indemnité représentative de frais de mandat de 6 400 € et hors l’allocation pour la rémunération de collaborateurs de 9 000 €, tous ces chiffres étant mensuels), les avantages annexes (transports, voiture de fonction, frais de représentation, logements, etc.) peuvent, eux, s’additionner sans limite.
Mais ces manoeuvres sont de plus en plus mal vues par l’électeur qui souhaite que son maire réside en ville et qui parfois même a l’outrecuidance de croire que la place de son député est au parlement. Les gouvernements sont donc contraints de grignoter tous ces avantages exorbitants. Et puis le cumul ne conduisait quand même pas à la fortune. Alors ? Pourquoi ne pas accepter ici ou là un petit cadeau ? Une boîte de Havanes ? Un repas chez un chef étoilé ? Un costume de bonne marque ? Un séjour au soleil ? Qui n’a pas d’ami susceptible de le nourrir dans les meilleurs restaurants ou de l’habiller chez le meilleur tailleur ? Une petite somme ici ou là ? Et puis une grosse somme quand il faut se loger… et la boucle est bouclée…
Nul n’est besoin d’ailleurs de percevoir des enveloppes en liquide et chacun peut observer que certains politiciens parmi les plus médiocres se recyclent dans la finance qui leur verse des salaires faramineux ou qu’ils donnent des conférences payées des dizaines de milliers d’euros pour un discours d’une heure d’une platitude absolue parfois ahané en un anglais de cuisine. L’idée d’un renvoi d’ascenseur de la part d’un prestataire jadis bien servi ne peut que surgir dans les esprits les plus méchants… Bref, il faut bien conclure qu’il y a beaucoup à faire.
La totale impunité pour ceux qui enfreignent les règles
D’autant que le politicien bénéficie d’une pratique singulière qui se nomme impunité totale. Si les affaires découvertes par les services publics concernés sont peu nombreuses, les élus mis en cause par les médias sont légions. C’est même à se demander ce que font les administrations de contrôle à part enquêter sur les révélations de la presse (merci Médiapart, le Canard et quelques autres). Les éléments de preuve qui paraissent régulièrement dans les médias sont parfois confondants mais il y a relativement peu de suites judiciaires et les condamnations sont rares si elles sont rapportées au nombre de délits. C’est que le ministère public (le procureur pour être plus clair) est en effet sous l’autorité hiérarchique du ministre de la justice qui décide donc de poursuivre… ou non. Pour les affaires fiscales, c’est le ministre du Budget qui décide s’il convient de poursuivre le contrevenant, de négocier une amende ou même de passer l’éponge (c’est le fameux verrou de Bercy qui permet de garantir un traitement de faveur aux copains). La mansuétude de l’Etat pour les politiques véreux ne saurait donc être une surprise. D’autant que même en cas de poursuites, les condamnations sont rares. Ce qui n’est pas une surprise non pour qui se demande qui fait la loi. Si nos députés aboient fréquemment pour exiger une tolérance zéro à l’égard de la délinquance, ils se font plus discrets dans les affaires de détournement de fonds publics ou de corruption qui leur inspirent plutôt des rappels à la présomption d’innocence. Nos élus considèrent même souvent les détournements de fonds dits « sans enrichissement personnel », c'est-à-dire le plus souvent au profit des partis, comme des péchés véniels. Alors que ces partis les nourrissent ! C’est un peu comme si un avocat pouvait détourner des fonds au profit de son propre cabinet ! Enfin, dans les cas les moins défendables, celui de Cahuzac par exemple, qui pouvait quand même difficilement éviter une condamnation, les trois ans de prison ferme du premier jugement sont prestement « aggravés » en appel en quatre années de prison… dont deux avec sursis, ce qui revient à exonérer le délinquant de tout séjour à l’ombre. Ce jugement pourrait être compris par certains comme un signal apaisant : servez-vous et gobergez-vous, Messieurs, la prison n’est jamais pour vous. Et comme la loi est faite par les politiciens, l’inéligibilité est toujours extrêmement limitée. Cahuzac est ainsi inéligible pour cinq années au-delà desquels il pourra à nouveau solliciter les suffrages des électeurs. Rappelons qu’en 2004, la cour d’appel de Versailles a condamné Alain Juppé à 14 mois de prison avec sursis et à un an d'inéligibilité, ce qui n’a semble-t-il pas gêné son retour sur le devant de la scène.
CONCLUSION :
Il va de soi que cette analyse ne concerne pas TOUS les politiques. Les élus des petites communes, en particulier, sont souvent des citoyens de bonne volonté qui se dévouent pour exercer une tâche dont personne ne veut. Et dans les assemblées plus « politisées », un certain nombre d’élus résistent au système qui favorise leur corruption. Mais il est bien peu probable qu’ils soient la majorité.
D’une certaine façon, les partis agissent comme des filtres qui favorisent les moins éthiques de leurs membres quand le système des démocraties représentatives incite l’élu à s’affranchir de toute moralité, voire à se servir sans vergogne.
Mais après tout, pourquoi diable faudrait-il nettoyer les écuries d’Augias ?
D’abord, parce que les politiciens véreux ruinent le pays. Ce ne sont bien entendu pas les sommes qu’ils perçoivent ou détournent qui mettent à mal les finances de la France. Un assainissement des pratiques et une revue des privilèges dont bénéficient les élus ou anciens élus rapporteraient certes bien davantage que le rabotage des allocations logement des étudiants mais il ne faut pas en attendre non plus un rééquilibrage du déficit budgétaire. En revanche, la moralisation du milieu, en faisant disparaître les services rendus par nos politiciens aux grandes entreprises, aux banques et aux milieux financiers, générerait d’immenses économies ou de conséquentes rentrées d’argent. La fin des subventions dévoyées par des industriels qui les captent sans aucune contrepartie, la fin des exonérations fiscales indues, la taxation des multinationales, la lutte contre la fraude, le paiement à son juste prix des biens et services commandés par l’Etat, toutes ces modifications des pratiques actuelles seraient de nature à récupérer des dizaines de milliards d’euros et à renouer avec les excédents budgétaires sans mettre fin à l’Etat social.
Mais au-delà de ruiner le pays, la corruption menace aussi la démocratie. Le rejet dont la classe politique est l’objet, le dégoût qu’inspirent les politiciens, détournent en effet l’électeur des urnes, ce qui se traduit par une chute drastique de la participation aux consultations électorales. Rappelons que l’assemblée nationale actuelle ne représente que 40 % des inscrits car trois Français sur cinq ont préféré voter nul, blanc ou pas du tout aux dernières législatives. Cette désaffection des citoyens affecte évidemment la légitimité des assemblées représentatives et peut à terme tuer la démocratie.
Il est donc urgent de mettre en œuvre des mesures drastiques pour restaurer la République. Il est clair qu’il faut en tout premier lieu mettre fin à l’impunité dont jouissent les élus délinquants et adopter les règles les plus sévères des pays scandinaves. Mais en ce domaine comme dans les autres, la solution ne saurait être exclusivement répressive.
Plusieurs députés (dont Julien Dray, Hervé Mariton…) ont récemment suggéré d’augmenter l’indemnité de base des députés en en proposant le quasi doublement (de 5 500 € à 9 5000 ou 10 000) afin que les élus puissent résister aux tentations. Soyons sérieux ! Ceux qui considèrent qu’ils ne gagnent presque rien ne sauraient se contenter du double. D’ailleurs, deux fois rien ne font pas grand chose. Ne conviendrait-il pas plutôt de choisir des hommes honnêtes ?
Les solutions sont diverses et doivent être multiples. Certaines sont connues et d’autres à inventer. Il faudrait bien entendu agir tant sur la trajectoire de ceux qui se destinent à occuper un siège que sur la modification des conditions d’exercice des mandats. De bonnes idées circulent dont il faudrait s’inspirer : réorganiser la vie politique pour que la démocratie soit d’abord respectée au sein des partis, ce qui ne ferait pas forcément ressortir les mêmes candidats, contrôler rigoureusement les dépenses remboursées aux élus, réduire le nombre des mandats (à un seul, pourquoi pas ?) voire tirer au sort les élus de l’une des deux assemblées parlementaires (ce qui assurerait la représentativité de cette assemblée). Il faudrait aussi et surtout mettre fin au système monarchiste français où un homme seul à tous les pouvoirs à l’Elysée et où nombre de ceux qu’il nomme exercent eux même un pouvoir sans contrôle sur les domaines qu’ils coiffent (verrou de Bercy par exemple). Le pouvoir doit être exercé dans la collégialité car aucun homme n’a les capacités de l’exercer seul.
Mais la corruption a encore de beaux jours devant elle et ce n’est pas le pouvoir macronien qui s’y attaquera. Au niveau des partis, les statuts de la république en marche y verrouillent totalement le pouvoir au profit de quelques-uns et ils ne sont pas sans rappeler l’organisation interne des partis communistes les plus staliniens. Il n’en sortira donc que des candidats choisis par Jupiter. Quant à l’exercice des mandats, il n’est que de voir la timidité de la future limitation des mandats qui ne rentrera pas en vigueur avant la fin des années 2030 sans empêcher quiconque de passer sa vie entière à aller tous les quinze ans du sénat à l’assemblée ou vice-versa, toute fonction ministérielle remettant le compteur à zéro, pour comprendre que rien ne sera fait pour assainir la situation. Qui s’en étonnerait d’ailleurs de la part d’un pouvoir qui est au service du monde des affaires et de la finance. Car s’il est un lobby qui n’a aucun intérêt à lutter contre la corruption, c’est bien celui de ceux qui prospèrent beaucoup en corrompant largement. Et ce lobby est naturellement bien puissant dans le monde des affaires et de la finance.
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_Justice ? ou foutage de gueule ?_
SCANDALE : LES SOCIETES D' AUTOROUTE REALISENT UN BENEFICE DE QUATRE MILLIARDS
.... ET AUGMENTENT LES TARIFS
https://linsoumission.fr/2023/01/26/autoroutes-scandale-rapport/
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En 10 ans, les taxes sur les carburants ont explosé
depuis 2012, L'état se sucre un Maximum : ensuite on vous fait un chêque énergie poour acheter votre silence. Cherchez l'erreur ! !!! ?
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Ukraine
Renvois en cascade face au premier scandale de corruption depuis l’invasion russe
PHOTO SERGEI SUPINSKY, AGENCE FRANCE-PRESSE
Volodymyr Zelensky
(Kyiv) Une série de hauts responsables ukrainiens ont été démis de leurs fonctions mardi dans la foulée d’une affaire de corruption concernant des approvisionnements de l’armée, premier scandale de cette ampleur depuis le début de l’invasion russe.
Publié le 24 janvier
Au total, cinq gouverneurs régionaux, quatre vice-ministres et deux responsables d’une agence gouvernementale vont quitter leurs postes, en plus du chef adjoint de l’administration présidentielle et du procureur général adjoint.
Le président Volodymyr Zelensky a défendu mardi soir des décisions « nécessaires » pour avoir « un État fort ».
« C’est juste, c’est nécessaire à notre protection et cela aide à notre rapprochement avec les institutions européennes », a-t-il insisté dans son allocution quotidienne. « Tous les problèmes internes qui empêchent l’État de se renforcer sont en train d’être réglés et le seront encore davantage » à l’avenir, a-t-il souligné.
Il avait annoncé dès lundi soir « des décisions relatives au personnel » concernant « des cadres de différents niveaux dans les ministères et autres structures du gouvernement central, dans les régions et dans le système d’application de la loi ».
Les États-Unis ont salué mardi ces décisions « rapides » et « essentielles », par la voix du porte-parole du Département d’État Ned Price, qui a ajouté qu’à sa connaissance aucune aide américaine n’avait été détournée dans le cadre de ces affaires, et promis une « surveillance rigoureuse » de l’utilisation de ces milliards de dollars.
Cette vague de départs intervient au moment où Kyiv réclame à ses alliés occidentaux, dont le soutien militaire et financier est crucial, des centaines de chars modernes et d’autres armements pour une nouvelle offensive sur le front.
À l’origine du remaniement, un scandale portant sur un contrat signé par le ministère de la Défense à un prix présumé surévalué et portant sur les produits alimentaires destinés à ses soldats.
Selon une enquête du site d’information ZN. UA, ce contrat de 13 milliards de hryvnias (environ 324 millions d’euros) a été passé avec des prix « deux à trois fois plus élevés » que les tarifs en vigueur pour les produits alimentaires de base.
Vacances en Espagne
En conséquence, le vice-ministre de la Défense Viatcheslav Chapovalov, responsable de l’appui logistique des forces armées, a été démis mardi de ses fonctions.
Pourtant, lundi, le ministre Oleksiï Reznikov avait assuré que le scandale relevait d’une « attaque informationnelle artificielle » fondée sur un « faux prétexte ».
Si aucun lien n’a été établi entre les autres responsables sur le départ et ce scandale, certains ont été accusés ces derniers mois d’autres infractions ou faux pas.
Le chef adjoint de l’administration présidentielle Kyrylo Tymochenko, l’un des rares collaborateurs du président présent depuis son élection en 2019, a été accusé en octobre d’avoir utilisé un véhicule tout-terrain donné à l’Ukraine par le groupe américain General Motors.
La présidence a annoncé mardi soir le nom de son successeur : Oleksiï Kouleba, qui avait auparavant quitté son poste de gouverneur de la capitale Kyiv.
Le procureur général adjoint Oleksiï Simonenko a lui été accusé d’être récemment parti en vacances en Espagne alors que les déplacements à l’étranger, sauf à des fins professionnelles, sont interdits pour les hommes en âge de combattre.
Les gouverneurs des régions de Dnipropetrovsk Valentin Reznitchenko, de Zaporijjia Oleksandre Staroukh, de Soumy Dmytro Jivytsky et de Kherson Iaroslav Ianouchevitch ont aussi quitté leurs postes.
Fraude sur les générateurs
M. Reznitchenko a été accusé par plusieurs médias en novembre d’avoir attribué des contrats sur la réparation de routes portant sur des dizaines de millions d’euros à un groupe co-fondé par sa petite amie travaillant comme coach fitness.
Selon des informations de presse, son nom et celui de ses collègues des régions de Soumy, Kherson et Zaporijia figurent dans des enquêtes judiciaires.
Enfin, Anatoliï Ivankevitch et Viktor Vychniov, tous deux chefs adjoints du service ukrainien des transports maritimes et fluviaux, ont également été démis de leurs fonctions.
D’autres limogeages avaient précédé les départs de mardi en Ukraine, pays classé à la 122e place sur 180 sur l’indice de perception de la corruption de l’ONG Transparency International en 2021.
Dimanche, le ministre adjoint des Infrastructures Vassyl Lozinsky avait été arrêté, accusé d’avoir reçu un pot-de-vin de 400 000 dollars pour « faciliter » l’achat de générateurs à des prix gonflés, alors que le pays est confronté à de vastes coupures d’électricité à la suite des bombardements russes massifs contre ses infrastructures énergétiques.
Pavlo Galimon, le chef adjoint du parti présidentiel « Serviteur du peuple », a lui été limogé lundi, sur fond d’accusations de corruption liée à l’achat d’une propriété à Kyiv.
L’UE a fait des mesures anticorruption une réforme clé que l’Ukraine doit mettre en œuvre si elle souhaite accéder au statut de candidat à l’adhésion au bloc européen.
Selon le think tank ukrainien Centre for Economic Strategy, le montant total de l’aide occidentale (financière, militaire, etc) à l’Ukraine pourrait atteindre au total 100 milliards de dollars en 2023, dont plus de 40 milliards uniquement pour ses forces armées.
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https://www.humanite.fr/monde/ukraine/ukraine-volodymyr-zelensky-piege-par-les-pandora-papers-723110
Ukraine. Volodymyr Zelensky piégé par les Pandora Papers
Les révélations se multiplient autour du président ukrainien sur de nombreuses affaires commerciales via des sociétés offshore. Elles débouchent sur une crise politique pour le dirigeant, qui avait promis de combattre ces maux lors de son élection en 2019.
Publié le
Jeudi 7 octobre 2021
Un document pointe l’achat par des compagnies offshore (une entreprise enregistrée à l’étranger), appartenant à Kvartal 95, la société de production fondée par Volodymyr Zelensky, « de trois appartements dans le centre de la capitale britannique (…) pour une somme d’environ 7,5 millions de dollars », atteste Slidstvo.info. Photo AFP
Une semaine de tous les dangers. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky essuie une véritable tempête médiatique et politique.
Les révélations sorties dans le cadre des Pandora Papers depuis lundi le visent directement.
Cette enquête, menée par plus de 600 journalistes de 117 pays qui ont étudié 11,9 millions de dossiers confidentiels, pointe comment s’organise l’évasion fiscale.
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UKRAINE ? PAYS LE PLUS CORROMPU D EUROPE
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Il y a dix ans, l’Ukraine figurait dans le top 3 des pays les plus corrompus au monde dans les chiffres d’E&Y Accountancy. Avec la Colombie et le Brésil. En 2017, l’Ukraine s’est légèrement mieux comportée. A cette époque, le pays était numéro 9. E&Y n’a pas encore de chiffres pour 2021. C’est le cas de l’indice de perception de la corruption de l’agence Transparency International.
Cette agence travaille avec un classement du pays le moins au plus corrompu. L’année dernière, l’Ukraine occupait la 122e place sur 180 pays, ce qui en fait le pays le plus corrompu d’Europe après la Russie.
Blanchisserie liste des conditions UE
“Il y a de nombreuses conditions pour devenir membre de l’UE”, explique le journaliste politique Fons Lambie. La première étape consiste à devenir membre candidat. Ursula von der Leyen laisse maintenant entendre que cela pourrait arriver bientôt. Après cela, les négociations avec l’Ukraine sur une véritable adhésion pourraient prendre des années.
Selon Lambie, l’Ukraine doit, par exemple, adopter toutes les règles et lois européennes. Et répondre à une longue liste de conditions. « Cela concerne, par exemple, l’État de droit et la lutte contre la corruption. Conditions que l’Ukraine ne pouvait pas remplir lorsqu’elle était encore en paix.
L’adhésion à l’UE n’est donc normalement pas une option pour l’Ukraine pour le moment.
Conditions d’adhésion à l’UE
Il y a maintenant 7 pays qui veulent aussi faire partie de l’Union européenne. Pays candidats Turquie, Monténégro, Macédoine du Nord, Serbie et Albanie et pays candidats potentiels Kosovo et Bosnie-Herzégovine. Ils essaient d’adhérer à l’UE depuis des années et doivent remplir ces conditions :
– Un pays doit avoir une démocratie stable. Elle doit garantir l’État de droit et la protection des minorités et respecter les droits de l’homme.
– Un pays doit avoir une économie de marché qui fonctionne bien. Elle doit être en mesure de concurrencer l’UE.
– Un pays doit adopter et mettre en œuvre les lois et règles communes de l’UE.
Un pays candidat ne devient un véritable membre que si tous les pays de l’UE sont d’accord. Il doit être adopté à l’unanimité, comme on l’appelle. Si un membre vote contre, c’est fini.
Source : Gouvernement central
Milliards de subventions
Un pays de l’UE reçoit chaque année des milliards d’euros de subventions ; pour l’agriculture, les infrastructures, etc. La Hongrie, pays de l’UE, prouve que cela n’est pas toujours géré avec précaution. Ce pays est souvent en désaccord avec d’autres États membres en matière de corruption. L’argent a disparu, les projets ne se justifient pas ou sont totalement inutiles. Regardez cette vidéo.
Pas d’autoroute vers l’adhésion
Il y a, bien sûr, une grande crainte au sein de l’UE que des milliards d’euros provenant de l’argent des contribuables européens disparaissent également en Ukraine. Fons Lambie : ”Beaucoup de pays occidentaux hésitent quant à l’adhésion rapide de l’Ukraine à l’UE. Le Premier ministre Rutte et le président français Macron soulignent qu’il n’y a pas d’autoroute vers l’adhésion.”
Et cela a été murmuré. La Pologne, qui est voisine de l’Ukraine, et les États baltes veulent de la vitesse. Lambie : ”Ces pays veulent faire tout ce qu’ils peuvent pour aider le gouvernement de Kiev. Les dirigeants occidentaux ne veulent pas rejeter catégoriquement l’Ukraine. Alors ils disent que l’Ukraine fait partie de la famille européenne. De belles paroles, mais pas l’adhésion harmonieuse à l’UE que l’Ukraine espère”.
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Les milliards de dollars promis à l'Ukraine par ses soutiens occidentaux pourraient provoquer des tentations dans l'un des pays les plus corrompus d'Europe. Mardi, les principaux alliés de l'Ukraine, réunis en Suisse, ont conditionné leur aide au renforcement de l'État de droit et à l'éradication de la corruption.
Depuis le début de l’invasion russe, États, institutions internationales et organisations privées se mobilisent sans relâche pour soutenir militairement et financièrement l'Ukraine. Selon les estimations de l'Institut Kiel, un think tank allemand, les aides annoncées à Kiev s'élèvent, au mercredi 6 juillet, à plus de 80 milliards d'euros, l'essentiel provenant des pays occidentaux, les États-Unis en tête.
Des sommes astronomiques qui devraient continuer à affluer dans les prochaines années alors que les grands principes de la reconstruction du pays ravagé par la guerre ont été posés en début de semaine lors d'une conférence à Lugano, en Suisse.
Selon le Premier ministre ukrainien, Denys Chmyhal, l'Ukraine aurait besoin de 750 milliards de dollars (730 milliards d'euros) pour cette reconstruction à venir.
Mais le versement de cet argent n'ira pas sans contreparties, ont prévenu les représentants des alliés de Kiev. Dans leur déclaration commune, les futurs donateurs ont insisté sur l'importance que "l'État de droit [soit] systématiquement renforcé et la corruption éradiquée".
De son côté, Denys Chmyhal a promis que la corruption serait "éliminée", notamment grâce à la numérisation de nombreuses procédures, évoquant le secteur de la construction ou encore des opérations de contrôles douaniers.
Des réformes engagées depuis 2014
Malgré ces déclarations de bonnes intentions, les risques de corruption apparaissent particulièrement élevés dans un pays en guerre aux institutions publiques faibles et sur lequel se déversent des dizaines de milliards d'aide internationale.
"On estime que 7,5 % des aides fournies aux pays les plus pauvres sont détournées dans des paradis fiscaux, faute de transparence sur le contrôle", explique Laurence Fabre, responsable du programme secteur privé chez Transparency International. "L'Ukraine ne sera sans doute pas différente d'autres pays qui ont connu un afflux massif de fonds à la suite d'une catastrophe ou d'une guerre. On peut penser à l'Afghanistan, à l'Irak ou encore à Haïti."
Dans son classement de 2021, Transparency International a classé l’Ukraine au 122e rang mondial sur 180 en matière de perception de la corruption, un phénomène qui par définition est caché et difficilement quantifiable. Avant le conflit, le pays se situait au troisième rang parmi les plus corrompus du continent européen, juste après la Russie, en tête, et l’Azerbaïdjan.
"Le pays a obtenu un score de 32 en 2021, soit moitié moins que la moyenne des pays de l'UE. L'Ukraine fait face à une corruption endémique dans le secteur public. Cependant, il est vrai que ce chiffre s'améliore depuis dix ans grâce à une série de réformes", précise Laurence Fabre.
Une dynamique positive est effet en marche dans le sillage de la révolution de Maïdan. Depuis 2014 et la présidence de l'ancien milliardaire pro-européen, Petro Porochenko, l'Ukraine s'est lancée dans une série de réformes institutionnelles destinées à changer son image de pays gangréné par la culture du bakchich et du pot-de-vin.
L'ombre des oligarques
Au cœur de ce renouveau, le système ProZorro, une plateforme numérique pour l'attribution des marchés publics. Son mot d'ordre : la transparence. Une fois la procédure d’appel d’offres terminée, entreprises ou simples citoyens peuvent consulter par Internet toutes les informations concernant les contrats passés avec l’État.
Les fonctionnaires sont également dans l'obligation, depuis 2014, de déclarer leurs revenus et leur patrimoine. Là encore, ces données sont accessibles en ligne. Un an plus tard, l'Ukraine s'est aussi dotée d'un Bureau national anticorruption (Nabu), le bras judiciaire de l'État, capable de lancer des enquêtes mais ne disposant pas du pouvoir d'inculper des suspects.
Élu en 2019 avec un mandat clair pour lutter contre la corruption, Volodymyr Zelensky a lui aussi multiplié les initiatives, avec un succès mitigé, pour améliorer la transparence de la vie publique. En septembre 2021, il fait adopter une loi visant à limiter l'influence d’une poignée d'oligarques sur la vie politique et médiatique de l'ancienne république soviétique. Plusieurs milliardaires ont ainsi interdiction de financer des partis politiques ou encore de rencontrer en privé des hauts fonctionnaires.
Mais le président ukrainien doit faire face à une forte opposition, notamment de la Cour constitutionnelle. En octobre 2020, saisie par des députés prorusses, l'institution avait invalidé une série de mesures anticorruption, dont la responsabilité pénale des fonctionnaires coupables de déclarations de revenus mensongères.
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Olivier Dussopt visé par une enquête du PNF après avoir reçu deux lithographies en cadeau
En 2017, le secrétaire d’Etat à la fonction publique a reçu deux œuvres en cadeau de la Saur alors qu’un contrat sur la gestion de l’eau d’Annonay, dont il était le maire, était en négociation.
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On peut se poser des questions sur son intégrité morale ! Un parlementaire lui assene volontiers en séance lors des débats à l'assemblée : << ... Mr Olivier Dussopt a bu l'eau de la Saur, je ne vois pas comment il pourrait résister au champagne de Black Rock et d'Axa prévoyance. ... >>
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https://blogs.mediapart.fr/yohan-reversat/blog/080618/lrem-macron-farandole-de-casseroles
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LREM, Macron, farandole de casseroles
Dans 5 ans, nous aurons sûrement tout oublié ! Voilà de quoi nous rafraichir la mémoire sur le nouveau monde promis par Macron.
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La Macronie et les médias[1]
Aux yeux de nombre d’éditocrates, Emmanuel Macron doit paraître bien ingrat ! Alors que sa campagne présidentielle a obnubilé et enchanté la plupart des grands médias, alors que ses réformes déclenchent des vagues d’enthousiasme dans les rédactions, alors que sa présidence est régulièrement qualifiée de « jupitérienne », alors que sa personne même, sous toutes ses facettes, suscite des appréciations louangeuses venues des quatre coins du monde médiatique, Emmanuel Macron fait la fine bouche : « J’ai fait beaucoup de couvertures parce que je fais vendre. Comme une lessive, rien de plus. Les médias me traitent la plupart du temps assez mal. Ma grande chance, c’est que les gens ne lisent que très peu les médias. Ils regardent les titres et les couvertures, c’est tout. » Et pour être sûr que les médias qui ne le traitent pas assez bien à son goût marchent au pas, depuis un an, Emmanuel Macron – mais aussi les membres du gouvernement et de la République en marche – multiplie les déclarations, les décisions et les initiatives législatives portant atteinte à l’indépendance des médias ainsi qu’à la liberté d’informer. En voici une recension plus ou moins exhaustive.
En Marche et le nutriscore [2]
Castaner et plus généralement en marche qui demande aux citoyens de demander aux marques alimentaires d’afficher le nutriscore alors qu’ils ont refusé l’amendement au parlement.
Amendement n°2036 pour la loi équilibre dans le secteur agricole et alimentaire (N902) rejeté le 17 mai 2018
Edouard Philippe et la transparence[3]
Comme député du Havre, Édouard Philippe a écopé d'un blâme sur sa déclaration de patrimoine de 2014 de la part de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique.
Edouard Philippe et Areva[4]
Entre 2007 et 2010, Édouard Philippe a été directeur des affaires publiques chez Areva. Entre les déboires de l’EPR, le gouffre d’Uramin et le scandale des mines au Niger, c’est la période noire pour le groupe nucléaire, celle qui le mènera à la faillite. Le moment est crucial pour un responsable chargé d’entretenir les relations avec le monde politique. Pourtant, Édouard Philippe semble s’être tenu à l’écart de tout. Il s’est fait si discret que rares sont ceux qui se souviennent de lui.
Richard Ferrand et les mutuelles de Bretagne[5][6]
Le 24 Mai le Canard Enchainé à révélé un montage ayant permis à sa compagnie d’acquérir un bien immobilier d’une valeur de 580 000 euros, financé par les loyers des Mutuelles de Bretagnes
Richard Ferrand a-t-il tiré profit de sa qualité de directeur général des Mutuelles de Bretagne de 1998 à 2012, un organisme à but non lucratif financé par ses adhérents, pour favoriser ses intérêts et ceux de ses proches ? L’enquête du Monde démontre que le nouveau ministre de la cohésion des territoires, soutien de la première heure d’Emmanuel Macron et élu local depuis la fin des années 1990, pratique, depuis vingt ans, un mélange des genres assumé entre politique et affaires, intérêts publics et privés.
Anticor et Fricc, avaient pour leur part porté plainte pour abus de confiance et délit d'entrave au contrôle du commissaire aux comptes. Le parti Les Républicains avait pour sa part saisi le procureur de la République et le procureur national financier. [7]
Cette affaire a été classé sans suite en octobre 2017 [8]
La démocratie selon en Marche et Ferrand[9]
Richard Ferrand ne veut ni frondeurs, ni snipers au sein de la majorité de la République en Marche.
« Il y a un statut d’autoentrepreneurs qui existe à l’Assemblée nationale, ça s’appelle les non-inscrits! » A bon entendeur salut. À sa manière, Richard Ferrand a averti les députés de la République en Marche lors de leur traditionnelle réunion de groupe ce mardi matin: le chef de file des députés LREM ne tolérera pas davantage les snipers au sein de la majorité. La fronde au sein des marcheurs, comme sous le quinquennat précédent : jamais avec Emmanuel Macron! Devant des députés réunis au quasi grand complet, salle Victor Hugo, Richard Ferrand, pilier de la macronie, a démarré son propos hebdomadaire par une mise en garde à peine voilée à celles et ceux qui s’affranchiraient des règles collectives.
Ils étaient En Marche !. Et puis on les a retrouvés en pleine Fête à Macron dans les rues de Paris. Rencontre[10]
L'emploi flou de l'épouse de Bruno Le Maire[11]
Au parlement, le projet de loi sur la transparence va bientôt faire apparaître les emplois discrètement occupés par les épouses, les enfants, etc. D'après nos informations, la femme de Bruno Le Maire, artiste-peintre, a été rémunérée plusieurs années sur un poste de collaboratrice à temps plein. Difficile de savoir ce qu'elle y faisait concrètement.
Christophe Arend et Bertrand Sorre députés LREM et les emplois de familles[12]
Petits arrangements entre amis. Les députés En Marche Christophe Arend et Bertrand Sorre ont voté l’interdiction des emplois familiaux et… filé un job d’attaché parlementaire aux filles respectives de leurs collègues Nicole Trisse et Patrick Vignal.
Associations de consommateurs moins de subventions [13]
Le ministère de l'Economie compte diminuer de 40% les subventions attribuées aux associations de consommateurs dans le cadre du projet de loi de finances 2018. Une annonce qui inquiète les quinze associations concernées.
Loi secrète des affaires [14] [15]
Une quarantaine de personnalités, lanceurs d’alerte, journalistes, représentants de syndicats et d’ONG ‒ dont Anticor ‒ et une vingtaine de sociétés de journalistes alertent sur les dangers d’un texte bientôt examiné au Parlement, qui met « gravement en cause l’intérêt général et le droit des citoyens à l’information ».
Les barrages privatisés [16]
On les a construit et financé à 100%, ils nous rapportent 1.2 milliard/an, et on le seul pays d’Europe qui va les brader au privé : les BARRAGES. Ils sont notre 2eme source d’énergie, et le 1er renouvelable, et sur ordre de la Commission européenne, on va sacrifier ce joyau de notre patrimoine.
Muriel Pénicaud et Business France[17][18]
Le 6 janvier 2016 au CES, Emmanuel Macron, ministre de l'Économie qui cachait de moins en moins ses ambitions présidentielles, au point qu'aujourd'hui, des voix l'accusent d'avoir préparé sa campagne en profitant des avantages de sa fonction, avait rencontré des centaines d'entrepreneurs français lors d'une soirée au Consumer Electronics Show (CES), grand-messe de l'innovation technologique. Contrainte de monter l'opération en urgence sous la pression du cabinet du ministre, Business France (BF) l'avait intégralement confiée à l'agence Havas, sans recourir à une mise en concurrence pourtant prévue par le code des marchés publics pour de telles sommes.
L’ancienne dirigeante de Danone et Dassault systèmes est donc soupçonnée, comme deux de ses subordonnées au sein de Business France, de « favoritisme et recel » dans l’attribution sans appel d’offres de l’organisation de la soirée « French Tech Night » de Las Vegas à l’agence Havas. Un événement programmé dans la précipitation et dans une ambiance de pré-campagne présidentielle autour d’Emmanuel Macron, le 6 janvier 2016, au salon Consumer Electronics Show (CES), sous l’impulsion de son cabinet.
Elle a été placée sous le statut de « témoin assisté » pour son rôle dans l’attribution à Havas de l’organisation de la French Tech de Las Vegas, autour d’Emmanuel Macron.
Murielle Pénicaud pourrait avoir favorisé l'agence Havas dans l'attribution d'un contrat qui, entre 2015 et 2017, aurait rapporté 13,2 millions d'euros.
Des magistrats ont demandé au procureur de Paris l'ouverture d'une information judiciaire. C'est le dossier "Creative France" : à coups de spots publicitaires, vanter à l'étranger l'attractivité de la France.
Et le Canard de nous réveler des surprises qu'il juge savoureuses :
En mai dernier, Muriel Pénicaud a affirmé devant les juges qu'elle ne connaissait pas Stéphane Fouks, le vice président d'Havas. Or lors de l'épluchage des boîtes mails saisies chez Havas, il en est un datant de 2015 adressé par Pénicaud à sa secrétaire qui dit : "J'ai rendez vous avec fouks, cela ne doit pas figurer à mon agenda, et cela ne doit pas se savoir."[19]
Muriel Pénicaud et ses stock-options[20]
Muriel Pénicaud a réalisé en 2013 une plus-value de 1,13 million d’euros sur ses stock-options en tant que dirigeante de Danone, profitant de la flambée en Bourse qui a suivi l’annonce de 900 suppressions d’emplois du groupe en Europe.
C’est la somme gagnée en une journée par Muriel Pénicaud comme directrice générale des ressources humaines (DGRH) chez Danone, le 30 avril 2013. Et cela alors que le groupe s’apprêtait à supprimer 900 emplois de cadres, dont 230 en France
Quand il procède à cette restructuration, le groupe est pourtant loin d’être au bord de la faillite. Danone vient au contraire de battre le record de son chiffre d’affaires, passant pour la première fois en 2012 le cap des 20 milliards d’euros dans le monde, en hausse de 8 % en un an. Et les perspectives pour 2013 sont bonnes, avec une nouvelle progression escomptée d’au moins 5 %
Le PDG de Danone, vient de proposer un dividende en hausse de 4,3 % à ses actionnaires, mais ces derniers ne le supportent pas… « C’est une équation qui n’est pas pérenne, et une situation que nous allons surmonter », grâce à « une adaptation de nos organisations » visant à « redonner de la compétitivité et de l’efficacité en Europe », déclare-t-il
Le nouveau code du travail allégé le livre et permet le dialogue
Résultat + 150 pages[21]
Les premières observations du texte de cent soixante pages des cinq ordonnances révèlent sa conformité avec les dispositions du projet de loi d’habilitation. La Ligue des droits de l’Homme (LDH) observe que la logique des dispositions prévues qui vont être appliquées dès le 1er janvier 2018 est de fragiliser fortement les droits de l’Homme dans l’emploi et le travail.[22]
En présentant les ordonnances, le gouvernement a affirmé vouloir changer l’esprit du droit du travail ! De fait, il ne s’agit plus de protéger prioritairement les salariés, fonction historique du droit du travail (...). Il s’agit d’abord de rationaliser ces mêmes droits collectifs, pour « permettre » une plus grande latitude de décision dans l’entreprise, soit en langage Macronien, « pour libérer les énergies ». [23]
Gérard Collomb et Lyon finance macron [24]
La métropole de Lyon a-t-elle participé financièrement à la campagne d’Emmanuel Macron ? Entre Rhône et Saône, une date intrigue tout autant qu’elle irrite l’opposition politique. Etrangement, elle ne figure pas dans le compte de campagne du vainqueur de l’élection présidentielle, que Le Monde a pu consulter. Ce 2 juin 2016, le ministre de l’économie est en visite à Lyon. M. Macron n’est pas encore officiellement candidat à l’élection suprême, mais le programme est chargé pour le tout nouveau président… du mouvement En marche !
Collomb et le détournement de fond[25]
Le procès d'une affaire de détournements de fonds publics s'ouvre le 30 novembre devant le tribunal correctionnel de Lyon. A Saint-Fons, petite commune de l'agglomération lyonnaise, un vaste système d'évaporation de subventions avait été mis au jour en 2001. Mais malgré huit années d'instruction, l'affaire arrive devant le tribunal avec des trous quant au rôle exact joué par l'actuel sénateur et maire de Lyon, Gérard Collomb.
Collomb assume d’embêter Hidalgo[26]
Le ministre de l'Intérieur met des bâtons dans les roues de la maire de Paris, et ça l'amuse beaucoup. Gérard Collomb ne se presse pas d'évacuer les migrants dans les rues de la capitale. Il le fait exprès.
Agnès Buzyn et conflit d’intérêt[27]
L'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) est un organisme public placé sous double tutelle des ministères de la Recherche et de la Santé. Or son président-directeur général, le spécialiste du sida Yves Lévy, est marié à la ministre des Solidarités et de la Santé, nommée le 17 mai 2017.
Un problème "identifié depuis le début", indique-t-on dans l'entourage de Mme Buzyn, qui devrait se régler grâce à un système "de déport", précise-t-on de même source, confirmant une information du journal Le Monde. Ce "cas de figure est prévu par la loi" relative à la transparence de la vie publique et précisé dans un décret du 16 janvier 2014.
Agnès Buzyn et ses conflits d’intérêt[28]
Agnès Buzyn, qui prend ce lundi ses fonctions à la tête de la haute-autorité de santé (HAS), acteur clé du système de santé français, considère que les liens d’intérêt entre experts et laboratoires pharmaceutiques sont un gage de compétence. Plusieurs militants de la transparence comme le docteur Irène Frachon, à l’origine du scandale du Mediator, s’inquiètent auprès de Mediapart.
Alexis Kohler [29]
Le secrétaire général de l’Élysée est visé par une enquête sur un éventuel conflit d’intérêts entre ses postes dans la fonction publique et ses liens avec l’armateur italo-suisse MSC, client important des chantiers navals de Saint-Nazaire.
Le bras droit d’Emmanuel Macron, Alexis Kohler, est visé par une plainte de l’association anticorruption Anticor. Elle lui reproche notamment d’avoir entretenu des relations étroites avec l’entreprise familiale MSC et ses fonctions à l’Élysée.
Sortie de l’état d’urgence[30]
Fausse sortie de l’état d’urgence, vrai recul de l’Etat de droit
Marlène Schiappa fait la promotion de son livre avec son ministère[31]
Le cabinet du secrétariat d’État chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes a envoyé aux journalistes une invitation à une dédicace à l’occasion de la sortie d’un livre de Marlène Schiappa. Anticor a saisi le Premier ministre et la CNIL. Son cabinet indique que c’était une erreur.
Marlène Schiappa on donneuse de leçon pour les femmes rondes[32]
Marlène Schiappa a écrit un manuel « sexiste et grossophobe » adressé « aux rondes ». La féministe Daria Marx s’inquiète du profil de la nouvelle secrétaire d’Etat aux droits des femmes. [33]
Marlène Schiappa agressive par SMS[34]
Sylvie Tolmont a conservé un SMS qu'elle a reçu de Marlène Schiappa, après avoir "aimé" un tweet dévoilant le nom de l'école des enfants de la ministre.
Tout commence par un tweet publié début décembre par Marlène Schiappa. "L'école publique laïque, c'est la possibilité de se confronter à d'autres milieux que le sien, la mixité sociale et mixité filles/garçons", écrit-elle en citant l'enseignant Iannis Roder. Un militant socialiste du Mans répond au tweet: "C'est pour cela que Marlène a mis ses filles à l'école ... du Mans (il cite le nom d'une école privée, ndlr). Vive la laïcité pour les autres
« Je savais que tu étais une personne inculte, méprisable, aigrie, mais de là à 'aimer' sur Twitter le fait que quelqu'un donne l'adresse de l'école de mes enfants: c'est juste à vomir. Tu n'as jamais été capable d'en avoir toi-même donc peut-être ne sais-tu pas que c'est un principe de vie: on ne touche pas aux enfants et on ne s'en sert pas politiquement. Je saurai m'en souvenir en tous lieux et en tous temps, particulièrement au moment de ma plainte pour atteinte à la vie privée. Marlène Schiappa. »
Marène Schiappa fait son propre questionnaire et le transforme en vérité vrai [35]
Marlène Schiappa et le CNGOF présentent tous les deux des études différentes pour étayer leurs propos. La secrétaire d'Etat à l'égalité femmes-hommes se basait sur une étude datant de 2013 et réalisée par son association Maman travaille. Sur les 983 mères interrogées, "75% d'entre elles disaient avoir subi une épisiotomie". Le CNGOF, de son côté, affirme que "la dernière évaluation officielle et publique réalisée en 2010 rapportait 27%, avec une réduction de moitié depuis le décompte précédent qui était de 55% en 1998". Le CNGOF se réfère aux derniers chiffres de l'Inserm publiés en 2010, qui affirment qu'il y a eu 26,8% d'épisiotomies cette année-là. Pour les primipares (première naissance), ce taux atteint tout de même 44,4%. Pour les naissances suivantes (multipares), le taux descend à 14,2%.
Marlène Schiappa et ses fake news[36]
Jeudi 16 juillet, les associations féministes s'inquiétait d'une baisse de 25% du budget du secrétariat d'État à l'égalité entre les femmes et les hommes. La secrétaire d'État, Marlène Schiappa, répondait : "Fake news". Sauf que ce vendredi, un décret publié au Journal officiel nous apprend que le budget est bien raboté de 25%.
Marlène schiappa détourne un article et le journaliste la recadre[37]
Jeudi 26 juillet, le Journal de Saône-et-Loire publiait un article dans lequel il faisait réagir les habitants de Pierre-de-Bresse, puisque d'après la secrétaire d'Etat, l'affaire Benalla ne les intéresse pas. Sur Twitter, Marlène Schiappa n'a posté que les citations de l'article qui allaient dans son sens. Le quotidien s'est alors empressé de rectifier le tir.
Egalité homme femme grande cause du quinquennat[38]
Selon un projet de décret sur les restrictions budgétaires, le secrétariat d’Etat de Marlène Schiappa est bien visé par une coupe de 25 %, soit le chiffre annoncé par les associations féministes.
Elisabeth Borne et la SNCF[39]
Vouloir réformer la SNCF alors qu’on est responsable des difficultés, c’est le lourd engagement qu’on Elisabeth Borne et Guillaume Pepy
Darmanin offre un 13ième mois aux français
Invité de BFMTV et RMC, le ministre de l'Action et des Comptes publics a défendu les différentes mesures déjà prises par l'exécutif, estimant qu'elles redonneront du pouvoir d'achat aux Français.[40]
Non, Macron ne va pas offrir un treizième mois à la «très grande majorité des Français»[41]
Réforme fiscale : "Les plus riches bénéficieront d'une hausse de revenus 18 fois plus importante que les plus pauvres" note Oxfam[42] [43]
Darmanin a refusé un mariage gay[44]
Si je suis Maire de #Tourcoing, je ne célébrerai pas personnellement de mariages entre 2 hommes et 2 femmes
Gérald Darmanin est revenu sur ses positions dans La Voix du Nord et sur le site du Point, expliquant que "ce tweet était malvenu", qu'il avait "évolué sur le sujet" et qu'il n'hésiterait pas désormais à célébrer des mariages homosexuels
Flat tax annonce vs réalité [45] [46]
Dans une tribune publiée dans Le Monde, l'économiste Gabriel Zucman a souligné les dangers du prélèvement forfaitaire unique (PFU) pour les finances publiques, entre 5 et 20 milliards d'euros par an à terme. Le risque est réel, mais le gouvernement se montre impassible.
Sandrine Mörch conflit d’intérêt[47]
La députée LREM de la Haute-Garonne fait partie de ces parlementaires qui ont produit un rapport accablant sur France Télévisions. Problème : journaliste, Sandrine Mörch est salariée de France Télévisions, son contrat étant uniquement suspendu pendant son mandat de députée.
Jean-Jacques Mourad en conflit d’intérêt avec le laboratoire Servier[48]
La décision rapide de se séparer d’un conseiller devenu bien encombrant suffira-t-elle à éteindre la polémique et à dissiper tout soupçon ? Jean-Jacques Mourad, médecin interniste à l’hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis) et membre de l’équipe santé d’Emmanuel Macron, a annoncé, mardi 7 mars, en fin de matinée dans un communiqué, qu’il mettait « un terme » à son engagement auprès du candidat et ses équipes « dans le but de ne pas jeter un soupçon illégitime sur le mouvement En marche ! », après la mise à jour de ses importants liens d’intérêts avec le laboratoire Servier.
Alain Tourret et ses frais de mandat[49]
Mediapart révèle que le député Alain Tourret, soutien d'Emmanuel Macron, a utilisé son indemnité IRFM, censée couvrir des frais de mandat, à des fins beaucoup plus personnelles. À la suite de nos questions, l'élu nous a fait savoir qu'il remboursait d'ores et déjà plus de 16 000 euros.
Buon Tan visé par une enquête[50]
Un candidat aux législatives à Paris pour le mouvement La République en marche, Buon Tan, est visé par une enquête, accusé par une association d'avoir détourné plusieurs milliers d'euros, a fait savoir aujourd'hui une source judiciaire.
Stéphane Trompille fait un doigt[51]
Une photo publiée sur Twitter par Stéphane Trompille, député de l'Ain, où on le voit tout sourire, accompagné de Pierre Henriet, député de la Vendée, et de Damien Pichereau, député de la Sarthe, qui fait… un doigt d'honneur.
M'Jid El Guerrab agresse un député PS[52]
Mercredi, le député macroniste M'Jid El Guerrab a porté des coups de casque de scooter à Boris Faure, responsable de fédération socialiste. Les versions s'opposent.
Pascal Fontenel gagne de l’argent en faisant visiter l’assemblée[53]
Pascale Fontenel-Personne, députée macroniste de la Sarthe, est également présidente d'une entreprise de voyages touristiques. Sur son site, "Access Tour Le Mans" propose aujourd'hui des excursions à l'Assemblée nationale pour le prix de 119 euros... en présence de la députée, bien sûr.
Laetitia Avia à les crocs [54]
Vendredi 23 juin à 23 h 30 à Saint-Mandé (Val-de-Marne), Laetitia Avia, députée de la 8e circonscription de Paris, a mordu l'épaule d'un chauffeur de taxi, rapporte Le Canard enchaîné. La raison ? Le terminal de paiement par carte bancaire était hors service
Morgan Simon accusé d’agression sexuelle[55]
MORGAN SIMON - Accusé d'agression sexuelle par une militante de La République en Marche, Morgan Simon dément cette accusation, qu'il juge impossible "au regard de son orientation sexuelle bien connue".
Emilie Guerel visée par une plainte pour escroquerie[56]
Jean-Pierre Colin (UDI) porte plainte pour "escroquerie à l'assurance maladie" contre Émilie Guerel, candidate dans la 7e circonscription.
Stéphanie Janin ex candidate LREM soupçonnée de prise illégale d’intérêt[57]
Montpellier : Stéphanie Jannin, ex-candidate LREM, jugée ce lundi pour prise illégale d’intérêt
Olivier Serva épinglé pour propos homophobes[58]
En Guadeloupe, Olivier Serva, le candidat En marche épinglé pour des propos homophobes, élu député
Roland Lescure et les paradis fiscaux[59]
Les députés LREM venus du monde de la finance seront-ils indépendants ou de super-lobbystes ? À la tête d'un des plus gros fonds de pension nord-américains, Roland Lescure, le nouveau député des Français d'Amérique du Nord, a doublé les investissements dans les paradis fiscaux. Il « assume totalement », mais promet qu'il n'agira pas en « député investisseur ».
Bruno Bonnell et son ex-société condamnée pour sa mauvaise gestion[60]
l’AMF estime qu’entre juin 2003 et juin 2004, Infogrames Entertainment, « représentée par son directeur général d’alors, M. Bruno Bonnell », a « artificiellement fait varier le cours de son titre » en achetant et revendant des paquets d’actions, sans que l’AMF n’en soit informée
Didier martin candidat LREM soupçonné de tentative d’escroquerie[61]
Le parquet de Dijon a ouvert une enquête préliminaire sur un candidat de La République en Marche (REM) en Côte-d'Or, soupçonné de tentative d'escroquerie au jugement dans la procédure de licenciement d'une salariée, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
les bonnes affaires familiales de la députée Iborra[62]
Mediacités a consulté les comptes de campagne de Monique Iborra pour les législatives de 2012. Près de 55 % des dépenses de la députée de Haute-Garonne (ex-PS, aujourd’hui LREM) ont été versées à l’entreprise de sa fille.
Claire O’petit député LREM ne peut plus diriger une entreprise[63]
Elle ne peut plus diriger une entreprise pendant cinq ans. La députée macroniste Claire O’Petit a été condamnée jeudi par la Cour d’appel de Paris, rapporte le quotidien régional Paris Normandie. L’élue de la cinquième circonscription de l’Eure était poursuivie pour «des fautes de gestion» lorsqu’elle était la représentante légale de l’Agence de développement et de proximité. Mais il n’y a pas eu d’enrichissement personnel.
Christophe Arend député LREM accusé d’agression sexuelle[64]
Une enquête préliminaire ouverte contre le député LREM Christophe Arend accusé d'agression sexuelle
Claire O’petit député LREM pas à 5€ prêt[65]
«Si à 18, 19 ans, 20 ans, 24 ans, vous commencez à pleurer parce qu'on vous enlève cinq euros, qu'est-ce que vous allez faire de votre vie ?», a déclaré lundi Claire O' Petit
Véronique Avril candidate LREM agi en propriétaire voyou[66]
Dans la deuxième circonscription de Seine-Saint-Denis, se présente pour La République en marche (LREM) Véronique Avril. Cette « humanitaire en politique » a acheté puis loué un appartement dans un immeuble insalubre, à un prix exorbitant. Digne d'un marchand de sommeil ? En tout cas, illégal. La candidate le reconnaît, mais plaide la bonne foi.
Aurore Berger et sa mauvaise foi avec les vélos et du coup l’écologie[67]
Quand on veut troller, encore faut-il le faire avec un maximum de paramètres en poche. Sinon, ça peut rapidement passer pour de la mauvaise foi. Par exemple : il est 15h44, ce lundi 4 septembre, et Aurore Bergé se fait conduire sur la voie Georges-Pompidou. Après plusieurs mois de travaux, cet axe le long de la Seine est désormais partagé entre une route pour les voitures et une piste cyclable (contre une double-file et un trottoir auparavant). Et visiblement, la députée et porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée nationale n'apprécie pas ce nouvel aménagement. Mais il y a un hic, comme on dit dans le métier. Cette piste cyclable est vide pour une seule raison : elle n'est pas encore ouverte au public.
La girouette Aurore [68]
Pour Aurore Bergé, «le choix est simple : celui de la cohérence et de la fidélité à ses valeurs, ou celui d’une logique d’appareil», écrit-elle dans une tribune parue dans L’Obs. La coordinatrice de la campagne numérique d’Alain Juppé lors de la primaire de la droite explique que «la droite [l’]a définitivement perdue quand elle a choisi un candidat, François Fillon, qui a proposé de revenir sur l’adoption plénière pour les couples homosexuels». Et justifie sa propre volte-face en affirmant ne pas pouvoir «suivre sans réfléchir la ligne du parti». La jeune élue avait pourtant rejoint DroiteLib, mouvement pro-Fillon et anti-Macron en janvier dernier.
Nicolas Grégoire et le MODEM #BayrouGate[69]
Il y a 20 ans, Nicolas Grégoire était rémunéré comme assistant de deux parlementaires de Démocratie Moderne, le parti de François Bayrou. Il travaillait en fait pour le journal du parti, ce qui faisait de lui un collaborateur fictif, rémunéré par l'État. Il était l'invité d'André Bercoff sur Sud Radio, à qui il a raconté cette expérience, qu'il dénonce depuis de nombreuses années
Hulot à burre avant et après être ministre[70]
Faut-il enfouir des déchets radioactifs dans la Meuse ? Après l'évacuation, le débat a gagné l'Assemblée nationale autour d'une photo. En octobre 2016, Nicolas Hulot a brandi une pancarte contre le projet. Le ministre a dû s'en expliquer, dans l'embarras. "Maintenant je suis aux responsabilités. La seule chose qui a changé c'est ma fonction. Je ne peux pas faire disparaître ces déchets comme par enchantement", a rétorqué l'intéressé. Certains promettent une nouvelle occupation de la ZAD dans la Meuse quand les gendarmes seront partis
Stéphane Travert et le Glyphosate [71]
Le ministre de l'Agriculture a été interpellé sur l'éventuelle fuite d'un amendement concernant l'interdiction du glyphosate. La note serait passée entre les mains du lobby de l'agrochimie.
Mardi 22 mai, l'Assemblée nationale examinait le projet de loi sur l'agriculture et l'alimentation. Durant les discussions, un grand absent : l'amendement qui visait à interdire le glyphosate, herbicide le plus vendu au monde. Stéphane Travert, le ministre de l'Agriculture, a alors été accusé d'être aux mains des lobbies.
Delphine Batho, députée et ancienne ministre de l'Ecologie, a affirmé que l'UIPP (fédération réunissant des producteurs de pesticides comme Bayer ou Monsanto) avait pu lire l'amendement avant même que les députés y aient accès.
Le ministre a dénoncé "les petits marquis de l'écologie, ceux qui ont mis l'écologie politique par terre depuis dix ans, ceux qui ont fait en sorte que rien n'avance" dans ce domaine. Il s'est défendu en déclarant fermement : "Je ne suis pas aux mains des lobbies, je ne reçois jamais les lobbies, et lorsque j'étais parlementaire, jamais je ne les ai reçus parce que je n'ai aucun intérêt avec eux."
Le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert a évoqué ce vendredi la possibilité d'une prolongation "de 5 à 7 ans" de l'usage du désherbant controversé glyphosate en France, au lieu des 10 ans souhaités par la Commission européenne.[72]
Stéphane Travert, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, s'est exprimé en marge du débat sur la loi agriculture et alimentation, actuellement en discussion à l'Assemblée nationale.[73]
L’Etat supprime les aides au maintien de l’agriculture bio
Le ministre de l’agriculture recentre les aides sur le soutien aux nouveaux producteurs, provoquant l’incompréhension de la filière.[74]
L’affaire Benalla[75]
Equipé d’un casque à visière des forces de l’ordre, Alexandre Benalla, chargé de la sécurité du chef de l’Etat, s’en est pris à un homme à terre, place de la Contrescarpe lors de la manifestation du 1er mai. Le chef de l’état, l’Elysée et les ministres ont essayé d’étouffer l’affaire, mais en juillet, le monde le met en une.
Le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, a tenté lundi 23 juillet de désamorcer les critiques dont fait l’objet le gouvernement dans la gestion de l’« affaire Benalla », lors de son audition par les députés devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale. S’il s’est défendu de toute faute personnelle, le ministre de l’intérieur n’a pas dissipé le brouillard sur plusieurs points de l’affaire qui restent obscurs.[76]
Et maintenant, le badge d'accès à l'hémicycle de l'Assemblée nationale. La liste des avantages dont a bénéficié Alexandre Benalla en tant qu'adjoint au directeur de cabinet de la présidence de la République ne cesse de s'allonger. L'information a été révélée en pleine séance dans l'hémicycle, samedi 21 juillet, par Marc Le Fur, député LR des Côtes-d'Armor. Au micro, celui qui est aussi l'un des vice-présidents de l'Assemblée a expliqué que l'ancien chargé de mission à l'Élysée "disposait d'un tel badge depuis le 24 juillet 2017", et que ce dernier "lui a été retiré il y a trois jours". [77]
Dans la nuit qui a suivi la révélation des agissements d'Alexandre Benalla lors du 1er mai dernier à Paris, des comptes Twitter favorables à Emmanuel Macron partageaient des images illégalement obtenues par celui qui était alors chargé de mission de la présidence de la République. Or, au moment de ces publications, Alexandre Benalla avait déjà transmis ces images venues de la préfecture à l'Elysée.[78]
AFFAIRE BENALLA - La commission d'enquête de l'Assemblée est partie à la dérive depuis que les députés de l'opposition ont suspendu leur participation.[79]
Macron président des pauvres et du peuple
Emmanuel Macron a fait inclure dans le budget 2018 une mesure fiscale très bienveillante pour les banques et les assurances travaillant à Londres mais qui s'appliquera finalement aussi à celles installées en France. Au total, encore un beau paquet de millions d'euros de baisses d'impôts pour les plus fortunés. [80]
EHPAD
200 millions d'euros de moins dans les dotations publiques aux établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) sont prévus par le gouvernement. Ce secteur connaissant déjà une crise, quelles en seront les conséquences sur le fonctionnement des structures ? [81]
Macron et Rothschild[82]
Au fait, il faisait quoi chez Rothschild, Emmanuel Macron ?
Bien avant de devenir ministre de l’Economie, Emmanuel Macron a travaillé dans les bureaux feutrés d’une banque d’affaires. C’est dans cet établissement au cœur du pouvoir qu’il s’est acoquiné avec les patrons français.
Macron et Numéricâble
Le ministre de l'économie Emmanuel Macron a discrètement donné son accord au rachat que son prédécesseur Arnaud Montebourg avait tant critiqué. Un feu vert nécessaire suite au décret sur les investissements étrangers.[83]
Macron et l’aéroport de Toulouse [84]
Les investisseurs chinois qui gèrent depuis un an l'aéroport de Toulouse-Blagnac veulent siphonner la trésorerie de l'entreprise pour se servir un dividende exceptionnel. Emmanuel Macron, qui avait juré qu'il ne s'agissait pas d'une privatisation, se retrouve piégé par son mensonge.
Macron dépense un SMIC par jour pendant 3 ans[85]
Macron a gagné plus de trois millions d’euros quand il était chez Rothshild comment on explique cette disproportion entre ce qu’il a gagné et ce qui apparaît dans son patrimoine ?
Macron et le Vénézuella[86]
Emmanuel Macron critique l’attirance de Jean-Luc Mélenchon pour le Venezuela. Mais en 2013, quand il travaillait chez Havas, Ismaël Emelien, son plus proche conseiller, a fait partie de l'équipe qui pilotait la communication de la campagne présidentielle de Nicolas Maduro, l’actuel président et successeur d’Hugo Chavez.
Macron et les médias[87]
Comment le candidat d’« En marche ! » a été entièrement fabriqué par des médias entre les mains du capital, et pourquoi il est encore temps de résister à ce coup de force
La vaisselle de Macron[88]
Le couple Macron a dépensé 500 000 euros pour un service de vaisselle
Le nucléaire et Macron [89]
Le gouvernement abandonne l'objectif de réduire d'ici 2025 la part du nucléaire dans la production d'électricité à 50% [90]
Le gouvernement va "travailler" sur "l'échéance de 2030 ou 2035", a déclaré le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot.
Gel des contrats aidés
Haro sur les contrats aidés. La ministre du Travail Muriel Pénicaud a ouvert les hostilités le 9 août dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, juste avant les vacances parlementaires. Sans s’embarrasser de nuances : « Les études de la Dares 1, de l’OCDE, comme celles de la Cour des comptes montrent trois choses. Premièrement, les contrats aidés sont extrêmement coûteux pour la nation. Deuxièmement, ils ne sont pas efficaces dans la lutte contre le chômage. Troisièmement, ils ne sont pas un tremplin pour l’insertion professionnelle. » Fermez le ban ![91]
Gel du budget de l’enseignement supérieur
Le chef de l’état avait annoncé sur twitter qu’il sanctuarisera le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche (Tweet le 14 avril 20174 à 18 :06)[92]
Finalement le gouvernent prend le risque de mettre le feu à la poudre à l’université, secteur déjà sous pression. L’éducation nationale est touchée, elle, à hauteur de 75 millions d’€ [93]
Baisse des dotations des collectivités territoriales
Macron dans un tweet le 22.03.2017 s’engagé à ne pas baisser les dotations aux collectivités territoriales [94]
Si Emmanuel Macron a promis qu’il ne toucherait pas aux crédits alloués aux collectivités locales en 2018, il a cependant décidé d’annuler 300 millions d’euros de dotations pour l’année en cours, dont 46,5 millions pour la politique de la ville. [95]
Macron et son mépris de classe
Macron et les kwassa-kwassa[96]
Une gare, c'est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien [97]
Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes [98]
Le meilleur moyen de se payer un costard, c'est de travailler[99]
Quand des pays ont encore sept à huit enfants par femme, vous pouvez décider d'y dépenser des milliards d'euros, vous ne stabiliserez rien[100]
Au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d’aller regarder s’ils peuvent avoir des postes[101]
Les salariées de Gad sont pour beaucoup illettrées[102]
Le colonel Beltrame, il est mort parce que la France, ce sont des idées, des valeurs, quelque chose d’une guerre qui le dépasse. Les gens qui pensent que la France, c’est une espèce de syndic de copropriété où il faudrait défendre un modèle social qui ne sale plus, une République dont on ne connaît plus l’odeur et des principes qu’il fait bien d’évoquer parce qu’on s’est habitué à eux et qu’on invoque la tragédie dès qu’il faut réformer ceci ou cela, et qui pensent que, en quelque sorte, le summum de la lutte, c’est les 50 euros d’APL, ces gens-là ne savent pas ce que c’est que l’histoire de notre pays. L’histoire de notre pays, c’est une histoire d’absolu.[103]
CNCCFP
Augmentation de salaire du président de la CNCCFP pose la question d’indépendance de l’instance avec le pouvoir en place [104]
Pour la Commission des comptes de campagne, les rabais dont a bénéficié le candidat Emmanuel Macron ne sont pas irréguliers. Un document, révélé par franceinfo, montre pourtant qu’elle a laissé passer des factures étonnantes et n’a pas respecté ses propres règles.[105]
Ristournes accordées lors de la campagne de Macron, signalement à la justice du compte de Mélenchon… Le président de la Commission nationale des comptes de campagne a répondu ce jeudi aux différentes critiques. Sans vraiment convaincre, ni affronter les faiblesses patentes de cette administration sous-dotée en personnel et en moyens.[106]
Dons sur la campagne
Comptes de campagne de Macron : « 87 600 euros de dons ont été jugés non conformes »[107]
Pour défendre l'équipe de campagne du président, le porte-parole du gouvernement suggère d'étudier les Macronleaks. Bien imprudent...
Le don moyen ? "On ne communique pas dessus", ordonnent-ils en chœur. La collecte totale de 11 millions ? "On communique sur 10", propose Cédric O. Benjamin Griveaux n'est pas d'accord. Pour lui, c'est trop. Il tranche et ordonne : "Mettre 9 millions d'euros de dons perçus et pas 10"... Alors qu'on l'a vu, le vrai chiffre est 11 ! Encore un mensonge. Du moins si l'on en croit les Macronleaks, que le porte-parole du gouvernement nous a ce matin, bien imprudemment, enjoint d'éplucher.[108]
L’état aide la campagne de macron[109]
Alors que Manuel Valls et Benoît Hamon concourent pour l’obtention de l’investiture du Parti Socialiste, le Président de la République, jusque là réservé sur la question du candidat auquel il apporterait son soutien, a choisi son camp. L’Elysée et le Quai d’Orsay ont en effet organisé en sous-main le déplacement d’Emmanuel Macron au Liban, l’occasion pour ce dernier de se donner une stature internationale et d’organiser quelques levées de fonds.
Gl events et compte de campagne
Pendant que l’équipe d’Emmanuel Macron négociait ses ristournes avec GL Events, le directeur des relations institutionnelles de la société proposait ses services à la campagne, puis transmettait des contenus visant à alimenter les discours. Des mails issus des Macron Leaks démontrent que l’équipe du candidat était consciente des risques encourus. [110]
Selon les comptes de campagne consultés par Mediapart, la société d’événementiel GL Events a effectué d’importantes ristournes en faveur de la campagne d’Emmanuel Macron. L’entreprise dirigée par Olivier Ginon, proche de Gérard Collomb et aujourd’hui très en cour à l’Élysée, argue d’un geste commercial habituel. Mais selon d’autres factures consultées par Mediapart, François Fillon n’a pas bénéficié de tels rabais.[111]
Les remises obtenues auprès de prestataires de services pour la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron sont « acceptables » et ne constituent « pas des participations illicites au financement » de ladite campagne, a estimé, lundi 7 mai, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP)[112]
L’Usine, en Seine-Saint-Denis, a accordé un rabais de 40 % à l’équipe Macron, en mars 2017. La société Jaulin lui a fait bénéficier, pendant l’entre-deux-tours, d’une remise de 50 % sur la location des barrières pour le meeting au Paris Event Center. Selfcontact, spécialiste des appels téléphoniques ciblés, a accordé « une remise de 24,24 % ». Ces entreprises ont estimé que ces pratiques étaient « normales », « courantes ». En dépit de la jurisprudence habituelle de la commission des comptes de campagne sur le sujet.
GlEvents au panama[113]
Le développement de grandes sociétés françaises passe par les paradis fiscaux. C’est l’un des enseignements du scandale des « Panama papers ». Dans l’immense base de documents internes de la firme panaméenne Mossack Fonseca, l’un des plus grands fournisseurs mondiaux de sociétés offshore, on retrouve les noms du leader européen de l’événementiel GL Events, des pétroliers Maurel & Prom et Geopetrol ou encore du groupe Apsys, grand promoteur de centres commerciaux en Europe.
Religion et lobby [114]
L'exécutif ne veut plus obliger les cultes à s'inscrire au registre des représentants d'intérêts, accréditant l'idée que les religions ne défendent pas d'intérêts particuliers mais le bien commun...
Moralisation
La moralisation de la vie publique doit-elle se limiter aux parlementaires? C’est le débat qui a animé la commission des lois où la rapporteure (accessoirement présidente de ladite commission) n’a guère brillé par son aplomb politique. La majorité parlementaire s’est chargée de vider le texte des dispositions que le Sénat y avait ajoutées sur la déontologie des fonctionnaires. [115]
Alstom un scandale d’état[116]
Le 19 décembre 2014, presqu’à la sauvette, les actionnaires d’Alstom décident de vendre à l’américain General Electric les activités énergie du groupe, un des leaders mondiaux pour l’équipement des centrales électriques. Une bonne affaire pour GE. Une mauvaise pour la France. Après Pechiney, Arcelor, Alcatel, c’est le dernier acte du grand démantèlement de l’industrie française. La France perd le contrôle d’un secteur stratégique : l’électricité, l’un des piliers de la croissance économique du XXIe siècle. D’Alstom, il ne reste que la branche Transport.
De la fabrication des turbines Arabelle indispensables à la nouvelle génération des EPR à la maintenance du parc existant de centrales nucléaires, c’est toute la filière nucléaire française qui est ainsi déstabilisée. Au moment même où Areva est en grande difficulté. Il n’y aura pas d’« Airbus européen » de l’énergie non plus.
Comment une telle chose a-t-elle pu se produire ? Pourquoi n’a-t-on pas négocié un accord équilibré ? Pourquoi l’État n’a-t-il rien vu venir ? Quel rôle ont joué les deux ministres, Montebourg, puis Macron ? Oui, il y a bien une affaire Alstom.
CETA
Au départ on devait reconsidérer sa proposition du CETA si des experts la juge négative [117]. Finalement nous n’avons plus le temps. [118]
Logement, handicap et environnement[119]
A Toulouse lundi, Emmanuel Macron a présenté lundi les grands axes de sa future réforme du logement. Pour "libérer" la construction, le chef de l'Etat envisage "une réduction des exigences des normes environnementales et sociales".
Gel livret A[120]
GEL DU LIVRET A : MACRON PREND 1 MILLIARD AUX PETITS ÉPARGNANTS ET OFFRE 400 MILLIONS AUX BANQUES. Magnifique, merci Macron ! Mais… C’était pas au programme ça :) C’est une des plus grosses arnaques de cette rentrée, passée quasi inaperçue des grands médias…
Aquarius l’Italie refuse les migrants, la France aussi[121]
Le gouvernement ne s’est exprimé que mardi matin sur la situation du navire humanitaire bloqué depuis dimanche en Méditerranée avec 629 migrants secourus à son bord.
Parcours sup [122]
Le nouveau mode d’accès à l’université, loin de faciliter l’intégration des classes populaires, élève les barrières économiques. La France manque pourtant de diplômés, et cette sous-qualification explique en partie le chômage des jeunes.
Hôpital et économie – promesse non tenue[123]
Alors que le président de la République a promis la fin des coupes budgétaires dans les hôpitaux, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, évoque "960 millions d’euros d’économies" en 2018 dans une circulaire officielle...
Loi Asile et immigration[124]
Défendu par le ministre de l’intérieur, il prévoit de réduire les délais pour les demandes d’asile et d’améliorer les reconduites à la frontière pour ceux qui en sont déboutés.
Le double jeu de Macron [125]
En 2010, le journal Le Monde est au bord de la faillite et Emmanuel Macron propose son aide « bénévole » aux journalistes. Mais le banquier d’affaires roulait en fait pour un des groupes qui voulait racheter le journal…
L'exemplarité de De Rugy à l'air de la Macronie
Comme son ancienne directrice de cabinet, François de Rugy occupe un logement à vocation sociale. Depuis 2016, le ministre de la transition écologique profite d’un appartement relevant du dispositif Scellier social, près de Nantes, sans répondre aux conditions de location. François de Rugy dit ne pas en avoir été informé. [126]
François de Rugy et sa femme ont multiplié, entre 2017 et 2018, aux frais de la République, des agapes entre amis dignes de grands dîners d’État, selon notre enquête. Le ministre parle de « dîners informels liés à l’exercice de ses fonctions avec des personnalités issues de la société civile ». [127]
Macron est les médias [128]
Pour ne « céder aucun centimètre à Mediapart » et maintenir François de Rugy au gouvernement, Emmanuel Macron s’est d’abord retranché derrière le droit. Mais face aux retours catastrophiques du terrain et malgré un risque pénal faible, l’exécutif a fini par régler son problème… politique.
Benjamin Griveau insulte pour la mairie de Paris [129]
"Abruti", "fils de p..." : voilà quelques-uns des gentils qualificatifs distribués par le candidat LREM à la mairie de Paris à l'encontre de ses rivaux avant d'être investi. Des propos qui ont fuité dans Le Point. Benjamin Griveaux s'est excusé, assure son entourage.
Mensonge de Castaner sur la pitié salpêtrière [130]
Au titre de la loi « fake news », deux élus ont demandé le retrait du tweet mensonger du ministre de l’intérieur, qui avait évoqué le 1er Mai une attaque de l’hôpital et l’agression de son personnel. Ils ont été déboutés.
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Autre scandale qui fait peu de bruit ...
Agnès Pannier-Runacher :
Des capitaux cachés dans les paradis fiscaux ?
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PUBLIÉ LE 08 NOV. 2022
PAR DISCLOSE
C’est un immeuble résidentiel comme tant d’autres dans le 16e arrondissement de Paris. Une façade de baies vitrées avec balcons en fer forgé, loge de gardien et ascenseur de service. C’est ici, au 56 avenue Georges Mandel, qu’est enregistré depuis le 13 juillet 2016 le siège d’une discrète société liée à la ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. Son nom : Arjunem.
Un acronyme derrière lequel se cache une donation familiale que cette macroniste de la première heure n’a jamais rendue publique. Elle a pourtant eu par deux fois l’occasion d’en informer la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), lors de sa nomination au ministère de l’économie en 2018, puis à celui de l’industrie en 2020. Or, ses déclarations d'intérêts et de patrimoine ne font aucune mention de cette affaire d’héritage.
RECEVEZ NOS ENQUÊTES, LEURS COULISSES ET LEUR IMPACT
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D’après l’enquête de Disclose et Investigate Europe (IE), le montage d’Arjunem, qui prend sa source dans des paradis fiscaux, renferme un possible conflit d’intérêts entre la ministre de la transition énergétique et le groupe Perenco. Une firme opaquene, deuxième producteur français de brut après TotalEnergies, dont Jean-Michel Runacher, associé d’Arjunem et père de la ministre, était jusqu’à récemment l’un des dirigeants historiques. Un héritage difficile à porter pour une responsable publique dont l’objectif affiché est de « sortir la France des énergies fossiles ».
DES FONDS BASÉS DANS DES PARADIS FISCAUX
Sur le papier, Agnès Pannier-Runacher n’est pas tenue de dévoiler l’existence d’Arjunem. La loi sur la transparence de la vie publique, votée dans la foulée du scandale Cahuzac, l’oblige seulement à déclarer ses participations directes dans des sociétés, ainsi que celles de son conjoint. Les biens des enfants mineurs, eux, n’ont pas à être communiqués. Une aubaine. Car, selon les statuts constitutifs de la société selon déposés au greffe de Paris, ce sont ses trois enfants – âgés de 13 ans, 10 ans et 5 ans en 2016 – et un de leurs cousins qui ont pris place à la table des actionnaires aux côtés de leur grand-père, Jean-Michel Runacher. L’objectif de l’opération pour l’homme fort de Perenco : faire une donation de plus d’un million d’euros à ses petits-enfants, en évitant qu’ils n’aient à payer des droits de succession à son décès. Au même moment, Jean-Michel Runacher va créer une autre société civile, Antos, dotée d’un capital de près de 600 000 euros réservés à deux neveux, majeurs, de la ministre.
INVESTISSEMENTS SPÉCULATIFS
L’histoire de la société civile Arjunem débute à la fin du mois de juin 2016. C’est à cette période qu’Agnès Pannier-Runacher, alors administratrice de grands groupes privés et sur le point de rejoindre la campagne d’Emmanuel Macron, va signer les documents autorisant ses enfants mineurs à devenir actionnaires de l’entreprise pour la somme symbolique de 10 euros chacun. Jean-Michel Runacher apporte le reste du capital : 1,2 million d’euros sous forme d’investissements spéculatifs.
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______Sondage bidons ?___-___
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C'est Auzière, le gendre à Macron, le vice-Président de l'institut de sondage Kantar, ex Sofres….
9 novembre 2020 Charles Martel 02 Brèves, Macron 8
BREVE
Devinez qui est vice-président du groupe de sondages Kantar l’institut des sondages ? C’est Sébastien Auzière… ça vous parle ? … Non, c’est normal.
C’est le beau-fils de Macron … Vous savez dorénavant ce qu’il adviendra de vos opinions.
Auzière, ingénieur spécialisé dans les statistiques. travaille en 2007 pour l’institut, Kantar Health, qui s’occupe d’études de marché dans le domaine de la santé. Il en est même actuellement vice-président. Et comme il existe, au sein du groupe Kantar, une branche qui réalise des sondages, on peut allègrement supposer que Auzière a son mot à dire… Et Auière n’est pas neutre, c’est lui qui avait la responsabilité de la campagne En Marche sur les réseaux sociaux en 2017…
Bizarre, vous avez dit bizarre ?… Comme c’est étrange !!! C’est juste le fils aîné de Brigitte Trogneux devenue Macron par épousailles.
À 42 ans, soit 3 ans de plus que l’actuel mari de sa maman, il est devenu, en janvier 2016, Sénior Vice-Président de la société Kantar. Kantar Health à capitaux en partie qataris qui a acheté, il y a quelques années, l’institut de sondages Sofres devenu depuis Kantar-TNS-Sofres, filiale de WPP, leader mondial des études d’opinion ( basé depuis 2009 à Jersey ).
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Vous avez maintenant une des sources des sondages bidons qui cherchent à influencer l’opinion des Français …
Après cela … chacun en fait pense ce qu’il veut, mais faudra plus dire : “Ah ? je ne savais pas ! »
La Dictature toujours En Marche
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______________Ta voix contre un poste ? trahison démocratique_______________
Le Canard enchaîné voit déjà Barbara Pompili présidente de la commission nationale du débat public
Le journal satirique taxe la députée de monnayer le moment venu son vote sur la réforme des retraites, pour ce poste. « Une rumeur » et « une accusation grave », nous a-t-elle fait savoir ce mercredi.
Nommée à la CNDP, Barbara Pompili serait alors remplacée par sa suppléante Ingrid Dordain-Saint, anticipe le journal. - (Photo d’archives: Manon Cruz)
Par Gael Rivallain
Journaliste au Courrier picardPublié:8 Février 2023 à 19h36Temps de lecture:3 minPartage :
Ouvertement réservée sur la réforme des retraites du gouvernement, Barbara Pompili serait-elle prête finalement à monnayer son vote pour un « fromage » ? C’est ce qu’affirme le Canard enchaîné dans sa dernière livraison de ce mercredi 8 février, au travers d’un article intitulé « Mission et commission pour Pompili ». « Barbara Pompili et ses trois députées amies du groupuscule “En commun !” devraient finir par voter la réforme des retraites », avance le journal satirique, car « coïncidence », l’ex-ministre de la Transition écologique « devrait obtenir » le poste de présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP), écrit le Canard enchaîné.
Pour rappel, la CNDP est « l’autorité indépendante chargée de garantir le droit individuel à l’information et à la participation de toute personne sur des politiques publiques, plans, programmes et projets ayant un impact significatif sur l’environnement », rappelle sa présidente Chantal Jouanno, dont le mandat actuel arrive à échéance au printemps.
« Laisser penser que le vote des députées “En Commun !” pourrait être influencé par une promesse de poste » est une « rumeur » et même une « accusation grave », nous a fait savoir la députée amiénoise (Renaissance) par le biais de son entourage. Tout en le réaffirmant : « Notre vote sera uniquement fondé sur notre analyse politique de la réforme à l’issue des débats parlementaires, en lien avec les instances de notre parti. »
« Madame Pompili serait heureuse d’y apporter son expérience si l’occasion lui en était donnée »
Dans la mesure où la présidence de la CNDP s’exerce à plein temps, le journal évoque par ailleurs l’hypothèse d’une mission parlementaire de plus de six mois qu’il faudrait trouver à Barbara Pompili. Ce qui lui éviterait une élection partielle sur sa circonscription et « de démissionner de l’Assemblée nationale ». Elle serait alors remplacée par sa suppléante Ingrid Dordain-Saint, échafaude le canard. « Une mission est planifiée mais elle a été décidée bien avant la réforme de manière décorrélée à celle-ci », fait répondre la députée. En l’espèce, elle a été désignée co-rapporteure d’un rapport attendu début mars sur le bilan de la COP 27 et les perspectives de la COP 28.
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______________Pas moins de 13 mises en Examen pour mr Soler_______________
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Le député Thierry Solère mis en examen pour cinq nouvelles infractions
Par Le Figaro avec AFP
Publié le 03/02/2022 à 18:33 , mis à jour le 03/02/2022 à 19:10
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L'élu LREM des Hauts-de-Seine, conseiller d'Emmanuel Macron, est notamment soupçonné d'avoir utilisé à des fins personnelles une partie de ses frais de mandat entre 2012 et 2019.
Le député LREM des Hauts-de-Seine et conseiller d'Emmanuel Macron, Thierry Solère, a été mis en examen lundi pour cinq nouvelles infractions, soupçonné notamment d'avoir utilisé à des fins personnelles une partie de ses frais de mandat entre 2012 et 2019, a indiqué jeudi le parquet de Nanterre, sollicité par l'AFP.
À lire aussiThierry Solère, le macroniste qui devait fracturer la droite
Dans cette information judiciaire ouverte en 2019, M. Solère, déjà poursuivi notamment pour «fraude fiscale», a été mis en examen pour «détournement de fonds publics», pour «trafic d'influence passif» et pour manquements aux obligations déclaratives à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). De «nouvelles accusations infondées», ont réagi auprès de l'AFP ses avocats Mes Jean Reinhart, Mathias Chichportich et Marion Lambert-Barret, affirmant que leur client était «innocent de toute infraction».
Entendu par deux juges
L'élu a été entendu sur deux jours par deux juges d'instruction, les 28 et 31 janvier. Ces juges le soupçonnent d'avoir puisé dans ses frais de mandat pour régler des amendes, des frais courants ou encore des abonnements à des organismes. Ils s'intéressent également à l'emploi de sa belle-mère comme collaboratrice à l'Assemblée, de 2016 à 2017. En revanche, pour l'emploi de son épouse comme collaboratrice parlementaire entre 2012 et 2017, M. Solère a été placé sous le statut moins incriminant de témoin assisté.
À lire aussiL’affaire Thierry Solère, cet autre imbroglio judiciaire
L'élu, âgé de 50 ans, a également été mis en examen pour «trafic d'influence passif», soupçonné d'avoir «usé de son influence en vue de faire obtenir des marchés» à des sociétés immobilières entre 2007 et 2017 et à une société de conseil entre 2011 et 2012. Ce dossier remonte à 2016, quand une plainte de Bercy avait été déposée pour «fraude fiscale» puis une enquête préliminaire ouverte. M. Solère était alors porte-parole du candidat LR à la présidentielle François Fillon. L'enquête avait ensuite été élargie à d'autres infractions et l'élu s'était vu retirer son immunité parlementaire en juillet 2018.
En février 2019, l'enquête avait été confiée à des juges d'instruction, puis Thierry Solère mis en examen, notamment pour fraude fiscale, emploi fictif et financement illicite de dépenses électorales. «Après bientôt six ans d'enquête, l'instruction poursuit sa fuite en avant», ont estimé jeudi ses avocats, affirmant «que les faux prêts qui avaient justifié la levée de l'immunité parlementaire de notre client ne font l'objet d'aucune poursuite». Ils ont précisé qu'une audience aurait lieu début mars devant la chambre de l'instruction pour «nullités de procédure».
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_______FACHEUX TROU DE MEMOIRE_______
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__________OUBLI DECLARATIF DE REVENU : 40 000 Euros en actions__________
Les actions TotalEnergies de la présidente de l'Assemblée nationale provoquent des remous
Par Victor Vasseur, AFP
Publié le vendredi 17 février 2023 à 16h55
2 min
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La président de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, le 17 février 2023.
© AFP - Ludovic Marin
Vif échange dans l’hémicycle vendredi, une élue de La France insoumise a reproché à la présidente de l’Assemblée nationale ses part détenues dans plusieurs sociétés cotées, comme BNP Paribas, l’Oréal et TotalEnergies. Elle la soupçonne de partialité.
Ambiance une nouvelle fois chahutée à l’Assemblée nationale. Cette fois, ce n’est pas sur la question des retraites, débattue jusqu’à vendredi soir dans l’hémicycle, mais sur la déclaration d’intérêts et d’activités de la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (Renaissance).
Mercredi, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a publié les déclarations d'intérêts et d'activités des députés. Or, Le Monde, affirme que la présidente de l'Assemblée nationale a omis de déclarer plus de 40.000 euros d'actions dans plusieurs sociétés cotées comme TotalEnergies ou BNP Paribas. Interpellée par l'élue insoumise Alma Dufour, la présidente de l'Assemblée nationale a répondu de manière ferme, et "assure qu'il n'y avait aucune omission".
Les accusations des Insoumis
En séance, une députée Insoumise de Seine-Maritime s’en est prise à la présidente de l’Assemblée nationale. Alma Dufour était en train de défendre un amendement, rejeté par la majorité, pour taxer les superprofits d'entreprises comme TotalEnergies, au bénéfice des régimes de retraites. Elle a ensuite enchaîné :
"Quand on sait que Madame la présidente de l'Assemblée nationale a omis de déclarer 40.000 euros d'actions chez TotalEnergies, on se pose des questions".
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https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/01/13/ouverture-d-une-enquete-pour-prise-illegale-d-interets-visant-le-ministre-sebastien-lecornu_6066107_3224.html
Le ministre Sébastien Lecornu visé par une enquête pour « prise illégale d’intérêts »
L’enquête préliminaire à l’encontre du ministre des outre-mer concerne ses activités passées à la tête du département de l’Eure, selon des informations du « Canard enchaîné » et de « Libération ».
Publié le 13 janvier 2021 à 11h50, mis à jour le 13 janvier 2021 à 12h21
Sébastien Lecornu, le 3 octobre 2020. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Une enquête préliminaire pour « prise illégale d’intérêts » vise le ministre des outre-mer, Sébastien Lecornu, pour ses activités passées à la tête du département de l’Eure, a indiqué, mercredi 13 janvier, le Parquet national financier (PNF), confirmant des informations du Canard enchaîné et de Libération.
Cette enquête a été ouverte en mars 2019 des chefs de « prise illégale d’intérêts » et d’« omission de déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique ». Elle a été confiée à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF).
Selon Libération, cette enquête est née à la suite d’un courrier d’un « banquier des collectivités locales reconverti dans l’énergie » adressé en janvier 2019 à la cheffe du PNF d’alors, Eliane Houlette. Dans sa déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), M. Lecornu affirme avoir touché, entre juillet 2016 et juin 2017, un total de 7 874 euros brut de « jetons de présence » comme administrateur de la Société des autoroutes Paris Normandie (SAPN).
Or, M. Lecornu était, au même moment, président du département de l’Eure et a, « à ce titre, approuvé plusieurs délibérations » de la collectivité ayant trait à la SAPN, au moins quatre, selon Le Canard enchaîné, cinq selon Libération.
« Sébastien Lecornu a tout simplement poursuivi une pratique historique »
Le cabinet du ministre a indiqué que « ce mandat a été exercé par Sébastien Lecornu de façon totalement transparente, faisant l’objet des publications légales classiques et d’une déclaration à la HATVP ». « Sébastien Lecornu a tout simplement poursuivi une pratique historique, à la suite de son élection, en siégeant pendant un an au sein du conseil de SAPN », a-t-il ajouté.
« La gestion du réseau routier a toujours été associée à la sphère publique. Lorsque, en 2005, les autoroutes ont été concédées par l’Etat à des opérateurs privés, il a été nécessaire de maintenir (…) des liens étroits avec les autorités publiques » et, « à ce titre, les départements du Calvados, de la Seine-Maritime et de l’Eure sont actionnaires minoritaires de la SAPN et, dès lors, participent à l’assemblée générale », a précisé le cabinet. « La présence des présidents de conseil départemental permet de faire entendre la voix des territoires, relayant les impératifs publics, s’agissant des projets autoroutiers qui traversent le département », a insisté le cabinet.
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______Sans commentaire______
BUSINESS DU SANG / VOUS DONNEZ .... ILS S ENRICHISSENT !! EFS : Etablissement Français du sang.
Grâce à ces activités, l'EFS a réalisé un chiffre d'affaires de 936 millions d'euros en 2013 et un résultat net de 15 millions d'euros.
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_ Confiscation des modèles énergétiques _
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Un moteur qui tourne sans énergie :
pourquoi l'invention de Cordier a-t-elle été classée secret défense ?
9 octobre 2020 Christine Tasin Les Résistants 49
Intéressant article et, surtout, intéressante interview de Jean-Claude Cordier, cet ingénieur qui a déposé le brevet d’un moteur à mouvement magnétique… qui a été classé secret défense, sans aucune explication….
A Felleries, Jean-Claude Cordier a passé une cinquantaine d’années à mettre au point son invention, un moteur à mouvement magnétique, le M3 qui utilise des aimants au néodymium dont la force peut alimenter tout un moteur de façon illimitée, sans carburant ni énergie nucléaire.
Il a déposé son brevet (le quatrième) cet été, à l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI). Le brevet a été enregistré mais son invention a été classée Top Secret Défense et l’Ancien Pilote et Ingénieur issu de l’Aéronautique ne le comprend pas. Il exige des explications sur les raisons de ce classement.
Ecoutez l’interview Long Format de Jean-Claude Cordier :
Ecoutez l’interview de Jean-Claude Cordier, passionnante, ici :
https://www.canalfm.fr/news/son-invention-classee-top-secret-defense-il-demande-des-explications-32449
Evidemment, les mauvaises langues que nous sommes sussureront que, peut-être, les immenses intérêts des compagnies pétrolières, des pays musulmans mais aussi des Etats-Unis et de la Russie ainsi que ceux des multinationales qui se gavent avec les éoliennes, les panneaux photo-voltaïques et le reste ne veulent à aucun prix de cette « catastrophe » qui changerait totalement les équilibres mondiaux : de l’énergie sans pétrole, sans éoliennes, sans panneaux photovoltaïques, sans hydrogène, sans centrales nucléaires…
Bref, Jean-Claude Cordier nous fait rêver. Une énergie permettant à l’homme de se déplacer, de se chauffer… sans aucune pollution, et quasiment inépuisable puisqu’un moteur qui fonctionnerait avec son système pourrait rouler 10 ans d’affilée (et plus) sans avoir besoin de recharges…
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Inutile de dire que la vie de Jean-Claude Cordier est en danger et qu’il a fait la seule chose possible pour avoir une chance de s’en tirer, c’est communiquer, communiquer, raconter, interpeller. C’est pourquoi nous relayons ses interrogations. Mais nous le faisons aussi parce que, si ce qu’il dit est vrai, c’est ce sera (quand les patriotes seront au pouvoir) un gigantesque pied-de-nez aux écolos qui n’auront plus aucune raison d’interdire aux gens de se déplacer, de se chauffer, bref de se comporter en être humain.
Mais comme les mondialistes veulent nous faire marcher à la baguette et que les écolo-dingos veulent nous réduire au rang d’animaux, Cordier aurait intérêt à déposer son invention dans le creux de l’oreille de quelques amis sûrs et inconnus pour être sûr que cette découverte majeure pour l’humanité ne sera pas détruite par ceux qui en ont le pouvoir et le désir… et qui y ont le plus grand intérêt !
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________ETRANGE________
HISTORIA censure son propre numéro 675 de mars 2003
LA RÉÉCRITURE DE L’HISTOIRE EN MARCHE
La direction du magazine HISTORIA censure son propre numéro 675 de mars 2003 sur le rôle de la CIA dans la construction européenne et met en demeure l‘UPR d‘en supprimer la reproduction.
HISTORIA CENSURE HISTORIA
La direction du magazine Historia a retiré de son site en ligne le dossier CIA de mars 2003 qui y figurait pourtant depuis des années. Le motif invoqué pour cette soudaine censure est que ce dossier n’est plus disponible « pour des raisons techniques ». La présentation ce dossier encore en ligne continue cependant à préciser que « Entre 1949 et 1959, les États-Unis vont s’efforcer de contrer les Soviétiques en finançant largement la construction européenne »…
http://www.historia.fr/parution/mensuel-675
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François Asselineau a commencé à faire naître un débat aussi salutaire que nécessaire sur le rôle de la communauté du renseignement américain dans la construction européenne et sur la proximité de certains « pères fondateurs » avec l’administration américaine.
Il mérite d’être précisé ici qu’un « agent de la CIA » n’est pas la même chose qu’un « employé de la CIA » ; certains journalistes ne semblent pas conscients de cette différence.
Il est utile de préciser que le propriétaire de la société Sophia Publications (et donc d’Historia, La Recherche, Le Magazine littéraire et L’Histoire) est, depuis juin 2016, l’industriel et homme de presse Claude Perdiel, soutien officiel de la candidature d’Emmanuel Macron.
Claude Perdriel soutient Emmanuel Macron
Propriétaire du mensuel Sciences et Avenir et de l’hebdomadaire Challenges lequel le classe à la 363 èm place, Claude Perdiel fait partie des 500 fortunes de France (Enrichissement de +12,5% en 2016 avec 180 millions d'euros soit 1,1 milliard de francs).
GROUPE PERDRIEL Communication, industrie - 41 bis avenue Bosquet, Paris
Le fondateur de ce groupe industriel (CA : 250 millions) est aussi éditeur de Challenges. Ses résultats ont crû de 40 %. Parmi les 200 titres subventionnés par les aides directes et indirectes, en 2014 Challenge a reçu 1,5 million d'euros d'aides ponctionnées sur l'impôt, sur l'effort au travail des citoyens.
L'oligarchie ploutocratique coûtant très cher au peuple souverain, si l'envie d'acheter autre chose que ce type de magazine se manifeste, il est toujours important de s'écouter. Le pouvoir étant aussi dans notre porte monnaie, il serait très économe et efficace de faire disparaître les "poseurs de perfs aspirantes" et autres saprophytes de la tripartite finance, industrie, politique une structure de la Synarchie de 1870.
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Uber files : quatre questions pour comprendre le scandale qui éclabousse Emmanuel Macron
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L'enquête du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) démontre qu'Emmanuel Macron aurait joué un rôle dans l'implantation d'Uber en France.
Emmanuel Macron lors de sa nomination au ministère de l’Economie, à Paris, le 27 août 2014. (©AFP/Archives/Eric PIERMONT)
Par Rédaction ActuPublié le 11 Juil 22 à 19:01
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Depuis plusieurs années, Uber s’est inscrit dans le quotidien de nombreux Français, que ce soit pour remplacer un taxi ou bien pour commander de la nourriture avec Uber Eats. Dans le monde, ce ne sont pas moins de 118 millions d’utilisateurs qui sont actifs sur l’application de VTC.
Un succès fou. Mais qui s’explique par une stratégie très agressive de la part de l’entreprise californienne. C’est ce que révèlent les Uber files, une enquête réalisée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), dont Le Monde et Radio France font partie. La violence à sa place dans cette stratégie, l’illégalité presque.
Une enquête dans laquelle on apprend qu’Emmanuel Macron a quasiment été un « partenaire » d’Uber pour favoriser son implantation, alors que l’actuel Président était ministre de l’Économie.
Au total, ce sont pas moins de 120 000 documents qui ont fuité auprès de The Guardian, datés entre 2013 et 2017, qui ont été épluchés par pas moins de 42 journaux partenaires. Voici ce qu’il faut en retenir.
De quoi est accusé Uber ?
L’enquête montre par plusieurs aspects la manière dont Uber s’est implanté dans différents pays en « ignorant les règlementations en vigueur, travaillant avec une banque russe sous sanctions, offrant des cadeaux à des hommes politiques, instrumentalisant ses chauffeurs, lorsqu’elle n’en fait pas des boucs émissaires », note franceinfo.
Uber a bafoué les lois, trompé la police, exploité la violence contre les conducteurs et secrètement fait pression sur les gouvernements au cours de son expansion mondiale.
The Guardian
Parmi les méthodes employées, le lobbying intense auprès des parlementaires ou des membres de gouvernement. Rien qu’en 2016, Uber aurait dépensé 90 millions d’euros pour du lobbying.
Pour approcher les hommes politiques et tisser son réseau, l’entreprise californienne Uber, dirigée à l’époque par Travis Kalanick, PDG épinglé pour ses méthodes et qui a depuis laissé sa place, offre des cadeaux : tarifs réduits pour des trajets, déjeuner dans des restaurants prestigieux ou encore aide pour faire campagne.
Vidéos : en ce moment sur Actu
Alors qu’à l’horizon 2014, l’image d’Uber est mauvaise (en cause notamment, l’uberisation de la société), l’entreprise rémunère des économistes afin de dire du bien de l’entreprise et de son modèle.
« Les plates-formes numériques, comme celle d’Uber, sont une solution d’avenir », explique Augustin Landier auprès du JDD, économiste français épinglé dans l’enquête. Nicolas Bouzou aurait touché 10 000 euros pour faire une étude « assortie d’un service après-vente dans les médias ».
Pourquoi Emmanuel Macron est impliqué ?
C’est un volet de l’enquête qui touche au chef de l’État. Le Monde conclut à l’existence d’un « deal » secret entre Uber et Emmanuel Macron à Bercy. Le quotidien fait état de réunions dans le bureau du ministre, de nombreux échanges (rendrez-vous, appels ou SMS) entre les équipes d’Uber France et Emmanuel Macron ou ses conseillers, citant notamment des comptes-rendus de réunions rédigés par le lobbyiste Mark MacGann.
Sont pointées du doigt certaines pratiques destinées à aider Uber à consolider ses positions en France : Emmanuel Macron aurait par exemple suggéré à l’entreprise de présenter des amendements « clés en main » à des députés.
Quand Uber veut s’implanter en France, à la fin 2011, le service de VTC se heurte à la loi française, contraignante pour les chauffeurs, mais aussi à une opposition vive des chauffeurs de taxi.
En 2014, de violentes manifestations anti-Uber éclatent et une loi contraignant un peu plus les VTC est votée : la loi Thévenoud.
Manifestation de chauffeurs de taxis à Paris le 26 janvier 2016, qui protestent notamment contre Uber. (©AFP/Archives/Eric Feferberg)
Mais dans le même temps, Emmanuel Macron, peu de temps après sa nomination au ministère de l’Économie, reçoit Travis Kalanick : « dans une atmosphère remarquablement chaleureuse, amicale et constructive » et avec « une volonté claire de travailler autour de la… législation », selon le lobbyiste Mark MacGann, dans une note présente au sein des « Uber Files ».
Ce dernier va plus loin en affirmant qu’Emmanuel Macron « a demandé aux régulateurs de ne pas être ‘trop conservateurs' ».
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RAPHAËL COHEN & PATRICE LEPILLER
SYSTÈME SOCIAL FRANÇAIS : UN GIGANTESQUE DÉTOURNEMENT D’ARGENT PUBLIC
LANCEUR D’ALERTE #5
Les ordonnances d’octobre 1945 créent une organisation, la Sécurité sociale qui fusionne toutes les anciennes assurances (maladie, retraite…) et garantit à chacun qu’en toutes circonstances il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes. En 2015, nous fêtions le 70ème anniversaire de la Sécurité sociale.
Construction humaine historique et unique, la Sécurité sociale donne la garantie pour tous de pouvoir être protégés contre les aléas de la vie. C’est aussi une institution, un legs de la plus haute importance pour les générations futures. Les 70 ans de la Sécurité sociale ont été l’occasion, pour nombreuses organisations syndicales et associations, de rappeler qu’ils ont, depuis sa création, toujours été des acteurs majeurs dans son développement et dans sa défense.
J’ai longtemps adhéré et cru, comme tant de Français à cet idéal commun de solidarité, où chacun donne en fonction de ce qu’il peut et reçoit en fonction de ses besoins. Mais c’était trop beau pour être vrai. Depuis 1945, la sécurité sociale a été détournés, pervertis, subvertis et corrompus par des intérêts particuliers. Ce que vous allez découvrir ce soir est effarant et peu étonnant à la fois ! C’est en écho parfait avec la mobilisation actuelle contre la ènième réforme des retraites, la 7ème depuis ma naissance.
Grâce à l’association CSAPE et ses représentants, que nous avons la chance de recevoir ce soir sur Le Front Médiatique, vous allez découvrir comment le système social français, si beau dans ses idéaux initiaux, est devenu une nébuleuse gigantesque de détournement d’argent public.
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Info ou Intox .... selon ce lanceur d'alerte :
40% des budgets de la sécu passe dans le financement des syndicats !
7% pour le social
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Corruption en Europe ? Détournement de fonds au profit de Pfizer ? Jamais !!
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Scandale : 2,4 milliards de doses covid achetées pour 445 millions d'Européens :
Corruption détournement de fonds publics ?
https://www.youtube.com/watch?v=B8VFHiTd1QI&ab_channel=LeCourrierdesStrat%C3%A8ges
https://www.youtube.com/watch?v=T7Yu-zP85Vg&ab_channel=VirginieJoron
https://www.youtube.com/watch?v=6oV787de3RI&ab_channel=VirginieJoron
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Le Live avec Pascal Praud
https://www.agoravox.tv/actualites/sante/article/pierre-chaillot-decoder-l-eco-96464
Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels
Pierre Chaillot est statisticien.
Depuis le début de la crise du Covid, il a collecté scrupuleusement toutes les semaines l’intégralité des données officielles disponibles sur les sites d’EUROSTAT, de l’INSEE, de la DREES et des différents ministères. Mortalité, occupation des lits, positivité des tests, âges, etc…
Deux ans d’un travail méticuleux, qu’il a rendu public régulièrement sur sa chaîne Youtube « Décoder l’éco ».
Qu’a-t-il constaté ? De gigantesques anomalies.
LIVRE SCANDALE SUR LA PANDEMIE
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Exclusif-Pédophilie :
11 ministres de Macron appartiendraient à un club ultra-secret jadis présidé par Duhamel
Une dizaine de personnalités ayant servi au gouvernement d’Emmanuel Macron ou toujours membres du gouvernement sont connus pour être membres du club secret Siècle, récemment présidé par Olivier Duhamel qui a été contraint de démissionner de ses fonctions en raison des accusations d’inceste et de pédophilie qui pèsent sur lui
L’Affaire Duhamel met l’Exécutif très mal à l’aise et il y a de quoi. En effet, le 26 janvier dernier, Lecourrier-du-soir.com, en se basant sur une information du journal Le Monde, avait révélé la grosse inquiétude qui règne au cœur de l’Elysée suite à l’affaire Olivier Duhamel accusé d’inceste et de pédophilie.
D’après Le Monde, Edouard Philippe et des personnalités très proches de Macron ayant des liens très étroits avec Olivier Duhamel tentent d’étouffer le scandale à tout prix. Depuis bientôt un mois, l’Affaire, qui a reçu un retentissement mondial, secoue la classe politique française et menace de faire tomber des têtes.
Et l’affaire n’en est pas à sa fin car une nouvelle révélation qui vient de surgir risque de ternir sérieusement l’image de l’Exécutif. La révélation met en relief les liens très étroits entre Olivier Duhamel, qui a rejoint Emmanuel Macron peu avant le second tour de la présidentielle 2017 et l’entourage du président de la République.
En effet, d’après Capital.fr, 14 personnalités (ministres et ex ministres) du gouvernement d’Emmanuel Macron sont membres du Siècle, un club ultra secret où la consigne est très claire : « ne rien répéter de ce qui se dit dans leurs dîners ». Le club élitiste, fondé en 1944, a été présidé par Olivier Duhamel.
Les noms ont été dévoilés. Il s’agit de : Edouard Philippe (l’ancien Premier ministre), Muriel Pénicaud (ex-ministre du Travail), Jean-Michel Blanquer (ministre de l’Éducation), Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur), Florence Parly (ministre des Armées), Élisabeth Borne (ministre du Travail), Sébastien Lecornu (ministre des Outre-mer), Emmanuelle Wargon (ministre déléguée au Logement), Amélie de Montchalin (ministre de la Fonction publique), Agnès Pannier-Runacher (ministre de l’Industrie), Jean-Baptiste Djebbari (ministre des Transports), Franck Riester (ministre du Commerce extérieur), Clément Beaune (secrétaire d’État aux Affaires européennes) et Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée.
En dehors du monde politique, d’autres personnalités issues du monde des affaires et du monde littéraire sont aussi membres du Siècle. Parmi eux, il y a : Augustin de Romanet (PDG d’ADP), Nicolas Baverez (essayiste), Stéphane Pallez (la PDG de la Française des jeux) ou encore Philippe Wahl (PDG du groupe La Poste).
« En 2017, les Echos évoquait un annuaire comptant plus de 600 noms. Parmi les personnalités politiques y figurant à l’époque, on trouvait aussi Nicolas Sarkozy, François Fillon, Rachida Dati, François Baroin ou Nathalie Kosciusko-Morizet », conclut Capital.fr. Cette révélation risque d’être un coup de massue pour l’Elysée qui, depuis le début de cette affaire, fait tout pour se laver de tout soupçon dans un scandale devenu carrément « Affaire d’Etat ».
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________Théorie_______
MONARCHIE BANCAIRE & ELECTIONS FANTOCHES
Nos politiques seraint des pions, des marionnettes manipulées par des grandes puissances financières ou industrielles (lobbies).
Les élections sont donc sans effet réel sur la vie politique, remettant en question la différence fondamentale avec les dictatures.
Les pions bougent, changent ... mais executent indifféremment les mêmes ordres de leurs commanditaires.
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L'informateur :
Voici la liste des banques contrôlées par la Famille Rotchild ( fortume estimée à 500 000 Milliards de dollars )
Qui détient le pouvoir monétaire contrôle tout ! DES BANQUES PARTOUT DANS LE MONDE ET DES CONTACTS PARTOUT !!
Voilà les seuls vrais maîtres du monde !!
https://www.rtbf.be/article/la-saga-des-rothschild-l-histoire-d-une-famille-10396583
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https://linsoumission.fr/2023/01/12/retraite-blackrock/
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Retraite à 64 ans : à qui profiterait le crime ?
À BlackRock
12 janvier 2023
BlackRock. Ce nom vous dit quelque chose ? Décembre 2019, quatre mois avant l’arrivée du Covid, mouvement social historique contre la réforme des retraites. Une polémique va prendre de l’ampleur : il y a t-il collusion au sommet de l’état avec les intérêts de BlackRock, un énorme fond d’investissement américain, le plus important gestionnaire d’actifs au monde (10 000 milliards de dollars d’actifs dans le monde !).
Quelques mois plus tôt, toujours en 2019, BlackRock publie un plaidoyer qui appelle clairement le gouvernement français à développer le « troisième pilier » des régimes retraite : la capitalisation, ce qui signifie confier à des sociétés financières privées la gestion d’une partie de l’assurance retraite des Français. Il y est même proposé une quasi obligation d’épargne retraite dans les entreprises, en plus des régimes de base et des complémentaires. Alors que les gouvernements français successifs sont obsédés par la réduction des dépenses publiques (sauf pour les grands groupes), ces conseils vont être reçu 5 sur 5 par la macronie.
Ce document de lobbying (consultable ici sur le site de BlackRock) s’intitule « Loi Pacte : le bon plan Retraite ». La loi Pacte, portée par le ministre Bruno Lemaire et adoptée le 11 avril 2019, a de quoi réjouir le gestionnaire d’actifs. Elle crée en effet de nouveaux plans d’épargne retraite individuels et collectifs qui offrent une grande flexibilité de gestion, elle simplifie et renforce les systèmes de retraite par capitalisation.
BlackRock reçu à l’Élysée
Mais alors, BlackRock serait-il derrière le nouveau projet de loi retraite ? Le géant américain semble en tout cas avoir l’oreille du gouvernement. Le PDG de BlackRock, Larry Fink, été reçu à l’Élysée dès juin 2017. En octobre 2017, les dirigeants de BlackRock et de 21 autres gros gestionnaires de fonds sont de nouveau reçus dans les salons de l’Élysée, alors que le gouvernement engage un vaste plan de privatisations (Française des jeux, ADP…)
La filiale française, qui date de 2006 et qui gère 27,4 milliards d’euros de fonds confiés par des clients français, est dirigée par une figure bien connue du monde de la politique et des affaires : Jean-François Cirelli, ancien conseiller économique de Jacques Chirac à l’Elysée, a été le patron de Gaz de France puis le numéro 2 du groupe après sa fusion avec Suez en 2008. Il va être élevé au rang d’officier de la Légion d’Honneur par Emmanuel Macron.
En 2013, déjà, au moment de la réforme sur le financement des retraites du gouvernement Ayrault, l’ex-directeur général de BlackRock France l’affirmait clairement : « Les retraites, c’est un thème clé pour BlackRock ». Devant l’Autorité des marchés financiers, en 2017, Jean-François Cirelli se montrait encore plus explicite en indiquant vouloir « renforcer l’idée auprès des autorités publiques qu’il faut investir pour la retraite dans les marchés de capitaux ».
En octobre 2017, le gouvernement a demandé au Comité action publique 2022 de plancher sur la réforme de l’Etat. Un groupe d’experts où siège… Jean-François Cirelli, le patron de la branche française de BlackRock. On retrouve encore Larry Fink à l’Elysée en juillet 2019, à l’invitation d’Emmanuel Macron, lors d’une réunion sur le climat et l’investissement. Jean-Paul Delevoye avait quant à lui rencontré le fonds BlackRock début mars 2018 lors de sa nomination comme haut-commissaire aux retraites. Des liens chaleureux entre BlackRock et le sommet de l’État.
BlackRock est aussi devenu l’un des principaux actionnaires du CAC 40. Le gestionnaire de fonds dispose de participations conséquentes dans au moins 18 multinationales françaises du CAC 40 : BNP Paribas, Axa, Renault, Bouygues, Total, Vivendi, Société générale…
BlackRock figure donc mécaniquement parmi les principaux bénéficiaires des très importants dividendes versés par les entreprises du CAC 40 chaque année. Blackrock, possède plus de parts dans les entreprises du CAC40 que… l’État Français. Le fonds de gestion profite donc largement du cash que les multinationales françaises distribuent au détriment de l’investissement, des salaires et… des cotisations sociales, dont la retraite.
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VOS SALAIRES AUGMENTENT DE MISERE
.... LEURS REVENUS DE TECHNOCRATES EXPLOSENT
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René Dosière, ancien député PS, a passé au crible les salaires dans les cabinets ministériels et voilà ce qu'il a trouvé.
Spécialiste du contrôle de l'argent public et ancien député PS, René Dosière s'est intéressé aux salaires dans les cabinets ministériels. Il a ainsi remarqué que les salaires ont beaucoup augmenté dans certains cabinets entre 2017 et 2018. La palme revient au porte-parolat : les collaborateurs de Benjamin Griveaux gagnent "beaucoup plus" que ceux de Christophe Castaner, qui était porte-parole en 2017. "Ceux qui sont en poste aujourd'hui gagnent 27% de plus que ceux qui étaient en poste l'année dernière", assure René Dosière.
Les salaires avaient déjà augmenté entre 2016 et 2017
Marlène Schiappa, secrétaire d'État à l'Égalité entre les hommes et les femmes, est aussi pointée du doigt. Elle avait évoqué une hausse de 10 à 15% du salaire de certains collaborateurs il y a quelques mois. Si on fait le calcul, le salaire moyen dans son ministère est de 9 078 euros bruts, cela représente une augmentation de l'ordre de 1 000 euros par mois. "Je pense que c'est choquant, voire même scandaleux", dénonce René Dosière, qui rappelle que les salaires de certains cabinets ministériels avaient déjà augmenté de 20% entre 2016 et 2017, entre François Hollande et Emmanuel Macron.
"Le gouvernement d'Édouard Philippe, parmi tous les cabinets de la Ve République, c'est à la fois celui où il y a le moins d'effectifs, mais aussi celui où les rémunérations individuelles sont les plus élevées", conclut l'ancien député.
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____________LES SCANDALES ASSOCIATIFS ... ON EN PARLE ??__________
FONCTIONNAT AVEC LES BUDGETS DE LA NATION
POUR ENGRAISSER LES COPAINS
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Les salariés d’Equalis « écœurés » par le train de vie du directeur
Les salariés yvelinois d’Equalis se sont mobilisés le 7 octobre pour dénoncer, après les révélations de la presse, le salaire « indécent» du directeur général de l’association à but social.
Par Kévin Lelong -
15 octobre 2021
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Un scandale qui ne passe pas. Une vingtaine de personnes étaient mobilisées, jeudi 7 octobre, dans la commune pour dénoncer les revenus du directeur général de l’association Equalis en charge notamment de l’accompagnement des personnes en situation de grande précarité. Salariés yvelinois de l’association, membres de la fédération santé et action sociale de la CGT mais aussi bénéficiaires, se disent « indignés », du salaire « déraisonnable » et des avantages perçus par le dirigeant et récemment révélés par le Canard Enchaîné.
Dans son édition du mercredi 22 septembre, l’hebdomadaire a effectivement épinglé le train de vie luxueux d’Arthur Anane, le directeur général d’Equalis. Le Canard Enchaîné révèle ainsi « un salaire de 11 400 euros net par mois et une Audi Q7 de fonction ». Le dirigeant de l’association subventionnée par de l’argent public disposerait également, tous les mois, d’une aide au logement de 533 euros.
« Le contraste est terrible, c’est indécent, honteux », commente, devant l’ancien siège de l’association, Agir Combattre Réunir (ACR, qui a fusionné avec une autre association pour devenir Equalis, Ndlr), un salarié opérant sur le secteur de Conflans-Sainte-Honorine. Ce dernier dit se sentir « abusé » alors même qu’il accompagne quotidiennement des personnes en grande détresse sociale « avec très peu de moyens ».
Les salariés demandent la démission d’ Arthur Anane ainsi que celle de la présidente du conseil d’administration.
Il est d’ailleurs rejoint par une autre travailleuse sociale qui dénonce l’accueil proposé à certains bénéficiaires. « Il y a des appartements qui sont insalubres parce qu’Equalis ne paye pas ce qu’il devrait », tonne-t-elle. Sur la façade du local conflanais, les pancartes affichées demandent la démission d’ Arthur Anane ainsi que celle de la présidente du conseil d’administration.
« On est écœurés […] on ne comprend pas pourquoi le conseil d’administration donne toujours un soutien corps et âme au directeur général, qu’il trouve que c’est normal qu’il touche 200 000 euros [brut] par an alors que, nous, on galère avec des salaires de misère », explique un homme travaillant au centre d’hébergement d’urgence du 115. Au lendemain de la parution du journal satirique, le quotidien du soir, Le Monde, précisait ensuite qu’une enquête avait été ouverte par le parquet de Meaux pour « abus de confiance ». Dans les colonnes de La Marne, l’association a exprimé son soutien à Arthur Anane : « L’association conserve toute sa confiance au Directeur Général, au parcours et à l’expérience incontestables. »
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https://wikimemoires.net/2013/08/les-scandales-financiers-dans-le-secteur-associatif-francais/
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Les prix s'envolent ... mais uniquement en raison d'un illogisme aberrant, inhérent aux règles folles de fonctionnement du marché !
En France, nous sommes producteurs et auto-suffisants mais des décisions politiques imbéciles ( profit & corruption) nous mettent dans la merde !!
Scandale.
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https://planetes360.fr/le-scandale-edf-obligee-de-vendre-a-perte-a-ses-concurrents/
Le Scandale EDF Obligée de Vendre à Perte à ses Concurrents !
Collectivement nous sommes fous et nous marchons sur la tête !
Le gouvernement demande à EDF de vendre davantage d’électricité à bas prix à ses concurrents, afin de tenir sa promesse de limiter la hausse de la facture d’électricité des Français à 4% en 2022, malgré la flambée des cours.
Elle est actuellement vendue par EDF à ses concurrents à 42 euros du MWh au lieu de quelque 250 euros sur le marché.
Ainsi depuis 2007 nous marchons sur la tête
Nous avions un système unifié de commercialisation (la structure a priori optimale en coût de revient) avec EDF qui fabrique et distribue la quasi totalité de l’electricité en France. Depuis 2007, EDF est obligée de vendre une partie de sa production (actuellement 25%) à moindre coût vers des concurrents créés de toutes pièces (avec tous les coûts de revient supplémentaires liés a cette multiplication des équipes de marketing / vente / facturation)
Comme déjà dénoncé par ailleurs cf.
si cette concurrence artificielle a pu faire gagner quelques euros à certains, c’est au détriment de la grande masse de clients restés chez EDF. Est-ce cela l’équité et la justice sociale ?
Et en 2022, le gouvernement aggrave les choses !!!
EDF ne produisant pas toujours assez, EDF va donc de temps en temps acheter à 250 euros pour revendre à 42 euros ! (ou 46 mais cela ne change pas grand chose). Et même si production suffisante, vente à ses concurrents 6 fois moins cher qu’une vente aux étrangers par exemple.
Pas de mystère, pour éviter une forte augmentation à ceux qui se sont crus plus malins que les autres en quittant la grande masse de clients restée aux tarifs reglementés, c’est cette masse, l’ensemble des citoyens via des impôts, taxes, dettes ou augmentation du tarif reglementé, qui va payer pour « les petits malins ». Est-ce cela une bonne organisation sociale équitable ?
Nous sommes fous ! Sans bon sens !
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Quand l'état organise sa propre faillite en connaissance de cause : Imcompétence ou haute trahison !!!
Des milliers d'artisans vont faire faillite en raison d'une absurdité comptable et légale, inhérente aux circuits commerciaux aberrants décidés par nos gouvenements
TRAHISON !! SCANDALE !
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EDF va racheter son électricité jusqu'à 300 euros le MWh…
et la revendre à 46,20 euros à ses concurrents
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Face à l'envolée des prix de l'électricité qui atteignent des sommets, la promesse du gouvernement de limiter la hausse pour les ménages à 4 % semblait tenir de la gageure. À trois mois des présidentielles, il fallait trouver une solution, quitte à inventer une usine à gaz. Problème : cela conduit EDF à fournir aux opérateurs alternatifs des volumes d'électricité qu'elle n'a plus.
Les circonvolutions du gouvernement autour du protocole sanitaire applicable dans les écoles ne pourraient être qu’une aimable mise en jambes. Son plan pour limiter la hausse de l’électricité à 4 % en 2022, promesse de Jean Castex faite septembre, risque lui d'être un véritable marathon pour la communication gouvernementale. Il va devoir expliquer qu’il demande à EDF de racheter aux prix vertigineux de 2022 l’électricité qu’il a déjà vendue pas cher, pour ensuite la brader à ses concurrents à un prix six fois inférieur.
En effet, le plan du gouvernement partage l’effort entre une baisse de 8 milliards d’euros des taxes supportée par l'État, et 8,4 milliards à la charge d’EDF. Des sommes importantes liées à l'envolée des prix et leur répercussion sur les tarifs pour les ménages. La Commission de régulation estimait en effet le 10 janvier que la hausse devait atteindre entre 30 % et 40 %, selon Le Parisien.
À LIRE AUSSI : Marché unique européen de l'électricité : un grand bienfait… sauf pour les consommateurs
Dans cette optique, l’État, premier actionnaire de l’opérateur historique, a tout simplement intimé l’ordre à EDF d’augmenter le volume d’électricité nucléaire qu’il a l’obligation de vendre à ses concurrents à prix réduits. L’idée est simple : transférer aux clients finaux, les ménages et les entreprises, cette baisse des prix. Sauf que ces 20 TWh à 46,20 euros le MWh, qui s’ajoutent aux 100 TWh vendus à prix d’ami de 42 euros, EDF n’en dispose plus. Il les a déjà vendus sur le marché de gros lors des négociations qui ont eu lieu en 2021. L'électricien a donc déjà perdu une partie des bénéfices qu’il aurait pu retirer de la hausse des prix. Et il va les perdre une seconde fois car EDF va devoir racheter des montagnes de sa propre électricité, au prix de marché qui se situe entre 275 euros et 300 euros le MWh, et les revendre six fois moins cher.
FLOU DANS LA COM'
Évidemment, aucun des deux ministres chargés de présenter l’usine à gaz en urgence ce jeudi 13 janvier au soir, Barbara Pompili à l'Écologie sur LCI et Bruno Lemaire à Bercy dans une interview au Parisien n’en a pipé mot. Ni EDF dans son communiqué qui a suivi. Seul détail donné sur les 8 milliards que lui coûtera le dispositif : « Ce montant intègre une estimation de l’effet du report tarifaire sur le cash-flow 2 022 d’environ 1,5 Mds€ sur la base des prix de marché au 31 décembre 2021 et d’environ 1,6 Mds€ sur la base des prix de marché au 12 janvier 2022 ». Un blabla destiné aux marchés financiers qui risquent de ne pas goûter le flou.
Restent donc 5 milliards fantomatiques. Ils se retrouvent pour une grosse part dans la stratégie délirante d'achats des 20 TWh sur le marché à un prix avoisinant les 300 euros durant les mois d'hiver, et leur revente à 46,20 euros. Une autre grosse part vient des Tarifs Réglementés en vigueur (TRV) ou tarifs bleu pour les foyers qui n'augmenteront pas mécaniquement. On savait déjà que la libéralisation du marché de l’électricité était une énorme blague. Avec ce que le gouvernement vient de décider, on en viendrait presque à pleurer de rire.
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Une contamination involontaire ... ou un technique pour répandre le virus .... la contamination ?
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Santé Canada confirme la contamination de 380 000 tests de dépistage
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Les écouvillons sont de petites tiges munies de brosses à l'extrémité permettant d'aller chercher des sécrétions et des cellules dans le nez.
PHOTO : RADIO-CANADA / MONTAGE
Publié le 28 avril 2020
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Santé Canada a confirmé à Radio-Canada que 380 000 trousses de dépistage de la COVID-19, appelées écouvillons, ont fait l’objet d’un rappel urgent du 28 mars au 3 avril en raison d’un problème de contamination.
Radio-Canada révélait le 15 avril, que le Nouveau-Brunswick avait reçu 6400 trousses de dépistage inutilisables.
Le 11 avril 2020, l’entreprise responsable de l’importation de ces écouvillons au Canada, ESBE Scientific, a diffusé un rappel en raison d’un problème de stérilisation des tests de dépistage.
Santé Canada affirme que ESBE Scientific s’est engagée à prendre des mesures correctives et à remplacer le produit.
ESBE fait affaire avec le fabricant chinois Yancheng Rongtai Labware Co. Ltd. peut-on lire dans le rappel publié par Santé Canada.
Le Dr Richard Garceau, microbiologiste-infectiologue au Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont à Moncton, à la tête du laboratoire pour tester la COVID-19 au Nouveau-Brunswick, est l’un de ceux qui ont sonné l'alarme sur la qualité des tests de dépistage.
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Conseil constitutionnel et pass sanitaire : Laurent Fabius est-il en situation de conflit d’intérêts à cause de son fils chez McKinsey ?
Article réservé aux abonnés
Si le sujet agite les réseaux sociaux, les spécialistes interrogés par CheckNews évoquent une «interférence faible».
Le fils du président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius travaille pour le cabinet McKinsey que le gouvernement a missionné dans le cadre de la campagne de vaccination contre le Covid-19. (Gonzalo Fuentez/REUTERS)
par Vincent Coquaz et Danae Corte
publié le 8 août 2021 à 13h33
Bonjour,
Votre question porte sur la décision du Conseil constitutionnel qui a validé jeudi 5 août l’extension du pass sanitaire. Vous êtes ainsi plusieurs à nous interroger sur un potentiel conflit d’intérêts de Laurent Fabius, président de cette institution qui se prononce sur la conformité des lois à la Constitution, avec le poste qu’occupe son fils Victor Fabius, au sein du cabinet McKinsey dont il est directeur associé.
Le gouvernement a en effet fait appel à ce cabinet de conseil en stratégie pour une mission dans le cadre de la campagne de vaccination contre le Covid-19 (ce qui posait déjà en soi des questions de conflit d’intérêts, comme l’expliquait CheckNews).
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Pédocriminalité : un an de prison pour un ex-député suppléant LREM de la Loire
“Ce dossier est peut-être le plus difficile que j’ai eu à plaider », a confessé son conseil, Me Mehdi Mahnane. © Crédit photo : illustration Thibault Toulemonde/ “sud ouest”
Par Sudouest.fr avec AFP
Publié le 27/02/2023 à 21h21
Matheus Branquinho a été reconnu coupable d’agressions sexuelles sur deux fillettes de 6 et 8 ans
Un ex-député suppléant du parti présidentiel LREM de la Loire, reconnu coupable d’agressions sexuelles sur deux fillettes de 6 et 8 ans et de détention d’images pédopornographiques, a été condamné lundi à trois ans de prison, dont deux ans avec sursis, par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne.
La représentante du parquet, Marielle Romier, avait requis cinq années d’emprisonnement, dont deux avec sursis probatoire à l’encontre de Matheus Branquinho, 43 ans, qui se voit imposer cinq années d’inéligibilité, une obligation de soins et une interdiction définitive de toute activité impliquant un contact avec des mineurs.
Cercle proche
L’ex-suppléant franco-brésilien de la députée LREM (La République en marche) de la 3e circonscription de la Loire, Valéria Faure-Muntian (élue de 2017 à 2022), a été reconnu coupable d’avoir agressé une fillette de 6 ans appartenant à son cercle familial, ainsi qu’une autre enfant de 8 ans, au cours de l’année 2020 au domicile de leurs parents.
Il est par ailleurs condamné à verser plusieurs milliers d’euros de dommages et intérêts à une des familles concernées, qui s’est constituée partie civile, ainsi qu’à l’association de protection des enfants « Innocence en danger ».
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______INFO OU INTOX ?_____
_______PEDOPHILIE AU SOMMET DE NOS ETATS_______
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Affaire Verdin :
la plainte contre Lang, Hollande et Moscovici est recevable
Publié le : samedi 17 novembre 2012
Source : dondevamos.canalblog.com
Emmanuel Verdin, le père de Laureen, une enfant décédée d’une MST contractée lors des viols en réunion dont elle a été victime, a déposé une plainte contre Lang, Hollande et Moscovici. Celle-ci vient d’être jugée recevable, donc un juge d’instruction devrait (on l’espère) instruire.
Emmanuel Verdin l’a annoncé hier [23 mai 2012, ndlr] sur la page de son groupe Facebook, la plainte qu’il a déposée contre le trio de choc est donc retenue par la Justice, ce qui ne manque pas d’étonner.
Pour résumer l’affaire, Verdin n’a jamais connu sa fille. Elle est née après que sa compagne et mère de l’enfant l’ait quitté, fin 1996. Laureen naît le 31 janvier 1997. Cette année-là, L’ex de Verdin se retrouve dans un foyer pour femmes enceintes : le foyer d’Ariane à La Roche sur Yon. Un foyer qui a défrayé la chronique il y a quelques années.
Étrangement, selon le quotidien Le Parisien du 12/05/2005, le directeur de ce foyer était poursuivi pour viols et agressions sexuelles sur des pensionnaires et des salariées. Il a été placé en garde-à-vue puis libéré sous contrôle judiciaire, et remis en taule. Le directeur en question, Jean-Pierre Baudry (6e directeur du foyer en 8 ans), a été condamné à 13 ans de prison pour « deux viols, quatre agressions sexuelles et deux harcèlements », et à 15 ans en appel.
Auparavant, selon Libération, Baudry a déjà été condamné : « En 1993, la cour d’appel d’Amiens l’avait condamné à cinq ans de prison ferme pour avoir détourné 4,5 millions de francs alors qu’il dirigeait une maison de l’enfance dans l’Oise, à Coye-la-Forêt. Dans les années 80, l’accusé était un notable de cette région : candidat défait de la droite (RPR-UDF) aux législatives de 1988 à Creil, et vice-président du conseil économique et social de Picardie. » Il arrive ensuite au Foyer d’Ariane.
Le Foyer d’Ariane, émanation du courant de Philippe De Villiers et anti-avortement, était financé par le Conseil général, qui a défendu Baudry avec acharnement même après sa mise en examen : « Mis en examen le 3 février 2005, Jean-Pierre Baudry est d’abord laissé en liberté, puis écroué le 11 février. Quelques jours plus tard, la préfecture de la Vendée et la DDASS lancent une enquête administrative. Le rapport conclut qu’il n’existe aucun dysfonctionnement, que le foyer respecte les réglementations et que les contrôles y sont réguliers. Le conseil général et l’AVAVPF se portent parties civiles au procès. » Le but de ce foyer était d’offrir « une alternative à l’IVG aux jeunes femmes enceintes ». Le foyer était géré par l’AVAVPF (Association vendéenne pour l’accueil de la Vie et la Promotion de la Famille), les locaux étaient payés par le département selon le vœu du président du Conseil général, Philippe De Villiers.
En 2000, une plainte contre le foyer d’Ariane, lancée par une association de défense des femmes, est classée sans suite.
Baudry était dans ce foyer après le passage de la mère de Laureen, mais les dysfonctionnements y duraient depuis quelques années déjà, d’après un rapport de la DDASS en 2001. En outre, le compagnons de la mère de Laureen (au moins jusque fin 2011) connaissait Jean-Pierre Baudry.
D’après Verdin, qui a recueilli différents témoignages, « tout le monde allait au Maroc et en Thaïlande, tous les ans à la même époque. Cet ex-compagnon a rencontré Jack Lang au Maroc. »
Quant aux viols, certains auraient été commis sur la péniche Le Makaï, amarrée à Paris [...]. Le 10 juin 2001, une procédure est lancée par les services sociaux de La Roche-sur-Yon contre la mère de Laureen, pour des faits d’attouchements et de viols en réunion sur Laureen. Verdin a retrouvé la trace de cette procédure, restée lettre morte. Il y a aussi le témoignage de quelqu’un qui a vu et dénoncé la « soirée d’anniversaire » au cours de laquelle la petite a été violée en réunion. Laureen est entendue par la police, un PV existe, mais la petite reste prostrée et ne dit rien. Comme c’est très souvent le cas lors de la première audition d’un mineur victime d’abus sexuels.
En 2002, Baudry arrive comme directeur du Foyer d’Ariane.
Le 22 décembre 2003, Laureen décède à Nantes. Elle est enterrée à 40 km de La Roche-sur-Yon.
À ce moment, Verdin qui sait qu’il a une fille, prend un détective, qui lui apprend en juillet 2004 que Laureen est morte. Ensuite, Verdin rencontre son ex qui lui confirme que Laureen était bien sa fille. Elle lui dit que Laureen a été placée et qu’elle est décédée d’une infection dans l’ambulance qui l’amenait à l’hôpital. De fait, la petite traînait une MST depuis six mois et personne n’a jugé utile de la faire soigner.
Verdin finit par apprendre que si Laureen a bien été placée, c’était pour des soupçons de pédophilie. Il apprend encore par un témoin, voisin et autre ex de la mère de Laureen, qui a été condamné pour avoir violé ses enfants, que des partouzes ont bien eu lieu, dont Laureen a été victime.
Verdin lance alors, en juin 2007, une procédure pour les viols en réunion, procédure qui s’est perdue, lui explique-t-on en juillet 2011.
Aujourd’hui comme par miracle, après que Verdin ait tout fait pour faire connaitre l’histoire de sa fille, la plainte avec constitution de partie civile qu’il a déposée contre Hollande et Moscovici pour complicité de viols en réunion, et contre Lang pour les viols en réunion, n’a pas été classée sans suite, ni perdue. D’après verdin, les abus ont continué après le placement de Laureen en famille d’accueil.
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NDLR : Les russes sont-ils les méchants ? A voir / Il n'existe pas de gentil dans une guerre d'empire. Nous avons aussi fait de quoi être peu fier :
Les accords de Minsk n'ont pas été respecté de notre côté et seraient une manoeuvre dilatoire ( selon l'aveu même des Allemand ) pour seulement laisser du temps de construire un rempart militaire face à la Rusiie / Nous n'avons pas respecté nos enegagements de distance stratégique avec les forces du pacte de Varsovie. Les USA, en grand frère et pilote des vassaux Européens, oriente notre politique internationale pour conserver la supérmatie ... et se donne le droit de détruire nos infrastructures ... comme en atteste cette actualité sur le gazoduc nord stream ...
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Un journaliste d'investigation américain accuse les Etats-Unis d'avoir saboté les gazoducs Nord Stream 1 et 2
Selon le journaliste d'investigation, Seymour Hersh, les sabotages des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en septembre dernier dans la mer Baltique sont l'œuvre des Etats-Unis et non de la Russie comme l'accusaient plusieurs de pays occidentaux.Écoutez cet article
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Selon Seymour Hersh, qui ne s'appuie que sur une source anonyme, des plongeurs de l'US Navy, aidés par la Norvège, ont posé des explosifs sur ces gazoducs reliant la Russie à l'Allemagne sous la mer Baltique en juin 2022.
Article publié le 8 février à 23h12 et mis à jour le 9 février à 14h40
Les Etats-Unis ont-ils saboté Nord Stream 1 et 2 ? Pas sûr que la vérité soit un jour connue. Mais désormais, le doute existera à jamais. Publiée ce mercredi sur son blog, l'information d'un journaliste d'investigation, Seymour Hersh, fait l'effet d'une bombe. Selon lui, les sabotages des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en septembre dernier dans la mer Baltique sont l'œuvre des Etats-Unis et non de la Russie comme l'accusaient plusieurs pays occidentaux.
Lire aussi : Gazoducs Nord Stream : les marines russe et américaine présentes au moment des fuites de gaz
Selon Seymour Hersh, qui ne s'appuie que sur une source anonyme, des plongeurs de l'US Navy, aidés par la Norvège, ont posé des explosifs sur ces gazoducs reliant la Russie à l'Allemagne sous la mer Baltique en juin, les déclenchant trois mois plus tard. Joe Biden, le président américain, aurait lui-même décidé de faire exploser ces gazoducs afin de priver Moscou des revenus de ses ventes de gaz à l'Europe.
Washington a toujours été hostile à Nord Stream
Le journaliste rappelle que les Etats-Unis considéraient aussi que Nord Stream 1 et 2 donnaient à Moscou un important moyen de pression sur l'Allemagne et les pays d'Europe de l'Ouest. Washington a toujours été hostile à Nord Stream 1, mis en service en 2012, puis à Nord Stream 2 qui ne l'avait pas été avant sa suspension au début du conflit en Ukraine.
Seymour Hersh assure que l'idée avait été évoquée en décembre 2021, avant que le plan ne soit conçu par la CIA. Après ces explosions, dont les images saisissantes avaient fait le tour du monde, nombre de suspects avaient été évoqués. Hormis la Russie et les Etats-Unis, les noms de l'Allemagne, de l'Ukraine ou de la Pologne avaient été cités. Le président russe Vladimir Poutine avait imputé ce sabotage aux « Anglo-Saxons ».
L'information a été démentie par Washington. Elles sont « totalement fausses » et relèvent de la « pure fiction », a rétorqué Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. Même son de cloche du côté de la CIA, où un porte-parole a assuré que l'article était « absolument faux ». Le ministère norvégien des Affaires étrangères a lui aussi nié l'implication de son pays, jugeant les allégations « fausses ».
Les pays occidentaux avaient accusé la Russie d'être responsable de ces impressionnantes fuites précédées d'explosions sous-marines, ajoutant à la colère visant Moscou après son invasion de l'Ukraine. Mais les enquêtes menées par les autorités suédoises, danoises et allemandes n'ont pas encore permis de déterminer de responsabilités.
Agé de 85 ans, Seymour Hersh est l'un des plus célèbres reporters d'investigation américains. Il a notamment révélé le massacre commis par des militaires américains dans le village de My Lai pendant la guerre du Vietnam. Mais plusieurs de ses articles ont suscité la controverse ces dernières années, d'autres journalistes l'accusant de propager des théories du complot
Pour Moscou, cet article montre « une fois de plus la nécessité d'une enquête internationale transparente sur cet attentat sans précédent » ; a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Pesko, précisant qu'« il n'y avait pas beaucoup de pays dans le monde qui puissent commettre de tels actes de sabotage ».
« Certaines choses (dans cette publication) sont contestables, d'autres ont besoin d'être prouvées, mais l'article est remarquable par son analyse profonde et son exposé harmonieux. Il serait au moins injuste de ne pas y prêter d'attention, surtout pour un pays comme l'Allemagne qui a été privée de cette infrastructure énergétique cruciale à la suite de l'attentat » en septembre, a-t-il estimé.
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SAVEZ VOUS CE QU EST LEFFET "BIDEN" ?
Le rebond de la courbe de comptage après fermeture des bureaux dans la nuit ! Vers 2H00 du matin ...
UN PROCEDE DE TRUCAGE DES ELECTIONS LORS DU COMPTAGE APRES LA FERMETURE DES BUREAUX : IL SUFFIT ALORS DE PRENDRE EN COMPTE LES BULLETINS NUM2RIQUES, LES PROCURATIONS ET LES MANIPULATIONS DISCRETES LORSQUE LES BUREAU SONT TENUS PAR DES MAINS COMPLICES.
Mythe ou rélité ? Alors les élections deveienent un leurre ! Un espoir sans consistance.
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Joe Biden a-t-il avoué avoir organisé une fraude électorale ?
Publié le 05/11/2020 20:37Mis à jour le 05/11/2020 20:39
Durée de la vidéo : 2 min.
France Télévisions
Le candidat démocrate, visiblement épuisé par la course à la Maison Blanche, a commis quelques impairs ces derniers jours. Il est accusé d'avoir organisé un système de triche électorale. Qu'en est-il réellement ?
Dans une interview donnée à une semaine des élections, Joe Biden qui voulait inciter ses concitoyens à voter tient des propos surprenants : "Nous avons mis en place, je pense, la plus large et la plus inclusive organisation de fraude électorale dans l’histoire de la politique américaine."
Un extrait qui a fait plus de 17 millions de vues après que Donald Trump et son entourage se sont empressés de le relayer, criant au scandale.
What a terrible thing for Biden to say! Rigged Election? https://t.co/jQXxeQCZU9
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) October 25, 2020
Le candidat démocrate a-t-il reconnu une fraude massive ? Selon Nicole Bacharan, politologue franco-américaine, la phrase est sortie de son contexte. Dans le reste de l’interview, Joe Biden évoque au contraire un système pour lutter contre les fraudes.
Pour elle, c’est un lapsus : "Joe Biden quand il était enfant était bègue. Il y a encore des maladresses dans son élocution. Il a prononcé une phrase qui, si on enlève ce qu’il y a avant et après, est une catastrophe, mais dont on comprend parfaitement dans le contexte que c’est l’opposé de ce qu’il a voulu dire."
Il faut dire que le démocrate est célèbre pour ses gaffes à répétition. En septembre dernier, il s’était trompé dans le bilan des victimes du Covid-19 aux Etats-Unis parlant de "200 millions de personnes décédées". Avant-hier également, ce dernier a confondu sa petite-fille avec son fils.
Après Donald Trump le président "twiteur", les Américains auront peut-être un président gaffeur. La vie politique américaine n’a pas fini de nous divertir.
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Présidentielle 2022 : l’élection qui serait truquée, cette petite musique du complotisme électoral
ComploramaRudy Reichstadt, Tristan Mendès France et Pauline Pennanec’hpodcast original
La théorie selon laquelle l’élection présidentielle ne serait qu’une machination et non un processus démocratique n’est pas nouvelle, elle résonne en France en 2022, y compris à travers les propos de candidats à ce scrutin.
Le candidat à l'élection présidentielle de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, le 9 mars 2022 à Paris. (EMMANUEL DUNAND / AFP)
Nous sommes à quelques jours du premier tour, et dans cet épisode "Complorama" explore le complotisme électoral, c'est-à-dire la théorie du complot selon laquelle l'élection serait truquée, jouée d'avance, au profit du pouvoir en place, ou encore de puissants agissant en secret et tirant les manettes.
Un argumentaire qui n'est pas relayé que par des habitués de la complosphère, mais aussi par certains candidats à cette présidentielle 2022, comme Nicolas Dupont-Aignan.
Nicolas Dupont-Aignan, pour qui "l'élection est truquée de A à Z", est appuyé par son soutien Florian Philippot, pour qui "Nicolas Dupont Aignan a totalement raison ! Macron fait tout pour truquer l’élection depuis des mois ! S’il était réélu, il ne serait pas légitime."
Un air d'élection présidentielle américaine
À ne pas confondre avec l'usage du complotisme dans le cadre d'une élection, le complotisme électoral jette la suspicion sur tout le processus électoral démocratique. Il est également promu par des groupes comme QAnon France, ou par des mouvances antivax. Une dynamique qui rappelle forcément l'élection de Joe Biden aux États-Unis et le mouvement "Stop the steal", "Arrêtez le vol", qui a conduit à l'invasion du Capitole.
Le complotisme électoral, c'est le 26e épisode de Complorama, avec Rudy Reichstadt, directeur de Conspiracy Watch, et Tristan Mendès France, maître de conférence et membre de l’observatoire du conspirationnisme, spécialiste des cultures numériques. Un podcast à retrouver sur le site de franceinfo, l'application Radio France et plusieurs autres plateformes comme Apple podcasts, Podcast Addict, Spotify, ou Deezer.
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Matt Hancock
Officiellement il démissionne en raison d'une liaison extra-conjuguale : Faut le mettre en retrait le bougre ! Mais pourquoi ?
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Covid : "Quand déployons-nous le nouveau variant ?", le plan du ministre de la Santé britannique pour "effrayer" la population et annoncer le confinement
Au mois de novembre dernier, Matt Hancock était suspendu de ses fonctions de député pour avoir participé à une émission de télé-réalité. MAXPPP - Justin Ng / Avalon
Des centaines de milliers de messages échangés par les membres du gouvernement de Boris Johnson en pleine crise du Covid ont été dévoilés dans la presse. Des révélations explosives !
Et encore un scandale. Depuis quelques jours, les "lockdown files" mettent la Grande-Bretagne en ébullition. En effet, le Telegraph a publié des centaines de milliers de messages récupérés sur Whatsapp, envoyés par des membres du gouvernement de Boris Johnson pendant de la crise du Covid.
Dans le viseur des médias anglais : Matt Hancock. L'ancien ministre de la Santé aurait envoyé des messages plutôt compromettants alors qu'il était encore en fonction. Jugez plutôt.
Nous sommes le 13 décembre 2020, soit "cinq jours avant que le gouvernement ne renonce à son intention d'assouplir les règles à Noël", détaille la BBC.
Stratégie
Dans une conversation avec un conseiller, Matt Hancock discute du meilleur moment pour dévoiler l'existence d'un nouveau variant et faire ainsi accepter aux Britanniques l'idée de la prolongation des mesures de restriction. Alors que l'équipe de Boris Johnson ne fait pas l'unanimité, que ses décisions sont contestées par une partie de la population et que le Brexit occupe le haut de l'affiche. Matt Hancock et son conseiller parlent stratégie. "Nous effrayons tout le monde avec la nouvelle souche", lâche ainsi le secrétaire à la Santé. "Ouais, c'est ce qui entraînera un changement de comportement approprié", répond son conseiller. "Quand déployons-nous la nouvelle variante ?", demande alors le ministre.
Hancock dévoilait l'existence du variant anglais (Alpha) le lendemain.
Depuis, Hancock a bien tenté de se défendre en dénonçant un "récit partiel et biaisé adapté à un programme anti-confinement".
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Thierry Solère, conseiller de Macron : 13 mises en examen, toujours en poste
29 janvier 2023 Josiane Filio Justice 13
Sans doute auriez-vous d’avantage confiance dans le brave homme de gauche, au point de lui confier vos économies… qu’en l’arrogant personnage de droite ?
Eh bien c’est grand dommage car il s’agit du même individu, Thierry Solère, pourri jusqu’à la moelle… ne pouvant donc finir que comme proche conseiller de Super Macron, avec un CV comprenant désormais, entre autres… 13 mises en examen !
Ben oui, c’est comme ça ma bonne dame ; quand on est de la graine de vaurien, menteur, méprisant, vaniteux… repéré depuis l’adolescence par une enseignante qui, normalement aurait dû subir le même sort que Gabrielle Russier, condamnée jadis pour détournement de mineur… en un temps où le wokisme, fourre-tout des déjantés graves, n’était pas encore né…
On est marqué à vie, au point d’avoir toujours, malgré un monstrueux orgueil, besoin de conseils, de préférence très coûteux (mais c’est pas grave, c’est l’État qui paye… disait un autre nocif bouffon).
Et comme sur les deux photos ci-dessus, il y a un monde de différences entre le « sémillant et aimable Président Macron » et son double machiavélique qui est le véritable meneur de la destinée de la France.
Savoir que nous (les contribuables pressurés comme jamais !) participons déjà aux gras salaires et privilèges des « agents de la fonction publique » (comprenant certains élus ou nommés), et de tous les membres des gouvernements successifs… aussi nuls les uns que les autres, niveau rapport qualité/prix…
Qu’en plus Macron et toutes les « deux mains gauches » qui l’entourent ne peuvent rien décider sans l’aide du cabinet McKinsey (ou d’autres plus discrets)…
Mais que néanmoins ce grotesque pantin du NOM exige de s’entourer de conseillers…
Tout cela est déjà fortement scandaleux !
Mais apprendre que de surcroît, parmi eux, figure un brigand de grands chemins, dont une dernière « délicatesse » vient de porter à 13 le nombre des chefs d’accusation contre lui… nous mène proches de l’infarctus ou de l’AVC !
Mais pourquoi se gêner quand on se croit tellement protégé, et que quoi qu’on fasse, on passera toujours au travers des gouttes parce que toujours amnistié ?
Macron, dont un des désirs, exprimé clairement à la face du monde, était « d’avoir bien envie d’emmerder les non vaccinés », n’étant pas regardant sur l’honnêteté, l’intégrité et la droiture de ses collabos (qui se ressemble s’assemble), il semble logique que précisément ses conseillers se croient également tout permis, puisque dûment adoubés par le chef suprême.
Mais en dehors des crétins agglutinés H24 devant BFM TV et consœurs, gobant toutes les grossières manipulations étatiques, désignant toujours l’extrême droite à l’origine de tous méfaits… qui ne s’offusqueront pas aujourd’hui du parcours « chaotique » d’un énième proche du Président « sans reproche »… nous les cochons de payants commençons à entrevoir les limites de notre patience, de plus en plus aveuglantes !
Curieusement (ou pas, pour les citoyens éclairés) c’est une nouvelle fois FDesouche (persécuté par les sbires de Macron, via ceux de EDM) qui, via les infos de Mediapart, Le Figaro, et même Libé… nous alerte sur les manigances de ce puant personnage, cochant toutes les cases pour être bien en cour auprès du pire président que la France se soit donné !
Chronologiquement, voici le rappel des brillants états de service de ce monsieur qui, soulignons-le, est malgré son copieux palmarès toujours un proche conseiller de « Macron le parfait » qui ne semble pas y voir matière à reproche… bien que tout ceci ne date pas d’hier !
Octobre 2019 / Le Monde
Il a beau clamer haut et fort n’avoir commis aucune infraction depuis l’ouverture, en septembre 2016, d’une enquête judiciaire le visant, le député La République en marche (LRM) des Hauts-de-Seine et conseiller régional d’Ile-de-France, Thierry Solère, ne semble pas avoir convaincu les juges d’instruction de Nanterre à l’issue de cinq longues journées d’audition.
Dans la soirée de vendredi 11 octobre, le parquet de Nanterre a fait savoir par un communiqué que ce proche du premier ministre, Edouard Philippe, avait été mis en examen pour fraude fiscale, détournement de fonds publics par dépositaire de l’autorité publique, recel de violation du secret professionnel, trafic d’influence passif, recel d’abus de bien sociaux, recel d’abus de confiance, et financement illicite de campagnes électorales, portant sur une période comprise entre 2003 et 2017.
Soit 7 chefs d’inculpation, bravo !
2 mai 2021 / CNews
Cela ne gêne absolument pas ce margoulin pour venir donner son avis, forcément critique, sur la tribune des généraux ; égratignant sans vergogne au passage MLP et l’extrême droite. Monsieur a manifestement « le cul sale » mais c’est encore lui qui donne des leçons de propreté aux autres ? Quel monstrueux culot !
Aucune pudeur, aucun sens de la mesure ; rien que de l’arrogance, comme tous ceux qui nagent dans le marigot avec Macron.
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Nos gouvernements représentent les ultra-libéraux qui souhaitent une dérégulation sans borne. Résultat, le petit citoyen est victime de toutes les manipulations des grands firmes qui ne cherchent que le profit, démesuré, en dehors de toutes les ocnsidérations sociales ou politiques.
https://blogs.mediapart.fr/minga-faire-ensemble/blog/300123/l-inflation-n-est-pas-une-fatalite
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L’Inflation n’est pas une fatalité
L’inflation est devenue le point aveugle de l’analyse politique en matière économique, aux meilleurs profits des profiteurs de crise. À commencer par la grande distribution et singulièrement le groupe Leclerc qui profite du contexte pour faire pression sur ses fournisseurs au nom du pouvoir d’achat.
Signalez ce contenu à notre équipe
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Nous refusons l’aumône des petits chèques et des bons d’achat du gouvernement, nous revendiquons l’indexation sur l’inflation de tous les salaires et pensions en dessous du revenu médian. Tel est le sens du communiqué de nous publions ci dessous.
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L’inflation est sur toutes les lèvres, elle fait la une de l’actualité et est source de préoccupations de professionnels qui n’ont jamais rencontré cette situation et doivent apprendre sur le tas à faire avec. Pourtant, au-delà des mots creux, des slogans et des « primes de pouvoir d’achat », elle n’est pas le fruit d’imprévus et d’aléas mystérieux.
L’inflation, c’est d’abord celle de la masse monétaire. La planche à billet tourne à plein régime depuis la crise financière de 2008, avec une accélération formidable lors de la crise sanitaire et son « quoiqu’il en coûte », pendant laquelle des masses d’argent considérables ont été créées (par l’endettement croissant des états et des entreprises). Or, c’est une loi économique très bien documentée, lorsque la masse de l’argent en circulation croît plus vite que la production, avec un petit temps de retard, les prix montent inexorablement ou, plutôt, la valeur relative de la monnaie baisse, jusqu’à ce que la masse monétaire devienne proportionnée à l’économie qu’elle sert. Le phénomène est aujourd’hui accentué par le fait que cet « argent magique » a été déversé en priorité vers les détenteurs de capital, qui se servent de taux d’intérêt réels 1 négatifs pour acheter aujourd’hui des actifs qu’ils pourront revendre plus chers demain, contribuant par leur spéculation à accélérer le phénomène de dévaluation de la monnaie.
L’inflation des prix est également liée à des pénuries conjoncturelles sur certains produits et services clefs. Or, ces pénuries, réelles, n’ont pas été administrées : les multinationales en position de monopole qui distribuent ces produits et services, sous prétexte de la loi du marché, voient leurs profits augmenter dans des proportions inégalées 2. Le système économique libéral, qui s’en remet uniquement à la loi de l’offre et de la demande, permet à une nouvelle espèce de « profiteurs de guerre » de s’enrichir considérablement en augmentant ses prix plus que nécessaire, accroissant le phénomène inflationniste au détriment des autres acteurs économiques et des citoyens, et le pouvoir politique peine à leur demander une légère contribution supplémentaire à l’effort collectif…
Parce qu’elle est une conséquence mécanique de modes de gestion économiques, et non un « accident », l’inflation va probablement durer encore. Elle est désormais un fait économique, et les réflexes individuels de crispation pour « lutter contre » sont voués à l’échec et auront comme seule conséquence tangible de fragiliser le tissu économique et social. Cependant, l’inflation n’est pas mauvaise « en soi ». Ce sont les réponses apportées, qui sont politiques et non techniques, qui décideront de notre avenir commun.
L’inflation est ainsi utilisée par nos adversaires pour diminuer les salaires et les pensions 3. Elle permet l’enrichissement spéculatif d’une élite ayant accès au financement magique à taux d’intérêts négatifs. La rente, qui combat l’indexation des salaires qui selon elle risquerait de « créer une spirale inflationniste », n’a pas peur de la contradiction quand, parallèlement, elle met en place pour elle-même l’indexation des rendements sur la dette publique qu’elle détient 4.
Mais l’inflation peut aussi, si on le décide, contribuer à réduire les inégalités de revenu et de patrimoine. En France, grâce à l’indexation du SMIC, les écarts de salaire ont légèrement diminué depuis le début de la période inflationniste. De plus, les loyers augmentant moins vite que l’inflation (et donc que la hausse du SMIC), pour un salarié au SMIC les loyers baissent enfin ! Enfin, elle peut également aider à alléger la dette et à affaiblir la rente, en faisant payer au capital improductif ses erreurs passées (à condition de refuser l’indexation de notre dette, qu’elle soit celle de l’Etat ou des particuliers 5).
Afin de lutter contre l’appauvrissement et pour une prospérité partagée, parce que nous abordons une période de bouleversements économiques et sociaux dans laquelle la cohésion sociale sera notre meilleur atout, parce qu’il n’est que justice que ceux qui ont profité de la manne financière soient ceux qui en paient les effets, nous revendiquons dès maintenant l’indexation de tous les salaires et pensions en dessous du revenu médian !
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Conflit d'intérêt ? Intégrité morale / Piston et gros sous
Intérêt général ou représentants du CAC 40 ?
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On s'étonne pourquoi nos élsu refusent une taxation de susper profit ? On se demande pourquoi ils votent des lois sociales régressives ( retraite ) qui obligeront les travailleurs à souscrire des PER ou contrat assurance retraite privés ..... Combien y ont des intérêts ??? Telle est la question.
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https://bbox-actus.com/news/4724
Jean-René Cazeneuve (Bouygues Telecom) investi par ''La République En Marche !'' pour les législatives
Après Didier Casas, Directeur général adjoint et membre du Comité de direction générale de Bouygues Telecom, qui avait rejoint en janvier dernier le mouvement "En Marche !" créé par Emmanuel Macron en tant que conseiller chargé des questions régaliennes (voir ici), c'est désormais Jean-René Cazeneuve, Directeur général adjoint commercial chez l'opérateur, qui vient d'être investi le 11 mai par "La République En Marche !" à Auch (32) en vue des futures élections législatives.
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https://linsoumission.fr/2023/03/13/scandale-21-total-cac-40/
Scandale : 21 ministres, sénateurs et députés sont actionnaires de Total,
élus du peuple ou des intérêts du CAC 40 ?
13 mars 2023
Élus du peuple ou des intérêts du CAC 40 ? 21 ministres, sénateurs et députés sont actionnaires de TotalEnergies. La moitié sont macronistes, modem ou horizons, six sont membres du parti Les Républicains (LR), deux du parti socialiste (PS), un du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT), et le dernier est apparenté Rassemblement nationale (RN). Trois d’entre eux sont ministres : Amélie Oudéa-Castéra, ministre des sports, Agnès Firmin Le Bodo, ministre chargée des professions de santé, et… Pap Ndiaye, Ministre de l’éducation nationale. Notre article.
3 ministres, 11 élus macronistes, 6 LR, 2 PS, 1 LIOT et 1 RN, actionnaires de Total
C’est le journal Médiapart qui a lâché la bombe ce lundi : 21 députés, sénateurs et ministres actionnaires de TotalEnergies. Voici la liste : ( cf renvoi sur le site )
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On vous explique la polémique sur BlackRock, ce fonds d'investissement soupçonné de vouloir imposer la retraite par capitalisation en France
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https://www.liberation.fr/futurs/2002/01/15/enron-le-scandale-des-fonds-de-pension_390344/
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Des sous sous pour les copains !!
Scandale : ils n’ont jamais été préfets, mais ils en touchent la retraite
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L'affaire tombe au plus mal pour Eric Ciotti. A deux semaines de l'élection à la présidence des Républicains, le député des Alpes-Maritimes est pointé du doigt pour avoir fait travailler son ex-épouse à ses côtés. Elle s'est exprimée auprès de France 3 Côte d'Azur.
La scène a été immortalisée par une caméra de la rédaction de France 3 Côte d’Azur, Renaud Muselier, le président du conseil régional s’adressant à Eric Ciotti : "toi tu vas morfler" après lui avoir frôlé l’épaule de sa main. Regards glaciaux. La scène remonte au 13 octobre dernier, lors du salon des maires des Alpes-Maritimes.
Un épisode qui résume bien la fronde opposant les deux hommes. Aujourd’hui Eric Ciotti est de nouveau sur le devant de la scène mais pour une toute autre histoire.
C’est le Canard Enchaîné, qui, dans ses colonnes, affirme que "le député a employé son ancienne femme, Caroline Magne, comme sa collaboratrice, en 2007 puis employée du Conseil départemental des Alpes-Maritimes, l’année suivante. Elle devient également adjointe de cabinet du maire de Nice, Christian Estrosi."
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La loi des retraites version 2023 est une entreprise comptable visant à laisser des marges pour de nouvelles aides scandaleuses adressées aux grandes entreprises et séduire les marchés financiers pour lesquelles nous travaillons comme des esclaves. Mais il fallait bien la voter ! ? Alors la macronie à tout fait pour inciter les réfractaires à voter cette loi scélérate. Une de plus. Mais ce n'est pas cela la démocratie; Vous votez pour eux ... puis les foireux vendent leur vote au plus offrant ! Un poste, une subvention, des effectifs, des budgets, ... tout est bon ... sauf l'intérêt général !
Scandale !! ... Révolte.
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Éric Ciotti, un questeur qui sait être pudique
Le questeur Éric Ciotti a obtenu l'augmentation de 15% de la dotation matérielle des députés, qui passe donc de 18 950 € à 21 700 € par an. Le député se gardera bien de communiquer sur cette petite victoire et fournira une explication lunaire.
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Attaché principal territorial | Conseiller municipal de Nice et conseiller métropolitain de Nice Côte d'Azur (groupe écologiste) | Membre de l'équipe scientifique de l'Observatoire de l'éthique publique (OEP) | Auteur de "La Colère et le Courage" aux éditions Armand Colin
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Comme chacun a pu s'en rendre compte, Éric Ciotti (LR) ne quitte pas les plateaux télé. Il donne son avis sur tout et donne surtout son avis...
Pourtant ce monsieur n'est pas un vulgaire choniqueur. Il est député. Surtout, il est un des trois questeurs de l'Assemblée nationale. Ces derniers établissent et exécutent le budget de l’Assemblée. Ils ont notamment en charge des conditions matérielles de l’exercice du mandat de député.
Pour exercer les fonctions de questeur, Éric Ciotti perçoit d'ailleurs une indemnité spéciale de 5 024,49 € brut qui s'ajoute à l'indemnité de 7 239,91 € par mois versée à chaque député (à laquelle il faut ajouter l'avance de frais de mandat de 5 373 € par mois et les crédits collaborateurs de 10 581 € par mois).
Très curieusement, Éric Ciotti n'évoque jamais son activité à la questure...
Ainsi, lorque l'affaire des homards du président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, éclate, c'est silence radio ! Les dispositions figurant dans le réglement de l'Assemblée nationale sont pourtant particulièrement légères : « Les frais de réception et de déplacement du président de l’Assemblée nationale ainsi que les rémunérations et les frais de mission des membres de son Cabinet font l’objet de crédits inscrit au budget de l’Assemblée nationale. » Le questeur n'avait vraiment rien à dire sur cette question ? Il n'avait absolument aucune proposition à faire pour éviter les abus ?
Le 14 janvier 2021, lors d’une réunion du bureau de la questure, il obtient avec le soutien d'un autre questeur, Florian Bachelier (LaREM), l'augmentation de 15% de la dotation matérielle des députés, qui passe donc de 18 950 € à 21 700 € par an. Toujours aussi pudique, Éric Ciotti se gardera bien de communiquer sur cette petite victoire... Il faudra attendre une fuite dans La Lettre A, le 25 janvier dernier, pour que l'information commence à circuler...
Devant la polémique, le questeur Éric Ciotti fournira une explication lunaire dans Nice-Matin : « Avec la crise et le télétravail, de nombreux députés ont vu leurs dépenses d’informatique et d’affranchissement augmenter » ! Dans le même article, on apprend que le député « assume ». Ce n'était pas évident.
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Retraites: "Ils proposaient de voter la réforme contre 170 millions d'euros pour un contournement autoroutier"... Aurore Bergé (Renaissance) accuse les députés LR de marchandage
Aurore Bergé a porté des accusations lourdes contre les députés LR. Capture écran Twitter - @franceinter
La présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée a porté une accusation qui fait des remous dans les coulisses du pouvoir.
Des députés Les Républicains ont-ils essayé de monnayer leur vote auprès de la Première ministre pour trouver une majorité afin de voter la réforme des retraites? Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée Nationale, a porté cette accusation, ce dimanche, lors de l'émission "Questions politiques" diffusée sur Franceinfo et France Inter en collaboration avec le Monde.
"Quand vous avez des députés LR qui viennent frapper à la porte de Matignon, en disant : 'je suis prêt à voter la réforme par contre vous me mettez 170 millions d'euros sur la table pour un contournement autoroutier'", "heureusement que le gouvernement a dit non", s'est ainsi insurgée la députée assurant que "c'est ça qui s'est passé".
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Élisabeth Borne : les contrats liant État et sociétés d'autoroutes sont « des monstres »
La ministre des Transports et de la Transition énergétique, Élisabeth Borne, était auditionnée, ce mardi, par la commission d’enquête du Sénat sur les concessions autoroutières. Un échange, parfois tendu, au cours duquel l’ancienne directrice de cabinet de Ségolène Royal a dû expliquer les circonstances de la signature du protocole de 2015, visant à rééquilibrer la relation entre les concessionnaires et l’État.
LE 24 JUIN 2020
Par Hugo Lemonier
5mn
« Le bilan du protocole est sans conteste positif », a résumé Élisabeth Borne, interrogée sur l’accord conclu entre l’État et les concessionnaires d’autoroutes en 2015. Devant les sénateurs, la ministre des Transports et de la Transition énergétique a été invitée à de nombreuses reprises à revenir sur cette année clé.
« Nous étions dans une situation de relation très tendue avec les sociétés concessionnaires », raconte-elle. L’actuelle ministre des Transports et de la Transition énergétique dirige alors le cabinet de Ségolène Royal. Elle participe ainsi aux négociations de cet accord, dont les détails sont longtemps restés inconnus du grand public.
Les pouvoirs publics avaient à l’époque choisi d’augmenter la redevance domaniale versée par les concessionnaires à l’État. Cette décision avait immédiatement suscité une vive contestation des sociétés d’autoroutes, qui réclamaient des compensations. D’autant que – dans le même temps – le Président Hollande avait, en outre, imposé au secteur un plan de relance de plusieurs milliards d’euros à la seule charge des concessionnaires.
Gel des tarifs : « A la fin, l’usager n’est pas gagnant »
Pour ne rien arranger, c’est à la même époque que paraît un avis de l’Autorité de la concurrence, dénonçant la « rente autoroutière ». Et ce n’étaient pas les seuls motifs de griefs. En 2015, Ségolène Royal s’était lancée dans un bras de fer avec les sociétés d’autoroutes et leur avait imposé un gel des tarifs autoroutiers. « Vous savez, on est régulièrement agacé de devoir faire des hausses de tarifs et, régulièrement, on est tenté de s’affranchir des contrats. C’est ce que la ministre a décidé de faire », affirme l’ex-directrice de cabinet de Ségolène Royal.
« Sauf que l’on est dans un État de droit et quand on a des contrats, à un moment donné on est rattrapé par le fait que les contrats s’appliquent », résume, lapidaire, Élisabeth Borne. « Cela a eu un effet boomerang et in fine, l’usager l’a repayé par des augmentations. »
La remarque, livrée au début de l’audition, fait dresser l’oreille des sénateurs en commission. « Ségolène Royal a pris la décision toute seule de geler les tarifs ? », s’étonne le rapporteur, Vincent Delahaye. « Il n’y a pas eu d’accord du Premier ministre, pas une discussion ministérielle ? »
Parfois, résume Élisabeth Borne, « un ministre considère que c’est à lui d’annoncer une décision et ensuite, voilà, le reste du gouvernement en prend acte. C’est ce qui s’est passé à l’époque ». Ce non-respect des clauses des contrats de concession a conduit à un surcoût de 500 millions d’euros, au détriment des usagers.
La privatisation : une « erreur majeure de M. De Villepin »
« Avec le recul, la privatisation est-elle une bonne affaire ? », demande donc le sénateur communiste du Nord, Éric Bocquet. « Je pense que cela n’a pas été une bonne idée », conclut Élisabeth Borne. « Cela a nui à l’acceptabilité du péage. Je pense que les automobilistes seraient plus convaincus de [son] intérêt si, comme c’était le cas à l’époque, ce péage servait à financer des investissements dans le secteur ferroviaire. »
Privatisation des autoroutes : "Je pense que cela n'a pas été une bonne idée" Elisabeth Borne
Le sénateur de la Vienne (Les Indépendants), Alain Fouché, acquiesce : « C’est une erreur majeure de M. De Villepin, qui a été faite pour recevoir des rentrées d’argent. Mais, d’abord on vend les bijoux de famille et on ne voit qu’ensuite les conséquences. »
« Le péage de Dourdan est un racket »
Tout en conservant un modèle concessif, afin de « préserver la qualité de notre réseau », la ministre plaide alors pour une révision des contrats de concession quand ils arriveront à échéance en 2031. L’un des principaux points à renégocier, selon elle, consisterait à ne plus rémunérer le « risque trafic », inventé à la création de ces concessions dans les années 1960 : « Aujourd’hui, on a un réseau mature et donc cela devrait plus ressembler à un contrat de partenariat », estime Élisabeth Borne.
Les contrats liant l’État aux sociétés d’autoroutes sont devenus « des monstres », selon Élisabeth Borne : « Ces contrats [ont été] avenantés je ne sais combien de fois » depuis leur création dans les années 1960. « Il y a eu une erreur de ne pas changer les contrats avant de changer les actionnaires des sociétés concessionnaires. »
Concessions autoroutières : "Ces contrats ont été négociés dans les années 1960 [...] il faut les solder et passer à autre chose." Elisabeth Borne
01:16
Mais l’argument n’a pas suffi à convaincre certains élus : « La puissance publique n’a pas la capacité du contrôle », s’est exclamé Olivier Jacquin, sénateur socialiste de la Meurthe-et-Moselle. Une problématique a particulièrement retenu l’attention : les péages utilisés quotidiennement par les locaux. Le sénateur Républicain Jean Raymond Hugonet ne peut alors s’empêcher de citer un exemple devenu emblématique dans son département de l’Essonne : « Le péage de Dourdan est un racket », estime-t-il, avant de demander de quelles marges de manœuvre dispose la ministre.
Élisabeth Borne le reconnaît : « Les barrières de péage ont été placées à une époque où les modes de vie et de déplacements n'étaient pas les mêmes ». Elle raconte néanmoins s’être saisie du phénomène. Les sociétés d’autoroutes ont ainsi consenti à une réduction de 30% sur les abonnements des personnes effectuant plus de 10 allers-retours dans le mois. « C’est une façon d’atténuer le désagrément », avance la ministre des Transports.
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Élisabeth Borne visée par des accusations de conflit d'intérêts
Le rôle de la ministre des Transports dans l'attribution du marché de la future A79 fait polémique. Eiffage, son ex-employeur, veut décrocher le contrat.
Par LePoint.fr
Le géant du BTP Eiffage s'est positionné pour rénover la N79, une portion de la RCEA qui traverse l'Allier et la Saône-et-Loire, particulièrement accidentogène.© Christophe Morin / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP
Publié le 10/10/2018 à 20h05
L'affaire tombe mal. Alors que le gouvernement est en sursis, remaniement oblige, Élisabeth Borne fait face à des accusations de conflit d'intérêts. La ministre des Transports est sous le feu des critiques depuis que l'État s'est lancé dans la sécurisation de la très meurtrière route Centre-Europe Atlantique (RCEA), révèlent nos confrères du Monde mercredi 10 octobre. Et pour cause, l'ancien employeur d'Élisabeth Borne, Eiffage, a répondu à l'appel d'offres.
Le géant du BTP s'est en effet positionné pour rénover la N79, une portion de la RCEA qui traverse l'Allier et la Saône-et-Loire, particulièrement accidentogène. La partie sillonnant la Saône-et-Loire doit être transformée aux frais de l'État en deux voies, tandis que celle qui parcourt l'Allier doit être « transformée en autoroute [l'A79, NDLR] concédée à péage sur 92 kilomètres » d'ici à 2022, indique le quotidien. C'est ce second projet qu'aspire à piloter Eiffage, à l'instar de quatre autres consortiums. La réponse devrait tomber d'ici quelques semaines.
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LE LIVRES CHOC SUR LA JUSTICE : « Ne faites jamais confiance à la justice de votre pays » A LIRE D’URGENCE
La magistrature française est en souffrance. « Juger, c’est apprécier. » « Il faut respecter le temps de la justice. » De beaux principes ! Mais le pouvoir d’appréciation du juge se réduit de jour en jour, sous la pression de sa hiérarchie et sous le poids de lois opportunistes toujours plus contraignantes. On a récemment intégré dans la grille d’évaluation des juges, un critère de rentabilité : une prime annuelle est versée en fonction du nombre de dossiers traités. Les juges sont-ils encore capables de se prononcer en leur âme et conscience ? La justice peut-elle vraiment être rendue en toute liberté, sans tenir compte de ce qu’attend la hiérarchie ? Existe-t-il encore des magistrats prêts à exercer leur mission sans être d’abord préoccupés par leur avancement ?
Ce livre est le témoignage sincère d’un juge passionné qui n’avait cessé de croire en la justice… jusqu’au jour où il a dû rendre des comptes à ses pairs, après s’être déplacé place Vendôme pour mettre son propre ministre en examen. Une plongée dans le monde de la justice, un constat sans concession qui fait froid dans le dos. Après avoir lu ce livre, vous vous y reprendrez probablement à deux fois avant de faire appel à un juge Né en 1948 en banlieue nord de Paris, Claude BUTIN passe son enfance à Sarcelles. Après avoir exercé plusieurs petits boulots dans la France des années 60 tels que soudeur, peintre en bâtiment, vendeur en porte à porte pour payer ses études, il devient avocat au barreau de Paris. Élu secrétaire de la conférence sous le bâtonnat de Guy DANET, il sera juge d’instruction. Nommé à Mayotte puis à Pontoise, l’époux de Babette de Rozières termine sa carrière comme vice-président du tribunal de grande instance à Rouen.
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SCANDALE FINANCIER
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Macron secoué par un scandale financier : 15 milliards d’euros en question
Une onde de choc dans l’administration française
Dans un contexte national déjà tendu par de vives contestations contre la réforme des retraites, le président Emmanuel Macron se trouve confronté à un nouveau scandale. Cette fois-ci, l’Agence de Garantie des Salaires (AGS), est au centre d’un possible détournement financier colossal, estimé à plus de 15 milliards d’euros. La source de ces informations alarmantes provient du journal Le Monde qui a révélé le 03 mai dernier une plainte déposée par l’association Anticor.
Anticor secoue l’AGS
Anticor, une association reconnue pour son combat contre la corruption, s’invite de manière fracassante dans cette crise financière qui ébranle l’AGS. Selon leurs investigations, des sommes pharaoniques auraient mystérieusement disparu au cours des dernières années, portant préjudice à de nombreuses entreprises françaises et à des milliers de salariés à travers le pays.
Un système de détournement d’argent à grande échelle
Selon Le Monde, Anticor a choisi de se porter partie civile dans l’affaire, en révélant qu’un possible système de détournement d’argent à grande échelle pourrait être à l’origine de ces pertes financières. Ce système impliquerait notamment des mandataires judiciaires liés à l’AGS, rémunérés en honoraires pour distribuer les fonds de l’agence aux salariés. Bien que l’argent en question soit privé, Anticor estime que l’infraction de détournement de biens publics pourrait s’appliquer dans ce cas, puisque l’AGS et ses mandataires sont en charge d’une mission de service public.
Un préjudice pour les salariés
L’un des éléments clés du dossier Anticor concerne le préjudice subi par les salariés des entreprises en faillite. Ces derniers n’auraient pas été rémunérés par certains mandataires, malgré les avances de fonds de l’AGS. Selon l’association, l’absence de contrôle aurait permis à certains mandataires de détourner ces sommes, s’élevant à plus de 700 millions d’euros sur les vingt dernières années.
Le cas de Mory Ducros, une entreprise de messagerie dont la liquidation judiciaire a fait grand bruit en février 2014, est cité par Anticor. Une partie de ses 2 882 salariés licenciés n’auraient pas été payés, malgré les fonds alloués par l’AGS.
Une enquête judiciaire ouverte
Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour faire la lumière sur ces malversations présumées au sein de l’AGS. L’enquête devra déterminer l’ampleur exacte du détournement et identifier les responsables impliqués dans ce système frauduleux. Si ces allégations s’avèrent vraies, cette affaire pourrait avoir des répercussions considérables sur la crédibilité de l’agence et de ses partenaires.
Un contexte difficile pour le gouvernement
Ce scandale intervient à un moment particulièrement délicat pour le président Emmanuel Macron et son gouvernement. Alors que la France traverse des manifestations massives contre la réforme des retraites, cette affaire vient ajouter une nouvelle couche de mécontentement populaire et met en lumière les dysfonctionnements au sein de l’administration française. Le gouvernement devra prendre des mesures énergiques pour rétablir la confiance et assurer la transparence dans la gestion des fonds publics.
Date de dernière mise à jour : 04/05/2023