Manichéisme & Société

- MANICHEISME & société - 

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 C'est sûr; les médias le disent en boucle ! .... Les bons c'est nous !... et les autres sont tous méchants ...!  

Tout est relatif et il ne peut être porté de jugement absolu pour prétendre d'untel qu'il est meilleur ou pire que son voisin .... Mon article sur le "conflit permanent" en atteste par un relevé des cartes historiques : Les civilisations s'affrontent depuis la nuit des temps sous prétexte tantôt de culture, de religion, de domination militaire ou d'empire et s'écrasent les uns les autres à tour de rôle dés que la situation matérielle le permet.

Dans l'esprit des humbles, strictement formatés par un endoctrinement permanent, s'insérant dans chaque concept social et au travers de tous les aspects de la vie en société, les choses sont simples et logiques : Il faut résister à l'autre qui est un "monstre" et le faire reculer pour survivre. Quel que soit notre goupuscule ou le maître guidant nos pas, si haut soit-il par rapport à notre modeste, pitoyable et misérable condition, dans le domaine de la vie privée comme dans la relation entre collectivité, il faut toujours reconnaître que chacun d'entre nous s'efforce invariablement de chercher les torts strictement et uniquement chez le voisin - C'est chose normal mais je voudrai vous emmener plus loin qu'au devant de cette pitoyable consolation de façade -

..........................................................   Je n'évoque pas ici des forces occultes des sociétés secrètes ni celles venues de l'au delà - J'évoquerai simplement les subterfuges idéologiques des maîtres d'ici bas face à la réalité d'une actualité troublantes ou en comparaison des théories scientifiques exposées sur le net. Il y a surement à prendre et à laisser. Se documenter  et vérifier me semble toujours de bon aloi. je vous laisse faire les recoupements nécessaires. Nous pensons tous être libre mais ce n'est que devant l'épreuve que les libertés peuvent être attestées. Une liberté doit être mise à l'épreuve et demeurer discutabe au sein de la collectivité, critiquable.

Internet lui même ! ....,

symbole incarné de la liberté d'expression est aussi, pour exemple, une institution surveillée de trés près par les autorités de chaque nation. Il suffit de lire l'actualité des nations ( uniquement à l'étranger évidemment ! Nous sommes au dessus de tout soupçon ;... ! ???) pour observer qu'il existe au mieux une observation, un suivi.... et au pire des cas .... un filtrage des sites,. un filtrage et une observation des envois comme des "mails" .... lorsque ce n'est pas un blocage. Les vocables de recherche peuvent à eux seuls déclenceher une mise en "écoute". Voici donc sur cette page quelques actualités pour vous convaincre de l'hypothèse selon laquelle, au contraire, il n'existe pas forcément de camp du "bien" ou du "mal" dans le contexte actuel de nos sociétés humaines. Ainsi, selon cette modeste théorie, se ranger sans limite, avec conviction ou dévotion derrière une idéologie quelconque; ...idéologie dont la structure humaine, matérielle demeure hiérarchique et pyramidale relève encore, forcément, de l'utopie, voire même de l'erreur intellectuelle. La structure hiérarchique en elle même est signifiante si elle ne permet pas un retour de force à sa composante de base. Une telle organisation défend forcément autre chose que la cause prétendue. Testez les limites de vos possibilités et de vos pouvoirs au sei de l'organisation : Initiative d'action ou de réflexion - droit de veto, droit d'info, désignation d'organe de contrôle et vérification, etc... ! ? Il s'agirait alors de se demander les vrais mobiles ainsi que les objectifs poursuivis par cette structure sociale ... . Y a t-il décalage entre le dogme et la réalité ? Au profit de qui est-elle érigée ? Développer l'esprit critique, les institutions de réflexion par la collectivité citoyenne, l'information ainsi que la mise en exergue des faiblesses et contradictions du système et l'organisation de débats contradictoires sur ces thèmes sont les instruments permettant de révéler la sincérité de l'association et surtout de leurs dirigeants.

Promenons-nous au hasard dans les pages troublantes de l'histoire, des faits scientifiques et de l'actualité .....

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1 - Le moteur à AIR développé par TATA Motors et son directeur général karl slym .... ( à voir sur lle site origine ) personnage mort dans des circonstances étranges ....

https://www.youtube.com/watch?v=Tjr3gKIZlok

Sur le même genre : ( système pentone )

https://www.facebook.com/video.php?v=524518897597180

............ http://lesbrindherbes.org/2012/09/02/le-moteur-a-eau-est-il-une-arnaque/

. Le moteur à EAU :

Mythe ou réaltité ? ....http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/qui-a-empoisonne-stanley-meyer-27550

 

Qui a empoisonné Stanley Meyer ?

 

 

Mais qui connaît Stanley Meyer ? Pourtant cet inventeur sera célèbre un jour, car son invention va révolutionner la planète.

Car Stanley Meyer est l’inventeur du moteur à eau. Ne souriez pas... cette invention lui a couté la vie. Stanley Meyer n’est pas un scientifique, juste un inventeur génial.

Il a imaginé extraire l’hydrogène de l’eau, par une application inverse de l’électrolyse, consommant moins d’1/2 ampère. Alexandre Tchernovsky (mort subitement en 1992) travaillait déjà sur ce qu’il appelait « l’énergie du vide » et avait mis au point un appareil produisant cinq fois plus d’énergie qu’il n’en consommait, SUIVI dans ces expériences par Hal Puthoff, qui appelle ça « energie du zéro absolu ».

L’invention de Stanley va beaucoup plus loin : dans un bac en plexiglas, pourvu de barres métalliques, il verse de l’eau du robinet, alimente en COURANT (moins d’un demi-ampère, pour une fréquence de 20 000 hertz par seconde) Et ça marche : il fabrique plusieurs centaines de pour cent d’énergie de plus qu’il consomme, et produit de l’hydrogène capable de fondre l’acier.

La température de l’eau contenue dans le container en plexiglas ne change pas.

Son invention est donc un « séparateur d’eau », qui fractionne l’eau en oxygène et hydrogène.

Pour s’en convaincre, il suffit d’aller visionner la vidéo de son expérience sur internet : leweb2zero.tv en tapant « moteur à eau » lire aussi la revue Air et cosmos, n° 1756, du 30 juin 2000.

 

Il a mis des années a obtenir l’agrément des scientifiques, ceux-ci voyant d’un mauvais œil un chercheur, petit ingénieur, sans le moindre diplôme scientifique, venir leur VOLER la vedette.

Il y a toujours eu un large fossé qui sépare les inventeurs des scientifiques.

Une équipe de scientifiques anglais a observé que Stanley Meyer a décomposé avec succès de l’eau pure en gaz combustible grâce à des impulsions à haute tension, et faible COURANTmesuré en milli-ampères. Ils ont remarqué que suffisamment de gaz était produit pour fournir une flamme qui a fait fondre instantannément de l’acier.

La revue Eye-Witness estime que Stanley Meyer a développé un système électrique qui peut extraire de l’eau ordinaire (sans chlore !) des mollécules d’hydrogène et d’oxygène avec peu d’énergie, bien moins d’énergie que ce que requiert une électrolyse habituelle.

En septembre 91, Stanley Meyer a donc fait breveter son invention (aux Etats-Unis, au Japon et en Europe) et a tout de suite eu plusieurs propositions.

On l’a poliment prié de laisser sa découverte dans un tiroir contre 1 milliard de dollars.

Il a reçu aussi des menaces de mort.

Bien sûr, imaginez la révolution que son invention va provoquer !

Car cette invention est une menace pour tout ceux qui vivent de l’énergie du pétrole, puisqu’elle mettrait l’énergie quasi gratuite à la portée de tous : pensez donc, toutes les sociétés qui vendent de l’énergie feraient faillitte !

D’apres Paul Czysz (ancien chercheur à la Nasa, et qui est en contact avec eux sur l’avancement de la recherche), la Nasa a passé un contrat avec Stanley Meyer.

Mais en 2006, Stanley est mort empoisonné. Et son invention avec lui.

Avant de disparaître, il avait INSTALLÉ un nouveau prototype de son invention sur un Buggy, le réservoir de celui-ci ne contenant que de l’eau.

Qu’importe, une brèche est ouverte, et les internautes peuvent même se procurer ses brevets en tapant sur un moteur de recherche le nom de l’inventeur.

Il y a onze brevets déposés : leur liste est en ligne, et chacun peut se les procurer en écrivant à : « Commissioner of Patents & Trademark, Washington dc 20231 USA »

Alors, à qui le tour ? ( .... )

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............................ http://fr.wikipedia.org/wiki/Stanley_Meyer

Stanley Allen Meyer (1940-1998) aurait conçu un moteur à eau utilisant un système permettant de provoquer la fission des molécules d'eaupour en extraire l'hydrogène et l'oxygène qu'elles contiennent. Cela en consommant relativement peu d'énergie électrique en comparaison de l'énergie sous forme chimique produite (le mélange de di-hydrogène et de di-oxygène peut être brûlé). D'après ses dires le rendement de son "séparateur de molécule" serait supérieur à 1000 %.

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2 - Cuba - Le blocus le plus long de l'histoire moderne à l'initiative des USA - Scandale ! - .. Les USA comme défenseurs des libertés ?.

http://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/201409/09/01-4798572-cuba-un-embargo-de-116-milliards.php

Publié le 09 septembre 2014 à 14h03 | Mis à jour le 09 septembre 2014 à 14h03

 

Cuba: un embargo de 116 milliards

Des voitures passent devant une pancarte où l'on... (PHOTO ENRIQUE DE LA OSA, ARCHIVES REUTERS)

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Des voitures passent DEVANT une pancarte où l'on peut lire en espagnol: «Blocus, le génocide le plus long de l'histoire», en référence aux 50 ans de l'embargo américain, à La Havane en novembre 2012.

PHOTO ENRIQUE DE LA OSA, ARCHIVES REUTERS

 
Agence France-Presse
LA HAVANE

L'embargo américain contre Cuba, en vigueur depuis plus de 52 ans, a causé à l'économie de l'île communiste des pertes estimées à plus de 116 milliards de dollars, a affirmé mardi à la presse le vice-ministre des Affaires étrangères cubain Abelardo Moreno.

«Jusqu'à mars (2014) les dommages économiques infligés au peuple cubain par l'application de l'embargo s'élèvent à 116,88 milliards de dollars», a annoncé M. Moreno en présentant un NOUVEAU projet de résolution condamnant cet embargo et qui sera soumis au vote de l'Assemblée générale de l'Onu le 28 octobre prochain.

Chaque année depuis 1982, la plupart des pays votent en faveur de cette résolution à l'exception des Etats-Unis et de ses proches alliés, comme Israël. En 2013, Cuba avait reçu un soutien record de 188 pays.

M. Moreno a également indiqué que depuis sa mise en place en février 1962 sous l'administration de John F. Kennedy, cet embargo financier et commercial a un impact «brutal» sur tous les secteurs de la société cubaine.

 

Le vice-ministre a aussi pointé du doigt «le caractère extraterritorial» de l'embargo, en particulier dans les domaines banquier et financier, qui selon lui confine à «la guerre, à la persécution» au moment où les autorités tentent d'attirer davantage d'investisseurs étrangers.

La banque française BNP Paribas s'est notamment vue infliger en juin une amende de 8,9 milliards de dollars pour avoir effectué des opérations en dollars avec des pays faisant l'objet de sanctions économiques américaines. Selon M. Moreno, le montant des amendes de l'administration Obama aux entreprises entretenant des relations commerciales avec Cuba s'est élevé à plus de 11 milliards de dollars depuis 2009.

Depuis de nombreuses années, Cuba dénonce vivement cet embargo jugé «inhumain, raté et anachronique» maintenu par 11 gouvernements américains successifs.

Les Etats-Unis indiquent de leur côté qu'ils ne lèveraient l'embargo que lorsque le régime cubain aura procédé à davantage de changements économiques et sociaux. Depuis 1982, les Etats-Unis maintiennent Cuba sur la liste des pays qui soutiennent le terrorisme, une accusation fermement rejetée par La Havane.

Barack Obama a récemment assoupli les règles qui s'appliquent aux voyages vers l'île mais maintient une ligne dure face à ce petit pays distant seulement de 150 km des côtes de Floride. Un SONDAGE publié en février soulignait toutefois qu'une majorité d'Américains étaient favorables à un changement de politique à l'égard de Cuba, y compris en Floride, où réside une très importante communauté cubano-américaine anticastriste. ( .... )

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...........3 - MHD -......  

Ils sont nombreux, ces observaterus du ciel, à prétendre voir des OVNIS dans le ciel. Qui sait ? . Il existe pourtant quelques explications plus rationnelles du phénomène "OVNI". L'hypothèse mérite d'être envisagée : Est-il possible que les USA poursuivent un programme secret et possédent une avance technologique significative ( MHD ) d'un vingtaine d'année ? La présente théorie ne peut probablement pas tout expliquer ( rencontre du type 3 en France ) mais peut aisément donner un éclairage nouveau sur la question. Surtout que cette théorie est très tôt avancée aprés la seconde guerre mondiale, pour expliquer certains phénomènes associés aux OVNIS, notamment plus tard dans les années 80 avec les essais du bombardier furtif F117. Les Américains ont laissé planer, voire accentué la rumeur extra-terrestre pour camoufler les observations hasardeuses des technologies les plus avancées. Il se peut que la méthode soit toujours d'actualité .....

Cf science et vie  ( revue N°62 - Enquête sur une nouvelle piste - page 42 et 43 - )

- Site référence :

 Propulsion MHD : .............  http://www.jp-petit.org/science/mhd/mhd_fr.htm

........................................... http://fr.wikipedia.org/wiki/Accélérateur_MHD

........................................... https://www.youtube.com/watch?v=g3UMwR3tVVE

Définition "wikipedia" : La magnétohydrodynamique (MHD) est une discipline scientifique qui décrit le comportement d'un fluide conducteur du courant électrique (liquide ou gaz ionisé appelé plasma) en présence de champs électromagnétiques.

C'est une généralisation de l'hydrodynamique (appelée plus communément mécanique des fluides, définie par les équations de Navier-Stokes) couplée à l'électromagnétisme (équations de Maxwell). Entre la mécanique des fluides « classique » et la magnétohydrodynamique, se situe l'électrohydrodynamique ou mécanique des fluides ionisés en présence de champs électriques(électrostatique), mais sans champ magnétique.

Le physicien suédois Hannes Alfvén fut le premier à employer le terme magnétohydrodynamique, en 19421. Il reçut le prix Nobel de physique en 1970 pour ses travaux sur le sujet.

- Livre : Ovnis et armes secrètes américaines : L'extraordinaire témoignage d'un scientifique ( Albin michel 2003 )

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           C'est en écoutant une émission radio et la proposition philosophique de Alain Badiou  que me vint l'idée d'approfondir mon interrogation sur le système capitaliste. Selon ce philosophe, dont je partage la pertinence des avis, le système parlementaire représentatif Européen serait "taillé" sur mesure pour le fonctionnement du modèle capitaliste. Il y a du vrai, surtout que le principe de réalité permet d'attester la corrélation et la permanence du phénomène en Europe. J'y vois un encouragement pour nous tous à chercher des alternatives par nous même et creuser le modèle de contre-pouvoir du Collectif citoyen".

................. http://www.franceinfo.fr/emission/un-monde-d-idees/2015-2016/un-monde-d-idee-2015-2016-du-03-02-2016-03-02-2016-09-55

Alain Badiou : "Notre mal vient de plus loin"

UN MONDE D'IDÉES par Olivier De Lagarde mercredi 3 février 2016​​

Alain Badiou, philosophe et dramaturge, le 9 octobre 2014 © Maxppp

Le philosophe et dramaturge vient de publier un essai sur les tueries du 13 Novembre.

il va chercher les causes des attentats dans l'histoire : pour lui, "Ces actes sont le résultat du capitalisme mondialisé, coupable de susciter cette violence...de fabriquer des jeunes frustrés, le religieux  ne venant qu'à la fin, après une transformation nihiliste chez certains jeunes."

Comment faire pour que les attentats ne se reproduisent pas? Question posée à Alain Badiou.  Pour lui, peut-être faudrait-il proposer aux jeunes un monde avec d'autres perspectives que celles du capitalisme.

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.............. La structure et l'organisation des Etats ou micro-états en Europe soulève alors quelques questions pertinentes ....

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............................ http://www.alternatives-economiques.fr/les-paradis-fiscaux--piliers-du-capitalisme-_fr_art_321_24148.html

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Les paradis fiscaux, piliers du capitalisme

  

Christian Chavagneux
Alternatives Economiques n° 252 - novembre 2006

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COMMENT RÉGULER LA MONDIALISATION FINANCIÈRE?

février 2010

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Comment réguler la mondialisation financière?

Les paradis fiscaux ne facilitent pas seulement les magouilles financières, ils sont au centre des stratégies des firmes et des flux bancaires internationaux.

 

2005 a été une année exceptionnelle pour le groupe U2, avec des gains estimés à 217 millions d'euros. Tout allait donc bien pour Bono et sa bande, jusqu'à ce que leur patrie d'origine, l'Irlande, qui proposait aux artistes de ne pas payer d'impôts, décide récemment de plafonner la défiscalisation autorisée. Ni une ni deux: Bono, jusqu'ici connu pour son combat en faveur de l'annulation de la dette des pays les plus pauvres, a transféré la gestion des gains du groupe à une société hollandaise, Promogroup. Elle compte déjà comme clients les Rolling Stones qui, grâce à ses bons conseils sur la meilleure façon d'utiliser les lois fiscales des Antilles néerlandaises, affichent un taux d'imposition sur les vingt dernières années de… 1,6% de leurs revenus.

Evasion et fraude fiscales des riches et des entreprises, blanchiment d'argent mafieux, corruption, etc., pas une pratique financière internationale douteuse sans qu'un paradis fiscal - ces "bas-fonds de la finance internationale", comme l'écrivait déjà en 1968 l'éditorialiste du Figaro Alain Verney - ne soit impliqué. Et pourtant, les activités opaques des centres financiers off-shore (*) , comme on dit diplomatiquement dans les instances internationales, sont par définition les moins connues. Les estimations du blanchiment d'argent ou de la fraude fiscale internationale sont soit fantaisistes, soit, lorsqu'elles prennent la peine d'expliquer en détail leur méthode, trahissent la multiplication des approximations auxquelles elles ont recours et la fragilité de leurs résultats.

Or, le rôle des paradis fiscaux va bien au-delà des échos de magouilles financières qui nous en parviennent: ils représentent des piliers essentiels de la mondialisation économique. On peut le montrer grâce à des informations, certes partielles mais publiques, qui permettent de débattre loin des fantasmes pour mieux comprendre à quoi servent et à qui profitent les paradis fiscaux.

Les multinationales s'emmêlent les prix

L'an dernier, les îles Vierges britanniques ont plus investi en Chine que le Japon ou les Etats-Unis. L'île Maurice était, et de loin, le premier investisseur en Inde. Ces petits territoires ne se sont pourtant pas réveillés un beau matin à la tête de multinationales puissantes prêtes à conquérir le monde! En fait, les entreprises des pays industrialisés et des pays émergents se servent des paradis fiscaux pour y établir des filiales qui vont aller investir ailleurs: peu taxées par définition, ce sont elles qui enregistreront les profits, tandis que leurs propres filiales dans les pays de destination finale, plus taxées, en feront peu.

La pratique utilisée pour faire passer les profits d'une filiale à l'autre est celle des "prix de transfert". Ce sont les prix auxquels les différentes entreprises d'un même groupe se vendent des biens et des services. Ces prix sont censés obéir à une réglementation stricte, établie par chaque pays ou au niveau multilatéral, à l'OCDE notamment, et ne pas être différents de ceux entre deux entreprises appartenant à des groupes distincts. Ils sont pourtant largement manipulés par les entreprises.

L'économiste américain Simon J. Pack s'est fait une spécialité de traquer les incohérences dans les prix des importations et des exportations américaines. Ses dernières trouvailles, présentées l'été dernier, révèlent un véritable florilège de manipulation: du sable importé d'Espagne à près de 2 000 dollars la tonne (le prix mondial moyen est d'un peu plus de 10 dollars), des ampoules de flash venues de France à plus de 300 dollars (prix mondial environ 70 cents), tandis que notre beau pays importait des Etats-Unis des mitrailleuses à 364 dollars pièce (valant plus de 2 000 dollars) ou des pneus à moins de 8 dollars (valant près de 200 dollars)…

Selon un sondage réalisé par le cabinet d'audit Ernst & Young à la fin 2005, auprès d'un large échantillon de 476 multinationales réparties dans 22 pays, les stratégies de prix de transfert sont au coeur de leurs politiques fiscales pour 77% d'entre elles; 68% (contre 43% en 2000) déclaraient intégrer la stratégie fiscale de prix de transfert dès la phase initiale de conception de leurs produits. Désormais, les départements fiscaux des grandes entreprises sont considérés, à l'instar des départements de gestion de la trésorerie, comme des centres de profit devant créer de la valeur pour l'entreprise. Les politiques fiscales privées sont maintenant entre les mains de professionnels de l'impôt (1), salariés ou consultants extérieurs issus des grands cabinets d'audit, dont les rémunérations sont majoritairement indexées sur les résultats obtenus.

Au coeur de l'investissement international

On imagine souvent les paradis fiscaux comme des acteurs purement financiers: c'est oublier qu'ils jouent également un rôle essentiel dans les stratégies d'investissement des entreprises, c'est-à-dire dans la division internationale du travail. D'après les données de la Cnuced, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, on peut dire que les paradis fiscaux représentaient, à la fin 2005, un tiers du stock des investissements directs à l'étranger des firmes multinationales, avec une tendance à la hausse depuis la seconde moitié des années 90.

L'utilisation des paradis fiscaux par les grandes entreprises est largement répandue. La moitié du stock des investissements directs à l'étranger des multinationales américaines se trouve dans les paradis fiscaux. Destinations privilégiées: le Royaume-Uni, les Pays-Bas, les Bermudes et les îles britanniques des Caraïbes, devant la Suisse, le Luxembourg et l'Irlande. A la fin 2004, le président Bush a accordé une amnistie fiscale (un taux d'imposition de 5,25% au lieu de 35%), pour un an, aux multinationales qui souhaitaient rapatrier aux Etats-Unis une partie de leurs profits cachés dans les paradis fiscaux. Un regard sur les flux nets de l'an dernier (investissements à l'étranger moins profits rapatriés) permet vite de repérer les pays d'où l'argent est revenu: largement en tête, les Pays-Bas, suivis du Luxembourg et de la Suisse.

Du côté européen, 37% du stock d'investissements à l'étranger des firmes françaises et européennes se trouvent dans les paradis fiscaux. Et 47% du stock des investissements étrangers en France sont détenus par des investisseurs situés dans des paradis fiscaux, les Pays-Bas, toujours eux, représentant un tiers du total, suivis par le Royaume-Uni, le Luxembourg et la Suisse. L'Union européenne est son propre paradis fiscal.


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Les investissements internationaux de portefeuille (*) sont à cheval entre les stratégies de placements financiers des investisseurs et les stratégies industrielles des entreprises peu fournies. D'après les données du Fonds monétaire international (FMI), les paradis fiscaux détenaient à la fin 2004 en gros un tiers des investissements internationaux de portefeuille, contre un quart en 1997, soit une progression marquée. En tête de liste, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l'Irlande, la Suisse et les îles Caïmans.

Mais les paradis fiscaux ne servent pas seulement à payer moins d'impôts sur les profits. Les multinationales les utilisent aussi pour cacher leurs dettes, afin de faire apparaître aux investisseurs potentiels un bilan plus sain qu'il n'est vraiment, quand ce n'est pas pour truquer purement et simplement les comptes, comme l'a bien décrit Nicolas Cori dans le cas des affaires Vivendi Universal, Enron, Parmalat et Worldcom (2). La fausse comptabilité d'Enron utilisait à cet effet 800 sociétés écrans dissimulées dans de multiples paradis fiscaux.

Avec la montée de l'économie de la connaissance, les grosses entreprises du secteur y cachent également les rentes que leur procurent leurs brevets. Ainsi, Bill Gates, le patron de Microsoft, a-t-il vu son image de philanthrope quelque peu écornée à la fin 2005 par une enquête du Wall Street Journal révélant que, en dehors des Etats-Unis, la quasi-totalité des revenus des brevets de l'entreprise étaient gérés par sa filiale Round Island One Limited, laquelle, située en Irlande, faisait perdre environ 500 millions de dollars par an de recettes fiscales aux Etats-Unis. On a appris l'été dernier que Microsoft avait réagi: elle a changé le statut juridique de Round Island One afin de ne plus être obligée de fournir des documents publics sur les comptes de la société…

Au coeur de la finance mondiale

Que l'on considère l'actif (prêts et placements) ou le passif (dépôts et dettes), les centres financiers off-shore représentaient, début 2006, un peu plus de la moitié de l'activité internationale des banques, selon les données de la Banque des règlements internationaux (BRI). Si l'on se concentre uniquement sur les activités d'intermédiation (prêts et dépôts), leur poids apparaît plus important: à la fin mars 2006, 58% des prêts internationaux des banques sont le fait d'établissements installés dans des paradis fiscaux et 54% des dépôts internationaux se dirigent vers des établissements situés dans des paradis fiscaux. Avec une nette tendance à la baisse depuis le milieu des années 90 (voir graphique).

Allons un peu plus loin: 42% des prêts internationaux des banques (dont on vient de dire que près de 60% viennent des paradis fiscaux) se dirigent vers des paradis fiscaux, et 46% des dépôts internationaux (dont on vient de dire que plus de la moitié va vers des paradis fiscaux) ont pour source des acteurs économiques situés dans les paradis fiscaux. Cette fois, la tendance est nettement à la hausse (voir graphique).

Comment interpréter ces évolutions croisées? Elles signifient que si les banques situées dans les paradis fiscaux pèsent de moins en moins lourd dans la finance mondiale, les paradis fiscaux, eux, pèsent de plus en plus lourd dans les activités internationales des grandes banques situées à Londres, New York, etc. Et encore, cette conclusion n'est-elle vraie qu'à condition que les données de la BRI montrant la baisse relative de l'importance des établissements situés dans les paradis fiscaux couvrent bien l'ensemble de leurs activités: quand l'institution s'est décidée à intégrer dans ses statistiques plusieurs territoires exotiques à la fin de 1983, le poids des banques situées dans les paradis fiscaux a gagné neuf points de pourcentage en un trimestre! Aujourd'hui, alors que les professionnels de la finance estiment le nombre de paradis fiscaux à 70-80 territoires (1), la BRI ne couvre au total qu'une quinzaine d'entre eux (2). Il se peut donc fort bien que la baisse indiquée ne soit que l'effet d'une couverture statistique insuffisante. Une raison d'autant plus probable que tous les autres indicateurs disponibles montrent une montée de l'importance des paradis fiscaux dans la mondialisation.


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(1)

Voir www.taxjustice.net/cms/upload/pdf/mapamundi.pdfGuide Chambost des paradis fiscaux, éd. Favre, 2005.

(2)

La BRI classe comme centres financiers off-shore les territoires dont les activités n'ont pas crû de "manière organique" c'est-à-dire organisée, mais elle n'est pas claire sur ce qu'elle considère comme organisée ou non. Or, l'une des caractéristiques communes à tous les paradis fiscaux est d'engager des politiques publiques volontaristes destinées à attirer les clients.

 

[1] La BRI classe comme centres financiers off-shore les territoires dont les activités n'ont pas crû de "manière organique" c'est-à-dire organisée, mais elle n'est pas claire sur ce qu'elle considère comme organisée ou non. Or, l'une des caractéristiques communes à tous les paradis fiscaux est d'engager des politiques publiques volontaristes destinées à attirer les clients.

Financiers aux mains sales

Les grandes banques internationales sont de grosses utilisatrices des paradis fiscaux. Elles y proposent leurs services à leurs clients aisés et aux entreprises afin de récupérer une partie des commissions liées à la fabrique d'opacité. Ainsi, tous les scandales financiers d'entreprise de ces dernières années ont-ils impliqué les plus grandes banques internationales: Citigroup avec Enron et Parmalat, Chase Manhattan avec Enron… Le dernier établissement pris la main dans le sac est la Deutsche Bank pour avoir participé à un réseau complexe de fraude fiscale aux Etats-Unis: en mars dernier, elle a décidé de réduire ses profits annoncés pour 2005 de 7%, afin de mettre de côté de quoi négocier un règlement à l'amiable avec la justice américaine.

Les paradis fiscaux sont également le lieu privilégié du développement des compagnies d'assurance dites "captives": ce sont des filiales créées par les multinationales pour assurer tout ou partie de leurs activités. Les grandes entreprises ont réalisé qu'elles pesaient financièrement bien plus que leurs compagnies d'assurance habituelles et qu'elles étaient mieux au fait de leurs propres risques. Deux raisons pour s'auto-assurer avec des niveaux faibles de prime d'assurance et à partir de territoires contournant les contraintes réglementaires coûteuses qui pèsent sur les compagnies d'assurance. Les trois dernières décennies ont connu une croissance exceptionnelle du nombre de compagnies d'assurance captives, dont le nombre est estimé à environ 5 000 dans le monde; elles touchent à peu près 20 milliards de dollars de primes et gèrent au total plus de 50 milliards d'actifs. Les Bermudes sont le premier centre mondial en la matière, devant les îles Caïmans, l'Etat américain du Vermont, les îles Vierges britanniques, Guernesey, la Barbade, le Luxembourg, Dublin, Turks et Caicos et l'île de Man.

La fortune en "duty free"

"Le nombre de grandes fortunes financières privées [les personnes détenant plus de 1 million de dollars] a presque doublé ces dix dernières années, passant de 4,5 millions d'individus en 1996 à 8,7 millions en 2006", indiquait en juin dernier le World Wealth Report publié par Capgemini et Merrill Lynch. "Leur patrimoine financier a été multiplié par deux durant cette période, passant de 16 600 à 33 300 milliards de dollars, soit une croissance annuelle de 8% par an." Une aubaine pour tous les gestionnaires de fortunes, grands utilisateurs des paradis fiscaux, la Suisse captant à peu près un tiers du marché.

Une méthode pour éviter de payer trop d'impôts sur les revenus de sa fortune est de se domicilier dans un territoire aux cieux fiscaux cléments. Monaco, San Marin, les Bahamas se sont notamment spécialisés sur ce créneau, qui leur permet d'attirer quelques grands patrons et des célébrités du sport, du show bizz, etc. Avec le risque d'être qualifié de traître à la patrie: que l'on se rappelle les débats enfiévrés qu'avait suscités l'annonce d'un possible déménagement fiscal de Laetitia Casta à Londres en 2000…

Une autre méthode consiste à enregistrer une société dans un paradis fiscal qui recevra les super-salaires ou les royalties à protéger. Elle permet également d'échapper aux droits de succession ou aux pensions alimentaires en cas de divorce. C'est d'ailleurs à l'occasion d'un procès de séparation que l'on a appris que les footballeurs de l'équipe d'Arsenal, dont Thierry Henry, se faisaient payer leurs primes de match à Jersey… Généralement, les revenus sont disséminés dans plusieurs territoires et dans plusieurs sociétés, le plus souvent grâce à des sociétés très particulières, les trusts (*) , qui permettent un niveau élevé de dissimulation d'identité. Celui-ci peut être renforcé de différentes manières: les actions du trust sont "au porteur" (la personne qui détient l'action, facilement revendable, est considérée comme le propriétaire, même si le vrai propriétaire est ailleurs); ou bien le trust prévoit une flee clause (clause de fuite) permettant en cas de besoin de transférer immédiatement l'argent caché vers une autre juridiction. La littérature spécialisée a qualifié de "touristes permanents" ces riches domiciliés un peu partout dans le monde. Des touristes en résidence prolongée dans les zones de duty free en quelque sorte.


Cliquez pour agrandir l'image

Les îles Caïmans ont pris leur revanche en dépassant les Bermudes comme première place mondiale d'enregistrement des fonds d'investissements spéculatifs (hedge funds). Selon l'Association des services financiers locale, 80% des fonds d'investissements mondiaux y sont enregistrés et la place attire de 45% à 65% des nouveaux fonds, gérant un montant supérieur à 1 000 milliards de dollars. Lors d'une conférence réservée aux professionnels du secteur qui s'est tenue en septembre 2005, les intervenants ont souligné la nature de l'avantage comparatif dont disposent les Caïmans: une souveraineté à vendre, notamment aux avocats qui ont une grande influence sur la législation locale et peuvent obtenir ce qu'ils souhaitent en moins d'une semaine! Un exemple du rôle essentiel joué par les professionnels du droit dans le fonctionnement des paradis fiscaux.

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............... ... Le scandale du tranté Atlantique.
......................... https://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/WALLACH/49803
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Le traité transatlantique,

un typhon qui menace les Européens

Engagées en 2008, les discussions sur l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne ont abouti le 18 octobre. Un bon présage pour le gouvernement américain, qui espère conclure un partenariat de ce type avec le Vieux Continent. Négocié en secret, ce projet ardemment soutenu par les multinationales leur permettrait d’attaquer en justice tout Etat qui ne se plierait pas aux normes du libéralisme.

par Lori M. Wallach  

Le Monde diplomatique

Le traité transatlantique, un typhon qui menace les Européens

 

Imagine-t-on des multinationales traîner en justice les gouvernements dont l’orientation politique aurait pour effet d’amoindrir leurs profits ? Se conçoit-il qu’elles puissent réclamer — et obtenir ! — une généreuse compensation pour le manque à gagner induit par un droit du travail trop contraignant ou par une législation environnementale trop spoliatrice ? Si invraisemblable qu’il paraisse, ce scénario ne date pas d’hier. Il figurait déjà en toutes lettres dans le projet d’accord multilatéral sur l’investissement (AMI) négocié secrètement entre 1995 et 1997 par les vingt-neuf Etats membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) (1). Divulguée in extremis, notamment par Le Monde diplomatique, la copie souleva une vague de protestations sans précédent, contraignant ses promoteurs à la remiser. Quinze ans plus tard, la voilà qui fait son grand retour sous un nouvel habillage.

L’accord de partenariat transatlantique (APT) négocié depuis juillet 2013 par les Etats-Unis et l’Union européenne est une version modifiée de l’AMI. Il prévoit que les législations en vigueur des deux côtés de l’Atlantique se plient aux normes du libre-échange établies par et pour les grandes entreprises européennes et américaines, sous peine de sanctions commerciales pour le pays contrevenant, ou d’une réparation de plusieurs millions d’euros au bénéfice des plaignants.

D’après le calendrier officiel, les négociations ne devraient aboutir que dans un délai de deux ans. L’APT combine en les aggravant les éléments les plus néfastes des accords conclus par le passé. S’il devait entrer en vigueur, les privilèges des multinationales prendraient force de loi et lieraient pour de bon les mains des gouvernants. Imperméable aux alternances politiques et aux mobilisations populaires, il s’appliquerait de gré ou de force, puisque ses dispositions ne pourraient être amendées qu’avec le consentement unanime des pays signataires. Il dupliquerait en Europe l’esprit et les modalités de son modèle asiatique, l’accord de partenariat transpacifique (Trans-Pacific Partnership, TPP), actuellement en cours d’adoption dans douze pays après avoir été ardemment promu par les milieux d’affaires américains. A eux deux, l’APT et le TPP formeraient un empire économique capable de dicter ses conditions hors de ses frontières : tout pays qui chercherait à nouer des relations commerciales avec les Etats-Unis ou l’Union européenne se verrait contraint d’adopter telles quelles les règles qui prévalent au sein de leur marché commun.

Tribunaux spécialement créés

Parce qu’elles visent à brader des pans entiers du secteur non marchand, les négociations autour de l’APT et du TPP se déroulent derrière des portes closes. Les délégations américaines comptent plus de six cents consultants mandatés par les multinationales, qui disposent d’un accès illimité aux documents préparatoires et aux représentants de l’administration. Rien ne doit filtrer. Instruction a été donnée de laisser journalistes et citoyens à l’écart des discussions : ils seront informés en temps utile, à la signature du traité, lorsqu’il sera trop tard pour réagir.

Dans un élan de candeur, l’ancien ministre du commerce américain Ronald (« Ron ») Kirk a fait valoir l’intérêt « pratique » de« préserver un certain degré de discrétion et de confidentialité (2) ». La dernière fois qu’une version de travail d’un accord en cours de formalisation a été mise sur la place publique, a-t-il souligné, les négociations ont échoué — une allusion à la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), une version élargie de l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena) ; le projet, âprement défendu par M. George W. Bush, fut dévoilé sur le site Internet de l’administration en 2001. A quoi la sénatrice Elizabeth Warren rétorque qu’un accord négocié sans aucun examen démocratique ne devrait jamais être signé (3).

( ....., .... ) suite sur le site.

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............................  http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/ce-qu-il-faut-savoir-sur-le-traite-transatlantique-897332.html
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En réponse au scandale des écoutes, de nombreux dirigeants politiques proposent de suspendre les négociations en cours sur le traité transatlantique, aussi appelé Tafta. Mais le sujet s’avère complexe : explications.

Alors que le scandale des écoutes téléphoniques de la NSA ne désenfle pas, de nombreuses voix indignées s’élèvent au sein de la classe politique française. Beaucoup d’entre elles proposent, en réponse, de suspendre – voire annuler – les négociations sur le traité transatlantique (ou TTIP, ou Tafta). Voulu par les Etats-Unis et l’exécutif européen, cet éventuel accord de libre-échange inquiète. Voilà pourquoi.

> Pourquoi un traité transatlantique?

Toujours au stade de l’élaboration, le projet de traité vise à mettre en place une vaste zone de libre-échange entre les Etats-Unis et l’UE, qui concernerait plus de 800 millions de consommateurs. L’avantage, selon ses défenseurs, serait d’harmoniser les normes règlementaires de part et d’autre de l’Atlantique. Mais aussi de mettre un terme aux dernières barrières douanières, créant ainsi une zone commerciale plus compétitive, notamment vis-à-vis des pays émergents. La création d’un mécanisme indépendant destiné à régler les différends entre les Etats et les entreprises est également à l’étude.

> Que contient-il ?

C’est sur ce point que le bât blesse. Négocié dans l’opacité la plus totale par la Commission européenne et les représentants américains, ce traité échappe complètement aux citoyens, médias, et même aux parlementaires nationaux. Pour se justifier, les négociateurs bruxellois évoquent la nécessité de discuter en toute confidentialité, et ainsi protéger les intérêts européens. La Commission fait également valoir qu’au terme des négociations, l’accord devra être approuvé par le Conseil européen et le Parlement. Les anti-traité dénoncent, eux, un stratagème pour court-circuiter la démocratie et ne pas prendre en compte l’avis des peuples. Des efforts ont été déployés pour rendre le processus plus transparent, restant toutefois à la marge.

> Qui est pour ?

La Commission européenne, évidemment, défend ardemment ce projet. Devant les inquiétudes grandissantes en France (mais aussi dans les autres pays européens), elle met en avant les opportunités pour les entreprises tricolores, notamment celles dont les activités reposent sur l’export. Et ce qu’il s’agisse de l’industrie agro-alimentaire (notamment sur la levée de certains embargos, les procédures d’agrément, ou les appellations d’origine) ou des PME (levée des droits de douane et des barrières techniques). En outre, elle fait miroiter un impact positif sur la croissance française de l’ordre de 0,5%, une augmentation des salaires de 1,5% à 2%, et une hausse des exportations de 10%.

> Qui est contre ?

Outre le secret dans lequel sont menées les négociations, les détracteurs du traité mettent l’accent sur plusieurs aspects. D’abord, en ce qui concerne le rééquilibrage des normes entre les Etats-Unis et l’Europe, qui pourrait aboutir à une dérèglementation généralisée. Normes sociales, environnementales, OGM, pesticides, protection des données personnelles…les points d’interrogation sont nombreux, et le silence radio observé par Bruxelles –mais aussi par l’Elysée- ne manque pas d’alimenter les craintes. En outre, le recours à un arbitrage privé pour régler les différends entre entreprises et Etats inquiète : les multinationales verraient leur pouvoir renforcé, au détriment des Etats souverains. En France, le Front de gauche – qui déposé, en vain, une résolution pour stopper les négociations nationale le 22 mai dernier-, le FN et EELV se sont clairement prononcés contre le projet de traité. Quant à l’UMP et le PS, la discrétion semble être, là aussi, de mise. De nombreuses ONG se sont également mobilisées, et un collectif dénommé Soptafta a même été mis en place.

> Qui négocie ?

Le 14 juin dernier, les ministres européens du Commerce ont officiellement donné mandat à la Commission européenne pour négocier avec les Etats-Unis. A la tête de la délégation, le commissaire européen Karel de Gucht – par ailleurs soupçonné de fraude fiscale en Belgique- avait été mandaté pour traiter directement avec Washington. Au lendemain des élections européennes, c’est la Suédoise Cécilia Malmström, nouvelle commissaire chargée du commerce, sui lui a succédé.

> Quand doit-il entrer en vigueur ?

Officiellement, les négociations ont débuté en juillet 2013, et doivent aboutir en 2015. L’accord trouvé sera ensuite soumis à l’avis des différentes institutions européennes. Officieusement, les discussions durent depuis une dizaine d’années, ce qui laisse augurer d’un processus traînant en longueur.

> Quelle est son appellation officielle ?

Le traité transatlantique porte désormais le nom officiel de TTIP, pour Transatlantic Trade and Investment Partnership. L’appellation Tafta, (pour Transatlantic Free Trade Area), a finalement été abandonnée, car trop ressemblante au controversé traité ACTA, rejeté en 2012 par le Parlement européen. ( ...,... )

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................................ L'affaire Kerviel est une belle illustration de quoi sont capables nos cadres dirigeants- L'affaire va nous côuter cher ... à Nous !

selon Wipikedia : 

.................................. https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9r%C3%B4me_Kerviel

... France, toutes catégories confondues, et donc pour un courtier salarié. Les pertes de la Société générale ont en outre coûté 1 milliard d'euros à l'État français.

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4 juil. 2013 - La direction de la Société générale au moment de l'affaire Kerviel. ... Ils s'étonnent eux aussi de la précipitation de l'État à verser une ... question des pertes de laSociété générale et du dédommagement ... Il a enregistré un gain colossal de 1,4milliard d'euros. .... L'opération lui coûte 1,2 milliard d'euros.

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................................... http://democratie-reelle-nimes.over-blog.com/article-affaire-kerviel-un-cadeau-fiscal-de-lagarde-1-7-milliard-d-euros-a-servi-a-payer-les-actionnaire-118898104.html

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4 juillet 2013

Affaire Kerviel: un cadeau fiscal de Lagarde (1,7 milliard d’euros) a servi à payer les actionnaires

 

Médiapart

04 juillet 2013 |  Par Martine Orange

 

 

Malgré l’avis négatif des experts, Christine Lagarde, ministre des finances, a accordé une déduction fiscale de 1,7 milliard d’euros à la Société générale, dès 2008, à la suite de l’affaire Kerviel. Une somme équivalente a été reversée aux actionnaires la même année, sous forme de dividendes et de rachat d’actions. Jérôme Kerviel poursuit la SG ce jeudi devant les prud'hommes.

 

Partage  

« Comment admettre que lorsqu’une banque fait une erreur, ce soit le contribuable qui paye ? » La déclaration remonte à octobre 2010. L’homme qui parle alors sur Canal + réagit à la condamnation de Jérôme Kerviel en première instance et surtout à la découverte de l’étonnante remise fiscale de 1,7 milliard d’euros consentie par l’État à la Société générale en février 2008, juste après l’annonce de ses pertes. Il n’est à l’époque qu’un des nombreux candidats à l’élection présidentielle. Il promet de changer un certain nombre de lois dans le monde de la finance, s’il est élu. Il s’appelle François Hollande.

 

La direction de la Société générale au moment de l'affaire Kerviel. Au centre son PDG de l'époque, Daniel Bouton 

La direction de la Société générale au moment de l'affaire Kerviel. Au centre son PDG de l'époque, Daniel Bouton© Reuters

 

D’autres personnes politiques comme Julien Bayou, conseiller régional d’Île-de-France Europe Écologie-Les Verts, ou Clémentine Autain, membre du Front de gauche, ont décidé d’apporter leur soutien à Jérôme Kerviel. Ils s’étonnent eux aussi de la précipitation de l’État à verser une telle somme, sans vérification, sans expertise, avant même la tenue du procès. Tout cela leur paraît énorme, injustifié, surtout en période d’austérité. 1,7 milliard « représente un quart du budget de la ville de Paris et presque deux fois celui de la culture », rappelle Julien Bayou dans un entretien à Libération. 

Aujourd’hui, l’affaire Kerviel a disparu depuis longtemps des écrans radar de l’Élysée. Mais, alors que son procès aux prud’hommes se tient ce jeudi 4 juillet, des élus posent à nouveau la question. Dans un très long billet, « Kerviel est innocent », sur son blog, Jean-Luc Mélenchon s’explique sur les raisons qui le poussent à prendre la défense de l’ancien trader. Et il s’interroge sur l’attitude de l’État qui a accepté, sans discussion, sans précaution, l’histoire telle que l’a racontée la Société générale :

« Pourquoi la ministre Christine Lagarde a-t-elle fait verser à la banque 1 milliard 700 millions de dédommagement, alors que la condamnation de Jérôme Kerviel, qui était la condition de ce versement, n’était pas définitive ? Pourquoi ce dédommagement a-t-il été versé alors que le défaut de surveillance de la banque sur son employé est attesté par l’organisme professionnel bancaire qui en est chargé, ce qui interdisait tout dédommagement de la part de l’État ? »

Cette question des pertes de la Société générale et du dédommagement accordé par l’État à la banque revient sans cesse dans le dossier de l’affaire Kerviel. Car l’opacité et le secret qui y règnent en maîtres, nourrissent le doute. Pour comprendre ce qui s’est passé, il faut reprendre la chronologie des faits.

Au 31 décembre 2007, Jérôme Kerviel a liquidé toutes ses positions. Il a enregistré un gain colossal de 1,4 milliard d’euros. Au début de l’année, il est pris d’une folie d’achats pour cacher cette somme. Il accumule en moins de deux semaines des positions faramineuses. Au 18 janvier 2008, la position de Jérôme Kerviel est de 50 milliards d’euros investis sur les indices Dax (Allemagne), Eurostoxx (Europe) et FTSE (Londres). Les engagements représentent plus que l’ensemble des capitaux propres de la banque.

Lire aussi

Lors de son audition devant la brigade financière, Michaël Zollweg, responsable du bureau de surveillance des marchés à la chambre de compensation Eurex, explique que la position en soi n’est pas totalement étonnante : « Classiquement, la Socgen est un gros négociateur sur ces produits indices. » Ce qui est anormal, en revanche, selon lui, c’est « qu’un seul opérateur agisse pour le compte de la banque, qu’un seul individu engage la banque pour de tels montants ». Il poursuit plus loin : « Nous avons constaté après analyse que depuis 2005 Kerviel intervient sur les indices allemands pour 90 % des transactions enregistrées pour le compte de la SG. » Et cela est aussi passé inaperçu dans la banque, selon la version officielle.

Revenant sur la position énorme de la Société générale au 18 janvier 2008, Michaël Zollweg explique :« Notre analyse révèle que seul Kerviel a constitué cette position. Qu’en revanche, les appels de marge sont effectivement déposés, qu’il n’y a donc pas de souci apparent, que la banque est au courant des positions prises par son trader. »

La seule version de la banque

Le 18 janvier, date à laquelle les responsables de la banque disent avoir tout découvert, la position de Jérôme Kerviel est perdante de 1,2 ou 1,4 milliard d’euros – les chiffres diffèrent selon les déclarations de ses supérieurs. Compte tenu des gains accumulés auparavant, il est à zéro ou presque. Mais comment passe-t-on de zéro ou au pire 200 millions d’euros de pertes à 4,9 milliards d’euros en quatre jours ? Ici, il n’y a que la seule version de la banque. ( ...,... )

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................................. http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/bouches-du-rhone/marseille/corruption-le-prefet-gardere-presente-la-justice-en-vue-d-une-eventuelle-mise-en-examen-909335.html
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Le préfet Alain Gardère mis en examen et interdit de tout emploi public

Le préfet Alain Gardère, haut fonctionnaire proche de la droite, a été mis en examen jeudi notamment pour corruption passive et interdit d'exercer tout emploi public.

  • Par Anne Le Hars
  • Publié le 21/01/2016 | 10:04, mis à jour le 21/01/2016 | 18:41

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Le préfet Alain Gardère en 2012 à Marseille. © ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

© ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP Le préfet Alain Gardère en 2012 à Marseille.

 

Cet ancien commissaire de 59 ans avait été placé en garde à vue mardi dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 23 septembre, notamment pour abus de biens sociaux, trafic d'influence, corruption et prise illégale d'intérêts.
 

Placé sous contrôle judiciaire

Placé sous contrôle judiciaire, il s'est vu interdire l'exercice de tout emploi public, et ne pourra pas exercer d'activité dans les secteurs de la sécurité ou des aéroports. Il a aussi dû s'acquitter d'une caution de 150.000 euros.

Il avait aussitôt été suspendu de ses fonctions à la tête du Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps), instance sous tutelle du ministère de l'Intérieur chargée notamment de l'agrément et du contrôle des agents et entreprises de sécurité privés.

Un autre policier, son directeur de cabinet au Cnaps, a aussi été déféré. Le patron d'une importante société de sécurité et de services aux aéroports et deux femmes, également interpellés mardi, ont été remis en liberté.
 

Entendu sur des faits anciens

Selon une source proche du dossier, Alain Gardère a été entendu par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) "sur des faits liés à son activité au Cnaps et sur des faits plus anciens".

Propulsé préfet par la droite, l'ancien "grand flic" avait été nommé en mars 2011 directeur adjoint de cabinet du ministre de l'Intérieur Claude Guéant, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Il avait été envoyé à Marseille comme préfet délégué pour la sécurité quelques mois plus tard, avec notamment pour mission d'y faire cesser les règlements de comptes sanglants.

Il avait quitté ce poste peu après l'arrivée de la gauche au pouvoir, prenant en charge la sécurité des aéroports de Roissy et du Bourget jusqu'à sa nomination au Cnaps en janvier 2015.
- avec AFP -

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................ A voir sur site  : URL ... http://www.peripherie.asso.fr/patrimoine-bidonvilles-et-foyers/bidonvilles-en-seine-saint-denis-images-et-representations

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...................................... http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/09/27/en-france-17-000-personnes-vivent-dans-des-bidonvilles_3486302_3224.html

.................... extrait -
...................... La France pays de l'égalité et des droits de l'homme ?

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En France, 17 000 personnes vivent dans des bidonvilles

Le Monde.fr |  • Mis à jour le  | Par Alexandre Léchenet

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image: http://s2.lemde.fr/image/2013/09/27/534x267/3486316_3_b525_un-bidonville-aux-alentours-de-paris-en-mai_8490f126ccac4e0cf4f8aab697f4e17c.jpg

Un bidonville aux alentours de Paris en mai 2013. On en compte 400 en France.

Près de 17 000 personnes vivent dans près de 400 bidonvilles en France. C'est l'un des principaux enseignements de l'état des lieux dressé par la Délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement (Dihal), dans le cadre du suivi de la circulaire du 26 août 2012 sur l'évacuation des campements illicites. Parmi ces milliers de personnes vivant dans une extrême précarité figurent 4 300 enfants. Ces informations ont été collectées pendant l'été 2013 par les correspondants en région de la Dihal.

DES CAMPEMENTS RÉPARTIS INÉGALEMENT SUR LE TERRITOIRE

 

Parmi ces 17 000 habitants de bidonvilles, 13 000 vivent dans des campements ne disposant pas de gestion des déchets. 3 700 ne disposent pas d'accès à l'eau. Le rapport indique notamment des diagnostics fait par la Fédération nationale des associations solidaires d'action avec les Tsiganes sur cinq territoires différents.

C'est en Ile-de-France que l'on trouve le nombre le plus important de campements illicites, sachant qu'à lui seul le département de Seine-Saint-Denis abrite un cinquième des habitants de bidonville à l'échelle nationale. Viennent ensuite les régions du Nord-Pas-de-Calais, des Pays de la Loire et en Provence-Alpes-Côte-d'Azur.

 

Les données ne s'intéressent pas à l'origine ethniques des personnes dans les campements illicites. Cependant, une majorité de ces personnes viennent de pays d'Europe de l'Est.

Le rapport rappelle par ailleurs les missions d'éducation et de prévention santé effectuées dans ces bidonvilles, notamment des campagnes de vaccinations. La Dihal souhaite par ailleurs renforcer "la lutte contre les discriminations" dont sont victimes les populations vivant dans les campements illicites, ainsi que la lutte contre "les réseaux criminels actifs dans certains campements", exploitant la pauvreté des gens y vivant.

Vendredi, lors d'une journée d'échanges autour du bilan de la circulaire, Dominique Baudis, le défenseur des droits, a accusé le gouvernement de ne pas la mettre en œuvre correctement, notamment sur l'absence de décision de justice préalable à l'évacuation de ces campements.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/09/27/en-france-17-000-personnes-vivent-dans-des-bidonvilles_3486302_3224.html#h20grzVtAHYpz3DY.99

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............ A voir sur site................. http://www.laviedesidees.fr/Les-ouvriers-pionniers-de-la-malbouffe.html

Au delà des effets de mode intellectuelle, l’effervescence des Food Studies est révélatrice de profondes inquiétudes en Amérique du Nord et en Europe [1]. Comme souvent en temps de crise, l’alimentation devient un objet de cristallisation des peurs sociales et le livre de Katherine Leonard Turner, issu d’une thèse de doctorat soutenue en 2008 à l’université du Delaware, est un bon témoignage de l’évolution qui a conduit la question alimentaire des milieux militants aux cercles universitaires en passant par une large diffusion dans la société [2]. Travailler sur « les repas de la classe laborieuse au tournant du siècle » permet à l’auteur de revenir sur un moment sensible de l’histoire des États-Unis, celui de l’industrialisation, de la fin de la Frontière et de la naissance d’une nation, mais surtout d’éclairer ce qu’elle considère comme un moment clé de basculement vers les excès du présent. Ce livre, écrit dans une langue simple et agréable, destiné à sortir des cercles académiques, ne cesse de prendre son lecteur à témoin, de manière parfois naïve, pour qu’il mesure les distances parcourues et les échos d’une période révolue. Katherine Turner entend faire la preuve que la question alimentaire n’est pas triviale et qu’elle est révélatrice, comme les anthropologues et les sociologues l’ont montré depuis longtemps, des structures et des contradictions d’une société (Claude Lévi-Strauss), des hiérarchies et des rapports de classe (Jack Goody) et, plus largement, des logiques sociales de distinction (Pierre Bourdieu), de domination et de résistance, de coopération et d’affrontement, ce qui mérite évidemment examen dans notre monde actuel

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......................... Consommez,... ....

La société de consommation industrielle de grande échelle à besoin d'esclaves serviles qui réfléchissent peu et travaillent beaucoup pour un profit maximum: L'alimentation de type "fast food", ou préparée en boite par l'industrie correspond parfaitement aux nécessités de ce modèle économique. Les polluants qu'elle contient finiront de vous transformer en légumes serviles - La boucle est bouclée ....

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.................................  http://www.philosophie-spiritualite.com/cours/societe4.htm

............ ( extrait )

Leçon 119.   La société de consommation     

    L’apparition des machines nous a fait passer de l’ère de l’artisanat à l’ère industrielle. Avant l’ère industrielle, on ne parlait pas de « consommation », parce que, l’acquisition des biens de valeur ne concernait qu’une frange limitée de la société, surtout la noblesse, le clergé et les marchands. D’autre part, qualitativement, l’acquisition était définie par une idée de la richesse plus concrète, différente de notre appréhension postmoderne de la richesse. Être riche, dans l’antiquité, c’était surtout posséder une terre, un beau domaine et s’entourer de belles choses.
    Le mot « révolution » implique un retournement complet. Ce que l’on a appelé la « révolution industrielle» constitue effectivement un changement radical dans le domaine de l’échange. D’abord parce que le développement exponentiel de la technique a permis une production de masse sans commune mesure avec ce que l’artisanat pouvait produire dans les siècles précédents ; et d’autre part, parce que la mutation de l’ère industrielle retourne de fond en comble l’idée même de la richesse qui devient l’accumulation de l’argent. La production de masse ne se comprend qu’au sein d’un système économique qui est le capitalisme.
    Mais la société de consommation est-elle une sorte de résultante mécanique de la révolution industrielle ? Faut-il la définir seulement à partir de la transformation de l’échange ? N’est-elle pas plutôt l’issu d’un processus fondamentalement idéologique ? Ou bien est-elle construite sur le fond d’une mentalité qui ne fait que se refléter en elle ? Le consommateur, n’est-ce pas, par excellence, l’identité de l’hommepostmoderne ? Qu’est-ce que la société de consommation ? La société de consommation est-elle le résultat d’un processus historique inéluctable, lié aux transformations de l’économie, ou le sous-produit de la manière d’être au monde des individus que nous sommes ? Est-elle le produit d’une culture ? Est-ce l’apogée de la culture occidentale ?

... Intéressons nous maintenant à l'esclavage moderne ......

.................. A suivre ! ..... Bientôt -

 

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..................................................... http://lesmoutonsenrages.fr/2015/08/29/manipulation-la-strategie-du-stress-permanent/
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MANIPULATION! LA STRATÉGIE DU STRESS PERMANENT…

 

Mouton-tutelle

En exclusivité pour les MoutonsEnragés, un article de Kader, que je remercie, qui ne manquera pas de vous inciter à la réflexion. Je vous propose cet article pour savoir et comprendre.

Téléterroriste3

La stratégie du stress permanent.

La manipulation des foules et des peuples en occident.

Pendant les années 50 et 60 au moins, l’armée des Etats Unis a fait des expériences scientifiques pour essayer savoir comment manipuler les comportements et les pensées des êtres humains, (voir le documentaire la stratégie du choc). Il est apparu entre autre, qu’un individu exposé à un choc, devient pendant un temps, très ouvert à la suggestion.

Le contrôle des médias et des informations qui nous parviennent, est le résultat d’études extrêmement précises faites par des anthropologues des neuropsychiatres. Études qui continuent probablement aujourd’hui sur la manipulation de la pensée et du comportement de l’être humain.

Pour être très clair, si Louis 16 en avait eu, en son temps, le contrôle total des médias, et s’il avait étudié l’anthropologie et la neuropsychiatrie, il n’y aurait jamais eu de révolution française. Il n’avait qu’à annoncer ou organiser, l’arrivée imminente des sarrasins, des attentats faits par les sarrasin sur le sol français, des images de gens égorgés, une épidémie Peste noire ou de choléra, et cela aurait relativisé l’intérêt de prendre la bastille, on aurait peut être même eu le slogan « je suis Louis »…

 

manipulation ecran de tele

Voilà pourquoi.

Pour comprendre le fonctionnement du cerveau humain, il faut se souvenir que l’être humain, et ces ancêtres, ont vécu des millions d’années dans un décor, qui a été à très stable sur le plan visuel et sonore. L’être humain a toujours vécu en groupe, dirigé par un chef, peut-être doit on dire un mâle dominant.

Tout d’abord revoyons la définition scientifique de deux des trois cerveaux de l’homme.

LE CERVEAU REPTILIEN (source http://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/UVLibre/0001/bin27/c11.htm)

Il est appelé le cerveau primaire ou primitif ou encore cerveau archaïque. Les êtres humains avaient à l’origine, essentiellement un premier cerveau reptilien dont l’homme conserve encore bien des instincts de base (dont l’instinct de conservation). Certains animaux (vertébrés inférieurs, reptiles…) sont régis uniquement par ce cerveau. Il est la source des comportements primitifs qui répondent à des besoins fondamentaux. Il assure entre autre la sauvegarde de l’individu et de l’espèce.

Ces comportements sont incapables d’adaptation et restent insensibles à l’expérience du fait que le cerveau primitif n’a accès qu’à une mémoire à court terme.

Le noyau dit  » amygdalien  » en particulier commande l’agressivité, le souci du territoire et de sa défense.

LE CERVEAU LIMBIQUE.

Le cerveau viscéral de survie, surnommé ainsi par Mac Lean (1), est en étroite relation avec les centres des pulsions et des émotions. C’est le centre physiologique des émotions et donc le système dominant de l’affectivité.

Chez l’être humain, ..; son fonctionnement domine l’affectivité et les processus de la mémoire » Henri Laborit. (2)

Comme le cerveau reptilien, il ne s’exprime pas verbalement mais peut exciter le cortex qui lui, s’exprime par la parole.

Sa fonction essentielle est la survie par une bonne adaptation à l’environnement social : empathie, statut social, intégration à un groupe, convictions et croyances, sentiment de sécurité…

Principales lois physiologiques attribuées par les biologistes au cerveau limbique.

A- Le système limbique est imperméable à toute logique.

B- Le cerveau limbique agit comme un filtre, il a un rôle sélectif et détectif : toute information passe d’abord par le limbique qui filtre l’information et excite le cortex selon le filtre lui-même lié aux tonalités émotionnelles de l’information (intérêt, sécurité, plaisir, motivation, ….) Les émotions déclenchées par des stimuli agissant sur le système limbique ne sont pas sous le contrôle du cortex. La peur, par exemple ne disparaît pas par voie de raisonnement. Le cerveau limbique a une certaine autonomie par rapport au cortex: il peut bloquer toute réactivité des zones corticales, et anesthésier les infos déplaisantes qui n’atteignent pas le cortex mais il peut aussi stimuler certaines zones du cortex. La communication est donc unidirectionnelle.

cerveau

Le cerveau primaire et le cerveau limbique sont donc, l’un incapable de toute adaptation et l’autre imperméable à toute logique…

C’est le cerveau limbique qui reçoit toute information qui nous parvient et qui la filtre. Il l’a la transmet ou pas au néo cortex. Après un choc ou une très forte émotion, il faut quelques heures ou quelques jours pour que le néo cortex, pour que nos esprits « logiques » reprennent la main sur notre comportement.

La technique adoptée par le système médiatique occidental est simple. Sur un fond de chômage de masse, d’épidémies fictives, de SIDA, qui pré-conditionnent l’individu au stress, à une insécurité permanente qui réactive nos instincts de survie, on nous abreuve d’informations qui s’adressent aux cerveaux limbiques et primaires. Par définition, quand les cerveaux limbiques et primaires fonctionnent, ils bloquent le fonctionnement du néo-cortex. C’est à dire, qu’on empêche le néo-cortex de réfléchir, d’analyser, en nous maintenant dans un genre de stress, de choc, de survie de soi même et de sa progéniture, ou d’euphorie, joie, ravissement, de satisfaction de soit, de compassion. L’individu, les peuples doivent être toujours en stress permanent, insécurité, épidémie, terrorisme, invasions d’immigrés fictives ou organisées. Oui oui, j’ai bien dit organisées.

Et donc, on a pas fini d’avoir des débats sur l’identité nationale, le mariage pour tous, la fin de vie, le droit aux enfants pour couples homo, sur le clonage humain, etc… Bref des débats de « société » pour nos cerveaux limbiques et primaires.

On aura jamais un débat sur la dette : on paye quoi, à qui, jusqu’à quand? Ou alors : on ne doit aucun argent puisque l’argent qu’on nous a prêté n’existait pas. Le simple fait de nous l’avoir prêter, a créer cet argent. Et si on ne rembourse pas, les banques ne perdent rien, puisque qu’elle nous ont prêté aucun argent c’est notre prêt qui l’a créer etc.

Au contraire, les faits divers sordides qui nous inondent. On est choqué, on s’indigne, on se scandalise. L’info va souvent très loin dans l’étalement du dégueulasse et du sordide. On nous exhibe régulièrement des malades pour le téléthon. C’est le cerveau limbique qui absorbe ces images de peine, de compassion, de douleur et donc qui bloque à chaque fois le fonctionnement du néocortex qui analyse et réfléchi.

Ce genre d’informations ont pour but de nous mettre en mode stress « survie de soi ou de sa progéniture », avec une implicite auto-glorifications de soi même et ces propres valeurs ou une joie qui n’a aucune utilité. La télé surdose le fonctionnement des cerveaux limbique et primaire.

Notre cerveau aussi est sollicité sur la survie de l’espèce, la protection du territoire (cerveau primaire) épidémie, catastrophe naturelle, et puis tout ce qui a trait au débat sur l’islam, l’intégration, Daesh, le port du voile, Ébola, H1N1, le Sida, le réchauffement climatique et vous verrez par vous même, il y en aura tant d’autres. Cela dure un temps, comme Ebola ou H1N1 et hop ça disparaît.

Il apparaît clairement que le débat sur l’immigration, l’islam fait réagir le cerveau primaire sans son  » souci du territoire et de sa défense « qui est un de ces instincts le plus puissant. Nous allons donc y avoir droit encore longtemps. Ce type d’information, la fabrication de ce type d’événements devient sans que nous le sachions un message prioritaire pour nos cerveaux.

Tout le système médiatique vise à supprimer tout esprit critique. Et quand même on aurait quelque chose à dire de différent, on est étiqueté « complotiste ».

Les révolutions, mouvements de masse des populations sont neutralisés par ces informations permanentes, voire, quand la tension devient trop grande, on sort une pseudo épidémie, H2N1 ou Ebola, pour recadrer le peuple par la peur et survie. C’est exactement ce qu’il s’est passé en 2009, quand hors syndicats des ouvriers de toute l’Europe ont voulu s’unir…. La grippe porcine ou mexicaine a calmé tout le monde.

Ebola-story

L’information des média grands publics, est le résultat d’études sur la manipulation des populations, basées sur la neuropsychiatrie et l’anthropologie, qui visent à nous empêcher de réfléchir avec des messages prioritaires pour notre cerveau limbique ou primaire.

Tout ce système de lavage de cerveau des populations, discret et permanent, ne sert que la survie d’un système économique et politique aberrant, qui vise à la domination mondiale par une petite minorité dirigeante.

La plupart de ces problèmes n’ont jamais vraiment existés, sont très largement exagérés ou sont carrément organisés. Afin de maintenir le groupe en état de choc, de stress, de volonté de survivre, donc sans réflexion ni analyse sur le système et surtout, sans contestation. ( ....., .... ) suite sur site -

Date de dernière mise à jour : 29/10/2022

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