Ne soyons plus modeste - Me voilà consacré quasiment comme une vedette dans un article de la Provence du début du mois de Novembre 2011 ( Vendredi 2 novembre 2011 page 11 en haut à droite ) ! Ma participation par hasard à un "jeu-concours : "Le peuple de Marseille" sur le centre commercial "Grand littoral" invitant les habitants à décliner leur amour pour leur ville natale me vaut d'être primé et récompensé par une séance photo et interview dont le reportage sera diffusé sur LCM. Un peu de modestie ! Il s'agissait simplement d'une opération culturelle et d'une occasion pour les citoyens de donner leur avis concernant l'image qu'il se font de la cité phocéenne, les atouts ainsi que les choses qui méritent changement. Sur ce dernier point, croyez moi, ... j'ai des choses à dire ! J'y consacre d'ailleurs aujourd'hui un article complet dont je vous laisse juge -
Anodin ce concours ? Pas vraiment ! Les"années 2012 et 2013 se présentent comme un tournant majeur de notre vie citoyenne. En effet, trois événements importants sont en préparation pour se disputer la vedette :
- La réalisation du MUCEM ( musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerrannée ) au J4 ( sur le port )... et la cloture de grands travaux structurels et urbains censés redonner un nouvel élan à la ville-
- L'ouverture d'une année placée sous l'égide du débat culturel dont Marseille serait, dit-on, le noyau géographique méditerranéen -
- L 'attente d'un scrutin que l'on qualifie de majeur dans la vie politique Française : L'élection Présidentielle -
Ces éléments me laissent imaginer que cette année ne sera pas tout à fait comme les autres même si je crois que rien de fondamental ne sera entrepris.
Non rien ne changera disent quelques-uns ! En ces domaines tout va lentement, surtout quand il y a de la mauvaise volonté !....
On sait jamais - Il faut battre le fer tandis qu'il est encore chaud et proposer la direction vers laquelle nous voulons voir ces débats s'orienter ! Je compte sur vous pour clamer haut et fort avec moi les idées de progrés qui me valent cette place sur le net ( ...uniquement si vous les partagez ! ). Mon idée se compose de cinq volets complémentaires :
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1- Marseille culture :
C'est en 1982 que le ministre de la culture Jack Lang institutionnalise la Fête de la musique dont la date est fixée au premier jour du printemps . Cette manifestation culturelle de rue imprime un vrai dynamisme au centreainsi que dans les quartiers où trop souvent les gens ne sortent plus par peur de l'inconnu où par manque d'activité planifiée . Cette fête insuffle une véritable dimension populaire pratique à l'exercice de cette discipline . Elle éclaire les vocations et redonne le contact avec le tissu associatif qui doit, de l'avis de tout le monde, rester maître de l'organisation de cette journée.
Il serait peut être intéressant d'étendre cette pratique de rue à d'autres matières culturelles qui ne demandent qu' à s'exprimer de la sorte . Toutes ces disciplines artistiques et culturelle doivent aussi s'exercer librement dans la rue comme il se pratique déjà concernant la musique. Quatre date doivent notamment être proposée....
- Je propose que sur le même principe, lepremier jour d'été, soit ouvert un jour de libre exercice populaire dans le domaine de la danse et des disciplines d'expression corporelle .
- Que le même droit soit accordé au premier jour d'automneconcernant l'art sculptural et la peinture.
- Pour finir, que ce même droit soit accordé le premier jour d'hiverconcernant les disciplines théâtrales, littéraires et oratoires .
- Printemps : Fête de la musique ( classique ! ) -
Le calendrier saisonnier serait alors associé à un véritable battement de coeur culturel institutionnel dans une ville animée par le désir de vie. Les jeunes gens y trouveront l'occasion supplémentaire de faire la fête dans un cadre thématique structuré . L'idée ne posséde que des avantages sauf pour la municipalité d'assurer les services adéquats pour un bon déroulement.
Innovation calendaire : Mais je sais que beaucoup de gens aiment varier les plaisirs ! Le calendrier de 365 jours 1/4 est alors insuffisant en rapport des cycles saisonniers .... et je suis de ceux qui pensent que la rotation festive annuelle laisse une désagréable impression de routine. J'ai une idée ! Une idée qui permet de surcroît de faire entrer le calendrier dans la philosophie de "l'Euchariscton".
Il suffit de mettre en place un calendrier festif étalé sur trois années ... ! La première année met en place une succession festive religieuse, cultuelle fondée sur un calendrier monithéiste ( en fonction des points commun des grandes religion monithéistes ). La seconde année serait dédiée à la science ainsi qu'aux énergies ( dimension historique / Innovation et recherche / Compréhension des phases civilisationnelles énergétiques ). La troisième année serait artistique et culturelle dans sa dimension historique et créative. Etc ...
Mais l'émergence d'un thème annuel prépondérant ne fait pas totalement disparaître les deux autres qui sont seulement réduit au second plan des manifestations festives officielles.
La culture, c'est aussi le débat démocratique et la possibilité pour les citoyens de venir s'informer et débattre des grands sujets de société : Apprendre ce qu'est la démocratie et quelles en sont les composantes humaines et idéologiques. Je déplore qu'une grande ville comme Marseille, qui n'est pas un cas isolé, ne possède aucun grand centre de conférence institutionnel (.... je parle bien d'un lieu institutionnel : Un espace multiple répertorié, doté de plusieurs amphithéâtres - aménagé et prévu à cette fonction unique du débat et de l'apprentissage des citoyens aux grandes orientations et courants idéologiques ) où les associations pourraient initier et organiser le débat démocratique . Alors à quand ce genre de réalisation Mr Le Maire ?
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2 - Culture démocratique - Marseille fer de lance du débat démocratique -.....
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Parallélement à ce premier point, comme beaucoup de Marseillais, j'aimerai que soit ouvert en cette occasion de l'année culturelle un vaste débat contradictoire national sur l'avenir de la démocratie en Europe. La démocratie ne s'arrête pas en cours d'élaboration. La cinquième République ne fait pas l'unanimité et dans tous les cas, elle ne peut se contenter de ses résultats approximatifs. Il reste tant à faire pour que les institutions soient hors de tous les soupçons des citoyens. Nous pouvons à Marseille donner l'exemple en prenant le point de départ de cette réflexion majeure. Ce débat National doit être collectif, paratgé et faire place à tous les courants d'opinion. Fier de notre passé et faisant le bilan en bien, comme en mal de notre démocratie issue de la cinquième République, nous devons établir les grandes lignes de ce que doit être l'avenir de la démocratie dans le cadre d'une économie de long terme. Ce grand débat rejoint le paragraphe précédent sur les lieux de conférence contradictoires où se dérouleront ces débats.
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3 - Culture bien être et détente -
Il est une chose qui caractérise le mode de vie et la mentalité des Marseillais : C'est l'effervescence et l'état d'excitation de notre population . Venez y passer un jour et vous découvrirez ! Il suffit d'un rien et tout s'enflamme pour finir en bagarre. J'exagère probablement puisqu'il se dit d'un autre côté que "Marseille à un coeur gros comme le monde" - Les deux tendances se côtoient certainement en chacun de nous pour définir le contraste régissant le comportement marseillais. Marseille peut effectivement se définir par l'harmonie des contrastes. Cette dissonance s'affiche en chaque chose du paysage de notre littoral; tant dans la composition de son rivage côtier qui met en opposition un ensemble de collines !@#$%^&*échées et l'élément liquide à quelques encablures que dans un climat sec et chaud l'été faisant place parfois au rigueur de la neige en basse saison et pour finir dans le caléidoscope culturel d'une population où se cotoie les cinq continents . Etre marseillais, c'est se vouloir et se définir comme étant au "carrefour du monde" ! Certes, le Marseillais est parfois un peu tendu ! Coléreux même - Cela est dù au stress et ce fleau sociétaire de la vie urbaine moderne doit être combattu avec des moyens simples et efficaces.
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................. En ce domaine, les asiatiques sont des exemples dont nous ferions bien d'observer et reproduire le modèle jusque dans la structure de l'entreprise puisque ces derniers proposent à leur employers des salons de massage et détente au sein des moyens de production. Sur ce modèle, nous devons proposer aux citoyens un ensemble de structure de détente mais nous savons tous que le principal foyer de tension demeure au sein de l'exercice professionel. Le domaine relationnel s'y exerce encore souvent de manière assez violente. Cela ne peut s'arranger si nous continuons dans la direction prise par les pouvoirs publics en ce début de millénaire. Les lois régissant l'exercice du travail comme les principes moraux de bienséance s'appliquent avec de plus en plus de difficiculté dans un contexte de pénurie et de crise économique . Place belle est faite dans la cité phocéenne aux patrons voyous qui n'ont plus de limite tant les organes de protection et de contrôle du droit ont été progressivement mis "hors d'usage" ou en sommeil ( merçi mr sarkozy ) avec dans ce cas une complicité passive de certaines autorités ( Il s'agit d'une question !? ).
La loi existe toujours mais ni les ouvriers ( par crainte de représaille & de chômage ), ni les syndicats ( qui préférent se concentrer sur une revendication plus globale afin, croient-ils, de sauvegarder les grands bastions du droit du travail ) et encore moins l'état ( en constante régression des moyens pour raison budgétaire ) ne peuvent ( veulent ) plus les faire appliquer . Où allons nous ? A l'aube de mes quarante ans, j'ai eu l'occasion d'oeuvrer dans le domaine de la sécurité, la vente et du transport de marchandises ou de personnes . Partout, à chaque contrat, j'ai eu l'effroi de constater de graves entorses à l'encontre du droit du travail . On quitte alors la société contrevenante dans l'espoir de trouver mieux mais ce n'est souvent que pour tomber sur des cas plus graves ou désespérants . Mon cercle relationnel ( famille, amis, travail ) confirme cette tendance quasi général du secteur privé . Mon pére par exemple, jadis fonctionnaire de police aujourd'hui retraité de la RTM, me racontait il y a peu le malaise des policiers chargés de faire respecter la loi sur la durée de conduite des chauffeurs routiers alors que leurs propres personnels dépassaient largement et réguliérement ces temps de conduite. J'ai acquis la certitide qu'il nous faut faire un état des lieux concernant le réalisme et l'applicabilité des lois du travail dans le contexte actuel, non pas pour arriver à une régression mais en vue de sensibiliser l'opinion sur l'incohérence de notre système juridique dont les fictions ne permettent plus d'assurer la paix sociale . Il y a en ce domaine une source incontestable et répétée de stress pour les citoyens qui se sentent bafoués et nourrissent un désir sournois de revanche qui se retrouve dans la rue, s'exprimant à la moindre occasion - En clair : Les gens savent et ruminent le fait qu'on se fout quelque part de leur gueule !! A l'image de nos routes Marseillaises, saturées en permanence, où quelques travaux de façade et l'aménagement de quelques rond-point tentent de nous faire oublier la nécessité première de revoir le schéma d'ensemble de circulation dans la ville. Il faut certes en ce domaine du droit du travail accroitre les moyens (personnels & juridique) de contrôle et d'action de l'inspection du travail défaillante ainsi que probablement étendre les moyens d'actions du syndicat afin de mettre en recul la délinquance impunie des patrons voyous . Il faudrait pour cela revoir beaucoup de choses et ce n'est pas la direction choisie par nos élus qui préférent jongler avec cet équilibre des forces. Les réformes successives ont complétement désarmé les organes de contrôle de la loi - En avez-vous conscience ? : Ces réformes ne sont pas innocentes et visent à affaiblir les travailleurs. La responsabilité vient aussi de la passivité des citoyens qui préférent jouer la carte de la mauvaise complicité ou se cacher derrière de futiles préocupations: Delation et compétition indécente sont alors les armes pour évincer les collègues - Voilà encore une explication de ce climat délétère -
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Ajoutez à cela le système "piston" Généralisé ( .... Fondé sur le relationnel et le copinage- comment vous expliquer ce phénomène ? Si vous convoitez un domaine d'activité peu lucratif ou à petit niveau de revenu, les places sont disponibles et se répartissent de manière égalitaire selon des critères peu ou prou objectifs, ... en revanche si vous convoitez un niveau au dessus ( 3 à 4000 euros ), il devient impératif, pour y arriver dans des délais raisonnables et (où) sans encombres, d'être "recommandé", coopté, soutenu par un protecteur ou un quelconque système bienveillant qui soutient votre candidature. A défaut, votre demande reste sans effet) .... ou le système "Mafia" ( s'appuyant sur la force armée des gangs, système s'opposant au diktat des clans établis par la nomenklatura bureaucratique ou économique : Aucun des deux systèmes ne peuvent convenir aux citoyens lambdas qui n'aspirent qu'à une vie paisible. Surtout que la rumeur prétend que ces mafias peuvent occasionnellement servir et recouper la sphère institutionnelle dans un dessein de "pouvoir" ... mais c'est une rumeur ! L'éventualité théorique demeure au moins concevable et c'est pourquoi nous devons prendre garde contre ces dérives) ... se généraisant dans nos régions, qui laisse bon nombre de marseillais jugés peu ou pas assez coopératifs sur le côté,...ou encore la banalisation ici-bas d'un système de surveillance et d'autorité se jouant entre tolérance et répression ( tolérance et "passe droit" pour les complices et répression feutrée pour les contradicteurs ) suivant le dégré de proximité relationnel .... et vous comprendrez aisément les raisons d'un tel climat de haine qui se confond souvent avec un retranchement ethnique. Car le but, dans un tel climat délétère, sera de constituer un bloc solide face à un voisin qualifié d'ennemi potentiel par une interprétation partisane : Il s'agit de replacer le débat de la lutte des classes sur la lutte instinctive des races : Tout est bon pour sauver le système. Je vous rassure, c'est pareil partout ! Mais la République ... ce n'est pas celà !! Attention ! Il s'agit d'un jugement personnel - Je ne suis qu'un simple citoyen, je peux me tromper -
La question serait alors de se demander comment et pourquoi nous sommes arrivés dans les travers de cette situation institutionnelle absurde mettant, ici et ailleurs, les citoyens à bout de nerf ? Mon hypothèse consiste donc à dire que les aberrations institutionnelles, les mauvais choix, l'absence ou la réalisation de mauvaises structures dans la ville sont en partie la cause de cette ambiance délètère et tendue -
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..................... Je pense que nos politiques peinent à mettre en oeuvre les éléments nécessaires à l'éclosion de la société de demain. Nous sommes dirigés par de mauvais chef qui pensent plus à leur carrière ou à l'avenir de leur groupuscule qu' à l'intérêt général sur une vision de long terme. La situation que nous vivons, n'est pas le fruit du hasard. Les politiques en sont les premiers responsables. Cette dégradation des conditions de vie, par ricochet, se répercute in fine sur le mode de vie et la mentalité des citoyens qui ...."pètent les plombs". Voilà l'origine d'une grande partie des incivilités Un vrai chef est quelqu'un qui pense à autrui avant lui même et cette abnégation n'est plus dans l'air du temps. La politique rime aujourd'hui, en fait depuis fort longtemps, avec le court terme et la lutte groupusculaire, favorisée par le combat démocratique hypocrite qui ne fait qu'amplifier le phénomène d'une surenchère absurde. C'est sur ce point que se situe la problématique de la manipulation et la nécessaire reconquête citoyenne du pouvoir car il est nécessaire de redescendre les escaliers des innombrables fictions ou surenchères politiques, comptables et juridiques de notre société.Nous devons revenir à la réalité et remettre les cartes à plat en faisant abstractions des fictions inventées par des politiques à bout de souffle. Ceux-là ( les cadres supérieurs de la nation ) ne veulent pas engager de vraies réformes en profondeur : Des réformes Progressistes, citoyennes et allant vers un mieux être général car ce changement risquerait de bouleverser l'équilibre pernicieux qui les maintient au pouvoir - Les besoins réels d'une société moderne nécessitent de revoir le système dans son ensemble et de tout reconstruire ... puisqu'il est impossible de faire du neuf dans le cadre d'un système archaïque et dépassé . C'est l'objet même de ce site internet de vous exposer une vision critique réaliste, bien que personnelle, de la société occidentale............
.................. Mais les forces au pouvoir, malgré les apparences, s'y opposent. Cependant, le suffrage oblige les équipes gouvernementales à une surenchère démagogique d'échéance en échéance du calendrier républicain afin de simuler les paramètres évolutifs matériels que doit présenter la machine sociétaire à la hauteur des indicateurs statistiques tronqués par des organismes connivents. Alors, de fictions en cascade hiérarchique, de promesses aux apparences trompeuses, d'ordres aberrants en d'objectifs irréalistes pour compenser l'immobilisme, de constructions inutiles en fictions en tous genres, les cadres intermédiaires ainsi que les agents d'application et de production subissent sur leurs épaules le poids cumulé de ces fictions et projets irréalistes. Une pression cumulée d'obligation de rendement ou d'efficacité qui devient imposssible à tenir ou psychologiquement imposible à gérer. Voilà l'origine du stress !
A défaut d'agir sur les véritables variables, les autorités tirent et déforment les petits accessoires ou instruments dérivés, placés sous leur autorités; au point de devoir souvent inventer par divers simulacres une action devenue impossible. Ce sont des actions fantômes ou paravents qui n'ont aucune emprise sur le réel mais qui simulent l'action. Au lieu d'améliorer ou changer réellement les processus ainsi que les logiques de "production- réalisation", les cadres agissent alors sur des sous-catégories fonctionnelles donnant l'illusion d'une action. Observez le directement dans votre domaine d'activité .... Nous nageons dans les fictions juridiques ou théoriques dans tous les domaines !... Malheureusement, ces fictions créent des contraintes dommageables sur les échelons d'application. Les citoyens de base croulent sous ces contraintes fictives inapplicables au quotidien au point que ces directives nous pourrissent la vie. Cette tension se ressent alors sur les comportements et finit par rendre les gens insupportables car ce qui est demandé est impossible à réaliser.
. .......... La vérité doit éclater pour dénoncer la fracture entre projets insensés, faux projets, projets de façade ... ou faux résultats.... et la réalité des problèmes dans les faits, dans le quotidien. Cette mission incombe aux petits citoyens. Il faut dénoncer et retranscrire, de la base où tout est visible, la moindre inadéquation, aberration (.... impossibilité, tous les décalages ou contradictions de réalisation tenant à la technique, aux moyens matériels, à la loi, au facteur temps,, humains, budgétaire, etc .... ) du système à l'échelon de l'application et dans tous les domaines sur des "sites internet spécialisés" gérés par un partenariat "syndicat- collectif d'employés" afin de mettre en évidence ces aberrations et montrer ou démontrer leur origine. A défaut, les syndicats ou organes faisant défaut, signeront leur connivence et révéleront leur complicité avec le système. Je vous en tiens pour témoin -
.......... Vous vous sentez coupable ou nul ? Non ! Les Marseillais sont des gens peu civiques et malélevés ? ? NON ! Pas seulement - Le problème ne vient pas seulement de vous mais surtout des aberrations en cascade ( politiques, structurelles ,...) imposées par de mauvais chefs pour des raisons obscures ! .... Alors dites le haut et fort ! Dénoncez les !
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Il en va tout autrement pour les patrons voyous -
.......................................... Pourquoi par exemple, en ce domaine du droit du travail, ne pas créer un "numéro d'appel gratuit" - ( organe cogéré par les syndicats et des collectifs d'employés organisés par branche "prof" )- où les citoyens pourrait exprimer les violences professionnelles ( psychologiques et psysiques ) ou violations manifestes de la loi de manière anonyme ( ... anonyme ne voulant pas forcément dire de ne pas laisser son identité mais seulement de garantir la non divulgation de la source d'information ) et de permettre par recoupement, en cas de multiplicité, le déclenchement d'une procédure liant syndicats et divers organismes statistiques, étatiques & de contrôle ( ou de conciliation )? Pourquoi pas en venir à la création d'une "commission parlementaire" étudiant ce phénomène légal de tolérance avec la transgression de la loi dans les milieux professionnels ?? Il s'agit de mesurer l'ampleur comme les conséquences de ce phénomène et de les restituer aux citoyens ? Où en sommes nous de la République des droits du travailleur ? Il s'agit d'une idée -
La décélération du mode de vie, l'abolition du stress se fera encore en éloignant la circulation automobile du centre ville, ... en étalant la ville à la place de la concentrer en construisant toujours plus de tours infernales en l'absence d'une désserte suffisante. L'exemple de callelongue est assez symbolique, voire pathétique, avec son cortège de projet urbain et son unique route saturée pour désservir le quartier. On nage dans l'absurde : Il semble évident pour tout le monde que les infrastructures doivent précéder l'urbanisation - Ce n'est pas le cas - pourquoi ne pas mettre en oeuvre un "coefficient de desserte routier" à respecter par zone d'habitation, calculé en fonction des voies de communication par rapport au volume de construction; et limitant l'urbanisation . Je vais vous dire un secret qui n'en est pas un, une sorte de secret de polichinelle : Marseille est la ville la plus embouteillée parce que nos élus accordent des permis de construire délirants aux promoteurs sans songer que les voies d'acheminement des zones à construire sont insuffisantes ! .... et ils le savent fort bien ! Business humanum est - Je sais par ailleurs que ce projet d'étalement des villes est à l'étude, voire en cours de réalisation à certains endroits mais les autorités peinent à accélérer un mouvement inéluctable ... La rue doit, par exemple revenir et demeurer uniquement aux piétons - Le modéle de circulation urbain à Marseille est ridicule : Des rues montent et descendent pour se croiser plus bas dans tous les sens sous le regard mécanique synchronisé de feux tricolores arbitrant ce balai imbécile. Le prochain volet en fait le souhait -
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4 - Marseille structure -
Le stationnement ainsi que la circulation à Marseille s'avèrent être deux préoccupations gravissimes des Marseillais. Pas un jour ne passe sans qu'il y ait de graves incidents ou accidents dans la ville en raison précisément de ce réseau séculaire inadaptés aux impératifs du nouveau millénaire. Le résultat est affligeant y compris et surtout en cas de nécessité : Les services de secours peinent à grand renfort de sirènes hurlantes pour se frayer un passage entre les véhicules agglutinés en accordéon sur des routes toujours trop étroites. La ville sature encore et toujours malgré divers travaux qui ne permettent pas de rétablir la fluidité du réseau routier . Nous devons demander la réalisation de travaux sur le réseau de transport collectif ( Metro & tramway ) afin d'étendre la desserte à l'ensemble de la cité par une véritable boucle sous terraine autour de la ville et la traversant à l'abri du réseau classique saturé...( circulaire sous terraine en forme en "8" du réseau partant de luminy aux quartiers nords ) . Rigolez ! La prochaine ouverture de la L2 en constitue les prémisses timides et en tout état de cause, ce n'est pas la tendance générale puisque on peut constater la création d'actualité d'un réseau dense et superfétatoire de transport de surface comme dans l'hyper-centre, paralysé au moindre aléas, tandis ... que la périphérie souffre toujours de vastes zones inoccupées ou non desservies par les moyens de circulation lourd et rapides que sont le métro et le tramways.
Plus grave... ces moyens de transport sont inadaptés pour les personnes un tant soit peu chargées. Ils ne sont efficaces que pour la promenade ou certains trajets "travail-maison"... ce qui est certes déjà pas si mal ! ... mais insuffisant au regard du fameux rapport "service & efficacité / coût". Le lien avec les autres moyens de transport que sont le bateau et l'avion quasi inexistant alors que Marseille dispose de la spécificité de pouvoir tout lier en quelques points stratégiques ! La gare st Charles constitue pourtant l'exemple type de perfection du lien entre les moyens de transport à généraliser vers les quais de la joliette et l'Aeroport marseille provence : Voilà trente années que l'on y réfléchit mais ce n'est toujours pas fait - . Nos élus sont ils aveugles, idiots ou guidés par de basses besognes égoïstes et carrieristes ? Tout cela est donc insuffisant et c'est pourquoi les citoyens préférent encore la voiture polluante personnelle, créant bouchon et pollution, puisque rien de décisif n'a été fait depuis des decennies ! Foutaise de la qualité de l'air : On parle de pollution sur votre véhicule tandis que tout est fait pour accroitre le trafic des navires de plus en plus géants, des sites pétrochimiques ou des aéronefs gros porteur dont une seule unité équivaut à plusieurs millions de voitures ! Vous êtes culpabilisés tandis que les industriels se régalent en se pouffant de rire sur les mesures symboliques qui nous accablent - Marseille est pour ces raisons cumulées ( Aéroport, port marchand et tourisme, site pétrochimique de Fos ) la ville la plus polluée de France . On se fout de nous -
Il s'agit surtout et principalement de demander la gratuité des transport urbain pour tous comme il se fait notamment dans la ville d'Aubagne (PACA), non loin de là dans la périphérie Marseillaise . Impossible ? La répartition budgétaire est un problème de choix qui se fait par le système des vases communiquants . Rien n'est impossible, il suffit d'en avoir la volonté ( ... et de faire des choix ). Etant donné sa mission centrale, vitale et stratégique au 21° siècle ou est exigée la mobilité, le transport urbain mérite d'être érigé au rang de service public financé par la contribution nationale - En attendant, ce sont les honnètes gens qui paient la part des fraudeurs car dans les grandes villes, tout est fait, au nom d'une prétendue paix sociale, pour que la fraude reste à un niveau record : Zone sans contrôle et point d'accès sans contrôle, tolérance des déclarations d'identité verbales pour la rédaction des PV en zone sensible. Cette situation engendre une situation scandaleuse d'inégalité entre les usagers. Ce n'est visiblement pas l'orientation choisie par nos élus et c'est bien dommage !
................................................ Pire encore et pus grave, nos rues, que dis-je ... la plupart de nos routes, rues et trottoirs sont super dangereux et terriblement accidentogènes !
L'actualité, répétitive comme en ce malheureux week-end du 12 avril 2014 devant la préfecture de marseille & Aix en Provence ( cf La provence du dimanche 13 Avril 2014 : Un enfant et une personne âgée sont décédés ) en atteste. Nous le vivons quotidiennement malgré les promesses d'un meilleur lendemain soutenus par quelques travaux de façade. Tout cela me fait dire que quelque chose ne va plus dans nos mégapoles. Rouler; marcher devient impossible sans prendre des risques insensés en de nombreux endroits des centres urbains ! - La raison, trés simple, se présente à plusieurs niveaux dont je ne reprends ici quelques points les plus marquants :
1) ..... Pour satisfaire ( hypocritement ) les enjeux ou défis de demain, nous faisons cotoyer aux mêmes endroits en l'absence des volumes nécessaires et dans de mauvaises conditions de nombreux modes de circulation ( transport collectif - velos - piétons - voiture ) incompatibles. Cet ensemble cohabite sur des voies contigues trop étroites mal définies, mal ou peu protégées, mal indiquées et mal structurées ( croisement superfétatoires, routes en surnombre, manque de structure de relais pour les stationnements à côté des commerces et concernant les livraisons, trottoirs inexistants sur de nombreuses portions de routes dangereuses comme sur st Marcel, etc.... ). En certains endroits de la ville, les trottoirs sont inexistants ou réduits à quelques centimètres de bordure avec des poids lourds qui menacent de vous rouler dessus à chaque instant !!! Scandale - Les rues du centre doivent être spécialisées et à sens unique : La profusion de rues aura ainsi un sens qui correspond à la spécialisation du mode de déplacement et de sens.
Pour l'heure, les piétons marchent parfois, en l'absence de trottoirs, sur les routes avec des voitures dans le dos ! .... Des écoles y sont à proximité et des enfants traversent les rues dans le rallye infernale des automobilistes et scooters excédés, quant-à-eux, par les bouchons générés par lesdites aberrations structurelles. Certaines routes sont à peine large pour faire passer une voiture mais l'on force la nature, en application de lois inapplicables, pour y faire magiquement passer des bus, voitures, vélos et y placer un stationnement dangereux ou génant ! ( rue d'Italie dans le 6° ardt ) Les voies cyclables apparaissent puis disparaissent soudainement - Les cyclistes sont en danger - Les espaces de stationnement, les aires de livraisons de commerce représentent un scandale qui suscite un stress incroyable pour tous les professionnels du transport ( exemple de la rue paradis 6° ) : Absence de lieux spécifiques adaptés et suffisants pour les livraisons et le stationnement. Aucun réglement sur les horaires de livraison ne sont respectés tandis que la police en sous effectif préfère s'occuper des missions urgentes : C'est le bordel ! - Il n'existe pas de lieu spécifique pour les commerces afin de recevoir les livraisons : C'est un tort - Il faut en créer dans chaque quartier commercant- La gène est récurrente pour les transports collectifs et les services d'urgence. Le résultat ne peut être que catastrophique. Des travaux de façade, en période électorale, sont entrepris mais sans revoir le schéma d'ensemble - C'est du bidon ! Des travaux à répétition qui enrichissent des sociétés privées ( dont il s'agirait d'établir les liens avec les personnels politiques décidants et les montants distribués ) sont entrepris tous les trois à cinq ans pour faire et refaire les mêmes travaux afin de redessiner le domaine public mais le résultat n'engendre strictement aucune amélioration. Ainsi que disent les vieux Marseillais .... << Le vieux port à été refait "quarante fois" .... mais c'est toujours la même merde ! >> On ne fait pas du neuf avec du vieux .... ou en modelant des petits bouts isolés pour refaire la "déco" ! Les vieux Marseillais parlent en sourdine, sur les comptoirs de bars, de "marché juteux" ! A qui profite le crime ?
2) .... Faire du neuf sur du vieux est impossible : Des experts du génie civil tentent de concevoir le Marseille de demain sur un modèle de structuration urbain datant de plusieurs siècles, parfois des millénaires ! Nos quartiers sont calqués sur une structure datant de plusieurs siècles, au temps des chevaux et des contraintes de protection qui justifie un espace restreint. Il faut reconstruire la ville quartier par quartier comme il s'est (mal) fait par exemple quartier du rouet ( Marseille 6°) en examinant consécutivement sur de nouvelles perspectives le schéma de circulation piéton, collectif et automobile. Les artères principales doivent être élargie en empruntant de l'espace sur le parc immobilier qui doit être aménagé en hauteur pour compenser les expropriations- Les villes sont criblées de routes qui vont dans tous les sens et se croisent inutilement partout : On pourrait croire, avec un esprit mal placé qui n'est pas de bon aloi dans ce récit, que nos élus sont payés au pourcentage des kilomètres de route tracées au cours d'un mandat. Il est nécessaire d'en supprimer au moins la moitié ( ... des routes - peut-être aussi des élus ? LOL ). Il faut voir grand comme il se fait au USA où les rues et les trottoirs offrent un espace digne à chaque mode de transport sans les contredire.
Autre idée concernant les déchets qui ensevelissent notre citée, comme tant d'autres. Les poubelles sont un fleau pour le centre ville. Le réseau d'assainissement ( les égouts) datent de 1887. Dans les années soixante les logements sociaux sont équipés de vide ordure dans les logements qui permettent de centraliser les déchets mais le système archaïque présente un soucis d'hygiène car les ordures stagnent dans un container. Il aurait fallu relier le système du vide ordure à un réseau de canalisation des égouts adaptés qui devrait servir aussi au transport ( dégradation par des produits chimiques ) des déchets ménagers, revalorisé directement en composte dans des centres de traitement adaptés en bout de course.
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4 bis - Marseillais en colère - En tout cas moi je le suis !! Pourquoi ?
Parce que la deuxième ville de France mérite mieux qu'un réseau infrastructurel et de transport ou de desserte de second ordre, la pauvreté des animations culturelles et des solutions ou bricolages politiques à l'emporte pièce . On pare au plus préssé en fonction de qui gueule le plus avant les élections ou les décisions budgétaires - La ville dispose d'un potentiel matériel ou humain énorme qui est inexploité ! Au lieu de cela notre ville trône peu fièrement en tête des classements glauque : Ville la plus embouteillée et la plus polluée de France ! Nos élus Nationaux vont vendre des usines, des centaines d'avions à l'étrangers,... puis viennent faire des beaux discours sur l'écologie et la bonne gestion des affaires collectives. Nos écoles moisissent, nos rues sentent la merde tandis que nos élus paradent dans le déni, vocifèrent de leur grande gueule avec un fort accent du sud en faisant valoir une prétendue tradition provençale qui prévaut au modernisme.
<<... A Marseille, il en a toujours été ainsi, on est habitué !....>> // ...<< C'est le charme de la provence ! ...>> Disent-ils - On croit rêver - Les grandes gueules chez nos élus ne manquent pas d'arguments foireux pour défendre cette situation intolérable. En est-il de même chez eux ? J'en doute -
Il n'y a rien d'impossible si les citoyens affichent une volonté sereine, unie et déterminée. Surtout que ce n'est pas du manque d'argent que nous souffrons mais d'une mauvaise "utilisation-répartition" menant au gaspillage, parfois de manière fort étrange ! Les cours des comptes ( nationale ou régionale - critique à l'égard de l'institution : les organes souffrent d'un manque de contradiction ), dont les rapports sont curieusement trés mal publicités auprés des populations, dénoncent réguliérement un arsenal administratif ( nombre de personnels, structure matérielle & administrative ) pléthorique dont le rapport "nombre /efficacité / utilité" laisse souvent à désirer.
J'ai par exemple en mémoire un étonnant reportage télévisuel dénoncant le scandale ( non spécifique à notre région ) de la multiplication aberrante des postes de direction de commission ( gestion ou contrôle de volets spécifiques tenant aux services publics ) servant en réalité à compléter le salaire de certains élus locaux. C'est une réalité ! Certains élus complétent leur salaire déjà conséquent en se faisant octroyer divers titres et fonctions administratives qui ne correspondent à aucune matériallité ( plus de 1000 euros/ mois par titre svp ... en plus de l'indemnité conventionnelle ). On peut parler presque "d'emploi fictif". Notre argent passe en partie dans la trappe de ce réseau; ...certains malotrus parleraient de copinage, moi d' embauche sélective ou de cooptation (chut) ! En quelle proportion ? Impossible à dire puisqu'il faudrait rendre public le listing complet des organismes, titres des personnels et des fonctions. Personne ne le fera -
........................................... Pendant ce temps, vous marchez, circulez, vivez, travaillez dans la MERDE et des conditions dégradantes ! Les services de la ville décident de refaire "chichement" le goudron des routes et le tracé des lignes blanches au sol, pour faire illusion, simuler une action correctrice, quand il faudrait faire de grands travaux et revoir le schéma global des infra-structures de la ville. Il faut des grands travaux ...
Rien n'est fait ! Les faux projets mis en oeuvre sont des leurres, des placebos. Revenons à notre sujet - Outre ces dérives dont on connait l'existence, malheureusement inquantifiables, les transports en commun sont en déficits parce qu'il ne sont pas efficaces et subjectivement trop cher pour une grande partie de nos concitoyens. En présence d'un système efficace, ponctuel et financièrement accessible, le problème ne se posera plus . Le dilemme du transport des personnes doit être abordé avec plus de lucidité . Les tunnels routiers en construction en cette année 2011--2012 au centre ville seront payants : Il ne constituent pas la solution finale ni encore moins la panacée à l'engorgement urbain. Scandale des chantiers Marseillais dont la L2 fait illustration en travaux depuis 1994 : On se demande bien les raisons (réelles) qui peuvent retarder ce chantier de désengorgement du centre ville depuis plus de 18 ans - Moi j'en vois bien une, absurde, qui ne présente qu'un avis personnel instinctif de citoyen paranoïaque, proposée sans preuve matérielle, donc à prendre avec prudence et à confirmer par d'autres lectures plus objectives : Je trouve étonnant que ce malencontreux tunnel public, gratuit ( ...c'est peut-être là l'explication ?), en construction retardée pour encore de belles années, puisse venir troubler la tranquilité monopolistique rentable d'un tunnel payant ( Prado carénage ) assurant le même trajet. .... Oubliez, je dois encore me tromper !
Il faut par ailleurs, de bon sens, à mon avis, mettre un terme au problème de stationnement en cente ville en demandant la continuité du service public 24h/24h de certains transports collectifs ( metro- tram ) et correlativement, que des parkings géants, gratuits et surveillés y soient associés aux quatre coins de la ville . Il n'y a pas d'autres solutions : Les citoyens de passage où travaillant au centre sans y habiter doivent laisser les véhicules à l'extérieur ... sur la périphérie. L'intérieur étant réservé ( gratuitement ) aux riverains et aux livraisons; la circulation se faisant uniquement par voie piétonne et par les transports en commun. Il est aberrant et scandaleux de demander comme il se fait aujourd'hui aux riverains de s'acquitter d'une cotisation fiscale pour stationner leur véhicule en bas de chez eux... dans la rue, en proie à la casse et aux voleurs ! Nous en sommes pourtant là - Nous devons dénoncer cette dérive fiscale qui est une honte faite aux principes républicains.
Sachez par ailleurs que la généralisation en centre ville du dispositif de stationnement payant ( tarif résident ) constitue ( en dehors du concept de taxe fiscale de dissuasion, concept qui est lui même une abérration à lui seul sans le renfort une politique adaptée ...sauf à être une mesure provisoire, ... ce qui n'est pas le cas ! ) une abérration supplémentaire de notre droit ( souligné par nombreux professionnel des instances juridictionnelles )qui marque le passage vers une société sans fondement moral des normes juridiques. Je n'évoque même pas ici la gène, le stress ou le danger occasionné par ce problème majeur et récurrent car nous avons dépassé en ce domaine le paroxysme contradictoire : Les gens en viennent parfois à se battre pour obtenir un stationnement ou pour déloger un véhicule génant quand ce n'est pas avec la police du stationnement. En tous les domaines il est possible de faire le lien entre les mauvais choix politiques et les incivilités ! N'observons dans ce chapitre que l'aspect technique et fiscal - La taxe fiscal sur le stationnement est une aberration historique sans précédent : Vous êtes redevable d'une taxe sans contrepartie ni fondement - Il s'agit seulement en réalité de trouver des éléments matériels à ponctionner afin de remplir les caisses déficitaires des collectivités. Cette quête n'a pas et n'aura pas de fin car l'Etat comme le système bancaires sont en déroute : Sachez le - Ce système met en place une taxation indirecte supplémentaire ( un impôt masqué !) qui ne fait pas honneur à nos élus ni à la République. Ces derniers ne souhaitant probablement pas voir les citoyens prendre conscience du taux réel de prélévement record atteint dans l'hexagone en complexifiant à outrance un système fiscal qui n'a rien à envier à l'ancien régime :
214 impôts et taxes diverses
.
( cf article suivant : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_imp%C3%B4ts_et_taxes_fran%C3%A7ais ) frappant les contribuables Français dans les moindres recoins de leur action quotidienne . Fou ! Mon voisin commercant, restaurateur, m'annoncait il y a peu s'acquitter d'une taxe spécifique supplémentaire parce qu'il disposait d'une enseigne extérieure visible pour signaler son emplacement de restauration - Son altesse souhaite-t- elle autre chose pour s'habiller ? La multiplication des statuts fiscaux permettent de surcroit de créer, ou loger en catimini, des dispositifs dérogatoires pour "les amis" ( niches fiscales .... Hum... voilà qui peu expliquer beaucoup de choses ! ? ) . Nous travaillons ( ...nous les français moyens ) la moitié de l'année pour sa majesté ! Vous n'encaissez réellement votre argent qu'à partir du premier Juillet de chaque année, le reste revenant dans les caisses de l'Etat ou des collectivités, encore que cette estimation ne prend certainement pas en compte le paiement de la totalité des 214 taxes - Le stationnement payant est une arme supplémentaire dans cet arsenal de dissuasion fiscal masqué - Les contradictions du sujet sont au nombre de deux : Pour être toléré et bien vécu, le stationnement, payant ou pas, doit être suffisant ( nombre de place // solution de transfert : véhicule en périphérie et déplacement collectif pour rejoindre le centre des villes ) et ( ou ) abordable en terme de prix - Aucun de ces paramètres n'est satisfaisant dans les grandes villes : Le nombre de place de stationnement reste insuffisant et aucune solution institutionnelle de substitution n'est proposée - Le prix du stationnement comme du transport collectif reste prohibitif pour les classes populaires - J'en veux pour preuve la fraude, les incidents, les incivilités qui émaillent la tranquillité de nos mégapoles. La répression policière en ce domaine précis est souvent vécue, selon les dires spontanés des marseillais, comme .... la complicité d'un gang de racket. J'exagère, certes, puisqu'il faut rappeler qu'il ne peut y avoir de respect des régles sans "police".
Ce dispositif d'ensemble, absurde, atteste encore du fait que les dogmes politiques ainsi que ceux économiques de notre système démocratique arrivent en bout de course, tiraillés par les générations successives de réformes politiques en cascade et menacent d'arriver prochainement au seuil fatidique du paroxysme contradictoire : La loi n'est plus respecté, les régles de loi ne sont plus appliquées car elles créent trop de conflits. Les logiques se superposent et se contredisent au point de faire perdre son sens à l'ensemble de la théorie. Nous arrivons au sommet de la prarabole et amorçons la descente aux enfers ! Chaque année, les gouvernements pris à la gorge créent ou augmentent la liste de l'arsenal fiscal sans pouvoir désamorçer la situation des illogismes. Toute la logique est à revoir mais personne ne veut ni ne peut mettre en oeuvre l'élan nécessaire à des réformes de profondeur. Le blocage ne peut à l'opposé que mener à une crise majeure, avec le cortége de malheur que cette situation de non sens et d'incompréhension fait peser -
............................. Il faut exiger la simplification et regroupement de notre système fiscal en quelques volets généraux simples avant d'entamer une vaste réflexion nationale sur l'ensemble des sujets menant au paradoxe . Cette contradiction s'immisce dans tous les domaines sans issue possible : Concernant le stationnement, il suffirait en apparence simplement de creuser dans les mégapoles quelques vastes parkings publics gratuits sous le centre ville ou en périphérie mais rien n'avance ! Il en va pourtant de l'avenir du confort de vie dans notre cité phocéenne mais les élus répliqueront facilement qu'il n'y a plus d'argent et que des parkings privés existent déjà - Il y a donc bien un problème de définition de la logique du système dans son ensemble . Nous retombons conséquemment sur le problème plus général soulevé par notre institution du "collectif citoyen" qui doit fournir le point de départ d'un dialogue et de reflexion sur la matrice psychique dont le secret de fonctionnement renferme les réponses à l'ensemble de nos questions.
............... En attendant, le résultat immédiat de cette aberration est là : Ce dispositif fiscal indirect est la conséquence d'un seul phénomène : Le manque d'imagination, l'absence de décision pertinentes prises en temps utile par les politiques au regard de l'évolution de la société et par conséquent le défaut de création de structures urbaines adaptées . Ils sont les premiers coupables !! Partout il est fait état de l'incivilité des citoyens et des Marseillais pour masquer les erreurs et aberrations politiques de notre société politique moribonde -
........... Mais c'est nous qui en payons le prix ! Il faudrait que cela change ! - Clamons tous ensemble notre mécontentement ainsi que notre avis sur la question par une lettre sympathique adressée en ces termes à Mr le Maire - Je plaisante ! .... Quoi que ! ?...
Les véhicules de la fourrière arpentent nuit et jour les boulevards des grandes agglomérations. La consigne est donnée aux chauffeurs : sus à l’automobiliste mal stationné ! Un mal nécessaire ? Sûrement. Des pratiques toujours licites ? Rien n’est moins sûr.
Rapides et maniables, ce sont principalement des petits 4×4 qui veillent au grain dans les centres urbains. Equipés d’un panier de levage articulé, ils soulèvent avec une déconcertante facilité n’importe quel véhicule mal garé. Grâce à leur gabarit compact, ils évoluent au mieux dans la circulation et, détail d’importance, s’engouffrent sans peine dans les parkings étroits ou souterrains des préfourrières. Rien ne vaut l’efficacité de telles “abeilles”.
Des privés au service de l’Etat
Les préfets confient ce marché à des sociétés privées, sur le principe de la délégation de service public. Un très bon moyen pour l’Etat de se décharger des problèmes de fonctionnement du système, et un très très bon moyen d’aiguiser la hargne du fourriériste, qui se rémunère sur le nombre de véhicules enlevés. Rien de répréhensible a priori sachant que sont ici sanctionnées des infractions au code de la route. Pour autant est-ce une raison suffisante pour confondre juge de paix et chasseur de primes ? Car l’affaire prend des tours et des détours forts différents selon que vous habitez Marseille, Lyon ou Champigny- sur-Marne (94). Bon an mal an, on dénombre environ 700 mises en fourrière par jour à Paris (2,2 millions d’habitants) contre 70 seulement pour le département du Val-de-Marne (1,3 million d’habitants). Notez par ailleurs que le montant à payer pour récupérer son auto s’avère plus élevé dans les villes de plus de 400 000 habitants. D’autre part, si l’on admet que code de la route et code pénal oeuvrent pour le bien de tous, les fourrières auraient elles-mêmes à craindre le glaive de la justice…
On s’arrange avec les règles ?
Avec cette enquête vous allez découvrir les failles juridiques d’un système qui tourne à plein régime. A Paris, les PV d’enlèvements tombent parfois au rythme d’une voiture enlevée toutes les deux minutes. Or, la simple lecture des textes de loi éclaire sur l’illégalité d’une bonne part de ces mises en fourrière quotidiennes. Pourtant, en haut lieu, on évite d’y regarder de trop près, alors même que forces de l’ordre, dépanneurs, gardiens de fourrière savent tous pertinemment que les règles sont bafouées. Et pour cause, tous connaissent les limites techniques et légales d’une si secrète “carte blanche”. Explications.
Une loi très évasive
Dès que l’on se penche sur les textes réglementaires, divers problèmes surgissent. Flou juridique, contradictions, contraintes opérationnelles… Dans certains cas, la procédure d’enlèvement devient aussitôt particulièrement contestable.
1. D’office, un métier au cadre flou
Toute opération de remorquage est régie par l’arrêté du 30 septembre 1975. Ce texte, pas tout jeune, fixe avant tout le cadre réglementaire de la profession de dépanneur. Il y est fait état du mode opératoire d’un dépannage dit “relatif à l’évacuation des véhicules en panne ou accidentés”. Et la fourrière, on en parle où ? Le problème : cet arrêté de 1975 ne reconnaît en fait absolument pas l’évacuation d’un véhicule mal garé ! Une mise en fourrière n’a en effet rien à voir avec une panne ou un accident de la route. Au passage, si un incident majeur survenait lors de ces opérations d’enlèvement, n’importe quelle juridiction ne manquerait pas de souligner cette étrange attribution de compétences… Mais, au fil du temps, l’usage a voulu que soit acceptée cette dérive juridique. Les professions de dépanneur et de fourriériste ont été considérées comme ne faisant qu’une. Dès lors, c’est bien l’arrêté de 1975 qu’il faut appliquer. Appliquons-le et passons au point n° 2.
2. Des restrictions catégorielles
L’article 7 de ce fameux arrêté de 1975 précise que “tout véhicule de remorquage […] doit être pourvu d’une autorisation du préfet de mise en circulation délivrée sous la forme d’une carte blanche barrée de bleu” (voir ci-dessous). Cet indispensable sésame s’obtient après en avoir fait la demande auprès des Dreal * (Driee ** en Ile-de-France). Cette carte fait état de diverses mentions administratives (propriétaire, immatriculation, poids…) et permet de répertorier les dépanneuses en quatre catégories : A, B, C, E. Chaque catégorie s’y voit signifier ses limites (poids maxi à tracter, rayon d’action) en termes de remorquage. En cas de souci de conformité, les services gouvernementaux doivent, en principe, s’opposer à la délivrance de la carte blanche. Dans les faits, et puisque leurs responsables sont nécessairement au courant des choses, on autorise ouvertement les dirigeants de fourrière à utiliser des véhicules non adaptés à la situation. La preuve avec les points 3 et 4.
3. Pas plus de 1 800 kg en remorque
Les “dépanneuses” de la fourrière qui nous préoccupent aujourd’hui relèvent de la catégorie A : cellequi distingue ces agiles petits 4×4 des plus grands camions plateaux (catégorie B ou C). Le Toyota Land Cruiser ou le Land Rover Defender visibles sur les photos ci-contre sont deux modèles représentatifs de cette catégorie, et les plus utilisés. Le problème : une catégorie A n’a pas le droit de remorquer un véhicule d’un poids total autorisé en charge (PTAC) supérieur à 1 800 kg ! L’article 6 de l’arrêté de 1975 se révèle très explicite sur les possibilités des catégories A : “véhicule permettant de remorquer un autre véhicule d’un poids total autorisé en charge inférieur ou égal à 1 800 kg”. Léger souci, la plupart des autos actuelles dépassent allègrement ce PTAC. Cela freine-t-il les fourrières ? Voyez ci-contre…
Autre injonction de la loi : interdiction de dépasser 60 km/h durant le remorquage. Course au rendement oblige, nous avons constaté que cette limite n’était guère respectée et ne l’avons jamais vue sanctionnée.
4. Parfois limité à 500 m et 25 km/h
En fonction de sa date de mise en circulation et de son équipement, une petite dépanneuse de catégorie A peut aussi intégrer la catégorie E et devient alors A-E. Cela concerne “les véhicules spécialisés dans les opérations de dégagement rapide des chaussées” qui leur impose d’être équipés “d’un ou plusieurs dispositifs [engin de levage, chariot, dolly]”. Les dolly en question sont justement les chariots à ROULETTES dont se servent les fourriéristes pour soulever, déplacer et tracter les autos en infraction. Le problème : la catégorie E n’est pas autorisée à remorquer un véhicule avec roulettes sur plus de 500 m ! Elle n’est censée que le rapprocher d’un camion plateau, qui trop gros, n’aura pu intervenir, dans une rue étroite par exemple.
Et 500 m c’est peu… Durant notre enquête, nous avons maintes fois suivi de tels équipages sur plusieurs kilomètres ! De plus, en configuration E, la loi impose un maxi de 25 km/h. Là encore, on roule bien au-dessus…
5. Des interprétations “pratiques”
Interrogés par nos soins, les plus avertis du monde du dépannage s’offusquent parfois de toutes ces contradictions juridiques. Pour se dire “en règle”, certains se retranchent derrière les possibilités de conduite offertes avec un permis BE (remorque de plus de 750 kg) ou C (poids lourds) et les règles communes du remorquage. C’est oublier un peu vite que, dans ce cas, la prétendue remorque (en l’occurrence une voiture mal garée) devrait posséder un système de freinage indépendant. Condition à laquelle elle ne peut aucunement répondre. D’autres, empêtrés dans les textes, concluent (à tort) qu’une dépanneuse de fourrière tractant un véhicule est aussitôt à considérer comme un ensemble à trois essieux, et donc légal… Un micmac dû à l’absence de textes officiels clairs qui laisse le champ libre à toutes les interprétations. ( ................, .................. )
Fourrière, amendes, radars… l’enquête incendiaire de M6
MA VIE AU POSTE |
Le Samuel Gontier
Bernard de la Villardière, ce parangon du journalisme d’investigation, ne recule devant aucun danger : il est filmé au milieu de la chaussée d’une grande artère parisienne. « Enquête exclusive va vous montrer l’envers du décor de la circulation dans les grandes villes de France, à Paris et en province. » Mercredi soir, M6 dégainait un numéro spécial du magazine consacré à la « chasse aux voitures dans les villes ».
Ce n’est plus une chasse, c’est la curée, un massacre ! « Pour les AUTOMOBILISTES et les conducteurs de deux-roues, la pression n’a jamais été aussi forte. Radars, fourrière, amendes en tous genres, on ne cesse de sortir son carnet de chèques ou son portefeuille. » Scandaleux ! En tant que conducteur d’un deux-roues en tous genres – mon vélo –, je suis indigné. Bernard de la Villardière embraye : « Vous allez découvrir les arnaques, les grandes combines, les petites astuces de tous ceux qui ont décidé de vous déclarer la guerre. » Quoi ? On m’a déclaré la guerre ? Je ne me laisserai pas vaincre sans résistance. Tiens, je vais préparer des cocktails Molotov. « Fourrière, radars, le grand ras-le-bol des AUTOMOBILISTES. » Oui, ras-le-bol ! Marre des ennemis de la liberté qui martyrisent des citoyens conducteurs sans défense !
« Se garer dans les grandes villes, c’est presque mission impossible, commence le premier reportage. A Paris, il y a 3 millions de voitures pour 230 000 places de parking, un nombre en baisse de 15 % en dix ans. » Ce n’est pas Jacques Chirac qu’il faut juger ! C’est Bertrand Delanoë, pour crime contre l’humanité des AUTOMOBILISTES ! Bien sûr, « les incivilités peuvent créer des bouchons et des accidents ». Mais, une fois qu’on a dit ça, on n’a rien dit. Les victimes, elles, ont d’autres arguments bien plus convaincants, comme le prouve un micro-voitures :« On est des vaches à lait ! » « C’est un business ! » « C’est du racket organisé ! »La gabelle du XXIe siècle.
Le reporter de M6 a infiltré la branche armée des antivoitures – une société d’enlèvement –, où il a lié connaissance avec Malek, grutier à Paris depuis deux ans. Sa mission : « Nettoyer des rues dans le XIXe arrondissement. » Malek le reconnaît, il est payé au rendement : « Faut faire du chiffre. » « Ce système de rémunération est illégal », assène le commentaire, avant de citer des chiffres terrifiants : « 250 000 enlèvements par an, + 25 % en cinq ans, 30 millions d’euros de recettes. » On comprend la réaction des honnêtes conducteurs dont la voiture est victime d'une tentative d'enlèvement. « C’est du racket ! », répète une boutiquière dont le 4x4 était garé en double file. « Une fois de plus, la commerçante n’aura pas d’autre choix que de régler les frais de pré-fourrière. » Pas le choix. C’est l’amende ou le kidnapping du véhicule.
Aveuglés par leur idéologie sécuritaire, les fonctionnaires de police qui verbalisent les conducteurs sont capables de résister aux plus tentantes tentatives de corruption. « Car certains AUTOMOBILISTES sont prêts à tout pour récupérer leur voiture », ils n’hésitent pas à proposer de l’argent liquide, des cadeaux en nature pour éviter l’enlèvement de leur 4x4 ou de leur vélo. Pire, saviez-vous que les ravisseurs, pour augmenter leur rendement, violent impunément le code de la route en grillant des feux rouge, en roulant en surcharge ? « Mais, à Paris, la police n’intervient jamais contre les grutiers. Aucune réclamation possible. » Nous vivons dans une véritable dictature. Qui donc se dressera pour nous libérer du joug de l’Etat profiteur ?
« A l’Hôtel de ville, le Conseil de Paris vote le budget de la préfecture de police. Philippe Goujoun, député UMP, est très remonté. Il condamne les excès des fourrières municipales. » Ah ! Enfin un homme politique courageux, qui ose s’attaquer au terrorisme de Bertrand Delanoë. Il a bien mérité qu’on lui laisse le micro ouvert. « Pour lui, la préfecture de police cherche à faire toujours plus d’enlèvements pour compenser le budget insuffisant que lui alloue la Mairie de Paris. En 2011, environ 13 millions d’euros sont prévus pour financer le marché des enlèvements. Mais les coûts sont estimés à plus de 15 millions d’euros. » Ça confirme l’analyse d’un honnête usager : « C’est l’Etat qui se régale, c’est ceux qui sont au pouvoir. »
Un Etat mafieux, si l’on en juge par les pratiques de ses affidés. « Certains grutiers ont des techniques encore plus limites pour augmenter leurs enlèvements. La stratégie : se mettre les contractuelles dans la poche. » Devant la caméra cachée, un grutier obtient de contractuelles qu’elles aillent verbaliser dans certaine rue avantageuse en échange d’un sachet de croissants. « Mais les croissants ne seraient pas le seul cadeau destiné à améliorer la bonne entente entre les services de police et les sociétés d’enlèvement. » Les fins limiers de M6 ont infiltré une réunion entre le patron et ses salariés dans une société d’enlèvement. « Je ne vais quand même pas leur payer des croissants tous les jours ! », s’insurge un grutier flouté. Et pourquoi pas des pains au chocolat, tant qu’on y est ?
Changement de décor. Fini, les bourreaux du cœur de la ville, place aux chevaliers blancs de la sécurisation des parkings. « Dans les villes plus petites, la fourrière remplit avant tout des missions de service public », au même titre que la Poste ou l’Education nationale. « Nous sommes en Seine-Saint-Denis. Ici, les grutiers n’enlèvent pas des voitures mal stationnées mais des épaves qui pourrissent sur les parkings des cités. » Une vraie démarche altruiste guidée par des convictions humanitaires.
« Ce soir est un soir particulier pour la fourrière Moulin, annonce le reporterembedded dans une dépanneuse. C’est le 31 décembre, des dizaines de voitures brûlent. » Une véritable aubaine pour multiplier les missions de service public. Cependant, les serviteurs de l’intérêt général doivent attendre le Jour de l’an pour que les carcasses calcinées aient fini de refroidir. « Toute la journée, les grutiers vont enchaîner les allers-retours. »
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A MARSEILLE, UNE SITUATION "AFFOLANTE" DU LOGEMENT INDIGNE OU INSALUBRE
PUBLIÉ LE MIS À JOUR LE
AFP/GERARD JULIEN
L'effondrement de trois immeubles vétustes du centre de la cité phocéenne a relancé le débat sur l'habitat insalubre à Marseille, où les chiffres liés à ce problème sont "affolants", selon la Fondation Abbé Pierre (Fap).
"Marseille est confrontée dans son centre-ville à une situation d'habitat extrêmement dégradé", a pointé le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, interrogé dans l'hémicycle par la députée (LREM) de Marseille Alexandra Louis. Après le drame, "nous avons demandé immédiatement au préfet de réaliser un audit précis de l'habitat indigne" dans la cité phocéenne, a-t-il poursuivi.
L'adjointe au Logement du maire LR Jean-Claude Gaudin, Arlette Fructus, a défendu la municipalité dans ce domaine sur BFMTV, soulignant qu'une "énorme travail" était fait: "Nous organisons un travail au quotidien (...) pour éradiquer l'habitat indigne et nous sommes intervenus dans le centre-ville, déjà, sur 50 immeubles, c'est-à-dire 500 logements qui ont été entièrement réhabilités".
A Marseille, le problème est de fait loin d'être nouveau: selon un rapport remis au gouvernement en 2015, "un parc privé potentiellement indigne" présente "un risque pour la santé ou la sécurité de quelque 100.000 habitants". 40.000 logements sont concernés, soit 13% du parc de résidences principales.
Ces proportions ne sont vues "nulle part ailleurs en France", déplore Florent Houdmon, directeur régional de la Fap, fustigeant des "décennies d'inaction publique". L'habitat indigne désigne des logements dangereux, dans des immeubles menaçants de s'effondrer, mais aussi des habitations insalubres, qui peuvent affecter la santé des résidents.
BMPM/SM Aedo/AFP/Loic AEDO, HO
Pour la Fap, l'effondrement soudain de ces immeubles à Noailles, un quartier populaire et métissé à deux pas du Vieux-Port, est en lien direct avec "la défaillance totale, dès le repérage, des pouvoirs publics".
"La situation des deux immeubles effondrés (ndlr: numéros 63 et 65 rue d'Aubagne) était connue de tout le monde", dit Patrick Lacoste, porte-parole de l'association d'habitants "Un centre-ville pour tous", qui déplore "des gens morts pour rien, alors qu'on savait".
Deux des trois immeubles qui se sont écroulés lundi étaient murés et théoriquement inhabités. L'un d'eux, au numéro 63 de la rue d'Aubagne, frappé par un arrêté de péril, avait fini par être entièrement acquis par la mairie au bout de 10 ans de procédure et était désormais la propriété du bailleur social Marseille Habitat, a rappelé la municipalité.
La mairie avait inscrit l'immeuble dans un plan d’éradication de l’habitat indigne, et projetait à terme d'y installer une micro-crèche, dans le cadre d'un vaste plan de réaménagement du centre-ville sur 15 ans.
- Des "taudis" -
L'immeuble mitoyen, le numéro 65, qui s'est lui aussi effondré, était occupé par une copropriété de 10 appartements. Pourtant, depuis 2007, les signaux d'alerte se multipliaient: effondrement du plafond du hall d'entrée, fissures inquiétantes... Un expert agréé auprès du tribunal avait visité l'immeuble le 18 octobre sans préconiser de l'évacuer.
Plus généralement dans le quartier, de nombreux immeubles sont dans un état inquiétant. Dans des documents publiés en janvier, la Société locale d'équipement et d'aménagement (Soleam), justement chargée de mettre en oeuvre le réaménagement du centre-ville, y décrivait "une forte dégradation du bâti notamment liée à vétusté des immeubles".
Au terme d'un recensement, "48% des immeubles, soit environ 1.600 logements, sont considérés comme du bâti indécent ou dégradé", concluait-elle. Noailles ne compte que 5% de logements sociaux selon la Soleam, mais un important "parc privé dégradé" incluant des "taudis".
Lundi, dans un communiqué, la mairie avançait pour expliquer la catastrophe l'hypothèse des "fortes pluies qui se sont abattues" ces derniers jours.
Selon un architecte expert auprès du TGI, dans le quartier en pente de Noailles, la question peut aussi entrer en ligne de compte : "il y a souvent aussi un problème au niveau des toitures décalées les unes par rapport aux autres. Quand c'est dégradé, il n y a plus d'étanchéité et l'eau passe".Mais pour cet expert qui a souhaité rester anonyme, "c’est un miracle qu'il n'y ait pas d'accidents tous les jours à Marseille".
Immeubles effondrés à Marseille : un élu propriétaire d'un appartement insalubre démissionne
>Faits divers|Le Parisien avec AFP|18 novembre 2018, 9h34|9
Les immeubles effondrés de la rue d’Aubagne, à Marseille, le 5 novembre 2018. REUTERS / Jean-Paul Pelissier
Plus de 1 000 habitants ont été évacués en deux semaines.
Bernard Jacquier, vice-président de la métropole d’Aix-Marseille-Provence, délégué à la commande publique et à la commission d’appel d’offres, a démissionné samedi près de deux semaines après l’effondrement de deux immeubles vétustes dans le centre-ville de Marseille qui a fait huit morts.
La démission de l’élu LR, avocat en droit immobilier, a été acceptée par la présidente de la métropole, Martine Vassal. Dans un communiqué, il explique vouloir « éviter tout amalgame » entre la situation d’un logement qu’il possédait dans le 3e arrondissement, dont les locataires ont été évacués il y a un an suite à un arrêté préfectoral d’insalubrité, et celle des appartements de la rue d’Aubagne (1er arrondissement) qui se sont effondrés.
« Il n’y a jamais eu dans ma démarche la moindre recherche d’enrichissement et encore moins quelque négligence que ce soit vis-à-vis de la santé et de la sécurité d’autrui », souligne Bernard Jacquier qui assure que cet arrêté ne lui a jamais été notifié par le syndic. « Rien ne m’a jamais été signalé jusqu’à ce que j’apprenne incidemment la prise d’un arrêté préfectoral d’insalubrité », dit-il dans le communiqué, cité par La Marseillaise.
Plus de 350 signalements en cours de traitement
La mairie a annoncé samedi que depuis l’effondrement de ces deux immeubles le 5 novembre, un total de 1010 personnes, habitant 106 immeubles, ont été évacuées à Marseille par mesure de précaution.
Sur les plus de 1000 personnes évacuées, 800 sont hébergées dans 14 hôtels de la commune et 210 ont trouvé une solution d’hébergement par leurs propres moyens, précise la ville dans un communiqué.
Selon la mairie, « 351 signalements ont été traités ou sont en cours de traitement et 212 visites ont été effectuées par les services municipaux compétents ». Parmi ces signalements, 33 ont fait l’objet de levées de doutes qui ont permis aux personnes évacuées de regagner leur logement, ajoute la mairie sous le feu des critiques depuis la mort de huit personnes retrouvées sous les décombres.
Deux vice-présidents suspendus
Jeudi, le président LR de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Renaud Muselier, avait déjà pris la décision de suspendre deux vice-présidents de leur fonction : Xavier Cachard, propriétaire d’un appartement situé dans l’un des deux premiers immeubles effondrés, et Arlette Fructus, adjointe au Logement à la mairie de Marseille.
Le premier étage du numéro 65 de la rue d’Aubagne - une copropriété - avait fait l’objet d’un arrêté de péril imminent le 19 octobre, avec interdiction d’y habiter. Pour les autres étages, l’arrêté municipal préconisait une série de travaux d’urgence, à réaliser avant le 9 novembre. Le 63, acquis par Marseille Habitat, était lui sous le coup d’un arrêté de péril depuis une dizaine d’années et inhabité.
SOCIAL - Un immeuble marseillais situé en face de ceux dont l'écroulement a fait huit morts il y a un mois va être privé d'assurance contre les risques d'effondrement, au grand désarroi des propriétaires, indique une société d'assurance à l'AFP.
- La rédaction de LCI
C'est une problématique de plus que les habitants du quartier de Noailles vont devoir gérer : la société d'assurance Groupama a adressé un courrier au syndic d'un immeuble situé en face de ceux dont l'écroulement a fait 8 morts le mois dernier, indiquant qu'"à la suite des événements survenus (...) rue d'Aubagne à Marseille", Groupama a décidé "du retrait de la garantie 'effondrement'" de cet immeuble.
La garantie "effondrement" sera retirée en février prochain
La société indique que la garantie sera retirée au prochain renouvellement de contrat, à savoir, en février prochain. Cette décision est, comme on l'imagine, assez mal perçue, du côté de certains propriétaires de ces immeubles marseillais. "C'est une claque", raconte Virginie Vallier, l'une des propriétaires habitant l'immeuble, à l'AFP. "Les assurances, elles servent à quoi ?", se demande cette Marseillaise. Elle raconte qu'elle se débat dans l'administration depuis l'évacuation de son immeuble, qui d'après elle, ne souffrait d'aucune anomalie.
Dans un courrier, publié sur la page Facebook du collectif du 5 novembre, le syndic explique que la garantie effondrement se terminera au 31 janvier 2019 et que le syndic lui a précisé que l'assureur avait le droit de retirer sa garantie contre l'effondrement car elle n'est pas obligatoire. Plus surprenant encore, certains assureurs contactés réclament désormais un montant de prime "multiplié par 6 ou 7".
En tout, 199 immeubles ont été évacués à Marseille après le drame de la rue d'Aubagne il y a un mois, soit 1.561 personnes, certains dans des immeubles en état de "péril", d'autres uniquement par précaution car situés près des lieux du drame. Parmi elles, les propriétaires occupants, parfois modestes, se plaignent de ne pas être pris en charge de la même façon que les locataires et redoutent notamment de devoir rembourser les dizaines de nuitées d'hôtel avancées par la ville. Mardi soir, la municipalité a annoncé que 70 habitants avaient obtenu l'autorisation de regagner leur logement, dans 18 de ces immeubles évacués. (...,....,... )
Comment peut-on expliquer la tragédie de la rue d’Aubagne, à Marseille, où huit personnes ont perdu la vie ? Une semaine après cet accident, le sénateur des Bouches-du-Rhône Stéphane Ravier tente de répondre à cette question au micro de Boulevard Voltaire.
La rue d’Aubagne et Marseille sont endeuillées par ce drame terrible d’immeuble qui s’effondre. Comment peut-on expliquer une telle tragédie ?
Cela s’explique par des décennies, sinon d’abandon, au moins d’un certain désintérêt. En 2015, il y avait déjà eu un rapport sur cette question. La fondation Abbé-Pierre était ensuite tombée sur les mêmes chiffres. 40.000 logements insalubres à Marseille. La politique municipale n’est pas à la hauteur dans ce domaine. Ce n’est donc pas étonnant.
C’est un peu la même chose que lorsque des crapules de la cité de la Busserine ont tiré à la kalachnikov. Cela avait effrayé le Landerneau politique parce qu’il y avait des images. Mais en tant que Marseillais, cela nous a certes effrayés, mais pas étonnés. Nous entendons cela régulièrement. Nous sommes, évidemment, tous en deuil ici, à Marseille. Mais personne n’est étonné.
La mairie soutient qu’ils avaient mené une grande politique de réhabilitation et de relogement des habitants qui vivaient dans les immeubles à risque. Visiblement, cela n’a pas suffi…
Jean-Claude Gaudin est responsable. C’est le capitaine, comme il l’a dit lui-même. Mais il est le capitaine… d’une équipe. Ce n’est pas pour le dédouaner, mais ses adjoints sont tout autant responsables que lui. La mairie de secteur, qui a la même couleur politique, n’a certes pas beaucoup de pouvoir, mais elle est logiquement sur le terrain. Elle aurait dû alerter et convaincre le maire d’accentuer cette politique de rénovation envers l’habitat indigne pour éradiquer ce phénomène.
Si la mairie investit depuis vingt-trois ans, force est de constater que ce n’est pas au niveau que cela aurait dû être. Jean-Claude Gaudin nous a fait exactement les mêmes réponses qu’il avait déjà formulées pour le scandale de la vétusté des écoles.
La pièce se joue en trois temps. Dans un premier temps, ce n’est pas vrai. Dans un deuxième temps, ce n’est pas moi. Et dans un troisième et dernier temps, ce matin, dans La Provence (pour ne pas la citer), oui, c’est vrai, on aurait dû faire plus. Il finit par avouer que, même s’il a mis des millions, cela ne suffisait toujours pas.
C’est pourtant un mea culpa qu’il devrait partager. Si j’essaie de regarder la situation de façon juste, la municipalité n’en a évidemment pas fait assez, mais l’État n’est pas innocent. L’État réduit, chaque année, la dotation financière des communes en général, et à Marseille en particulier. C’est vrai depuis la présidence de Nicolas Sarkozy, et cela s’est accentué avec le ministre de l’Économie devenu président de la République, Emmanuel Macron.
Marseille est une ville pauvre, une ville avec deux milliards de dettes et 20 à 25 % de sa population qui vit en dessous du seuil de pauvreté. Évidemment, nous manquons d’argent. La ville est, certes, mal gérée, mais l’État a aussi sa part de responsabilité dans cette situation.
En tant que sénateur et ancien maire de secteur à Marseille, en appelez-vous à la démission de Jean-Claude Gaudin ?
Si Jean-Claude Gaudin démissionnait, il y aurait un vote au sein du conseil municipal. Ce serait un bébé Gaudin qui remplacerait le maire actuel. Et il serait tout autant responsable de la situation. Ils sont tous aux commandes depuis près d’un quart de siècle. Ce n’est quand même pas rien.
Pour certains, c’est déjà « Tous aux abris ! » Jean-Claude Gaudin a déclaré, alors qu’on demandait sa démission, que le capitaine ne démissionnait pas lorsqu’il y avait la tempête. Mais quelques-uns, quant à eux, ont quitté le pont en attendant la chaloupe. (....,...,...,....)
Marseille : le scandale du parking payant de la porte d'Aix
Par Éric Miguet
Durant l'été 2011, les agents privés du parking de la porte d'Aix avaient été évincé du site.PHOTO FRÉDÉRIC SPEICH
Les barrières de passage, les parkings, tout une histoire à Marseille. Été 2011, la porte d'Aix à l'entrée Nord de la ville fait la une des journaux en raison d'un braquage pour le moins particulier.
Au niveau de la barrière d'accès, cet ouvrage délaissé par le groupe Vinci était tout simplement géré par un groupe de jeunes du quartier. Tarif unique : 5 €. Tu payes, tu entres. Tu ne payes pas, gare à toi. Pris sur le fait, les agents pas du tout assermentés levaient eux-mêmes les barrières. À coups d'intimidation, ils avaient même fait fuir les gardiens. Scandale national, il se murmure que le préfet de police de l'époque en a perdu son poste.
Bien embarrassée par l'affaire, la communauté urbaine de l'époque, gérée par le socialiste Eugène Caselli, avait fini par payer 220 000 € une société de gardiennage pour reprendre la main sur l'ouvrage délégué en marché public. Une compagnie de CRS était envoyée sur place. À la rentrée 2011, le gestionnaire Vinci reprenait le contrôle du site. Circulez, plus rien à voir jusqu'en 2014.
Moins médiatique mais pas moins éloquent, en novembre de l'année dernière, La Provence révélait comment des petits jeunes avaient monnayé l'accès du marché aux Puces. Pour trois euros, l'automobiliste était redirigé le dimanche vers une place libre à proximité. Bien pratique quand on connaît la foire d'empoigne pour circuler dans le secteur les jours de marché. Bien pratique, mais pas du tout légal !
L'illustration qu'à Marseille la nature a horreur du vide. Bref, quand les pouvoirs publics ne sont pas là ou pas assez là, les souris dansent et ne manqueront sans doute jamais de danser.
Comme beaucoup des fameux 111 villages marseillais, Éoures (11e) a tout du noyau bucolique. Rues étroites comprises. Ce qui y explique en partie la pénurie de trottoirs dignes de ce nom. Mais ce qui exaspère l'association Éoures en danger, c'est que dans ce quartier comme dans de nombreux autres secteurs, il y aurait des solutions pour y remédier. "C'est pour ça que souvent, je marche sur la route, volontairement, sourit sa présidente Maryse Liaigre. Pour rappeler que les piétons ont autant de droits que les voitures." Car si la mise en place de sens uniques est parfois difficilement envisageable, "le PLU prévoit que, quand un permis de construire est délivré, la mairie acquière les bandes de terrain pour élargir les trottoirs mais souvent elle laisse la jouissance", désespère-t-elle, contrainte à se battre sans cesse pour obtenir le retrait d'un mur de clôture, l'alignement d'un autre dans le respect de la loi ou encore des aménagements aux abords des nouveaux lotissements et de l'école. "Quand on a un enfant et une poussette, il faut choisir celui qu'on sacrifie sur la chaussée", plaisante à peine Hélène Ourgaud, également membre de l'association. Cette dernière a d'ailleurs lancé en mars dernier une pétition "pour la sécurisation des piétons" sur www.mesopinions.com, qui a recueilli plus de 200 signatures pour 1 420 habitants.
Marseille : le voisinage se ligue contre "ce danger de mort"
Par Laura Cialdella
L'intersection entre le boulevard d'Aguillon, l'ancien chemin de Cassis et la rue Joseph-Petronio est jugée extrêmement dangereuse par les habitants du quartier.PHOTO L.C.
Des voitures qui accélèrent, freinent, montent sur les trottoirs pour mieux tourner... et des piétons qui se retrouvent prisonniers de l'étroitesse de la chaussée. Cela fait des années que le calvaire dure pour les habitants de Sainte-Marguerite (9e).
Le point noir ? L'intersection entre la fin du boulevard d'Aguillon, l'ancien chemin de Cassis et la rue Joseph-Petronio. "C'est un carrefour extrêmement dangereux pour les automobilistes, mais surtout pour les piétons", explique Alfred Mattio, trésorier du CIQ Sainte-Marguerite, soutenu par les autres membres, qui se bat pour une meilleure sécurisation de cette intersection depuis douze ans maintenant.
"Et on reste toujours sans réponse, à l'heure où le problème ne fait que s'agrandir. Récemment, un camion a heurté le mur en pierres qui fait l'angle, au bout du boulevard. Résultat : il manque des pierres et le muret ne va pas tarder à s'effondrer", alerte l'habitant. Et si les véhicules ont du mal à circuler au bout de cette rue, les piétons sont les premiers impactés. "Il y a quelques années, mon fils s'était fait renverser par un véhicule", se souvient Alfred. "C'est malheureusement logique, avec le manque de visibilité", intervient cette habitante.
Interpellé à ce sujet, Lionel Royer-Perreaut, maire de secteur, se dit "bien au courant de la situation", qu'il tente tout de même de relativiser : "Il y a cet effet chicane qui incite fortement les automobilistes à ralentir leur vitesse. Ce qui limite le danger", explique-t-il, conscient des inquiétudes du voisinage. "J'ai saisi la Métropole sur ce point, pour savoir quels sont les aménagements possibles d'effectuer", assure le maire des 9e et 10e arrondissements qui, lui aussi, attend une réponse de la Métropole.
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Marseille ne sera jamais une ville comme toutes les autres !!! Il s'y passe des choses étranges ... qui relèvent plutôt de la magouille -
Cette ville est le siège de transactions en sous manche que le communs des mortels ne peut comprendre . Une magouille permanente qui échappe totalement à l'esprit des citoyens ordinaires. Il faut le savoir. Le suffrage en cet été 2020 à encore été totalement bafoué lors de l'élection municipale. Un scandale !!
Une honte ! Un déni démocratique qui montre à quel point notre démocratie est encore l'objet d'une manipulation qui corrompt totalement le pacte initiale !
Lionel Royer-Perreaut, le maire LR des 9e et 10e arrondissements de Marseille a réagi à la démission de Michèle Rubirola de ses fonctions de maire annoncée mardi15 décembre. « Quelles que soient les raisons réelles, la démission de Michèle Rubirola est un scandale démocratique. » Le vice-président de MArseille Provence en charge du Logement estime que « le combat municipal que nous avons mené au printemps dernier a été faussé : la candidate qui aspirait à devenir Maire de Marseille savait pertinemment qu’elle ne pourrait assumer ses fonctions dans la durée. Depuis, sa mandature n’a été qu’une pantomime qui n’honore pas la République, ni ses élus qui la serve. Depuis six mois, tout le monde a vu sa difficulté à exercer la fonction, qui exige une disponibilité et une capacité de réflexion et d’action permanentes. Il eut été plus simple et surtout plus correct envers les Marseillais de ne pas mentir durant la campagne électorale.»
« Nous en sommes aujourd’hui réduits à devoir subir ce tripatouillage entre amis »
Lionel Royer-Perreaut
L’élu conclut son communiqué en dénonçant une mascarade : « Nous en sommes aujourd’hui réduits à devoir subir ce tripatouillage entre amis, qui va placer dans le fauteuil historique de Gaston Defferre et de Jean-Claude Gaudin un premier adjoint qui, s’il avait été tête de liste, n’aurait sans doute pas été choisi par les Marseillais, tant il n’incarne pas le renouveau. Quelle mascarade ! Une nouvelle fois, une partie de la classe politique marseillaise se ridiculise et tire vers le bas notre territoire. »
Port de Marseille : un marché facturé 40 fois le prix...
Dérives des deniers publics devant le tribunal correctionnel de Marseille
Par Denis Trossero
On a oublié le Code des marchés publics pour favoriser une entreprise de peinture sur le port de Marseille.PHOTO ILLUSTRATION FLORENT BONNEFOI
Au Port autonome de Marseille, on a sans doute oublié ce jour-là de sortir la calculette. Ou alors nul ne s'est soucié de la dispersion des deniers publics pour un marché de peinture qui devait coûter à la collectivité 20 000 € HT.
L'affaire remonte certes à 2005 - c'était avant les grèves, avant l'enterrement de la SNCM... -, mais on a ressorti hier le dossier des cartons poussiéreux. Quatre ex-dirigeants du port étaient renvoyés devant le tribunal correctionnel de Marseille pour des faits de favoritisme ou de négligence commise par le dépositaire d'un dépôt public. Dans le cadre d'un marché à procédure adaptée numéro 05110, dit Mapa - le genre de marchés qui, pourtant, exige qu'on prenne des gants -, le Port autonome va attribuer en septembre 2005 des travaux de peinture, de pose de faux plafonds, de blocs portes et de cloisons amovibles à la société Somapeint. Elle est la moins disante - 1 638 € HT le m2 -, comme on dit dans le jargon des marchés publics.
Des travaux à rallonge
L'exécution des opérations doit s'achever en décembre suivant. Seulement voilà, pendant plus de deux ans, le port va payer et payer encore des travaux, dont tout démontrera qu'ils ont été audacieusement surfacturés. Surestimations des métrés, facturation de travaux non effectués, travaux facturés plusieurs fois... À l'arrivée, le coût pour la collectivité s'élèvera à 40 fois le montant du marché initial, soit 871 000 €, versés entre 2005 et 2007, qui auraient évidemment dû faire l'objet d'une procédure plus concurrentielle, plus transparente, mais plus contraignante.
"C'est moi qui ai saisi la Cour des comptes", explique au tribunal l'ex-directeur général du port, Guy Janin, l'un des quatre prévenus. À ses côtés comparaissent le directeur de la logistique Christian Rivoira, et les deux directeurs sectoriels des services généraux du port, Claude Langlois et Jean-Luc Loumes. "Concernant les marchés publics, plaide Christian Rivoira, on est passé d'un système où il n'y avait rien à un système complètement formalisé". "Vous n'ignorez pas que vous étiez en contradiction avec les règles de la commande publique ?" s'agace le procureur Emilie Almero. "Non, je ne l'ignorais pas, mais je n'étais pas le seul".
Certains ont quitté le port avec une belle indemnité de départ. A-t-on tenté d'acheter le prix de leur silence ? Le dossier a bruissé de quelques "magouilles" et autres "marchés bidon". Suite du procès aujourd'hui.
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A Marseille, on a du retard en tous les domaines ! Transport, Logement social délabré et "ghetto", emplois, ..... Pour rallonger un metro de quelques centaines de mètres à Geze, il faut des années ! ...., .... et beaucoup de soucis, de rallonges budgétaires dont la pertinence peut faire rire les enfants ! ... Eh oui ! C'est le traitement des affaires à la "Marseillaise" - Embrasse la main du parrain -
Prévue pour 2014, l'extension de la ligne 2 ne sera pas livrée avant mi-2018. Les raisons sont techniques et politiques
Par Sylvain Pignol
Mai 2010. Eugène Caselli, confirme que la ligne 2 du métro va gagner 900 mètres après le terminus Bougainville. Et le président PS de la communauté urbaine s'engage : "Nous espérons mettre cette extension en service début 2014."Décembre 2016. Le vice-président LR de la Métropole, Jean-Pierre Serrus, avance un énième report de l'ouverture "au printemps 2018". Avec quatre ans et demi dans la vue, le dossier du métro Capitaine-Gèze (15e) pourrait aisément donner du grain à moudre aux contempteurs de la gestion politique "à la marseillaise".Les raisons de ce fiasco (dont la facture est déjà passée de 93 à 108 millions d'euros TTC) sont autant techniques que politiques, dans une ville où les projets de transports en commun sont souvent au ( ...,... )