PRINCIPE DU COLLECTIF
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- TROISIEME PARTIE DU M.D.P-
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LLe Collectif citoyen Universel -
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PRESENTATION // PRINCIPES
(...suite et fin du texte du "Manuel du pouvoir et du citoyen" )
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-PRINCIPES FONDAMENTAUX -
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CONCEPT du "DOUBLE ECHELON" :
( INTRODUCTION ) -
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Les deux premières parties de cet exposé furent consacrées à cette mission insolite de vous convaincre qu' il est théoriquement concevable d' infléchir, détourner de manière décisive tous les processus relationnels, décisionnels ou institutionnels en exercice au sein des démocraties . A peine venons-nous de conclure ce débat qu'une interrogation inquiétante me vient à l' esprit, et je suis quasiment certain que vous la partagerez très prochainement -
Elle se formule ainsi ...
<< Au regard des divers constats que nous venons d'exposer, que peut-on décemment conclure concernant les garanties conférées par le système représentatif en application au sein de nos Démocraties ? >>
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De nombreuses critiques, dont je ne suis évidemment pas l'auteur, voient le jour et s' accordent pour accuser, à titre d' exemple, les chambres parlementaires incarnant le pouvoir législatif Français (la même observation serait cependant valable pour l' ensemble des Démocraties, occidentales ou d' ailleurs ) qui ne représenteraient plus désormais ... << qu' une banale "chambre d' enregistrement" >> soumise au joug et à la suprématie d' un gouvernement omnipotent, omniprésent ainsi qu' au poids toujours plus pesant de directives ou réglementations Européennes .
La constitution de 1958, effectivement imaginée pour redonner sa vigueur au pouvoir exécutif après les déboires de la précédente armature constitutionnelle ( quatrième République ), marquée par l' instabilité ministérielle, ne donne plus satisfaction et ne fait plus du tout l' unanimité auprès des représentants de l' opposition (... donc tout le monde par le fait des alternances politiques ! ). Certes, la critique peut être considérée comme opportuniste ou démagogique puisque invariablement formulée par les groupes politiques placés en marge de la direction du pays . Mais cet argument ne suffit plus à lui seul pour faire taire les rumeurs puisque son écho récurrent installe désormais le doute dans l'esprit des citoyens .
Les objections, répétées et se renforçant à chaque nouvelle attaque, tendent à se transformer en véritable courant d' opinion . Je vois pour ma part quelques explications simples à cette remise en cause récurrente :
Le modèle fonctionnel de la cinquième République, construit sur un bicamérisme dépassé, doublé d' une prépondérance ministérielle, était à l' origine, semble-t-il, strictement prévu en fonction de paramètres particuliers qui en garantissaient jadis l' efficience . D' une part un contexte de reconstruction au sortir de la seconde guerre mondiale ( ... et quand tout va bien, personne ne pense à la critique ! ) assorti d' un contexte de croissance ( période des trente glorieuses ), d' autre part un certain état d' esprit "gentil-homme" régnant alors dans le milieu politique, au moins pour partie, plus particulièrement incarné par la grandeur et la stature d' un homme de renommée internationale disposant d' un charisme ainsi que d' une légitimité incontestable; qualités auxquelles il faut ajouter chez ce personnage une haute idée de la chose publique :
Le général De Gaulle . Seul face au verdict du peuple ; celui-ci n' hésitait effectivement pas à mettre en cause sa responsabilité par il' exercice du référendum, ...même si beaucoup avancèrent il' hypothèse que cela n' avait rien d' innocent. Consécutivement à cette volonté d' incarner le consensus national, il eut le courage de démissionner en 1969 après un échec subi par le référendum portant sur la "régionalisation" et la réforme du Sénat . Cet échange entre le chef de il' État et son peuple ne semble plus aujourd'hui' hui d' actualité; il' esprit des institutions s' en trouve globalement bouleversé, faisant rejaillir le déséquilibre entre les forces institutionnelles inscrites dans le texte . Cela ne suffit certes pas à expliquer la contestation croissante ( ... et surtout globale ) dont fait il' objet le système représentatif -Une série de problèmes, n' existant pas lors de son élaboration et dans la première décennie de vie de la cinquième république, sont venus se cumuler sur il' épineux problème de il' équilibre des pouvoirs .
Nous avons abordé ces thèmes sous divers aspects, dans le texte principal de la "réflexion citoyenne" :
- En premier lieu, force est de constater que nous sommes de nouveau confronté au récurrent problème de l' harmonisation entre les peuples; difficulté consacrée, entre autres, par la construction Européenne et la mondialisation de l' économie qui en est le corollaire .
- De plus, nous avons suggéré que les systèmes politiques étaient indubitablement liés au contexte de leur création qu' ils ne font que cristalliser et dont il suscite la pérennité, de texte ou de fait par la pratique institutionnelle -(... alors que la situation matérielle, sociale et psychique ne cesse d' évoluer ) .
- Mais encore, sous un aspect voisin du précédent, nous avons vu que la maturité des populations administrées ne cesse de s' élever en conséquence d' un système éducatif, scolaire toujours plus performant . L' ambivalence et la contradiction de fait entre le schéma Économique dont les contraintes de compétition-concurrence obligent les acteurs sociaux au pragmatisme mais encore à l' efficacité et la doctrine philosophico-politique, révélèrent progressivement les faiblesses inhérentes à ces fictions théoriques, prévues pour en assurer la continuité de même que les impératifs hiérarchiques .
Il faut par ailleurs bien signaler que du point de vue des thèses classiques socialistes, le régime parlementaire représentatif est envisagé avec méfiance, par exemple selon Marx comme un régime de transition, un mal nécessaire, devant idéalement servir à l'éffacement de l'ancien régime pour parvenir enfin à la société communiste. Plus généralement, les tenants de l'idéologie socialiste l'envisage comme l'allié politique parfait du régime capitaliste au point de s'assurer un soutien réciproque sans faille. Je suis aussi de cet avis selon lequel notre régime politique ne peut plus engendrer les solutions politiques du futur permettant d'accéder au niveau de civilisation supérieur mais ne fait au contraire que maintenir les éléments économiques et politiques en état de conservation. N'y voyez pas à l'opposé de ma part le soutien sans limite aux thèses Marxistes car je ne cautionne pas la notion de dictature du prolétariat ni la disparition pure et simple de la propriété privée des moyens de production – J'admets cependant que la structure pyramidale substitutive de l'expression des masses et les fictions juridiques du parlementarisme sont les mécanismes adéquats au fonctionnement d'une démocratie sous contrôle des pseudo-élites capitalistes. J'y ajoute un argument sociologique plaidant en faveur du dépassement de ce système parlementaire tenant au fait de la nécessaire adéquation des régimes politiques au niveau intellectuel moyen des populations :
Une nouvelle rupture à vu le jour dans la matrice psychique, incarnée par le phénomène de rejet des institutions ou de la marginalité. Rupture s'expliquant par l'écart entre la masse de «connaissance- information» et les fictions juridiqes du pouvoir dont le schisme est à l'origine des grands bouleversements conceptuels, notamment au moyen âge ou lors de la révolution du 18° siècle donnant naissance aux aspirations socialistes. Voilà en sus pourquoi il n'y a rien à attendre des élections présidentielles Française en cette année 2017 ni des prochaines !
Entrainés dans une spirale infernale et incontrôlable, du fait de leur logique systématique, les paramétres fonctionnels du dogme, imitant le processus de la sélection naturelle, arrivent aujourd'hui' hui au stade critique d' incompatibilité, donnant pour ainsi dire raison à Karl-Marx qui prétendait que le système capitaliste comportait en lui les germes de son auto-destruction - Peut-être s' agit-il d' un abus de langage motivé par le besoin de définir une doctrine d' opposition - Il serait en fait possible d' en dire autant pour chaque théorie : On ne peut parler tout à fait "d' auto-destruction", mais d' une réadaptation au contexte global constitué par l' ensemble des vecteurs d' expression de la pensée .
C' est donc l' accomplissement intellectuel des individualités qui suscita l' éveil des consciences sur le sujet des rapports sociaux, révélant progressivement l' inanité ou l' insuffisance des postulats substitutifs de la théorie politique .
Tant et si bien que la conjugaison de ces faiblesses finit aujourd'hui' hui par balayer les fondements du pacte social et Républicain, générant un mouvement de désaffection des affaires publiques ( contestation, radicalisation, mouvements alternatifs, abstention, incivisme, etc ... ). Il est relativement admis de tous que la démocratie parlementaire de la cinquième République, avec son schéma de prépondérance gouvernementale, donne pouvoir et influence, non pas aux citoyens et à il' intérêt général ( majorité relative confortée par une assise électorale réelle d' environ 20 % ), mais aux groupes de pression et lobbies présents dans les sphères décisionnelles .
Notre république se présente encore comme le terrain d' expression privilégié de la lutte entre groupuscules et des groupements d'intérêt ( lobbies ) !!
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..................... Le niveau du citoyen lambda est occulté de fait.
En dehors des périodes électorales, souvent hypocrites et parées de faux semblant, où l'on focalise l'opinion sur quelques placébos, les citoyens ne sont plus écoutés : Seuls les coups de force, les organismes représentant un groupement humain idéologique organisé ou une force monétaire, parfois les crises sociales sont entendues. Mais c' est sans compter la vitalité de notre société civile qui va vivre en quelques décennies un bouleversement idéo-philosophique majeur dont les pouvoirs publics semblent être les témoins impuissants :
Une sorte de révolution culturelle dictée par la combinaison d' éléments intellectuels ainsi que naturels, facteurs sur lesquels il faut greffer les apports d' une nouvelle façon de considérer l'histoire ... un légitime "devoir de mémoire" . Campées sur des positions officielles, les autorités piétinèrent lamentablement, engendrant notamment les événements de 1968 .Prenant le relai de cet entêtement des pouvoirs publics, les différents acteurs sociaux se mirent plus tard à paralyser les élans, certes à juste titre pour conserver des acquis chèrement disputés; tant et si bien que nous arrivons aujourd'hui' hui au résultat d' une situation "sclérosée", compréhensible parce que dictée par la "crainte" de chacun face à un risque de régression, mais dommageable au regard des considérations immanentes qui dirigent le monde palpable .
Pourtant, les tensions se cumulent et l'absence d' une réaction adaptée fera entrer l'Europe dans une nouvelle phase de chaos, à plus ou moins long terme .
Le relai doit être assuré par l' initiative citoyenne pour indiquer aux protagonistes du débat politique les orientations sur lesquelles nous voulons, en tant que citoyen, construire l' avenir . Contredit par les décideurs, démentis par des suffrages largement sollicités, orientés par des sondages plus ou moins calibrés par les forces principales du jeu social, indiquons clairement par un processus parallèle notre volonté de dire "NON" ou "OUI"... mais autrement ! Cela ne se fera pas sans difficultés et certainement pas sans une intervention directe des citoyens !
Évidemment qu' il ne faudrait pas à l'opposé entrer dans une psychose inopportune à l' encontre des institutions ou parallèlement dans un enthousiasme effréné à l' égard de quelque proposition que ce soit, solutions qui ne constituent d' ailleurs que des pistes à réfléchir, pas des miracles ou la promesse d' un meilleur avenir . Néanmoins, si je puis en tant que néophyte faire des suggestions, c' est qu' il existe certainement une multitude d' experts capables de satisfaire aux besoins de cette réforme, et que seule manque la volonté politique pour la mener à bien ( .... et donc celle des acteurs sociaux qui en matérialisent la volonté ) . C' est par conséquent une bonne leçon pour les électeurs que nous sommes de savoir qu' une débâcle terrible s' annonce en ce début de millénaire concernant notre civilisation par immobilisme, non seulement de la part des acteurs sociaux et politique mais aussi du fait de notre passivité comme d' une indolence quasi générale ... !
Au risque de me répéter, les modèles et solutions proposées par nos hommes politiques pour assurer le relais, ne font, de mon avis, qu' aménager un nouvel étage superfétatoire ou reproduire des schémas dépassés .
. Première construction mal adaptée, la "décentralisation", semble avec le recul de ses décennies de pratique n' être qu'un accessoire, un placébo politique au coût démentiel, étranger aux préoccupations citoyennes de contrôle du pouvoir puisqu'elle n' améliore que très relativement la démocratie en reproduisant des mécanismes déjà contestés sur l' échelon national . ( Quand je dis "contestés", cela ne veut pas dire que le peuple refuse les dispositifs locaux ou le suffrage, mais qu' au contraire, la population civile les trouve insuffisants ) . La décentralisation était, selon moi, plutôt motivée par le pragmatisme ou une volonté de "décharger" l' Etat de certaines de ses responsabilités financières, comme d' éviter les méfaits d' un déficit croissant ainsi que donner une vie chimérique ou symbolique, une existence substitutive aux activités politiques locales, ce qui au fond ne serait pas forcément contestable si cela n' avait pour conséquence d' alourdir gravement les prélèvements obligatoires transférés aux collectivités. Par ricochet, de grever lourdement le budget des acteurs sociaux; schéma d' endettement et d' alourdissement des charges, par ailleurs très contesté ainsi que controversé dans un contexte économique concurrentiel . Ces remarques sont à prendre au conditionnel :
Je me réfère aux éléments matériels, concrets et visibles de cette réforme - En effet, la marge de manœuvre des collectivités, encadrées par la loi et la hiérarchie administrative, me semble dérisoire et assez futile, (... il s' agit majoritairement de gérer ou adapter du quotidien plutôt que d' intégralement "décider" : Les grandes orientations étant, quant-à-elles, décidées au niveau national - Fort heureusement, diront les plus critiques, car il ne s' agirait pas de donner vie aux mouvements séparatistes ... On se demande alors justement si le procédé se dote d' un bon rapport "coût / efficacité / utilité démocratique" ) si ce n' est de concéder aux élus locaux une certaine adaptabilité des décisions nationale en fonction de leur connaissance du terrain .
Le résultat institutionnel ainsi que la situation budgétaire nous permettent de supposer que la collectivité nationale s'est exonéré d' une surcharge de travail devenue contraignantes dont l'inflation laissait présager de les rendre difficilement contrôlables - état de fait et déficit que nous constatons tristement aujourd'hui' hui .
Un autre élément me laisse supposer que ce type de réforme ne présente que peu d' intérêt démocratique du fait de l' insertion quasi-systématique des forces politiques ( les partis nationaux respectant une ligne politique dictée par les sommets ) dans les rouages de ce nouvel étage institutionnel . A quoi sert-il de concéder un vecteur d' autonomie organique ( Ladite institution locale ) si c' est pour "reconquérir" cette liberté de manière détournée par le biais des forces groupusculaires centralisées ( intrusion des cadres issus des partis établis ?)
Il est impossible de faire autrement, me répondrez-vous !... on ne peut éluder les composantes du jeu social ? La question n'est plus là ! Le système se donnait l'ambition d' élargir le débat démocratique en intégrant de nouveaux acteurs, ...ce ne fut pas vraiment le cas dans la pratique ! Le citoyen n' a toujours pas sa place alors que tel était l'espoir de ce nouvel édifice :
.............................................. Trouver enfin un niveau où il serait entendu et où il aurait une place de choix et d'action pour superviser à son tour les cadres de la nation ! Bref ! Une véritable institution politique citoyenne de proximité permettant d'intégrer la volonté, le savoir faire et l'intelligence des citoyens -
A l'opposé de cette objection, il faut reconnaitre que la délocalisation s' inscrit dans une dynamique positive de partage des prérogatives dont le principe n' est pas critiquable . Dés lors, je préfére considérer cette réforme comme le prémisse d' un édifice en devenir sur lequel viendront se greffer des éléments mélioratifs : Précisément ceux dont je me fais l' écho à mesure de cet écrit ! A savoir de permettre le passage d'une démocratie représentative à une démocratie participative -
. La prétendue réforme de la "Constitution Européenne" ne présente, de l'avis de beaucoup comme du mien, les caractères de règlement que concernant l' entente et la résolution d' une partie des contradictions Economico-politique entre les nations mais ne solutionne nullement les autres considérations ci-dessus énumérées en se limitant d' intégrer et reproduire des rouages critiqués au niveau national sur un niveau Européen, processus plus ou moins contesté et sur lequel se focalise la contestation .
Nous devons poursuivre l'oeuvre de l 'Europe, mais en prenant garde de ne pas la spécialiser sur une logique monétaire ou économique ni d' en faire un damier hétéroclite reposant sur la seule volonté d' élite corporative ou intellectuelle, ...ce qui semble être aujourd'hui' hui le cas !!
L' Europe, pour toucher les citoyens et être une réalité, doit comporter des maillons physiques et conceptuels tangibles, communs et échangeables par les individus d' origine différente qui se rencontreraient par le fruit du hasard . Ces paramétres font encore cruellement défaut - Soyons clair : La réalité du monde du travail ( flexibilité, précarité et pauvreté en conséquence de la logique du système économique ), la barrière linguistique et culturelle ( tendance communautaire ) s' opposent encore à une réelle mixité - Il faut retravailler les instruments conceptuels de cette logique pour y substituer de meilleurs éléments ou en ajouter de nouveaux qui feront céder l'inertie du repli .
Avez-vous des idées ? Vous a-t-on demandé votre avis ?...
Il n'en fut rien pour moi
Les paramétres de l' échec, dénoncés précédemment exercent encore une influence décisive sur la trame événementielle, tandis que les solutions proposées n' envisagent que des palliatifs dérisoires . J' ai par ailleurs tenté, au cours des écrits antérieurs, de vous rallier à mon opinion selon lequel la justification des positions de sujétion ne constitue, à mon sens, qu' une "chimère intellectuelle" conçue pour <<... flatter les philosophies idéalistes des doctes et amadouer les populations "soumises" au fait du pouvoir >> . Quand bien même nous renoncerions au problème de la désaffection politique, ce qui ne constitue pas le moindre handicap; m' intéressant dans cette troisième partie aux systèmes démocratiques en général, je déduis des chapitres précédents quelques conclusions qui peuvent finalement sembler évidentes :
1- Le mandat représentatif,
..... Pilier constitutif et "théorie justificative substitutive" à l' origine de nos systèmes démocratiques, ne satisfait plus la volonté ni le désir de légitimité des populations : D' abord en conséquence du bouleversement des mentalités engendré par l' individualisme et l'instruction croissante des citoyens, ensuite du fait de la pratique institutionnelle, des faibles marges issues non seulement des suffrages mais encore relativement aux budgets exsangues. Cette conception dépassée à largement fait preuve de ses limites sous divers aspects de l' actualité contemporaine . Établir un pseudo-consensus autour d' un programme politique ne suffit plus à calmer les ardeurs de populations bien trop informées sur ces tristes réalités, ... en attente de "toujours plus". Ces projets, heurtés à la réalité des forces humaines et matérielles, confrontés au modèle hiérarchique et patriarcale de nos sociétés conservatrices, fondent aujourd'hui' hui comme neige au soleil . Les lendemains d' élection sont bien décevants et souvent plein d' amertume .
Les réalités relationnelles issues du moyen-âge sont bien trop ancrées dans les mentalités comme dans la structure conceptuelle, matérielle du schéma sociale pour plier sous l'impulsion de mesurettes politiques qui ne s' attaquent que rarement aux fondements de ces problématiques . Les "armes" employées, les solutions envisagées et les structures pour y répondre sont soit dépassées, soit insuffisantes !
2 - Le système institutionnel
.... Fondé sur la représentation peut largement et de multiples façons faire l' objet de détournements, orientations et manipulations. Je crois en avoir fait un exposé suffisamment détaillé ? Les modalités decontrôle ne suffisent plus à assurer l' équilibre des forces. Problématique fondamentale si l' on considère que ces contraintes finissent par dégénérer le concept même de la démocratie représentative .
Celle-ci ne suffit plus pour protéger la société des abus commis par quelques élus indélicats, fort heureusement minoritaires, encore qu'il s'agirait de connaître l'étendue de ces dérives souvent dissimulées, en partant du trafic d' influence, pour finir par les abus de biens sociaux en tout genre, quand il ne s' agit pas de conspiration pure et simple contre les libertés publiques ou contre la Démocratie -
L'explication en est pourtant simple : Les différents acteurs politiques (... les bons mais aussi les mauvais ! ) se sont largement introduits dans l'appareil institutionnel et adaptés à cette machine pour en contrôler la quasi totalité de ces rouages . Certains sont même parvenus à utiliser les dispositifs initialement prévus afin d' éviter les dérives pour élaborer et protéger leurs cabales ou diverses escroqueries -
Notre "cinquième république" serait devenue une institution désuète, un athlète sénile et sans vigueur . Il serait logique de réinitialiser son processus pour satisfaire deux objectifs principaux qui sont d' une part la réadaptation des théories politiques au niveau de maturité des populations Européennes, d' autre part de fournir un modèle institutionnel universel qui facilitera l' incontournable étape de "réunification" des peuples .
.......................................................... L'examen critique des composantes Démocratiques me porte à croire que la "République", considérée comme phénomène d' union politique, non seulement en France, mais de la même façon partout ailleurs, parade affirmée contre les égarements du pouvoir avec son célèbre corollaire de la séparation des pouvoirs, a été de fait amputé d' une partie de son efficacité en ne prévoyant aucun mécanisme de contre-pouvoir institutionnel à postériori des élections,système pourtant logique dans l'esprit de participation, le seul permettant de surveiller l' exercice des prérogatives concédées en cas de dérives graves - Cette lacune s'affiche aujourd'hui comme le problème majeur des rouages démocratiques.
C' est la voie vers laquelle tendent les propositions de ce chapitre dont vous ne disposerez ici que d'une entrée en matière .
Je vous fixe rendez-vous dès rédaction de la prochaine réflexion pour aborder plus précisément et concrètement ce sujet . Quelles seront les éléments de cette discussion ?
Une fois élus, les représentants du peuple semblent intouchables ( immunité statutaire ) et peuvent faire ce que bon leur semble : Aucun moyend e contrôle et une système insitutionnel couvert par le secret ! ... Voilà où nous en sommes- La confiance ne peut alors exister - Les textes prétendent le contraire, mais dans les faits, l' élus, assisté par une majorité, fort des prérogatives que lui confère son mandat, soutenu par une puissante organisation politique dévouée à sa cause, conseillé par des experts, aidé par un réseau relationnel tentaculaire, pour finir, financé par une contribution statutaire ou par la structure partisane dont il est issue, dispose d' une puissance de fait incomparable face à laquelle seules des organisations équivalentes peuvent agir ou s' opposer . ... J' exagère, mais en fait si peu !... -Toute force doit avoir son action réciproque pour la neutraliser si besoin, toute immunité, pouvoir ou protection doit être soumise à l'observation et au contrôle d'un organe citoyen capable de retirer le privilège accordé.
Si les principes démocratiques restent de bon sens et incontournables, les excès du passé démontrent que nombreux dictateurs et truands cravatés se sont servis des mandats publics pour se livrer aux plus sordides exactions, ce qui n' est plus tolérable étant donné la dimension, les moyens et les enjeux de la scène politique .
Le mandat doit donc être entouré de limites cohérentes, mais surtout incontestables . Loin de moi cette idée de dénigrer gratuitement le régime Républicain; le système n' a pas échoué !... mais à certainement fait l' objet de trop de contraintes, il faut aujourd'hui' hui compléter son dispositif pour lui rendre son entière efficience par un contrôle revalorisé des électeurs :
Une évolution radicale du concept démocratique qui devra évidemment se doubler d' une prospection en matière économique, non pas socialo-communiste mais "néo-capitaliste", pour redéfinir un équilibre global des procédés décisionnels et de partage des richesses . Ce n' est qu' à ce prix que nous satisfairont aux enjeux du vingt-et-unième siècle . Je sais être trop ambitieux, ... je n' ai certainement pas les moyens ni les connaissances pour satisfaire une telle volonté, ... mais ce n' est qu' en visant très haut que survivra quelque chose de cet élan progressiste ... que beaucoup essaient de faire taire par des assauts et tentatives répétées .
Théoricien amateur, je n' ai en définitive et en tout état de cause aucune ambition de conquérir quelque forme de pouvoir que ce soit . Ces carrières ne m' intéressent pas !! Ouvrir les esprits à la critique, indiquer quelques pistes de solutions, faire rougir les parvenus et intellectuels de tous bords me semble déjà satisfaisant et une destination très honorable -
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Un tournant, que dis-je, une fracture s' est produite entre la société civile et politique : Elle se résume et trouve sa réponse dans une alternative devant laquelle nous devons impérativement réagir parce qu' elle anime un irrépressible désir d' opposition, voire de revanche contre l' autorité : Les dépositaires du pouvoir semblent encore, quasiment à l' instar de l' ancien régime, les représentants d' une classe indifférente des préoccupations citoyennes; une catégorie professionnelle, voire confessionnelle hors de portée et protégée par une machine politique et un statut de fait exorbitant du droit commun - La République, ce n' est pas vraiment cela n'est-ce pas !! ? Il faudra en tout état de cause, soit reconnaitre qu' il existe des moyens de rationaliser l' action, la contestation et la lutte politique pour canaliser le rapport de force s' exprimant au sein de la société civile - et alors notre devoir consistera à rechercher et adopter les moyens les plus efficaces dans une perspective évolutive en fonction de la maturité du psyché humain- ou alors, constatant les échecs répétés et devant l' impasse des solutions collectives institutionnelles, les masses populaires finiront par définitivement s' écarter de ces modes relationnels . Nous retomberons alors dans le chaos par le retour des forces physiques . Les dispositifs Démocratiques ne seront plus considérés que comme des chimères hypocrites sans autres significations que de contenir les masses aux profits d' élites sans scrupules . Dés lors, nous assisteront à l' émergence d' une vague de criminalité sans précédent, tant organisée que d' initiative individuelle .
S' en suivra une phase critique d' anarchie, certainement suivie d' une période de répression orchestrée part les autorités pour reprendre les rênes du pouvoir . Témoins impuissants d' un phénomène incontrôlable, l' Etat devra sinon se retrancher derrière des frontières solides mais amputée d' une part importante de son territoire, livré à la loi des gangs criminelles ou des organisations séparatistes . Cette période marquera l' échec temporaire, mais certain, de tous nos espoirs portant sur les procédés Démocratiques .
Je préfère croire et m' accrocher à la première hypothèse, bien que les faits donnent pour l' instant majoritairement raison à la seconde . "L' initiative politique" est encore trop souvent le fait des groupes d'intérêts; ...et pour cause, ce sont des "élites" corporatives infiltrées qui sont le moteur et le fondement de cette activité ! Celles-ci mettent en œuvre les vecteurs d' expression de préoccupations catégorielles dont ils sont les principaux bénéficiaires ! Et nous devrions regarder ce jeu sans y prendre part !?? Nous devons aussi, en tant que citoyen, mettre en œuvre les rouages institutionnels permettant d' exprimer notre droit de regard et de contrôle sur un processus dont nous serons les acteurs ... .
........................................... Debout citoyens! ... ah ! Je m' emporte encore ... . Où en étais-je ? ... ?
Il n' y a pas de place pour l' inaction ! C' est agir ou subir !!... - Seul notre engagement dans les rouages de la machine collective permettra d' échapper aux mécanismes d' élaboration d' un pouvoir politique détourné ou corrompu .
Le phénomène de cette prise de conscience à été jusqu'à' à présent retardée parce que les populations ont attendu ces bouleversements des autorités; or celles-ci ne peuvent satisfaire à nos attentes en cette matière parce que le schéma fonctionnel de l' élaboration du pouvoir repose sur des mécanismes contradictoires à cette préoccupation ; l' initiative doit donc venir d' en-bas : Des citoyens . Nous avons notre rôle à jouer, une place dont le fauteuil est longtemps resté inoccupé ... .
A ce sujet, Bertrand de Jouvenel remarquait justement :
<<... le phénomène du pouvoir ne tient pas tout entier dans la force de ceux qui détiennent le pouvoir . jamais la force des "puissants" ne serait suffisante si n' y répondait le consentement des humbles ... >>
Il est trop facile de se contenter de faire la critique sans proposer la moindre piste de solution alternative et je ne suis pas de ceux qui professent une philodoxie stérile . J' ai accusé, alors après avoir désigné le poison, voici un antidote,tout au moins celui que je considère comme étant le plus adapté pour parvenir à un nouvel équilibre
institutionnel ... . Le postulat de base, vous l' avez compris, consiste à dire que des signes matériels nous indiquent qu' une nouvelle ère politique est en train de voir le jour sans que celle-ci ne s'accompagne d'une creation institutionnelle adéquate .
Après la première phase Démocratique qui consiste en un retour du "suffrage" au sortir de la révolution, suivie de son adaptation, récente, par un processus de délocalisation correspondant au "régionalisme", s' ouvre aujourd'hui' hui une période contestataire correspondant à une volonté de faire coïncider les dogmes aux aspirations philosophiques et humanistes formulées par les élites intellectuelles, dont la philosophie et l'esrpit fut enseigné, ou plutôt généralisé par le biais des institutions scolaires . La réadaptation passe, toujours selon moi, par une nouvelle vague de réforme qui conforte le niveau de maturité des populations; cela ne peut être le cas, principalement, qu' en redonnant aux citoyens un pouvoir de "rétractation" à postériori des élections ... car le concept représentatif actuel ne confère que la possibilité de juger sur des "propositions théoriques" ( ...n' ayant aucune valeur juridique ni force d' un engagement ), puis de censurer les élus incompétents qu' en fin d' exercice ... . ( vote sanction ) Pourtant, ... et c' est étrange, les conséquences et les exactions commises au cours du mandat électif peuvent, quant à elles, prolonger leurs effets parce qu'elles bénéficièrent malencontreusement d' une traduction en langage "réel" : la "Loi". Cela me semble un peu facile !... et cette délinquance d' être en pleine recrudescence pour être une des rares portes ouvertes à "tout et n' importe quoi" ! ... Mettons nous bien d' accord : Les principes politiques qui justifient l' indépendance des politiques, devant l'évolution des mentalités et des pratiques, doivent s' entourer de nouveaux "garde-fou". Je ne promets ni proposerai aucun miracle, ... plutôt des pistes ; je n' avancerai pas non plus une légion d' arguments, simplement dirai-je qu' il est de notre devoir de rechercher les meilleures solutions pour nous protéger contre l' arbitraire et les dérives des pouvoirs centraux . L'idée prêtant à confusion, parce que la notion politique n' est pas de celle que l' on peut cerner et juger sur des considérations si succinctes et approximatives, je me dois désormais de vous livrer les contours et modalités de ma pensée . Pour plus de détails, je vous fixe rendez-vous pour la prochaine "réflexion citoyenne" ... .
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<< Principes fondamentaux du « Collectif citoyen »
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........... Une solution consisterait dans la création d' un modèle institutionnel local de "supervision", « d'information », « d'étude » et "d' observation" de la société civile et politique exclusivement géré par les Administrés, par les citoyens !... . Il est temps de vous en faire la présentation . Il s'agit, au sans juridique, d' une personne morale, dite "collectif citoyen universel", ( Nous utiliserons désormais l' acronyme "CCU";... Représenté au sein de la ville la plus importante de chaque DEPARTEMENT par un ensemble de "bâtiments publics" abritant les structures de cet organisme - L' organe se substituerait au "conseil général"en supprimant un des échelons de la décentralisation ) dont les attributions seraient limitativement encadrées ( ... bien que consacrées par des principes directeurs reconnus et contrôlés par des instances supranationales - Européennes - ) afin de ne pas empiéter sur les institutions politiques parallèles qui s'occupent plus spécifiquement de la structure hiérarchique ou organique sociale – D'où le principe du double échelon que nous aborderons ci-après . …. Quelle est sa vocation ? ....
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.. Définition sommaire et vocation du COLLECTIF CITOYEN -
. Première approche ....
...................................... Comment définir en résumé notre institution ?
............................ Le "collectif citoyen universel" est une institution départementale, pour l'heure totalement fictive et théorique, de démocratie participative, potentiellement d'échelle planétaire ( .... puisque son modèle est reproductible à l'infini et adaptable en fonction du systèmepolitique ), gérée directement par les citoyens et les associations ( .... selon un modèle formaté, légal permettant théoriquement d'assurer un dialogue contradictoire, la réflexion collective, la protection des citoyens, la circulation des informations par deçà les institutions officielles représentatives ).
Elle incarne la consécration et la matérialisation institutionnelle d'une démocratie dans un premier temps participative, puis directe . De dimension plurielle, il s'agit parallélement d'une institution à vocation spirituelle permettant l'étude des dogmes et la réflexion collective sur des sujets de société afin de répondre à un besoin d'évolution ou de relai des concepts fondamentaux ( théoriques ou techniques ) assurant son fonctionnement. Ce mécanisme est encore théorique et fictif mais permet de poser les premières briques sur un problème crucial et irrésolu du dialogue politique en dehors des périodes électorales : Il n'existe pas à ce jour de mécanisme institutionnel continu de dialogue, de réflexion ni de débat entre la société civile et les élites qui en ont la direction, tandis que l'enjeu stratégique de pouvoir en période électoral est un obstacle à la sincérité comme à l'authenticité des échanges.
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Plus particuliérement et de manière précise, ...
Le CCU se donne pour mission :
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Incarner un nouvel élément pilier et imbriqué de l'armature civile, de dimension planétaire, géré par l'intermédiaire des associations selon un processus de dialogue invariable et formaté ( répondant à un calendrier de rotation des actions & sujets ) définissant l'unité insitutionnelle fondamentale immanente de la société au delà des frontières, organe d'équilibration polyvalent, bien que strictement encadré par les lois fondamentales. Cette organe strictment citoyen dispose d'attributions civiles, politiques et spirituelles.
A .... Dans sa vocation civile, Le collectif citoyen universel se donne ambition première d'informer, assister dans les cas de péril ainsi que relier les citoyens en fournissant une cellule d'intervention et de recherche ( Réflexion collective ). Ce réseau d'intelligence citoyen, calqué sur le modèle neuronal, doit permettre de relever les défis d'évolution conceptuel aussi bien sur les sujets technologiques ou institutionnels que sur ceux concernant les savoirs scientifiques ou relativement aux dogmes économiques assurant la gestion des éléments matériels de la cité. ( ... Il s'agit dans ce cas de figure d'inciter la population, par une période de débat, recherche collective et divers concours d'initiative, à la création de concepts matériels ou idéologiques alternatifs devant prendre le relai sur les vieux modèles )
B .... Comme organe politique, il assure le contrôle de l'application des politiques ( Aspect structurels et financier - Etablissement du rapport cout / efficacité grâce à son organe interne du C-S-S-R ) et le respect d'une déontologie dans l'action publique, la protection contre les déviances politiques sur l'échelon national et se voit donc doté à terme, en maturité, de la possibilité d'émettre un vote de « défiance » à l'égard des autorités politiques dans le cadre d'une procédure graduelle formatée : Cette procédure, dite de DEFIANCE, aboutit à progressivement limiter les prérogatives du pouvoir, en fonction d'anomalies statistiques objectives constatées dans l'exercice des attributs de l'autorité -
Au delà de ces missions politiques de base, le CCU doit incarner le niveau exclusif où les peuples, après réflexion contradictoire, devront déterminer les grandes orientations politiques et philosophiques ( Principes / Orientations / Droits / Régles constitutionnelles ) s'imposant aux gouvernements, quel qu'en soit la forme, le niveau ou les dimensions structurelles.
C .... En tant que structure de dialogue avec l'inconscient collectif et comme organe spirituel, l'institution se donne pour mission d'entretenir une réflexion collective sur l'homogénéisation et l'évolution des cultures, vers l'absolu comme purent le faire jadis, sous certains aspects, les institutions spirituelles –
..... Reprenons chaque point de cette définiton -
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1. Comme « élément institutionnel pilier de la société civil »,
le collectif incarne la structure sociale de référence et de proximité concernant les attributions qui lui sont propres – Les citoyens auront ainsi un interlocuteur privilégié vers lequel se tourner pour obtenir des informations spécifiques et un soutien structurel dérivant de certaines circonstances. Son intermédiaire reste facultatif et subsidiaire : Il n'y a pas d'obligation de la part du citoyen à s'adresser ou passer par le collectif, même concernant le domaine de ses attributions.
2. «Elément imbriqué »
Ce terme signifie que chaque structure se trouve reliée avec trois autres alentours dans le schéma typique d'un hexagone ( structure en nid d'abeille ) dont chaque unité se trouve à l'intersection des six segments de ladite figure, reproductible à l'infini sur le pourtour planétaire – Ce lien implique une communication qui s'étende au delà des frontières nationales ou de quelque nature que ce soit – Chaque élément doit être invariablement et de droit relié avec les trois collectifs qui lui sont contigus – Ce schéma assure une garantie de diffusion des connaissances et des informations -
3. En tant que structure « impartiale et non partisane »,
Cette institution se veut représentative de tous les éléments constitutifs de la société civile qu'elle englobe, notamment d'un point de vu ethnique, social et culturel – Cette représentativité implique d'une part un bureau administratif de gestion toujours et uniquement tiré au sort sur une liste d'aptitude de volontaire, en respect des proportions de ces paramètres dans la société civile … ainsi qu'un renouvellement naturel, par mandat, ou accéléré en cas de défiance des autorités ou de la part des administrés selon une procédure prédéterminée, mais encore d'autre part la contradiction systématique de tous les écrits et débats. Tous les citoyens demeurant au sein de sa circonscritpion en sont membres de droit dés lors qu'ils y disposent d'un logement sans autre critère distinctif ou d'exclusion.
4. « Immanente »
Cela signifie que le collectif représente la consécration attendue d' un organe citoyen de permanence qui outrepasse le phénomène de mode ou de désagrégation des institutions politiques classiques liées au schéma organique social – En cas de péril ou de vacance du pouvoir, d'effondrement de civilisation, le collectif sert de ciment et d'institution de sécurité pour collaborer dans de bonnes conditions à la reconstitution de l'armature politique relais. L'humanité est passé par une multitude de stade de développement et se trouve aujourd'hui prête à concevoir la nécessité d'une communion entre les peuples, les cultures et les dogmes – Cette phase est aujourd'hui incarnée, institutionnalisée par la notion du collectif qui préexiste au jour de sa diffusion auprès du public – En tant qu'élément de permanence, le collectif citoyen prend la responsabilité de gérer le socle de connaissance ( niveau scolaire dit de l'école élémentaire ) notamment lié à l'apprentissage des langues, dont fait partie, à terme, « L'HUMA » langage international unique.
5. Comme « organe d'équilibration polyvalent … mais encadré »:
* Organe d'équilibration,le collectif agit, de par son lien avec les instituions voisines du même type, selon le principe des vases communicants puisque chacun se doit obligatoirement et périodiquement de verser à son voisin un volume d'informations statistiques ( chiffres détaillés du chômage et de la répartition des actifs par secteurs d'activité, délinquance et faits sociaux, prix des matières première et des denrées alimentaires ou des produits de première nécessité à la source productive ) ainsi que d'actualité ou découvertes scientifiques . Le collectif sert par ailleurs de relais pour transmettre de proche en proche aux populations une information exhaustive et contradictoire par l'ensemble des acteurs en présence sur les dernières acquisitions en leur assurant un contenu selon diverses approches, de la plus simple à la plus technique. *Polyvalent, il peut entreprendre dans des domaines variés tels que :
- L'art et les sciences sous l'angle particulier de l'éclosion de nouvelles tendances ou de manière à ce qu'une nouvelle proposition ( scientifique ou d'autre nature ) éclaire la teneur de théories exprimées sous des atours différents - - La transmission des savoirs ( sciences physiques ou sociales ), toujours selon une approche pluridisciplinaire ou critique ... et le déroulement de forum de discussion ou d'information organisés librement par les différents partis politiques sur un même thème et selon un calendrier prévisionnel . Ces exposés concernent notamment les problèmes et sujets d'actualité. Le débat lancé par un courant idéologique fera obligatoirement l'objet d'une contradiction par les autres dans une succession de forum . Ainsi, au titre du socle des connaissances, par exemple, chaque collectif sera capable de recenser et transmettre, oralement par des cours collectifs en amphithéâtre ainsi que par une bibliographie interne, l'ensemble des théories économiques, philosophiques, religieuses et politiques - Afin de tenir informés les citoyens sur le calendrier des activités, réunions et meetings ainsi que sur l'évolution des données structurelles nominatives, statistiques ou économiques, le collectif assure la parution d'un « périodique citoyen ». ( revue trimestrielle ).
- La comptabilisation, soutien ainsi que le regroupement en association de défense des citoyens victimes de pression, d'abus, escroquerie ou de dysfonctionnement de la part d'organismes ou personnes morales publiques ou privés. Cette phase initiale de recensement permet alors d'enclencher une seconde d'action, par la saisine judiciaire ainsi que par la diffusion d'un rapport destiné aux parlementaires ainsi qu'aux populations … .
- L'organisation d'événements locaux tels que des prix-concours ( Innovation technique ou artistique ) afin de susciter ou faire partager l'éveil des esprits sur un quelconque saut conceptuel.
* Encadré, le collectif ne peut agir que sur des domaines définis dans ses statuts et toujours selon des procédures formatées afin de ne pas empiéter sur les autres échelons institutionnels . Le collectif citoyen ne dispose d'aucun pouvoir législatif, militaire, confessionnel, constitutionnel, exécutif, judiciaire, ni sécessionniste : Il est un élément constitutif et constructif de la société disposant de fonctions particulières et protégées relatives à l'in-formation des concitoyens – Un bureau administratif rétribué, tiré au sort,( responsable, d'une part devant les populations locales, parallèlement devant une institution supranationale concernant un engagement de responsabilité par les autorités nationales en cas d'agissement hors statuts ) gère et anime la vie du collectif.
6. « Cellule primordiale d'homogénéisation » des savoirs et de la connaissance –
Le collectif à pour mission de transmettre une information plurielle, de manière transversale et d' ainsi sensibiliser les citoyens sur l'interconnexion des disciplines – Chaque unité organise sur un cycle biennal, en collaboration avec les associations affiliées ainsi qu'avec les universités, un prix concours sur un thème théorique lié à l'actualité . Seront récompensés et diffusés les travaux qui, non seulement associent de manière la pus symbiotique les disciplines mystiques, philosophiques et scientifiques en dégageant l'origine, l'évolution ainsi que la conversion des premières aspirations en langage rationnel des disciplines plus récentes, mais encore ceux qui parviendront le mieux à dégager les limites conceptuelles, contradictions et pistes d'avenir que recèle le sujet. Les travaux primés permettent à leur auteurs de rejoindre un « groupe de travail et de réflexion sur l'homogénéisation des connaissances ».
Il est inutile d'entrer ici plus en détail sur la spécificité de ce programme si ce n'est qu'il doit permettre d'engendrer l'éclosion d' un langage international de nouvelle génération que nous baptiserons provisoirement « L'huma » ...
7. « Organe de protection contre les déviances politiques »
Le collectif permetde mettre en œuvre une procédure dite de défiance. Celle-ci permet, sur le constat d'un dysfonctionnement des institutions, par vote des citoyens, de limiter les pouvoirs de l'autorité nationale. Je me suis longtemps demandé si ce droit citoyen pouvait légitimement et directement aller jusqu'à la destitution pure et simple des autorités en place – Mais il est un constat qu'en l'état actuel, rien ne peut défaire la force obtenue par le suffrage des représentants en plus de constater la nécessité d'une stabilité des organes de direction de l'État : Se pose par ailleurs la question de la légitimité d'un pouvoir qui viendrait à subir un tel revers ainsi que le problème d'une équipe gouvernementale et d'une législature qui refuserait de se soumettre au vote de défiance au nom d'une prétendue nécessité absolue, d'un péril grave et imminent... ou justement en raison de ladite légitimité. Un véritable bouleversement de société sur lequel doit peser un ensemble de considérations novatrices faute de quoi nous ne pouvons qu'aller vers l'échec ! Il faut être progressif, y compris dans la démarche qui consiste à responsabiliser les citoyens et se contenter dans un premier temps d'une limitation de certaines prérogatives gouvernementale en plus de modifier le processus juridictionnel ( saisine – texte de référence & composition ) auquel on peut ajouter la possibilité d'une contribution au travail législatif : Proposition de loi d'initiative populaire et référendum d'abrogation d'une loi portant atteinte à des droits fondamentaux.
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Le collectif se veut être un institution de long terme et de conquérir ses lettres de noblesse, son plein potentiel à force de temps lorsque ses « concurrents » perdront de leur vélocité. Il est prématuré d'entrer plus en détail sur cette épineuse question et vous renvoie au prochain texte sur le fonctionnement du collectif - Procédons par étape afin de cerner son potentiel -
Son mécanisme, comme ses institutions veulent matérialiser un modèle universel de référence en matière de démocratie . Si son modèle, ou un équivalent, vient à être consacré par les citoyens au niveau planétaire, ... son implantation, son niveau de matérialité et le respect de ses principes sur un lieu donné permettent de définir le niveau, une échelle démocratique objective des sociétés en dépit des annonces de façade imposées par les régimes politiques centralisateurs, souvent corrompus.
Etape du constat d'insuffisance des processus démocratiques classiques dans le réglement des conflits sociaux :
Le "CCU" n'est pas un étage de décision politique supplémentaire venant s'ajouter aux divers parlements supra nationaux, nationaux, régionaux ou communaux au sein desquels les décisions sont débattues puis les lois votées. Le CCU n'est pas un organe ayant vocation de légiférer. Les organes de décision politiques s'en chargent et n'ont pas besoin de concurrent en cette matière.
C'est justement en partant du constat premier de l'inadéquation du système de vote , fondé sur l'adoption par une assemblée créant une "majorité", dans l'évolution du débat d'idée au sein de notre système politique parlementaire représentatif que se justifie la création d'une institution citoyenne de dialogue et de recherche. Constater qu'une pseudo majorité de citoyens conviennent de prendre telle décision flattant des intérêts catégoriels ne rend pas forcément compte d'une vérité ou de la supériorité d'une idéologie mais atteste seulement de la "photo instantanée" d'un rapport de force numérique. Ce vote ne résout en rien les problèmes mais ne fait que permettre une prise de décision dont les conséquences s'intégreront dans la réalité par une mesure ciblée ayant force de loi. La procédure de création des normes de loi ne permet pas une recherche globale et conjointe des solutions auprés de la population citoyenne. La démocratie correspond in fine à ce conflit numérique cristallisé dans une assemblée que si un débat, un dialogue préalable et général de la communauté citoyenne permet premièrement de définir le sujet de fond soulevé par la problématique avec une définition de l'ensemble des variables, l'objectif visé par le sujet ou la problématique en respect des textes fondamentaux. secondement de soulever puis de rassembler tous les opinions ou courants d'opinion et conséquemment de créer une émulation créatrice collective pour la recherche d'un compromis satisfaisant le plus grand nombre en respect des divers paramètres. Cette communication devant permettre un jeu d'aller-retour entre les différents étages de ce processus pour mettre à jour l'ensemble des éléments et partenaires intervenant dans la discussion. Ce n'est pas encore le cas dans notre système politique et c'est l'un des objectifs théoriques de notre institution fictive -
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................... Dans un premier temps, je me suis demandé si je pouvais être le premier à envisager cet ordre d' idée !?
Quelques heures passées dans les allées de ma gigantesque bibliothèque municipale à vocation Régionale suffirent à mettre un terme à ce suspens insensé . Une référence me suffira : "La société civile : Le troisième pouvoir" de Nicanor Perlas aux éditions Yves Michel .
L'ambition me parait clairement affiché de constituer et ériger la société civile en contre-pouvoir face aux structures politiques ainsi qu' à l' égard des puissances économiques ( modèle et caractérisation des trois secteurs chez Waddel - page 270 et 271 ), mais il n'est cependant rien proposé de trés concret . Le temps est venu de construire cette force citoyenne, en établissant un langage institutionnel capable d' interférer et de faire évoluer la logique des deux forces concurrentes sans susciter la sclérose comme le font les procédés contemporain du dialogue sociale - par leur principe fondé sur "l' opposition" et la "résistance" . L'idée consiste à dire qu' en cas de déviance, abus, dérive des institutions ou corruption des autorités, il serait plus logique de confier l' arbitrage du pouvoir politique en place aux citoyens par une procédure calibrée ( dite de "Défiance"), que de laisser se prononcer des autorités judiciaires ou administratives, même spécialisées, toujours susceptibles de pression, de corruption ou de copinage - Les parties politiques eux même, étant donné leur implication directe à la structure du pouvoir et leur intrication dans les milieux institutionnels ne semblent plus en mesure de s' opposer à ce risque, tant et si bien que le seul élément compétent et légitime pour se livrer à cette sanction s' avère être le citoyen ; à condition cependant de lui donner les instruments politiques pour répondre à sa mission -
Totalement Indépendant et Autonome ( sauf concernant le contrôle de ces attributions qui est authentifié et contrôlé par un organe internationale sous l'égide de l'ONU – Étant entendu qu'il s'agit de considérer cet organe sous un jour nouveau) vis-à-vis des organes politiques, économiques et des institutions administratives, ce dispositif aura vocation, d' une part de permettre aux populations de se prémunir contre certains abus et égarements du pouvoir dans un cadre légal incontestable (limitatif et prédéterminé ) d' autre part de maintenir un "lien" permanent entre les composantes de la communauté locale et nationale afin d' échanger des informations jugées vitales pour une détermination libre et éclairée des populations lors des consultations électorales .
Pour finir, l'institution à mettre en place serait un instrument de prédilection servant à évaluer et révéler l' humeur et les tendances spirituelles des administrés ainsi que leur permettre d' exprimer -ainsi que partager- par les arts ( sens large ) divers conceptions et perspectives bourgeonnant, de manière plus ou moins consciente, dans les esprits - ... Ces dernières considérations ne devant pas être considérées comme des accessoires de la volonté politique ! Il me semble évident qu'un tel procédé serait de nature à faciliter l'éclosion des courants idéologiques si l'on admet le postulat selon lequel "chaque niveau de conception correspond à son corollaire institutionnel" .
Cette institution incarnera une nouvelle force de permanence citoyenne en fixant les orientations philosophiques & politiques attendues par les populations .
L'indépendance dont il est question va plus loin qu'on ne l'imagine à priori :
Elle doit trouver son fondement dans une théorie dite du << Double échelon institutionnel >>- Ce concpet prétend mettre l'institution à l'abri des bouleversements politiques pouvant agiter les régimes politiques lorsque des événements remettent en cause l'armature décisionnelle classique, tout en lui laissant la possibilité de s'y adapter mais encore de fournir un cadre minima pour un redemarrage en cas de "vacance" constitutionnelle.
Ce postulat prend pour hypothèse de départ le fait que les institutions politiques existantes s'éloignèrent peu à peu des citoyens de même que l'information pour parvenir à une détermination libre et éclairée. Ce dernier point pouvant à lui seul occuper des pages je vous renvoie à la prochaine lecture pour l'éclaircir – Le collectif se dote donc de mécanismes qui permettent de coller, d'adhérer régulièrement et parfaitement aux préoccupations citoyennes – Le premier échelon est matérialisé par l'institution citoyenne du collectif tandis que le second, déterminé dans les pays civilisé par la notion d'armature constitutionnelle, est incarné par les mécanismes institutionnels classiques liés à l'attribution des postes administratifs clés et mandats électifs de la nation. L'indépendance et surtout l'autonomie dont il est question implique une véritable séparation consacrée par le droit positif tant au niveau des budgets, de l'institution que des gestionnaires de son bureau d'animation ... ou des membres de droit : Les citoyens !. Vous noterez bien à ce stade de lecture la différence entre le parti politique, lieu d'expression d'une idéologie dont sont arrêtées les orientations, auquel s'ajoute un formidable appareil de guerre électoral .... et le principe fort différent d'un lieu ( le collectif ) de soutien à l'expression, de réflexion sur les grands sujets politiques, de défense et d'information citoyen pour les rapprocher des différentes réalités englobées dans le phénomène social.
…........... Face à un, ou des pouvoirs politiques & économiques dont les rouages ne peuvent être totalement maîtrisés, parce qu'ils sont élaborés selon des mécanismes théoriques, complexes, souvent d' application contradictoires vis-à-vis de leurs fondements, les citoyens se munissent d' un système parallèle de "palpation", d'observation, de contre-pouvoir, géré et animé par un personnel d' administration collégial, recruté selon des méthodes aléatoires (... Il serait prématuré d' en énumérer ici trop de détails - ...... Pour idée : Tirage au sort sur une liste "d' aptitude" de citoyens volontaires - afin de cadrer et réadapter régulièrement l' institution sur la volonté citoyenne . Pour parvenir au résultat d' une gestion incontestable, les statuts devront prévoir l'institutionnalisation d' un système automatique, simple et publique de saisine judiciaire à l'initiative des associations affiliées au "collectif" pour prévenir les dysfonctionnements majeurs : Cette procédure s' adresse aux cas les plus graves : corruptions, détournement de l' institution, abus de pouvoir, favoritisme, dilapidation ou détournement des budgets, infiltration par des groupuscules, ségrégation raciale ou autre ) .
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1- Principe du double échelon : Etage politique/ Etage citoyen de contre-pouvoir -
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L'application du principe de séparation des échelons implique que soient statutairement, donc systématiquement et automatiquement, exclus de sa gestion et de ces organes d'orientation ( ... cette exclusion ne s'entend pas dans l'absolu mais uniquement dans le cadre d'un empéchement pour ces catégories de participer ou d'intégrer les organes de gestion et de contrôle de l'institution ) de l'institution les acteurs principaux et actifs de la vie politique comme ceux issus des autres pouvoirs économique ou issus des finances, les représentants et cadres supérieurs des forces religieuses, syndicales et économiques et d' une manière générale, tous les leaders, cadres supérieurs et personnels d' encadrements placés à la tête de structures humaines hiérarchisées, à but lucratif ou non lucratif, quelle que soit leur mission - L'institution doit rester citoyenne et ne concerner que l'individu lambda -
En sont aussi définitivement et statutairement exclus les personnels hiérarchiques, membres actifs, issus des forces de maintient de l'ordre ( police, armée et équivalent au service des autorités ) .
1 - Seuls y sont conviés les citoyens lambdas !- A noter que le système du "CC" devra remplacer à terme un des deux niveaux consacrés par l' actuelle décentralisation ( régional ou départemental ) dont le dualisme -face à la commune qui reste l'unité politique fondamentale de la nation- n' a pas de réelle justification, si ce n' est d' assurer la proximité ainsi qu'une division des pouvoirs locaux, mission qu'il est possible de satisfaire autrement .
Toutes les précautions imaginables ne seront pas superflues ! Ce dont il s' agit de se prémunir par cette règle de l' exclusion (... des catégories pré-citées), c'est de l'ingérence et du "noyautage" par une quelconque force déjà institutionnalisée .(... politique, catégorie socio-professionnelle, économique, ethnique, religieuse ou autre ) : L'organe doit servir et profiter aux intérêts citoyens à défaut de tout autre ! Pour satisfaire cet impératif, je prévois notamment quelques piliers vitaux dont nous venons d' évoquer le premier ( exclusion des anciens pôles de force ) :
2- RECRUTEMENT ALÉATOIRE DES PERSONNELS -
Tirage au sort des postes de gestion et contrôle, dont les organes seront dédoublée, pour en assurer l'efficacité - Nous venons d' en évoquer le principe ci-dessus .
3- Liberté de COMMUNICATION & de CREATION ASSOCIATIVE (au sein de l'institution) -
Celle-ci fonctionne en collaboration avec des associations citoyennes qui en garantissent la contradiction, l'esprit critique et l'animation. Le "libre affichage" interne et externe ( panneaux spécifique et journaux prévus à cet effet de permettre une libre communication entre l'institution, ces organes constitutifs et les citoyens directement dans les villes et villages par des antennes décentralisées ) - Liberté de communication des associations librement répertoriées auprès de l'organe citoyen qui à ne possède aucun pouvoir de limitation ou d'interdiction à l'égard des associations qu'il abrite -
Cette communication assurant la pluralité des points de vue et des doctrines en complétant les données. Je n'allonge pas plus ici la liste des paramètres fonctionnels du système garantissant sa pleine efficacité au collectif citoyen – Nous aurons le plaisir d'y revenir lors d'une prochaine lecture .
Parallèlement, et ce n' est pas son moindre rôle, la nouvelle institution se donnera une dimension Européenne en offrant un espace de contact privilégié avec la "société politique extérieur" et permettra d' assurer "l' information contradictoire" ainsi que de parachever la "formation théorique politique" des populations, assurée par les divers acteurs des forces en présence –Des Salles de conférence au sein du « cc » seront à disposition à cet effet . ( La formation visera à exposer l'ensemble des théories classiques et les bases des sciences physiques ou sociologiques ) . Notamment, au titre de l'information et de la transparence, il apparaît incontournable de créer un "véritable" périodique citoyen ( ouvrage passant d'une énonciation simple à d'autres plus spécialisées et techniques ) assurant la transmission fiable et complète des données décisionnelles ( Exposé des orientations, plan d' aménagement structurelle, budget prévisionnel et définitif, lois nouvelles, y compris celles en projet ou discussion ) . Cette fonction de transmission de l'information jouera sur divers tableaux : D' un point de vue économique, les citoyens sont encore à ce jour très mal informés sur les procédés mercantiles d' établissement des prix à chaque niveau de production .
La nouvelle institution aura aussi pour vocation d' assurer cette transparence en affichant publiquement et régulièrement les sources, volumes et cours boursiers de toutes les matières premières et des denrées alimentaires à la source ( production ), en faisant la publicité du rapport (offre / demande sur le marché national et international ) de chacun des paramètres matériels et fera la publicité exhaustive des conditions et bénéficiaires des marchés publics .
Mais je vois en fait plus que cela dans l'institution d'un tel organisme, ces missions institutionnelles de contrôle et de palpation ne sont plus suffisantes, le socle citoyen doit encore permettre de lier la sphère politique à celle inséparable du monde spirituel, longtemps oubliée et délaissée, mais il n' est plus question de parler de "religion"!Seulement de créer un "processus d' harmonie" qui aura vocation de scruter ainsi que révéler les perturbations ou évolutions agissant collectivement dans la sphère psychique :
Il s' agit de créer les mécanismes institutionnels d' une communication métaphysique ( non consciente ) entre les composantes de la communauté . Partant de cette observation, l' institution permettrait d' enclencher périodiquement au niveau "continental" des procédures de "révision-correction" (progressiste) des dogmes, ainsi que des principes juridiques fondamentaux afin d' éviter la rupture, la sclérose sociale ou les explosions guerrières dont sont victimes de manière récurrente nos sociétés secrètes, élitistes et repliées sur leur conviction sectaires . Probablement qu'un nouveau corps de métier verra le jour : Il concernera les "spécialistes" capables d' analyser et d' interpréter les données de cette communication . Il faudra s' en méfier et au moins s' assurer de la pluralité des points de vue .
. Disposant d' une existence et d' un statut autonome des organes politiques ( parallèle / extra- institutionnelle - Bien que contrôlé par ceux-ci concernant le respect des attributions ), "l' échelon citoyen" ne devra donc pas être affecté par une modification des pouvoirs-publics (... hypothèses d' une réforme constitutionnelle nationale :L' échelon d' une réforme les concernant devra être envisagé au niveau Européen, nous concernant, donc sur un niveau "Continental"- Il faut bien comprendre que cet élément de permanence échappe à la loi et ne peut subir de réforme à l' initiative des pouvoirs publics locaux ou nationaux ) . L'institution incarnerait rapidement aux yeux des peuples non seulement l' élément permanent, extra-temporel de la société civile et politique mais encore la reconnaissance d' un droit officiel de surveillance ( par l' information ) et de contestation par les gouvernés sur le pouvoir "en place". Au delà de la sanction prévue par les processus électoraux dont le point faible consiste à ne juger que sur les "dires", ou ne sanctionner à postériori des actes délictueux, le procédé à mettre en place autorise une sanction sur les "faits" ... pendant l' action politique !!
Prérogative juste et légitime attendue depuis longtemps par l' inconscient collectif; "chaînon manquant" de la société politique contemporaine .
Le collectif citoyen se dote encore d' une vertu non négligeable qui consiste dans son "adaptabilité", sorte de faculté à se superposer à toutes les armatures politiques existantes, non sans une certaine adaptation des normes fondamentales qui pourraient contredire son principe et à condition que ses prérogatives puissent être modulées en fonction du niveau de maturité des populations où s' appliquera le système ( dispositif à géométrie variable ) . Primordial, le dispositif devra évidemment s' ancrer dans le droit positif national avec une force et une stabilité suffisante dépassant la volonté déstabilisatrice ou réformatrice des gouvernements locaux - donc forcément à un niveau dépassant les dimensions de l' État ( continental ) :
Ce qui implique d' authentifier un échelon supplémentaire ( continental ) dans la hiérarchie des principes juridiques généraux auxquels les justiciables pourront faire référence ... .
J' ai en fait bon espoir qu'un tel dispositif puisse matérialiser la prochaine étape évolutive des processus démocratiques; notamment, en Europe, en réponse à la fracture politique majeure de ce nouveau millénaire, causée non seulement par l'éloignement des structures décisionnelles ( Europe ) mais encore par le scepticisme croissant à l'encontre des schémas collectifs incarnés par le mandat représentatif .
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Nota : Information sur l'aspect éducatif sectoriel du CCU -
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Durant le service citoyen au sein CCU – Trois années environ de 14 à 17 ans ( équivalent d'un temps au service de la collectivité - «service militaire» dans l'esprit des citoyens ) le citoyen participe au fonctionnement de l'institution, il est par ailleurs informé et instruit en internat sur les sujets variés nourissant sa capacité de réflexion interdisciplinaire au travers des trois aspects de l'Euchariscton - Ce parcours de trois ans se termine par la restitution d'un travail personnel : .......... La " Réflexion citoyenne ", équivalent au BAC - ( cf rubrique spécifique) :
. Les thémes théoriques abordés lors de cet apprentissage se répartissent comme suit sur les trois années d'étude ...
A - Première année : Formation en forêt et milieu naturel ( survie et sport ) // formation technologique sur le travail des matériaux et l'art de la construction, fabrication des outils de première nécessité ..... Vie en autarcie en milieu naturel – Initiation au combat individuel et maniement des armes – Stratégie de combat des armées -
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B - Première année : Histoire chronologique, progrés, évolution et application concrètes ( décalage entre concept et application ) des sciences et des modèles énergétiques ( enchainement: Vent, vapeur , énergie fossile, nucléaire, … Lien entre le modèle énergétique et le niveau de civilisation – Notion d'écologie et de la nécessité ecologique, Notion de la fin des civilisations passées par épuisement des ressources naturelles -
Durant cette année, les adolescents sont invités à revivre des scènes, émotions et des ressentis psychologiques par un ensemble de jeux de scène, propositions théâtrales et mise en situation de manière à comprendre l'évolution progressives des différentes phases de développement de la psyche humaine au cours de l'histoire menant à l'avènement des grands piliers religieux, culturels et politiques. Cette apprentissage théatrale est réparti tout au long des trois années pour se conclure par une approche sociologique et psychanalytique sur la base de textes et ouvrages des grands auteurs.
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C - Deuxième année : Information sur les techniques de pouvoir et de manipulation ( support biblio du type MDP ) // L' utilisation dans l'histoire des groupuscules internes ou externes à la société pour le service des intérêts du prince – Technique de manipulation et de contrôle des médias - contrôle et rétention de l'information // récupération et utilisation du phénomène statistique dans les sociétés modernes // ... histoire de la corruption dans le cadre de la représentation ( Histoire du financement occultes des partis politiques // Décalage entre le discours public et la pratique politique // Relativité, subjectivité et partialité des supports médias (classement des supports selon connivence ) // Notion et histoire des alliances et des empires militaires à travers l'histoire ( Affrontement Est/ Ouest ) -
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D -Deuxième année : Instruction sur l'histoire de la conquête des droits fondamentaux avec l'aspect conflictuel prépondérant de la lutte dans l'histoire des acquis sociaux et du droit positif ( Notion de Lutte des classes - Echec,réussite des révoltes / Limite de la méthode révolutionnaire, apport et limite de la méthode consensuelle ) // suprématie des faits, des soulévements sur les phénomènes politiques qui viennent souvent à postériori pour les formater, institutionnaliser une pratique de fait // Notion et histoire de l'anarchie & des utopies politiques ou religieuses -
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E- Troisième année : Etude de l'histoire et de l'évolution du système républicain au niveau planétaire / Evolution et histoire des idées et des grands courants philospohiques // Notion d'économie politique et des différents modèles de gestion des économies // Approche sociologique des épisodes historiques pour apprendre à dépasser les disciplines premières par des sciences nouvelles permettant une meilleur compréhension des phénomènes globaux à l'échelle planètaire -
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F - Troisième année : Notion de psychanalyse par une approche des théories des grands auteurs, l'apport de leur thèse dans la compréhension de l'homme et phénomènes sociaux,.... et des grandes théories sur l'inconscient //... lien entre le développement des capacités psychiques de humanité et l'évolution de l'aspect politique et religieux des sociétés // Prise de conscience des différentes phases successives religieuses au sein de l'humanité ( animisme, totémisme, polythéisme jusqu'au monothéisme ) // apprentissage du monthéisme et de toutes ses expressions religieuses actuelles // histoire, enchainement et progression des civilisations et de l'évolution du langage écrit et oral -
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…........ Bref ! … former un citoyen complet pouvant se vanter du proverbe latin ...Mens sana in corpore sano ... est une citation extraite de la dixième Satire de Juvénal. On la traduit ainsi : « un esprit sain dans un corps sain ». !!!
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- L'hypothèse philosophique de départ au travail d'instruction et de formation durant les trois années au CCU se profile sous la pierre angulaire suivante : Ce programme à minima oblige à considèrer qu'un système politique, un système éducatif ne peut être qualifié de démocratique si les citoyens ne sont pas informés et formés sur les sujets ci-évoqués -
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Je réitère cependant mon conseil de prudence, ... les concepts fictifs de justification du pouvoir et permettant le fonctionnement des institutions demeurent encore à ce jour incontournables dans l' équilibre du débat politique. Nous devons aujourd'hui' hui apprendre à connaitre et accepter leur place effective ( première étape ) afin de permettre l'évolution des concepts sous-jacents et dépasser leurs contradiction par l'instauration des mécanismes qui en assureront le relai . Il serait imprudent de précipiter une réforme en l' absence des éléments qui garantissent le succès de cette opération -
. Le changement doit être progressif et intervenir sans rupture ni vide politique car la société civile ne peut tolérer de cassure ou rupture sans régression .
. J' ai prétendu au cours de ma discussion que les plus grands acquis sociaux, politiques ou institutionnels ( exemple des syndicats ou des institutions parlementaires ) ne pouvaient naître d' une volonté des pouvoirs publics . Il en sera probablement de même pour une institution reposant sur le modèle du "collectif citoyen universel"; d' ailleurs oserai-je prétendre que les éléments incarnant notre cinquième république en étaient les prémisses, ou plutôt les ancêtres, malheureusement trop spécialisés et restrictifs dans leurs attributions ( cause principale de leur échec & perte de crédibilité : Les citoyens finissent par comprendre les limites de l'institution ). Il faut voir plus loin !
A l' opposé, je ne sous-entend pas la nécessité d' une révolution pour ce faire. Préférons parler de coopération, puisque tout le monde aura rapidement conscience que cet étape est inévitable sur le long terme . L'édifice juridique actuel - "liberté d' association " - devrait suffire à amorcer le processus, au départ forcément "isolé" ( création dans chaque département d'éléments associatif coordonnés ), puis de le perfectionner, compléter par pallier progressif à mesure de l'intégration de son concept, lorsque celui-ci vaincra l' inertie des résistances passéistes. Il faut cependant avoir conscience que le procédé ne peut être réellement efficace qu'à condition de concerner l' ensemble des systèmes politique et économiques reliés entre eux .
Cela pose évidemment une difficulté majeure au regard de la conception fragmentaire des nations ainsi que des relations qu'entretiennent les groupes humains ( ... fuite des élites ou des capitaux lorsque le système ne parvient pas à trouver des solutions de compromis dans ses propres registres … ce qui semble aberrant ! - A réfléchir ! ) . De plus, son principe ne fonctionnera qu'à la condition de veiller à l' application et au stricte respect de chacun de ses attributs.
Toute modification tenant aux procédés de fonctionnement, contrôle et renouvellement des personnels de gestion en vicie définitivement la quintessence comme l' efficacité !! !....
. L' idée connait donc de sérieuses limites dans le contexte actuel : La prudence reste de rigueur car il serait possible pour un pouvoir corrompu de l'initier en y incorporant quelques malfaçons de manière à dissuader de son efficacité et la jeter aux oubliettes : Le processus des "CC" n' est applicable de manière idéale qu' au sein d' une société dans laquelle les flux psychiques sont mâtures, harmonieux, progressistes et librement éclairés - Danger de l' illettrisme, des concepts de groupuscules ou ethniques, du radicalisme religieux, des extrêmes engendrés par l' idée d État nation comme des revendications autonomistes - Une information scolaire et citoyenne particulière doit permettre de véritablement éclairer les enjeux et les méfaits relatifs à ces égarements -
Le cadre d' expression idéal de notre système en devenir étant l' État de droit démocratique décentralisé respectant pleinement la liberté de presse et l'égalité d'expression des partis politiques, la liberté d' association ainsi que l' indépendance des institutions judiciaires - C' est donc sur ces premiers paramètres qu'il faut préalablement travailler par une période "d' amorçage" (... de l' institution : Elle ne disposerait au départ que des attributions d' information et de regroupement de certaines fonctions par l' intermédiaire de procédés associatifs; ... parallèlement à cette action, il convient de relancer le dialogue et les recherches sur les points communs entre les différentes cultures).
A défaut de ces précautions, l'entreprise pourrait probablemement être récupérée et détournée pour en faire un instrument de dislocation au profit de puissances internes revendiquant "l'émancipation", ou étrangères qui saisiraient cette opportunité pour s' emparer d' une fraction de territoire en détournant l' institution de sa mission principale et en faire un organe politique partisan et séditieux, ce qu'elle ne doit pas être, selon le modèle contemporain et fâcheux des conflits entre les nations . Les "collèges citoyens", chargés de la gestion comme de l' application du règlement intérieur, devront veiller à l' harmonie ainsi qu'à la mixité .
Mais ce travail sera confronté aux réalités extérieures : Tout ne pourra non plus se jouer au sein du collectif - Les pouvoirs publics et nous tous avons notre part de responsabilité, et il importe surtout de ne pas s' attaquer aux uns en considérant les autres uniquement comme des victimes ... car les maladresses sont certainement partagées !
Les nations Européennes semblent quasiment prêtes à cette transition, après quelques aménagements relatifs d' une part aux données de l' information ainsi que concernant l' édifice institutionnel et constitutionnel; encore que certaines forces obscures et régressives, tapies dans l' ombre, guettent le déclin qui permettrait leur retour . Nous n' avons pas droit à l' erreur !
Il faut, une fois pour toute, mettre à plat tous les problèmes politiques ou rancœurs, les erreurs passées, comprendre quelle est la part de contenu psychique de ces difficultés comme la part liée à des mobiles politiques moins louables et définir la volonté, la responsabilité et les objectifs de chacun . Seuls, entourés de pays fragilisés par la guerre ou les conflits civils, pouvons nous imprimer l'élan nécessaire à cette construction ? ... . L'avenir le dira -
Il nous faudra laisser personne sur la bande d' arrêt d' urgence car nous risquerions de récolter les fruits d' un contre-coup ravageur au moment le plus inattendu - Le premier travail consistera donc probablement à tendre une main sincère vers les laissés pour compte,... ceux-là devront alors la saisir sans arrière pensée . Aussi existe-t-il une série d' obstacles de fait qui freineront l' expansion du modèle : Celui-ci ne peut effectivement se satisfaire de conditions parasitaires : Les relations entre les peuples sont encore majoritairement conflictuelles, ... voire existentialistes, l' équilibre interne étant lui-même souvent fondé sur un rapport de force sensible et subtile avec une "machine collective" souvent orientée par des groupes d' intérêts - Ces excès relationnels doivent être clairement identifiés, mis à plat et les abcès percés par les victimes de ces agissements, aidés et arbitrés par la communauté internationale : C'est le seul moyen efficace pour relancer un dialogue progressiste -
Cette discussion aura au moins pour mérite de fixer les problèmes et les orientations sur lesquelles nous devons travailler -
Le mouvement devra probablement pour cette raison être imprimé par un noyau d' État fondateur puis diffusé de proche en proche, exclusivement par les initiatives citoyennes au sein des populations nouvellement informées, décidées à intégrer le formidable édifice - La seule arme servant utilement la diffusion de cette cause consistera donc en la "diffusion d' une information claire et objective": C' est pourquoi la "sensibilisation" ( par la présente réflexion citoyenne ) et les "échanges communautaires" ( fondés sur les principes que nous avons énoncés dans notre texte du "manuel du pouvoir" ) sont aussi des instruments indispensables à notre objectif .
Mais ce n' est pas tout, il faut ajouter un bémol à notre projet futuriste ! Le dispositif d' ensemble doit s' entourer d' une arme politique légale qui permette aux citoyens, en phase de "Défiance" de tenir leur position malgré la pression des autorités contestées .
Une solution existe et s' apparente à la notion de "désobéissance civile", qui s' exercerait ici dans le cadre stricte d' organisations associatives qui attesteront du sérieux des actions, tant dans leur forme que dans la participation, afin d' écarter les actions minoritaires ou trop isolées, subversives ou désordonnées .
Il ne faut pas s' imaginer à l'opposé que la notion de pouvoir disparaisse purement et simplement avec l'instauration du procédé des "CC". Le dispositif n' a pour seul vocation que de parfaire un système en devenir, mais certainement pas de changer la nature humaine. Il s'agit seulement d'établir un nouvel équilibre des institutions. Etant donné le bouleversement de l' équilibre institutionnel causé par ce dispositif, une réforme constitutionnelle graduelle devra inéluctablement précéder toute initiative afin d' adapter nos sociétés à cette nouvelle dimension du concept démocratique .
La réalité du pouvoir et du centralisme d'Etat sous toutes ses formes est incontournable . Il serait par ailleurs grotesque de nier un phénomène aussi inflexible que naturel .
La place et les attributions des "CC" ne doivent pas prêter à confusion : Ils n' ont pas vocation de remplacer les partis politiques ni les institutions démocratiques Parlementaires, qui restent l'élément prépondérant de l' expression de la souveraineté nationale, mais seulement de compléter l'action des organes démocratiques : C'est déjà beaucoup ! Et je vous demande à l'avenir, par exemple lors de la prochaine campagne électorale, face à l'indétermination, ou lors d'un démêlé avec un organisme institutionnel privé ou public, d'envisager quel soutien pourrait vous apporter le collectif et si au fond vous ne vous sentez pas au fond un peu seul,.... à l'image de ce pot de terre contre celui en fer ?!!....
Vous sentez-vous bien informé sur les actes, créations institutionnelles, coûts, projets et doctrines défendues par les uns et les autres, détenteurs du pouvoir ou membre de l'opposition, tenant en main ce maigre et si rare tract distribué en boite aux lettres avec ces concurrents qui vous harangue sur trente lignes sauvages ? N'est-ce pas aussi pour cette raison que nos concitoyens peinent avec tant de mal à trier le vrai du faux pour choisir leur représentants en écartant ceux qui présentent une menace pour l'avenir de la société civile .
En ce domaine, il n'est pas de doute : Les citoyens devront invariablement répondre au calendrier électoral des institutions "politiques" classiques . J' aborderai l'idée directrice de cette réforme avec un descriptif détaillé de ce projet institutionnel lors d'une prochaine réflexion,.... exclusivement consacrée au "collectif-citoyen" .
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............................ Avant de conclure cet article, je souhaite vous faire part de queques extraits de littérature ...
- Extrait du livre de Nietzsche, … «Humain, trop humain».
(<<..... 189- L'arbre de l'humanité et la raison – …..........................................................................
<<.... Ce surpeuplement de la terre que vous redoutez avec votre myopie sénile fournit justement leur grande tâche aux plus optimistes: Il faut qu'un jour l'humanité devienne un arbre qui couvre tout le globe de son ombre, avec des illiards et des milliards de fleurs qui, l'une à côté de l'autre, donneront toutes des fruits, et il faut préparer la terre elle même pour nourrir cet arbre. Faire que l'ébauche actuelle, encore modeste, grandisse en sève et en force, que la sève circule à flots dans d'innombrables canaux pour alimenter l'ensemble et le détail, c'est de de ces tâches et d'autres semblables que l'on déduira le critère selon lequel un homme d'aujourd'hui est utile ou inutile. Cette tâche est indiciblement grande tet hardie; nous en prendrons tous notre part, afin que l'arbre ne pourrisse pas avant le temps. Un esprit hitstorique réussira sans doute à se mettre sous les yeux la nature et l'activité humaine dans toute la suite des temps, comme nous avons tous sous les yeux le monde des fourmis, avec ses fourmilières artistement édifiées.
A en juger superficiellement, l'humanité aussi donnerait lieu dans son ensemble, comme les fourmis, à parler d'instinct. Nous nous apercevons, à un exmaen plus serré, que les peuples, des siècles entiers s'évertuent à découvrir et expérimenter de nouveaux moyens par lesquels on pourrait faire prospérer un vaste groupement humain humain et définitive le grand arbre fruitier de l'humanité dans sa totalité; et quelque dommage que les individus, les peuples et les époques puissent subir lors de ces expériences, c'est chaque fois pour certains individus le dommage qui rend sage, et leur sagesse se répand lentement sur les mesures prises par les peuples, des siècles tout entier. Les fourmis aussi se trompent et se méprennent, l'humanité peut très bien dépérir et se dessécher par la stupidité des moyens, avant le temps; ni pour celle-là ni pour celle-ci il n'y a pas d'instinct pour les guider sûrement. Ce qu'il faut, c'est plutôt regarder en face cette grande tâche de préparer la terre à recevoir cette plante d'une extrême et joyeuse fécondité-- tâche de raison pour la raison!....>> - Fin extrait )
........ Le collectif citoyen universel se donne donc un objectif spirituel de formation et d'information des jeunes générations aux défis futurs de l'humanité. Il s'agit notamment de les informer sur les raisons qui poussèrent l'humanité vers les différentes croyances et modèles culturels. Ces raisons exsitent et son valables mais peu de gens en sont informés ! Nous devons les apprendre à nos jeunes en leur montrant par ailleurs le chemin pour dépasser, transcender ce destin car notre route doit se poursuivre vers un nouveau modèle culturel et religieux, un futur plus extraordinaire encore que ne le permettent d'imaginer les romans et films d'anticipation les plus fous. J'en suis convaincu. Des auteurs célèbres tentent de nous en informer......
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C-G-Jung- Métamorphoses de l'âme et ses symboles -
Page 384 – Chapitre V - Symboles de la mère et de la renaissance -
<<…(..,..) A une époque ou une grande partie de l'humanité commence à abandonner le christianisme ( Remarque perso :…On pourrait dire la même chose concernant l'abandon de toutes les religions ), il vaut sans doute la peine de voir pour quelles raisons on l'a accepté. Ce fut pour échapper à la sauvagerie et à l'inconscience de l'antiquité. Si nous l'abandonnons, alors renaîtra la sauvagerie première dont l'histoire nous a donné de nos jours un exemple impossible à dépasser. La marche vers ce but n'est pas progrès , mais regrès. (…,...)…. Alors la bête est lâchée et toute une civilisation disparaît dans la folie de la corruption des mœurs. …>> .
.... Eucharilxtonw pour "enim-cerno"
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Date de dernière mise à jour : 05/05/2024