Sommes-nous des imbéciles, des pigeons,... des gnous......?
Sommes-nous des imbéciles, des pigeons,... des gnous......?
.......................... Sommes-nous des imbéciles ,....., des pigeons;... des gnous....?
.............
................................................ La question semble donc toujours la même et se répète de manière inlassable, répétitive. Sommes-nous assez niais et idiots pour croire encore à des paroles ou promesses électorales maintes fois répétées à l'identique sans aucun changement de fond , Mon interrogation (en titre ) peut choquer mais le cumul non exhaustif de faits pose la question de la pertinence des médias classique pour nous informer dans le cadre du débat démocratique classique : Nous n'avons connaissance que d'une infime partie du phénomène des dérives, abus et scandales concernant nos institutions. Mes articles en sont la triste preuve non exhaustive. La représnetation à échoué. Représentation ? Comment peut-on parler de représentation lorsque les élus d'une République sont mandatés avec au premier tour moins de 15% du corps électoral, surtout lorsque cette fraction d'électeur n'est elle même qu'un quantum théorique de la population prise dans son ensemble ? Comment se peut-il que les citoyens d'une grande nation démocratique comme la notre tolèrent encore à ce jour de telles pratiques politiques ou économiques sans y mettre un terme en cherchant une quelconque alternative ? N'ont-ils pas le choix ? Sont-ils informés ? Libres à la hauteur des textes fondateurs ? Sont-ils fatalistes et résolus à la misère de leur condition matérielle ainsi qu' intellectuelle ?
Sommes nous aveugles pour ne point voir l'ampleur des dérives, la réalité matérielle des pratiques ainsi que les lacunes du système juridique, d'information, politique et la catastrophe à venir lorsque les placébos pour faire patienter les foules seront épuisés ? La coupe est pleine ... Partout dans le monde les révoltes grondent, manipulées par de grands magnats à des fins de pouvoir, mais la cause profonde en est toujours la même : La misère ou les inégalités, la spoliation des classes populaires. A défaut de solution, comme depuis toujours et à l'image de ce que laisse entrevoir l'actualité récente, les guerres ethniques, d'empires ou politiques éclateront pour laisser place à un ordre planétaire féodal d'un genre nouveau. Il serait grandement temps pour les masses citoyennes de réfléchir à l'alternative d'un réel contre-pouvoir géré directement par des associations citoyennes en collaboration avec les organes de contrôle officiels .
.................... Nos élus, censés défendre nos intérêts et nous représenter, faire face aux problèmes institutionnels ou de sociétés,.... ont ils connaissance de l'ensemble de ces faits d'actualité ?... Que font-ils pour y remédier... si ce n'est quelques placébos pour temporiser la chute de notre civilisation ?
Impôts : une soixantaine de "nouveaux Thévenoud" au Parlement ?
MIS À JOUR : 22-10-2014 09:33
-CRÉÉ : 21-10-2014 20:16
FISC - Le Canard enchaîné révèle ce mercredi qu'une soixantaine de députés et de sénateurs seraient potentiellement "en délicatesse avec le fisc". Les noms des fraudeurs supposés pourraient être dévoilés d'ici à la fin de l'année, après vérifications.
.
Selon le Canard enchaîné, "une soixante de députés et de sénateurs seraient en délicatesse avec le fisc."Photo : AFP
A côté, "l'affaire Thévenoud" pourrait prendre des allures de plaisanterie. Alors que le député socialiste a fait face à un tsunami médiatico-politique suite à ses irrégularités fiscales répétées, Le Canard enchaîné révèle cette semaine qu'il serait loin d'être le seul élu dans ce cas. Et loin d'être le pire.
Certains ont-ils délibérément fraudé le fisc ?
L'hebdomadaire satirique évoque ainsi un document qui ferait trembler dans les hautes sphères. "Plusieurs sources ministérielles et administratives l'ont confirmé auCanard : une soixante de députés et de sénateurs seraient en délicatesse avec le fisc." Comme l'explique le journal, c'est la nouvelle législation sur la transparence, mise en place en 2013 suite à l'affaire Cahuzac, qui a donné lieu à cette liste. La Haute autorité pour la transparence de la vie publique a en effet collecté les déclarations de patrimoine des élus, qu'elle a transmises au fisc. Un rapprochement qui souligne quelques décalages...
Au terme des vérifications d'usage, il pourrait ne rester "qu'une poignée" d'élus sur la fameuse liste. Assez, néanmoins, pour donner quelques sueurs froides aux concernés, ainsi qu'à leurs camps respectifs. Surtout si elle révèle que, contrairement à Thomas Thévenoud qui s'est mis en règle après avoir oublié de déclarer ses impôts, certains ont délibérément fraudé le fisc... La liste, avance le Canard, "devrait être connue d'ici à la fin de l'année". Pour l'heure, aucun nom n'a filtré.
LE SCAN POLITIQUE - Selon des éléments de l'audit des comptes de l'UMP révélés par le Journal du dimanche, le rapport pointerait quelque 24.000 euros de billets d'avion pour Nadia Copé.
L'audit mené sur les comptes de l'UMP doit être présenté mardi en bureau politique. Mais le Journal du dimanchedévoile des éléments issus de cette étude des comptes du parti lancée après la démission de Jean-François Copé. Et parmi les éléments pointés par le JDD, les dépenses en billets d'avion, réglées par le parti, de Nadia Copé, l'épouse de l'ancien président. Le journal parle de 24.000 euros de billets qui auraient ainsi été réglés par l'UMP.
Dans l'entourage du député-maire de Meaux, «on assume» ces dépenses. «Madame Copé se déplaçait dans des visites officielles, en application de la doctrine mise en place par les prédécesseurs» de Jean-François Copé, fait savoir son entourage à l'AFP. Evoquant ainsi un «rôle de représentation» de Nadia Copé.
Au Figaro, l'entourage de Jean-François Copé explique que l'ancien président de l'UMP n'a «jamais caché qu'il était régulièrement accompagnée par Nadia». Citant en exemple les précédents dirigeants du parti, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé ou Xavier Bertrand, qui avaient selon eux une pratique semblable.
Dans une interview accordée à Paris-Matchen février 2013, Jean-François Copé définissait la place de son épouse dans sa carrière politique. «Nadia est très présente dans ma vie politique», concédait-il. «Certains cloisonnent vies professionnelle et privée, c'est mon cas. Mais je suis très heureux qu'elle me suive. Elle est devenue militante. Elle me soutient. Pendant la campagne de la présidence de l'UMP, j'ai fait 110 meetings. Elle en a suivi facilement 80…», racontait-il alors.
» Xavier Bertrand dément que l'UMP ait financé un réveillon à Center Parcs pour sa famille
Le JDD raconte également qu'à l'époque où Xavier Bertrand était secrétaire général du parti, «on payait aussi le réveillon du président et de sa famille… dans un Center Parcs», selon un ancien. Des propos que l'élu de Saint-Quentin a démenti dimanche.
Sur Twitter, il explique que «jamais l'UMP n'a payé un quelconque réveillon à Center Parcs pour moi ou pour ma famille»
vendredi 21 décembre 2012 18:15 | Par M6 & MSN Actualités
Nantes : nouveau scandale de fichage
M6 s'est procuré les PV
M6 s'est procuré des PV de la police qui avaient été transmis en toute illégalité à la communauté urbaine de Nantes lorsque Jean-Marc Ayrault en était le président.
Au lendemain des révélations sur le fichage illégal des SDF de Nantes, une autre affaire vient éclabousser l'actuel Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Lorsque ce dernier était président de la communauté urbaine de Nantes, des dizaines de procès-verbaux dressés par la sûreté publique ont été transmis à des fonctionnaires de la métropole nantaise. Là encore, en toute illégalité...
Au regard du droit, les informations contenues dans ces PV sont protégées par le secret professionnel. Les fonctionnaires de Nantes Métropole n'avaient donc aucune raison d'être en possession de ces documents, puisque, légalement, les personnes qui traitent ces PV sont tenues au secret professionnel.
Dans ces PV, il est question d'accidents de la route, de conduite en état d'ivresse, de délits de fuite ou encore de simples accrochages. Ils ont tous été dressés entre 2001 et 2007, période à laquelle Jean-Marc Ayrault occupait à la fois les fonctions de maire de la ville de Nantes et de Nantes Métropole.
Selon l'hebdomadaire Le Point, qui révèle cette nouvelle affaire, trois commissaires issus du renseignement sont actuellement en poste à la mairie de Nantes. « Une situation unique en France qui facilite la porosité entre services de police et services municipaux », souligne un fonctionnaire de la mairie sous couvert d’anonymat. Ces trois hommes venus des renseignements généraux ont été recrutés par Jean-Marc Ayrault en 2004, 2008 et 2011.
Le premier, un ancien des RG de Lille, a été embauché comme directeur de la réglementation et de la tranquillité publique. Il est aujourd'hui adjoint au maire à Nantes, chargé de la sécurité. Le second était directeur du renseignement intérieur du département de Loire-Atlantique. Enfin, le troisième est l'ex-numéro deux des RG à Nantes.
Interrogé par Le Point, le second ne nie pas la transmission de ces PV et assure qu'ils ont été collectés "dans le cadre d'une enquête d'accidentologie effectuée par la communauté urbaine". Mais selon lui, "les noms des personnes sont démarqués". Ce qui n'est pas le cas des documents que nous vous présentons, où les noms ont été floutés par nos soins…
La révélation de ces pratiques illégales intervient au lendemain d'autres accusations...
Mardi soir, la direction provisoire présentera l'audit financier du parti. Certains accusent Fillon de vouloir se venger de Copé et de Sarkozy. Ambiance.
Quelle entreprise pourrait encore avoir pignon sur rue avec une dette proche de 80 millions d'euros ? Aucune ! Mais les banques n'osent pas lâcher l'UMP en pleine tourmente financière, ce qui équivaudrait à la faire disparaître du paysage politique. "À situation financière égale, n'importe quelle société aurait mis la clé sous la porte. Heureusement, la marque UMP a encore du poids !" glisse un haut dirigeant du parti. Mardi soir, les résultats de l'audit financier de l'UMP doivent être présentés au bureau politique. Les auditeurs du cabinet Advolis viendront livrer leur travail au triumvirat Fillon-Juppé-Raffarin ainsi qu'aux dirigeants du parti. L'objectif de cet audit commandé il y a trois semaines par la direction provisoire est d'assainir les finances d'une maison qui vivait largement au-dessus de ses moyens.
Le procès de l'ex-président Copé
En creux, il s'agit aussi de faire le bilan de la gestion de Jean-François Copé, aux commandes entre 2010 et 2014. "Je suis scandalisé de voir dans quel état financier Jean-François Copé a laissé le parti", s'alarme un proche de la direction provisoire. Au siège du parti, rue de Vaugirard, les dossiers poussiéreux ont été sortis des placards et les chiffres les plus fous circulent. Comme les24 000 euros de billets d'avion de Nadia Copé, l'épouse de l'ex-patron du parti Jean-François Copé, pour qu'elle se rende avec son mari aux États-Unis, au Sénégal ou en Côte d'Ivoire. "Nadia Copé se déplaçait dans des visites officielles", a confirmé l'entourage de l'ancien président du parti, qui justifie un "rôle de représentation". Le montant de cette facture, révélé par le Journal du dimanche, a agacé la direction provisoire : "L'objectif n'est pas de trouver des coupables. Nous ne voulons pas de chasse aux sorcières." Mais ce n'est pas tout. Comme l'a révélé Le Point.fr, les frais de déplacements à l'UMP ont dépassé le million d'euros en 2013 et frôlé les 10 millions d'euros l'année précédente...
Le revanchard
Au sein du trio d'anciens Premiers ministres, les intérêts divergent. Contrairement à Alain Juppé ou Jean-Pierre Raffarin, François Fillon est davantage dans "un esprit revanchard", regrettent certains. L'objectif du député de Paris, candidat déclaré à la présidentielle ? Purger l'héritage Copé et Sarkozy pour revêtir le costume de "sauveur" de l'UMP. Tout comme Copé pour l'histoire des billets d'avion, Nicolas Sarkozy enrage aussi après l'ouverture d'une enquête préliminaire sur le paiement par l'UMP de la sanction personnelle infligée par le Conseil constitutionnel (environ 300 000 euros) à la suite de l'invalidation de ses comptes de campagne pour la présidentielle de 2012. La décision d'ouvrir une enquête, prise par le parquet de Paris, fait en effet suite à une alerte lancée par les commissaires aux comptes de l'UMP, qui ont validé les comptes la semaine passée. Pour eux, la question est de savoir si c'était à l'UMP, et donc aux adhérents, de payer cette amende personnelle infligée à Sarkozy. "Encore un coup de Fillon", a pesté Sarkozy auprès d'un visiteur.
Les finances dans le rouge
D'ailleurs, les 24 000 euros de billets d'avion de Nadia Copé n'apparaissent pas dans l'audit d'Advolis, qui se contente de dresser la situation financière du parti en évaluant le budget par poste de dépenses ou en recensant le montant des dons. Le parti va d'ailleurs avoir besoin d'un bridge de 6 millions d'euros de la part des banques pour combler un trou de trésorerie entre octobre et mars 2015, avant le versement de la dotation de l'État (20 millions d'euros). Les salariés du parti peuvent dormir tranquilles : les 90 postes équivalents temps plein ne sont pas menacés. En revanche, il n'est pas certain qu'un congrès soit organisé cet automne pour introniser en grande pompe le nouveau président qui sera élu par les adhérents. "Organiser un tel meeting coûterait au minimum 200 000 euros", estime un dirigeant. Les candidats investis par l'UMP aux prochaines élections pourraient également toucher moins de subventions. "La question de la survie de notre famille politique est posée", reconnaissent en choeur les anciens Premiers ministre et le secrétaire général Luc Chatel.
À quoi ressemblerait une gouvernance Front national ? Se plonger DANS LES expériences municipales du FN en fournit un bon aperçu. À l'époque, le FN faisait mine de se féliciter de ses mairies. Mais la réalité est tout autre. En fait, ces quatre mairies montrent une réalité dérangeante pour le Front : sa gestion locale est marquée par des coups de boutoir sur la culture, un clientélisme et des affaires, et des finances calamiteuses.
ALORS QUE le Front national a fait son retour au Parlement et vise des mairies en 2014, Mediapart dresse le bilan de ses expériences municipales à Toulon, Orange, Marignane et Vitrolles à la fin des années 1990. Quatre gestions, quatre échecs. Premier volet de notre série : la culture.
Alors que le Front national A FAIT son retour à l'Assemblée et vise des mairies en 2014, Mediapart dresse le bilan de ses expériences municipales à Toulon, Orange, Marignane et Vitrolles à la fin des années 1990. Quatre gestions, quatre échecs et une avalanche de scandales. Deuxième volet de notre série.
ALORS QUE le Front national a fait son retour au Parlement et vise des mairies en 2014, Mediapart dresse le bilan de ses expériences municipales à Toulon, Orange, Marignane et Vitrolles à la fin des années 1990. Quatre gestions, quatre échecs. Troisième de notre série.
...................
..................
......................................
..................
................. A lire sur le site d'origine pour ceux qui veulent en savoir plus :
Marchés publics: Le coût de la corruption: Identifier et Réduire la Corruption dans les Marchés Publics au sein de l’UE - URL suivante -
Un chiffre qui provient d’un rapport publié pour la première fois par la Commission de Bruxelles. Les contrôles internes dans les administrations publiques sont jugés insuffisants. Les règles relatives aux conflits d’intérêts également.
“76% des Européens pensent que la corruption est répandue dans leur propre pays. Plus de la moitié des Européens pensent que le niveau de corruption dans leur pays a augmenté au cours des trois dernières années. Un Européen sur douze affirme avoir été victime ou témoin de corruption au cours des douze derniers mois, et quatre entreprises européennes sur dix considèrent que la corruption est un obstacle pour faire des affaires au sein de l’Union européenne”, précise Cecilia Malmström, commissaire européenne chargée des Affaires intérieures.
Le secteur des marchés publics est particulièrement exposé à la corruption ainsi que la vie politique dans de nombreux pays où le financement des partis reste un problème très important.
Le rapport est consultable sur le site http://ec.europa.eu/anti-corruption-report
La Déclaration de Philadelphie définissait, en 1944, les buts et les objectifs de l'Organisation Internationale du Travail.. Elle proclamait que "le travail n'est pas une marchandise, que la liberté d'expression et d'association est une condition indispensable d'un progrès continu, que la pauvreté, où qu'elle existe, constitue un danger pour la prospérité de tous, que tous les êtres humains, quels que soient leur race, leur croyance ou leur sexe, ont le droit de poursuivre leur progrès matériel et leur développement spirituel dans la liberté et la dignité, dans la sécurité économique et avec des chances égales."
De même, en France, le préambule de la Constitution de 1946, qui a toujours valeur constitutionnelle, proclamait, comme "particulièrement nécessaires à notre temps", des principes politiques, économiques et sociaux.
Ces droits fondamentaux sont aujourd'hui affaiblis au prétexte de la crise économique. Pourtant, il n'y a aucun rapport entre leur application et la crise.
Les facteurs de crise ne sont pas remis en cause. En revanche, la fraude et la corruption ont contribué au déclanchement et à la propagation de la crise financière.
Aux Etats-Unis, la crise des subprimes est avant tout la conséquence d'une fraude gigantesque au crédit hypothécaire. En Europe, les répliques de la crise révèlent aussi fraudes et corruption. En Islande, pays de 320 000 habitants, 100 milliards de dollars se sont volatilisés en 2009, conduisant à la nationalisation des trois principales banques du pays. Les investigations se poursuivent sur les conditions frauduleuses de cette faillite. Elles se poursuivent également après la faillite de l'Anglo-Irish Bank irlandaise : 70 milliards d'euros se sont volatilisés, dans un contexte marqué par une confusion des intérêts entre secteur bancaire et autorités publiques. Un cercle d'initiés aurait aussi bénéficié de "prêts cachés" d'un montant considérable.
La situation de la Grèce est la plus connue : la dette grecque a été longtemps dissimulée par des moyens frauduleux avant sa révélation en 2010. Ce maquillage résulte principalement de la levée de fonds hors bilan par le biais d'instruments financiers mis au point par la banque Goldman Sachs. Cette opération a rapporté 600 millions d'euros à cette dernière.
Enfin, tous les Etats européens souffrent d'une fraude fiscale endémique. Selon l'ONG Réseau pour la justice fiscale, 8000 milliards d'euros seraient placés dans les paradis fiscaux. 600 milliards manqueraient à la France, selon un ouvrage récent . Mais l'opacité financière n'est pas le propre de pays exotiques : l'ONG a publié en 2009 son premier indice d'opacité financière : l'Etat du Delaware (Etats-Unis), le Luxembourg, la Suisse, le Royaume-Uni, l'Irlande, Singapour et la Belgique figurent parmi les dix premiers du classement, aux cotés des Iles Caïman et des Bermudes.
Les règles, les institutions et les individus qui permettent ces dévoiements ne sont toutefois pas remis en cause. Les Etats du G20 ont certes pris de modestes mesures. Mais les dérives de la sphère financière sont telles que les frontières de ce qui est légal et de ce qui ne l'est pas sont aujourd'hui brouillées.
Vers un modèle sino-russe
Une chose est sûre : ce n'est pas vers le modèle allemand que nous tendons. La France, l'Allemagne et toute l'Europe tendent plutôt vers un modèle chinois ou russe: les choix politiques y sont restreints et les règles du marché très tempérées par la corruption. La loi est dure pour les citoyens en général et l'opposition en particulier. Mais la pratique est molle pour les oligarchies au pouvoir et leurs affiliés.
Peu à peu, ce modèle s'insinue en France. Transparence International France a ainsi intitulé son rapport sur le bilan du quinquennat : "la lutte contre la corruption n'est toujours pas une priorité politique en France".
Peu de conséquences sont tirées des fautes des hiérarques de la police, de la justice ou du monde économique
Le secret défense profite plus aux civiles qu'aux militaires. Par exemple, il a servi de prétexte pour entraver l'enquête dans l'affaire dite des frégates de Taïwan : les documents qui auraient pu éclairer les juges d'instruction sur les commissions et rétrocommissions ont été couverts par le secret défense. Les contribuables ont ainsi payé les 460 millions d'euros auxquels la France a été condamnée par un arbitrage international.
La commande publique représente 150 milliards d'euros chaque année. Mais le contrôle des marchés publics a définitivement cessé d'être une priorité, jusqu'à démanteler la mission interministérielle qui en avait la charge.
Et non seulement le parquet ne poursuit pas les infractions quand elles apparaissent trop sensibles : il met alors, comme dans l'affaire des "biens mal acquis", toute sa puissance à faire obstacle à ce qu'un juge soit saisi.
Le président lui-même, protégé par une citadelle d'impunité, ne peut être mis en cause pour des infractions de droit commun avant la fin de son mandat.
Les forces imaginantes du droit
Tout ce cependant pas perdu, car dans ce qui reste de l'Etat de droit, il est encore permis de prendre les armes du droit, de mobiliser les forces imaginantes du droit . Le rôle de la pensée juridique et l'idéal des juristes, c'est aussi de s'arracher à la pesanteur du monde pour se projeter dans le monde tel qu'il devrait être, de penser les règles d'un autre monde possible. Ainsi, la création d'une cour pénale internationale était encore improbable il y a vingt ans ; c'est aujourd'hui une réalité.
Les propositions pertinentes ne manquent pas : créer un parquet européen pour lutter contre la fraude aux intérêts financiers de l'Europe et contre la criminalité transnationale, organiser un échange automatique des données entre les intermédiaires financiers et les autorités fiscales, exiger des entreprises transnationales une transparence comptable pays par pays...
En France plus particulièrement les propositions sont nombreuses : pour en finir avec l'abus du secret en matière fiscale ou de défense, pour sortir le parquet de son état de "coma dépassé", pour prendre des mesures limitant la concentration des pouvoirs et la confusion des intérêts politiques et économiques, contrôler des marchés publics... Il n'existe pas de panacée, mais beaucoup de mesures nécessaires qui n'attendent qu'une volonté politique pour être mises en place.
Surtout, nous sommes porteurs d'un héritage, celui de la Déclaration des droits de l'homme. Or l'égalité devant la loi, la liberté d'expression, le droit pour les citoyens de demander compte aux agents publics de leur administration, l'égale admissibilité aux emplois publics, la séparation des pouvoirs sont autant l'obstacles à la corruption.
Ces droits fondamentaux, inscrits au coeur des lois de la République, sont autant d'appuis pour un esprit de résistance. C'est le meilleur antidote à l'esprit de corruption.
Eric Alt, magistrat, co-auteur de l'Esprit de corruption (Le Bord de l'eau, 2012).
Impunité en France - Eric Alt par legrandreinventaire
Pédophilie, oligarchie et totale impunité : rappels sur une ignominie politique…
30 septembre 20131
5.00/547 votes
…artistique et médiatique française.
Il y a bien longtemps que je souhaite évoquer un sujet grave entre tous, mais particulièrement délicat à traiter au grand jour tout en tentant de mettre les points sur les i, d’appeler un chat un chat ou, en l’occurrence, une ordure une ordure. Ce sujet brûlant entre tous, révoltant s’il en est, est donc celui de la pédophilie et plus encore des protections et des complaisances immondes dont elle bénéficie depuis des décennies (j’allais même écrire depuis toujours) dans notre pays, comme -hélas !- dans beaucoup d’autres.
Il est particulièrement difficile d’évoquer ce sujet sans risquer presque immédiatement les foudres d’un système tout-puissant prêt à mettre en œuvre tous les moyens dont il dispose -et ils sont nombreux : judiciaires, médiatiques,financiers- pour faire taire ceux qui tentent de dénoncer ce qui est donc sans doute la pire des ignominies… Particulièrement difficile, parce que les preuves formelles, absolues, la plupart de ces affaires étant étouffées dans l’œuf par une justice au service de puissances dévoyées (qu’elles soient politiques ou médiatiques, artistiques ou intellectuelles) manquent presque toujours, et d’autant plus qu’on se rapproche des sphères les plus élevées de l’oligarchie qui nous dirige et bien souvent nous étouffe. Particulièrement difficile, parce que lorsque la justice refuse de voir, de chercher, elle ne trouve bien évidemment pas, et permet ainsi à cette abjection qu’est l’impunité pédophile de nos « élites » de perdurer.
Certes, ce sujet n’est pas un sujet de brûlante actualité… et dès demain, La Plume reprendra son travail désormais quotidien sur des sujets plus directement dans l’air du temps. Mais le seul fait qu’il existe encore et toujours aujourd’hui en France de tels individus, tranquilles comme Baptiste, de tels crimes, sans doute définitivement impunis, et qu’ils bénéficient les uns comme les autres depuis donc près de trois décennies d’une presque totale omerta médiatique ne justifie-t-il pas au moins d’en parler ici ? De le dénoncer ? Ou à tout le moins de le faire savoir ?
Soucieuse donc de désigner à la conscience publique les crapules qui s’y adonnent, s’y sont adonnés ou qui la protège, de dénoncer le système pédo-criminel qui sévit en toute impunité, d’empêcher l’oubli, de lutter contre l’omerta, La Plume à Gratter a décidé de simplement regrouper ici quelques témoignages, quelques épisodes plus ou moins connus des français, afin que nul n’oublie dans quels égouts nous pataugeons parfois, et quel combat il faudra immédiatement engager si, demain, par bonheur, les Français décidaient enfin d’envoyer se faire voir les élites corrompues et traitres à la Nation comme à la simple morale qui nous dirigent depuis bien trop longtemps.
En route pour un petit voyage en enfer donc, dans ce que la nature humaine et la compromission oligarchique peuvent avoir de plus abject… Accrochez-vous, et pardon d’avance pour les nausées que ne manqueront pas de provoquer certains propos et faits relayés par ces vidéos. Mais il serait criminel de détourner les yeux et de se boucher les oreilles. ( ...... ) ( suite sur le site)...
Depuis le 8 mai 2009, la Grande Bretagne vit au rythme des révélations sur les notes de frais des députés britanniques. Ce scandale a déjà abouti à plusieurs démissions, notamment celle du speaker de la Chambre des communes, c'est-à-dire l'équivalent du président de l'Assemblée nationale en France. C'est le Daily Telegraph qui a sorti cette affaire en achetant un disque dur contenant le détail des notes de frais des parlementaires britanniques. Le journal britannique distille jour après jour de nouvelles informations, plongeant la Grande Bretagne dans un scandale politico-financier retentissant car l'utilisationDE L'ARGENT public est en jeu.
Les gendarmes ont débarqué ce mardi matin dans les bureaux de la direction des affaires juridiques.
Ils enquêtent sur de présumés favoritismes et détournements de fonds dans la passation de marchés publics.
Les enquêteurs seraient repartis sans rien emporter.
C'est la seconde fois depuis le début de l'été qu'ils perquisitionnent ainsi la mairie de la cité des festivals. Le 15 juillet dernier, une opération similaire a eu lieu après quatre mois de "trêve".
Six fonctionnaires, élus ou proches de l'ex-maire de Cannes ont été mis en examen dans ces "affaires cannoises" qui ont débuté en mai 2013.
En mars dernier, le juge d'instruction Jean-Pierre Murciano, qui suit le dossier, avait demandé en pleine élection municipale la levée immunitaire de l'ancien maire Bernard Brochand, toujours député. L'Assemblée nationale avait rejeté cette demnde
AFP/AFP - L'entrée de l'Aviation club de France (ACF) sur les Champs-Elysées, le 16 septembre 2014 à Paris
Des perquisitions étaient en cours mardi dans l'un des plus importants cercles de jeux français, l'Aviation club de France (ACF), situé sur les Champs-Elysées à Paris, et huit personnes ont été placées en garde à vue dont son dirigeant Marcel Francisci, a-t-on appris de source policière.
Les policiers du Service central des courses et jeux (SCCJ) de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) opèrent dans le cadre d'une commission rogatoire ouverte pour une série d'infractions dont celle de "travail dissimulé" et "abus de confiance", selon cette source.
Des salariés et anciens employés du cercle ont été interpellés ainsi que son dirigeant Marcel Francisci, une figure de la politique locale en Corse du sud où il dirige l'UMP et est vice-président du conseil général. Huit personnes étaient en garde à vue mardi en fin de matinée au siège de la DCPJ à Nanterre (Hauts-de-Seine).
"Les policiers étaient déjà là à 06H00 ce matin quand je suis arrivé", raconte vers 10H00 à l'AFP un employé travaillant depuis une dizaine d'années dans le cercle de jeux, situé en face du célèbre Fouquet's. "On a encore une bonne cinquantaine de clients à l'intérieur, surtout des Chinois, qui sont contrôlés par la police des jeux et la brigade financière", ajoute-t-il sous couvert d'anonymat.
En fin de matinée, selon un policier sur place, il n'y avait plus de clients dans l'établissement, où les enquêteurs poursuivaient leurs investigations. "C'est un coup de massue!", lance un autre salarié, la voix chevrotante. "C'est foutu pour nous! C'est 200 personnes sans emploi demain... ils (la police) sont venus pour fermer le cercle pas pour un banal contrôle ".
L?Aviation club de France est l'un des plus importants cercles de jeux en France, où sont régulièrement organisés des tournois de poker. Il est dirigé par M. Francisci depuis quelques années. Il en avait hérité de son père Roland qui l'a longtemps animé.
- Moments difficiles -
Roland est l'un des fils de Marcel Francisci, figure lui aussi de la politique corse, qui a dirigé dans les années 1980 la plupart des cercles de jeux parisiens et a été abattu à Paris en 1982. A sa mort, sans douté liée au "milieu", ses deux fils ont repris les affaires de leur père. L'autre fils, Antoine, a dirigé le cercle Haussmann qui a fermé ses portes en 2011 sur décision du ministère de l'Intérieur pour de présumées parties clandestines.
Lieux mythiques de la nuit parisienne depuis plus de soixante ans, les cercles de jeux ont récemment vécu des moments difficiles, marqués par des scandales à répétition ou des fermetures administratives
Depuis 2008, sept cercles ont été fermés sur les dix que comptait Paris. Les procès se sont succédé, de Concorde à Wagram avec souvent un lourd parfum de Corse et de grand banditisme. Selon la police, ils attirent les voyous car ils brassent des montagnes d'argent liquide et sont soumis à une législation souple.
Dans cette nouvelle affaire, a dit la source policière, ce sont, en l'état des investigations, des "infractions au droit des sociétés pas davantage".
Selon les employés interrogés sur place mardi, le cercle est ouvert de 14h00 à 06h00 du matin et accueille 200 à 600 clients chaque jour. "On a très peu de fortunés qui viennent, mais surtout des pauvres, persuadés qu'ils vont gagner", disait l'un d'eux.
VIDÉO - Les policiers ont découvert 20.000 euros en espèces lors des perquisitions au domicile du principal suspect, qui continue à nier, dans la disparition de 52 kilos de cocaïne quai des Orfèvres. Un deuxième membre des «Stups» a été placé en garde à vue lundi soir.
C'est donc la piste du «policier ripou» vers laquelle les enquêteurs de l'IGPN (l'Inspection générale de la police nationale) s'acheminent, après la disparition, fin juillet, de 52 kilos de cocaïne dans les locaux du 36 quai des Orfèvres, siège de la police judiciaire (PJ) parisienne. Lundi soir, un deuxième policier de la brigade des stupéfiants a été placé en garde à vue. «L'homme apparaît sur les relevés bancaires du brigadier interpellé samedi à Perpignan», selon une source policière. Il est aussi soupçonné de lui avoir facilité l'accès jusqu'à la salle où sont gardés les scellés.
Depuis samedi, la «police des polices» interroge Jonathan, un brigadier de 34 ans, en poste à la brigade des stupéfiants du «36» depuis quelques années et devenu le suspect numéro un dans l'affaire. Arrêté à Perpignan où il séjournait en vacances avec sa famille, il a été transféré à Paris où il est depuis placé en garde à vue.
Sa silhouette sportive serait en effet apparue sur les films des caméras de vidéosurveillance installées aux entrées de la PJ et saisis par l'IGPN après la découverte, jeudi, de la disparition de la drogue. «Les images ont été soumises à quatre de ses collègues séparément et, à chaque fois, ils l'ont reconnu», indique une source proche de l'enquête. Cet élément conforte les déclarations d'une gardienne de la paix, planton DEVANTle «36», qui, interrogée par les enquêteurs, avait évoqué le passage, en pleine nuit du 24 au 25 juillet dernier, d'un collègue portant deux gros sacs en plastique.
Des perquisitions menées à Paris et Perpignan ont également permis de mettre la main sur près de 20.000 euros en espèces, dont une «grande partie se trouvait dans un sac à dos porté par le suspect au moment de son interpellation samedi à Perpignan», selon une source proche du dossier. Interrogé sur la provenance de cet argent, le suspect a indiqué qu'il l'aurait gagné en JOUANT À DES JEUX EN LIGNE. Sa femme a également été entendue comme témoin afin d'éclaircir la provenance des espèces saisies et le train de vie du couple.
Eva Joly Dénonce Les Banquiers Les Corrompus Et Le TAFTA
Tiens! Un Discours De Gauche, Elle risque pas d'entrer dans un gouvernement Éva Joly ...
Dénonciation du pouvoir de la FINANCE, des lobbies industriels, de la fraude fiscale en Europe, de la corruption et le terrible accord TAFTA, une traité entre Europe et USA, qui risque de signer la fin des lois nationales!