''L'atemporalité'' est une des trois composantes conceptuelles caractéristiques de la théorie ''d'univers continu'' ( ou ''continuous Bang'' ) décrite par Eucharilxtonw.
Cette composante spécifique implique de concevoir l'univers comme une bulle de matière et d'énergie animée par un cycle perpétuel de «Création / Destruction» au sein de laquelle toutes les phases de développement ( Temps ) coexistent simultanément.
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Attention ! L'atemporalité n'interdit pas l'écoulement du temps apparent dans notre dimension ni ces effets directs à l'échelle humaine, mais permet d'appréhender ainsi que de considérer l'indifférence des mécanismes visibles à l'échelle de l'univers.
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Pourquoi s'évertuer à créer une théorie d'univers ou du temps alors que des gens très intelligents, dont c'est le métier SVP, s'occupent tous les jours d'imaginer des hypothèses, solidement étayées ou parfois farfelues ??
Justement ! ... Nous savons tous une chose : Les théoriciens et spécialistes sont emmurés dans les carcans théoriques emmegasinés lors de leur apprentissage au sein des institutions universitaires.
Ces prisons théoriques sont pour eux les limites de la possibilité. Ils ne voient plus au dehors car cela leur est interdit, faute de les exclure des écoles de pensée où ils évoluent. Les grandes avancées, les révolutions conceptuelles n'ont jamais été le fruit de créateurs provenant des chemins classiques. D'ailleurs, les scientifiques et mathématiciens attitrés savent très bien que la science ne peut plus avancer en résultat de ce qui est aujourd'hui à disposition des théories classiques. Il revient aux philosophes, aux citoyens géniaux ou lambdas d'imaginer la sortie d'impasse. Cette assertion vaut dans tous les domaines, ... y compris en politique. Voilà donc l'intérêt, même minime d'un tel travail. Ne soyons pas passif ! Je propose donc ma théorie ... issue de plusieurs années de recherche. Rien ne dit qu'elle est mieux ou plus vraie que les autres - L'histoire jugera ( LOL - cela fait cool en fin de phrase ) .
Mais alors quelle est l'aspect du temps qui doit être contesté ?
Examinons dans un premier temps la pluralité des dimensions que revet le temps dans notre esprit .....
(Traditionnellement) Milieu indéfini et homogène où se déroulent les événements naturels et l'existence humaine.
(Technique) Mesure de la dimension du réel précédente.
Durée limitée, considérée par rapport à l’usage qu’on en fait.
Occasion favorable pour agir, moment opportun, kaïros.
Époque déterminée du passé d’un collectif ou d’un individu.
Époque actuelle ou indéterminée, souvent utilisé au pluriel : « les temps »
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La notion de temps implique le changement d'état de la matière selon un sens unique d'écoulement : Présent vers un Futur. Le présent devient un passé sur lequel nous n'avons plus la possibilité d'action : C'est l'impossibilité de revenir en arrière dans le temps.
Dans ma théorie, le changement ne prend corps que sur certaines échelles, encore qu'il ait un caractère "indifférent".
Les manifestations ponctuelles de la matière deviennent indifférentes ou équivalentes quelles que soient les apparences géométriques (physiologie de l'événement). Les événements "Vrais" ( au sens de modification du réel sur une échelle observable de l'univers ) ne doivent alors être envisagés que dans une "catégorie" générale et abstraite ( Comme Force véhiculée dans un complexe matériel ) sur une strate spatiale où elles se déroulent en fonction du seul paramètre de l'éloignement du sujet par rapport au point d'émergence matériel ( centre de l'univers ). Le changement ne peut être constaté que lorsque il y a modification de la totalité de la strate et passage d'une catégorie générale à une autre et non plus en fonction des circonstances très locales ou dictées par l'apparence physique immédiate. Cette modification donne au temps ( ....qui dépasse le stade générationnel ) une nouvelle échelle dont les successions d'état par srtate d'univers ( sur un rythme encore non déterminé ) deviennent l'unité. Il est alors entendu que les strates dont il est question s'étendent sur plusieurs millions d'années lumière et se superposent du centre vers l'extérieur de l'univers matériel.
Autrement dit, et en consèquence, le temps se déroule de manière équivalente, non plus sur un lieu déterminé unique et exposé à la vue, mais sur une strate d'univers, considérée dans sa totalité matérielle au sein de l'univers : Dans cette espace sphéroïdale ( et par couche ) se déroule alors une multitude de scénarios équivalents, identiques dans leur substance intrinsèque, bien que tous différents dans l'apparence - Mieux encore, le même scénario se joue et se rejoue de manière continue et indifférente en fonction de la succession des couches d'univers à mesure de la progression des masses matérielles vers l'extérieur. Mais ce que nous appelons "Temps", terminologie inadaptée fondée sur l'illusion des choses, indique désormais, dans ma théorie, seulement une position spatiale et un niveau d'énergie symbiotique en lien avec un environnement.
Ma théorie implique que le temps en soi, dans l'absolu , à l'échelle de l'univers, n'existe pas ! Mon avis et ma théorie se formule donc ainsi :
Partant de l'hypothèse que seule comptent les phénomènes et le devenir de cette masse matérielle globale ( L'univers ) et en fonction d'une conception philosophique générale portant sur le rôle de l'intelligence dans cet enesemble, il me semble important de placer comme référence "a-temporelle" le scénario pris dans sa totalité : Un scénario à répétition et en attente d'un bouleversement majeur au sein duquel nous ( matière animé ou vivante sous toutes les formes que ce soit ) jouons un rôle majeur. Le temps est donc une réalité apparente sur notre "échelle dimensionnelle", mais vide d'effet si l'on prend en considération l'ensemble du monde matériel / Dit Univers / Le temps apparent n'émerge alors qu'en fonction d'un bain matériel donné sur certaine échelle. Réalité largement incomplète en dehors du monde qui nous entoure.
Il peut sembler paradoxal de parler d'un concept par sa négation - Autant le supprimer ? L'histoire en décida autrement ... car notre perception des choses évolue à mesure de l'évolution des savoirs concrets. La notion littéraire de Temps est encore nécessaire à notre culture linguistique . Son acception est encore utile pour l'entendement. La théorie de la relativité démontre depuis longtemps son "élasticité" en fontion des contraintes liées aux vitesses relatives.
Certes, à l'échelle humaine, il est une illusion des cinq sens issus de l'évolution par dame nature. Notre oeil de chasseur percoit le changement et les apparences car nous faisons partie intégrante d'une dimension favorable à son émergence. Illusion dont la réalité physique est déterminée par l'interaction physique réciproque des éléments matériels microscopiques, sous l'action première des particules subatomiques à haute énergie ( …. ou "haute vélocité" : Photon, "neutrino", proton; ...)....>> . Le mécanisme d'ordonnancement, donc du temps, semble donc quasiment et intrinséquement lié à l'interaction des particules de matière entre elle sur cette échelle.
D'où vient alors cette idée de nier le temps ? Comment vous en convaincre ? Comprenez bien en guise d'introduction que nous exprimons nos idées par des concepts linguistiques dont l'histoire permet de décrire progressivement un contenu, une réalité physique quantifiable et mesurable en fonction du savoir disponibe au sein d'une civilisation donnée. Examinez nos dictionnaires et constatez effectivement que bien des mots sont des concepts évolutifs, parfois devienent des coquilles vides ou contenant un paramétrage décalé, des vocables sont inventés en fonction de croyances ou traditions construites pour les besoins cultuels, culturels divers. Il semble certainement paradoxal d'affirmer cette négation linguistique alors que nous ressentons tous dans notre quotidien l'influence d'un bouleversement chronologique des choses qui nous entourent -
Le temps est une réalité pour nos corps physiques et notre milieu de vie immédiat où les éléments, forces et les conditions chimiques se prêtent à des combinaisons infinies des états mais cette ''soupe locale'' de matière décris des phénomènes que l'on peut qualifier d'indifférents ou équivalents. Affirmer une théorie de l'atemporalité semble alors une ineptie mais cette conception doit être détachée de notre univers immédiat, en considérant les choses sur une échelle différente et cette conception de s'entendre comme fondement d'une théorie globale de la connaissance et des mécanismes matériels dans le cosmos. ( Cosmos étant considéré comme totalité des contenus matériels de l'Espace ).
Un illustre mathématicien démontra en première étape sa relativité. Des indices nous montrent bien que l'échelle du temps est perturbée, différente des perceptions immédiates en dehors de tout ce qui est à notre contact direct par nos sens et la chair. Les astres, les éléments géologiques, les éléments microscopiques et le cosmos ( bref : L'infiniment petit ou infiniment grand ) semblent animés d'une horloge échappant à l'entendement classique. Regardez le ciel un soir et le temps lui même semble s'arrêter - Le temps peut aussi être une illusion engendrée par notre chair animale corruptible dont les mécanismes évolutifs d"adaptation nécessitent la combinaison et la détérioration ( Mort ) des génomes en conformité d'un équilibre biologique "infini" et "mouvant" sur la planète.
La naissance et la mort des êtres vivants perturbe notre perception et la sensation du temps. La vitesse, les densités de matière semble aussi affecter la notion de temps selon la théorie de la relativité. Il est élastique en fonction des éléments dans lequel il s'exprime ! Mais encore dans l'infiniment petit : En réalité et en dehors du vivant, la matière peut être comparée, par analogie, à un volume de sable qui peut être modelé à souhait selon les désires ou la volonté d'un créateur potentiel.
Examinons cet exemple en détail :
L'eau de l'océan incarne alors les particules à hautes énergie jouant le rôle moteur de cet ensemble et vos mains seraient les caprices ou contraintes momentanées de dame nature. Façonnez un objet, puis transformez le, détruisez le et pour finir, noyez le sous l'eau. Le résultat de tout cela est indifférent - Vous aurez toujours du sable, un monticule géant sablonneux dans son état permanent - Seule son apparence transitoire aura momentanément changé l'aspect des choses sous l'action de contraintes limitées -
La notion de temps est en réalité étroitement liée à celle d'espace dans laquelle elle s'exprime, à la structure de l'univers qui permet de comprendre et expliquer l'émergence de la notion même de temps - Ma conception du temps est liée à celle de l'espace :
Certains parlent de "Big-bang" alors que cet événement, que l'on pourrait qualifier de cycle "perpétuel" ou "continuous bang" est un système qui ne posssède selon moi ni début ni d'autre fin que celle rendue possible par notre potentielle intervention historique dont je décris l'hypothétique scénario.
Notez bien que cette acception s'intégre dans le cadre d'une théorie philosophique spéculative, sans démonstration scientifique.
Revenons au sujet d'un univers cyclique dont je pose l'hypothèse et qui justifie principalement ma critique de la notion de temps : Ce scénario d'univers cyclique, constitué d'une multitude de couches ou la matière évolue, se joue hypothétiquement encore à ce jour dans un volume en forme de sphère ( l'univers matériel dans sa totalité ) dont le centre représente la source, ou point de jaillissement de la matière et la périphérie le lieux où se désagrège, hors d'observation puisque situé en dehors de notre strate d'univers, dont l'observation immédiate et les calculs justifient le concept fondateur premier de l'ancienne théorie du "big bang". L'enjeu futur consistera pour nous à le prouver : Nous devons apprendre à détecter ces fameuses particules infinitésimales, hyper-véloces, issues de la désintégration et venant de plus ''loin''.
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_ Au extrême, en périphérie extérieure de cette sphère matérialisant l'univers dans son ensemble et mesurant beaucoup plus de 14 milliards d'Année-Lumière, la matière se désagrège, finirait en fin de cycle ... en "décomposition", dans son état le plus simple et le plus "fin", dans une pluie infine de particule* composant la majorité des composants de notre voute céleste (.... 94% environ de notre feuillet ). Cette proportion ne devant être considérée uniquement pour évaluer le volume intérieur ou extérieur manquant de l'univers en dehors de la strate contenant notre amas galactique ..
............................. Dans ma théorie, l'univers serait donc en résultat composé de plusieurs feuillets sphériques se superposant les uns sur les autres en partant de ce noyau ou point d'émergence permanent (...invisible puisque intégrant des niveaux d'énergie différent du notre ), intègre différents étages d'agrégation, de composition et de structuration de la matière qui se complexifie à mesure de l'éloignement de son centre ( progression vers un "futur" de la matière ), pour finalement nous offrir un feuillet intermédiaire où évolue ce que nous appelons les "amas galactiques" ( groupe de galaxie ) du spectre visible, feuillet favorable où apparaît la matière dite complexe et "vivante". Seul cet étage nous est directement préhensile par l'observation. Par un effet "tunnel", ni la courbure de l'univers, ni les autres feuillets ne sont observables de la Terre. Les derniers feuillets incarnent les niveaux de fin de "vie" ou désagrégation de la matière. Pourtant, ces feuillets existent déjà, dans le même temps !
Ces réalités existent simultanément, bien qu' impossible à voir, et sont absolument toutes présentessimultanément au sein d'un autre feuillet d'univers contigu, que nous atteindrons nous mêmes, par progression de l'ensemble vers l'extérieur, dans plusieurs milliards d'années ( à l'échelle de notre temps "ressenti" ). Cette conception est le fruit d'une théoriepersonnelle - J'imagine cette hypothèse dés l'année 2009 et la science pourra bientôt en vérifier les notions en commençant par les aberrations spatio -temporelle et la direction de propagation de la matière "noire".
L'originalité de cette théorie s'inscrit donc à la fois dans l'hypothèse de la permanence du point d'émergence matériel, dans la simultanéité d'existence de chaque couche et donc de tous les temps, ...de tous les étages dans cet ensemble matériel ... et pour finir dans la présence d'un "étage extérieur" de "désagrégation" de la matière ( ...dont le cycle exige un aller- retour sans fin vers le point d'émergence ) -
Voici deux illustrations personnelles exprimant les éléments de ma théorie -
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Ce second schéma ci dessous ( schéma 2 ), toujours symbolique et non à l'échelle, donne de nouvelles indications sur le sens de circulation des flux matériels dans ma théorie d'univers - Les deux schémas se superposent, on retrouve les repères du noyau d'univers et de la couche périphérique de désagrégation atomique..
. Croyez-vous que j'ai conçu par hasard la forme du logo simplifié "enim-cerno" figurant sur la page d'acceuil ? Ce logo stylisé et donc simplifié représente le schéma de l'univers tel qu'il apparait vu de l'extérieur et en coupe . Cette entendement implique par ailleurs que la notion de temps n'existe pas au sens que nous lui donnons ! Ce mot est un abus de language né de l'illusion que procure la corruption des objets ainsi que surtout celle de notre enveloppe charnelle dont les rythmes biologiques fixent une pseudo horloge, erronée dans l'absolu..
L'interaction des particules matérielles infinitésimales entre elles, dont l'échelle de temps est quasiment "infinie", créé l'illusion d'une chronologie et donc de temps au niveau macroscopique - La situation comme le niveau d'energie d'un objet par rapport à ce fameux noyau d'émergence galactique fixe seulement une concordance ou équivalence des paramètres, volumes et des masses matérielles. Reprenez ce chemin en "arrière" ( ce qui est physiquement impossible dans la mouvance de l'ensemble galactique ..) ....et vous retournerez sur une situation identique ou plutôt équivalente à celle "passée". La vie se situe et s'exprime donc dans l'épaisseur d'une strate sphérique de la masse galactique et se déroule selon un processus cyclique répété, continu, enchaîné à mesure du dégagement des masses sphériques emportant les masses de même niveau d'énergie vers l'extérieur de l'univers. L'intemporalité des éléments matériels microscopiques auquel s'ajoute le renouvellement continu et permanent des couches matérielles au niveau des phénomènes galactiques, la stricte équivalence des manifestations qui s'y déroulent en fonction de l'éloignement du centre d'univers est à l'origine de la notion de négation du temps.
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................................... Il est dommage pour moide ne pas être un fin mathématicien et j'enrage tous les jours de ne point être un génie en modélisation mathématique - Il serait et sera possible pour des astrophysiciens du futur de transformer cet état de fait global, cette théorie d'univers, en équation dite "EQUATION D'UNIVERS". Cette équation est une partie intégrante de ma théorie pour matérialiser les niveaux d'énergie et la position matérielle des événements.
Celle-ci exprimera et complétera en donnée mathématique sur la base et en continuité de la théorie d'Einstein ( E= MC2 ) l'ensemble des constantes relatives à l'état et les niveaux d'énergie de la matière … en fonction de la position relative d'une particule dans l'univers(considéré dans son ensemble ) en partant de la position du noyau d'émergence jusqu'à la périphérie où se désagrège la matière (.... la relativité des temps, où se situe l'élément, donc de sa position dans l'espace/Temps : Direction et niveau d'évolution matériel ou des systèmes vivants // la position géographique relative par rapport au noyau d'univers // leur structuration atomique - niveau d'énergie atomique ...). Cette équation permettra de déterminer les différentes variables fondamentales de l'univers. Le temps exprimera alors une position, une simple variable, et un niveau d'énergie en fonction d'une ''position / Localisation'' par rapport à un centre d'univers. Je ne sais où ni comment mais c'est au sein de cette équation que nous calculeront et intégreront finalement "l'harmonie" qui magnifiera le destin du vivant. Là se trouve la "clé" permettant de résoudre les paradoxes de l'inerte et du vivant. C'est l'aspect cultuel et philosophique de ma conception de l'homme, de l'univers et du temps.
................................ Sur la dernière strate de cette sphère, le dernier feuillet de ce modèle d'univers, la plus extérieure, la matière, quelle que soit sa nature ou l'énergie des particules qui la compose, se désagrège totalement en fin de course, y compris dans sa structure interne la plus profonde ( celle des composants atomiques ), retombant massivement et de manière invisible à notre échelle, à rebours, au travers de l'ensemble de cette sphère, par interaction vers ledit noyau de l'univers, unique point d'émergence où rejaillit la matière pour alimenter un cycle qui ne trouve pas sa fin. Il existe donc une convergence des flux de cette énergie invisible vers un centre de l'univers.
Cette conception permet de retrouver l'objet troublant de la fameuse matière* "noire" qui compose l'essentiel de la masse de l'univers visible selon les dires des savants et qui serait donc le résultat de la décomposition de la matière aux confins de l'univers - Ma conception de l'univers matériel doit être mise en parallèle avec le règlement des paradoxes "psy" de l'humanité, le "collectif citoyen universel", pilier de civilisation devant nous mener vers les éléments institutionnels et politiques permettant l'éclosion partout dans l'univers de ce destin antagoniste à la destruction cyclique de la matière . Chaque chose est imbriquée. J'ai imaginé les éléments disparates de cette théorie voilà bien longtemps avant de les écrire sur les pages de mon sites. Cette année 2012 me sembla opportune pour vous les faire partager sur ces pages internet.
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Cette théorie ( ... qui reste une hypothèse de travail spéculative non prouvée - ... comme toutes les théories cependant !!) est alternative car elle propose un point de jaillissement permanent de la matière avec son corollaire de cycle perpétuel . Il n'est plus question d'un "big crunch", "big bang" ou "big bounce" puisque tout ces hypothèses se cumulent et se pratiquent consécutivement dans la sphère d'univers. La matière évolue, se transforme, se complexifie en s'éloignant de son centre ( noyau d'univers ),... pour donner par exemple les amas galactiques que nous voyons dans l'objectif de nos télescopes, et d'ainsi finalement engendrer la matière dite vivante sur une strate déterminée, puis finit en désintégration ( des particules atomiques ) en bout de chaïne sur la dernière strate de l'univers. Les particules ainsi désagrégées, échappent à l'ensemble des mécanismes physiques transitionnels ( circulation sur une dimension immatérielle parallèle ) pour retomber vers la source d'émanation ( noyau d'univers ) Le processus est ainsi alimenté en permanence, dans un cycle infini que la représentation du schéma simplifié N2 m'oblige à déformer dans sa réalité puisqu'il semble n'y avoir que huit "colonnes" de circulation ayant un sens défini par des flèches.
Dans la réalité, cette circulation de matière descendante vers le noyau est omniprésente et s'opère en tous les ''points/Direction'' de l'univers vers un centre. Dans ce système le "Temps" ( dans sa définition classique ) n'existe pas puisque les particules fondamentales (... bien plus petites que le quark & boson de higgs ) font inlassablement et sans altération le tour complet d'univers en passant alternativement par tous les niveaux d'énergie et d'état ... en fonction de leur éloignement par rapport au centre de l'univers. Ces états sont multiples, variés et différents en apparence mais strictement équivalents dans un cheminement évolutif menant sur un destin unique. Le volume initial et l'issu de ces particules élémentaires reste cependant inchangé. Voilà l'essentiel des paramètres de ma théorie.
Pour nous, pauvres humains, il serait donc possible d'aller vers un temps "passé" de l'univers ( ou plutôt strictement équivalent dans le passé tout en engageant des particules différentes ) ou équivalent dans le futur en circulant dans les différentes couches de l'univers.
Tous les temps, toutes les époques, de l'an Zero de l'univers à la fin des temps co-existent simultanémentet s'enchaînent dans un cycle répété infini en couche successives concomitantes depuis le noyau d'émergence sous forme d'énergie pure aux premiers instants ... jusqu'à notre univers immédiat composé d'atome, de planète et d'amas galactique, où se déroule un temps ''indifférent'' car les manifestations qui s'y déroulent, bien que différentes en apparences, sont strictement Equivalentes dans le résultat final,.. , Partant d'un état d'énergie au point d'émergence, passant par un état matériel nous intéressant dans notre substance,.... jusqu'au point le plus éloigné de l'univers où la matière arrive en fin de vie dans un état où les particules se décomposent jusqu'au plus élémentaire.
- Voilà en substance pourquoi, à l'échelle de l'univers et de la matière, on peut prétendre que le temps n'existe pas. Mais encore, cette théorie doit être envisagée parallèlement à mes "prophécits" car la matière vivante se donne alors une pouvoir d'ordonnancement des états de la matière : Notre destin peut être magnifié et redonner puissance à une volonté supérieure , encore indescriptible aspirant à la sortie de ce cycle sans fin.... destin magnifique dont le collectif citoyen universel (CCU) doit permettre l'éclosion, grâce à notre modeste mais néanmoins indispensable intervention.
Je vous laisse donc en prendre connaissance au travers de toutes les subtilités des différents chapitre de mon site.
.Texte daté du 24/08/2017 – 16H00 -
Revenons encore un instant sur cette épineuse notion de temps – j'affirmais à l'instant qu'il n'existe pas – Qu'est-ce-que cela signifie ? Mon propos peut sembler exagéré si l'on considère le temps à notre niveau terrestre car nous le voyons bien modifier les états de la matière ainsi que de notre environnement. Il s'agit bien d'un problème de définition et des paramètres que nous pouvons inclure dans la notion de temps. Mon ambition consiste aiguiller progressivement les plus doués d'entrenous ( Les mathématiciens ) vers ce que j'appelle une «Equation d'univers» où le Temps devient une variable mathématique définissable et connaissable déterminant un état et la position d'une particule dans l'espace temps par rapport à un noyau d'émergence. Voilà mon modeste but: Donner à l'Espace//Temps sa dimension mathématique modelisable au sein de l'univers matériel. Mais je ne peux quant à moi seulement vous mettre que sur une piste sensorielle afin d'en concevoir une approche dont les termes reste à modéliser …, vous et les générations futures. Un jour cette équation de l'espace / Temps trouvera son auteur. Le célèbre scientifique Albert Einstein fait admettre au XX° siècle en guise de première étape, la notion de "relativité" en définissant la notion d'élasticité de l'espace/temps (... et sa déformation en fonction du milieu où il se mesure) Il fait admettre que le temps est une notion variable liée à la matière elle même puis l'insérer dans une équation d'univers. J'affirme donc intuitivement que l'écoulement du temps absolu, en dehors de celui ''corruptible'' et secondaire lié à la dimension charnelle des corps vivants, est intimement inhérent à la matière elle même sous l'action première des particules à très haute vélocité ( photon, neutrino, higgs,....): Le temps n'a pas d'existence en dehors de la bulle d'univers où circule la matière.
Mon intuition maladive me fait imaginer qu'il doit exister une notion mathématique permettant de définir le "Temps", une époque définie, en fonction des éléments inclus dans ma théorie - (05/08/2017 - 16H00) ...
Plusieurs éléments perturbent en effet notre jugement. Je le dis plus haut, notre enveloppe charnelle animale dans un milieu terrestre très favorable aux échanges chimiques et physiques altère faussement la sensation de modification des objets tangibles. J'espère que cet article sera de nature à vous permettre de comprendre plus justement les différents aspects de cette notion relative.
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''L'atemporalité'' est une des trois composantes conceptuelles caractéristiques de la théorie ''d'univers continu'' ( ou ''continuous Bang'' ) décrite par Eucharilxtonw. Cette composante spécifique implique de concevoir l'univers comme une bulle de matière et d'énergie animée par un cycle perpétuel de «Création / Destruction» au sein de laquelle toutes les phases de développement ( Temps ) coexistent simultanément.
L'atemporalité n'interdit pas l'écoulement du temps apparent dans notre dimension ni ces effets directs à l'échelle humaine, mais permet d'appréhender ainsi que de considérer l'indifférence des mécanismes visibles à l'échelle de l'univers.
Dans cette hypothèse, à l'échelle de l'univers, les phénomènes matériels se déroulent par strates ( ou couches successives exprimant sur chaque étage un niveau d'énergie différent: CF vue en coupe de l'univers selon eucharilxtonw ).
L'atemporalité implique sous une autre forme que, à l'échelle de l'univers considéré comme entité globale, les phénomènes sont ''répétitifs'' et ''équivalents'', en partant d'une zone d'émergence ( Point central ) où la matière naît ''par rebond'' tandis que les états de la matière évoluent vers l'extérieur par déplacement des couches vers de nouveaux états énergétiques en finissant sur une strate de dislocation des mégastructures cosmiques, puis sur une strate finale de désintégrégation atomique.
( A l'Atemporlité s'ajoute donc deux autres caractéristiques définissant la théorie d'univers d'Eucharilxtonw : ''Répétitif'' sous entend que les phénomènes se reproduisent invariablement sur une strate considérée. / ''Equivalent'' sous entend que les événements prennent des formes physiques différentes en apparence, mais rigoureusement identiques quant au contenu ''absolu'' )
Devenus évanescents, les résidus énergétiques élémentaires purs issus de cette désintégration en fin de parcours, rejoignent une dimension alternative de retour vers le noyau originel, pour réalimenter le processus de vie cyclique de l'univers.
( … Il semble donc incorrect dans le cadre de cette théorie de parler d'expansion de l'univers mais il convient en revanche d'évoquer la notion de déplacement des masses matérielles dans un ensemble / de masse et volume constant / vers des niveaux énergétiques différents : Les strates ne se dilatent pas à proprement dit, mais intègrent la matière en provenance d'un niveau d'énergie inférieur en compensation stricte de celle évacuées en permanence de ce niveau vers les couches supérieures : Il y a donc une compensation parfaite des masses en déplacement vers l'extérieur en équilibre de celles se déplaçant en retour vers le noyau sur une échelle ou dimension différente … . )
Le temps n’existe pas – Il n’a jamais existé et n’existera jamais
Le temps continue à s’écouler dans l’avenir, mais s’il n’existait pas réellement? Tout dans l’univers à ce moment précis et le temps n’existe pas, du moins selon la théorie quantique. L’idée que le temps s’écoule est en fait assez absurde.
Bien sûr, nous avons accepté le temps comme une réalité jusqu’à il y a 100 ans quand Einstein a décidé de tout remettre en question avec sa théorie de la relativité. Maintenant, ce concept est remis en question, et pour une bonne raison.
« On constate que le temps disparaît de l’équation Wheeler-DeWitt », explique Carlo Rovelli, physicien à l’Université de la Méditerranée de Marseille. « C’est un problème qui laisse perplexes de nombreux théoriciens. Ils se peut que la meilleure façon de penser à la réalité quantique soit en abandonnant la notion du temps car la description fondamentale de l’univers doit être intemporelle. »
« Si vous essayez de mettre la main sur le temps, il vous file toujours entre les doigts, » dit Julian Barbour. « Les gens sont sûrs que le temps existe, mais ils ne peuvent pas mettre la main dessus. J’ai l’impression qu’ils ne peuvent pas mettre la main dessus parce que celui-ci n’existe pas du tout. »
Barbour a voulu réconcilier la relativité d’Einstein avec la mécanique quantique, ceci en utilisant l’équation de Wheeler-DeWitt (1967) où le paramètre temps n’intervient pas. Qu’a donc imaginé Barbour à partir de ce constat? Voilà ce qu’il nous dit:
« L’univers n’a pas besoin du temps. Les objets sont là d’abord et le temps en est déduit après coup.
L’ensemble du temps existe dans des tranches d’espace. Notre passé est un autre monde ou une autre configuration possible de l’univers. C’est un autre « Maintenant ».
L’instant n’est pas le temps, le temps est dans l’instant.
Il n’y a pas de passé unique en mécanique quantique et si l’on veut réconcilier la relativité d’Einstein avec la mécanique quantique, on s’aperçoit que le paramètre temps n’existe pas.
Au niveau de réalité le plus profond, il n’y a pas de temps, ce qui compte c’est la façon dont les objets interagissent dans des arrêts sur image d’espace.
Ma vision de l’univers, c’est une collection d’instantanés richement structurés. Ils ne sont pas en communication les uns avec les autres. Ce sont des mondes à eux seuls.
Notre cerveau assemble ces arrêts sur image et les repasse dans notre esprit de la même manière que des photographies passées à 24 images par seconde font que vous avez l’impression que les images que vous voyez en ce moment sont en mouvement.
Mais rien ne bouge.
Ce qu’on appelle le temps est une illusion. L’univers quantique est statique. Rien ne change. Tous ces instantanés de l’univers existent simultanément. »
CARLO ROVELLI : « Il faut oublier le temps »
Entretien Du comportement des particules élémentaires à l’évolution des galaxies, peut-on décrire le monde sans invoquer le temps ? C’est possible, et c’est même une nécessité aux yeux de Carlo Rovelli. Selon ce théoricien, il faut revoir notre conception du temps.
LA RECHERCHE : Dans un article intitulé « Forget time »,vous affirmez que le temps n’existe pas : qu’entendez-vous par là ?
CARLO ROVELLI : Je veux dire qu’au niveau le plus fondamental nous n’avons pas besoin de ce paramètre pour décrire le monde qui nous entoure. Le cadre théorique que je propose permet de ne pas l’utiliser : c’est celui de la gravité quantique à boucles. Cette théorie cherche à concilier la relativité générale qui explique les lois de la physique à très grande échelle et la mécanique quantique qui, elle, explique le comportement de l’infiniment petit. Ce n’est pas la première théorie capable de se passer du temps. Car l’idée, en soi, est ancienne. En effet, on peut tout à fait interpréter le formalisme mathématique de la mécanique classique newtonienne sans jamais considérer le temps comme une variable particulière. En réalité, ce paramètre existe au même titre que d’autres variables, comme la valeur du champ électrique, ou la position de la Lune, par exemple. Et ce sont des relations entre toutes ces variables que donne la théorie classique. On peut ainsi tout formuler sans attribuer au temps un caractère spécial. Cette idée a donc été avancée bien avant la relativité générale.
Qu’apporte sur ce sujet la relativité générale ?
C.R. : Elle change complètement la donne. Ce qui était seulement une possibilité avec la mécanique classique devient une nécessité : en relativité générale, il n’y a pas « un » temps physique, car chaque objet possède son temps propre. C’est-à-dire que chaque objet décrit une trajectoire dans l’espace-temps. Et c’est la géométrie de cet espace qui définit son temps propre. Celui-ci ne s’écoule donc pas de la même façon si l’objet se trouve à l’intérieur de la galaxie ou en dehors. Ce temps n’a plus rien à voir avec le temps de Newton. Ce dernier peut être vu comme une grande horloge extérieure à l’Univers dont les aiguilles indiquent un même temps absolu pour tout le monde. Alors qu’en relativité générale le temps n’est pas externe à la théorie puisqu’il dépend de la géométrie, par conséquent du champ gravitationnel dans lequel on se trouve. Il s’agit là d’un tout autre temps que celui de la physique usuelle.
Et le problème se corse encore quand on cherche à prendre en compte la mécanique quantique.
C.R. : En effet ! et cela de façon considérable puisqu’à l’échelle où la mécanique quantique devient importante pour l’espace-temps, au-dessous de la longueur de Planck 10-33 centimètre, les trajectoires n’existent plus ! Les particules élémentaires ne suivent plus des trajectoires mais des superpositions de différentes positions. On ne peut même plus utiliser les temps propres ! Aucune variable n’est une bonne horloge au-dessous de la longueur de Planck. Pour expliquer toutes les échelles, c’est assez contre-intuitif, mais le monde réel doit être une superposition d’états quantiques. Il n’y aurait pas un temps dans lequel les choses passent, mais des superpositions de temps propres différents. Cette fois encore, écrire les équations fondamentales de la physique sans faire référence à la variable temps n’est plus une simple possibilité mais une nécessité.
Alors, peut-on se passer du temps, aujourd’hui ?
C.R. : Plusieurs étapes ont été franchies. On a d’abord montré que formuler la relativité générale dans ce langage sans temps était possible. Aujourd’hui, on cherche à le faire pour la gravité quantique. Le formalisme existe. La gravité quantique à boucles en est un exemple. Elle prédit des relations entre variables physiques qui permettent de décrire l’évolution du monde, sans recourir au temps. Mais nous n’avons pas encore de théorie complète crédible.
Concrètement, comment cette théorie sans temps rend-elle compte des changements ? Comment décrit-elle notamment le mouvement des planètes ?
C.R. : Classiquement, pour décrire le mouvement des planètes du système solaire, j’utilise une horloge. À chaque instant indiqué par mon horloge, la théorie me donne la position de chacune des planètes. Maintenant, je jette l’horloge : la théorie sans temps m’indique pour chaque position du Soleil où se trouve Vénus, où est Mercure, où est Jupiter, etc. Au final, je décris le même mouvement. À un niveau fondamental, cette variable temps au statut si particulier n’existe donc pas.
C’est ce qui vous fait dire que le temps, tel qu’on le conçoit comme variable particulière, est un « truc » inventé par Newton ?
C.R. : Pour expliquer cela, j’aime bien raconter comment Galilée a découvert que le pendule était une bonne horloge. La légende dit que, dans l’église de Pise, observant un grand chandelier suspendu osciller lentement, il a compté le nombre de ses battements cardiaques entre chaque oscillation. Comme c’était toujours la même, il en a conclu que le pendule est une bonne façon de mesurer le temps. Depuis, la plupart des horloges utilisent un pendule : dans une horloge mécanique il y a un petit pendule qui oscille, dans une horloge atomique, c’est un atome qui oscille. Et aujourd’hui, on mesure le pouls grâce à une horloge. En réalité, que mesurait Galilée ? La durée de l’oscillation par rapport à son pouls. Finalement, on ne mesure jamais le temps mais une variable par rapport à une autre ! L’idée de Newton a été d’imaginer une variable temps, que l’on ne mesure pas, mais par rapport à laquelle on décrit toutes les équations. Le mouvement du pendule, etc. Toute la physique utilise ce « truc ». Or, quand on cherche à allier la relativité générale à la mécanique quantique, ce truc ne marche plus, et on ne peut plus prétendre qu’une variable gouverne la danse de toutes les autres.
Soit ! on peut tout repenser sans temps ! Mais comment expliquer notre expérience quotidienne du temps ?
C.R. : On peut comparer ce problème à celui de la couleur. À la Renaissance, on a compris que la couleur n’était pas une propriété fondamentale de la matière. Mais, même si les atomes n’ont pas de couleur, il fallait bien expliquer pourquoi nos yeux la perçoivent. Autrement dit, il fallait retrouver dans la matière qui n’a pas de couleur, ce qui lui donne la couleur. Dans le cas du temps, nous devons comprendre dans quelles conditions il apparaît et ce qui nous donne cette expérience du temps.
Mais redisons-le, ce n’est pas pour autant une propriété fondamentale.
Comment fait-on émerger le temps d’une théorie sans temps ?
C.R. : C’est une question ouverte. Avec le mathématicien français Alain Connes, nous avons proposé l’idée d’un temps thermique. Nous tentions, chacun de notre côté, de comprendre le temps en s’intéressant plutôt à sa nature thermodynamique que mécanique. En thermodynamique, on fait des statistiques. La chaleur correspond à de l’agitation thermique, on ne connaît pas le mouvement individuel des atomes mais on donne une description moyenne. Quand je dis « La tasse de thé est chaude », je parle seulement de la température mais pas du mouvement de chacune des molécules. En appliquant cette approche, nous avons mis en équation une formule précise qui donne un état statistique duquel on peut dériver une variable temporelle. En fait, pour nous, le temps est un effet de notre ignorance du détail. Si nous connaissions précisément chaque variable, la position exacte microscopique de chaque atome par exemple, il n’y aurait pas de statistique, et donc pas de temps.
Si on reprend l’analogie avec les molécules de thé, là que regarde-t-on ?
C.R. : Tout système thermique est décrit avec un état statistique, une distribution de probabilité sur toutes les configurations microscopiques. Cet état permet de calculer une variable temporelle. C’est la variable par rapport à laquelle le système est en équilibre. L’idée est que nous sommes des systèmes thermiques. Et, en tant que tels, nous avons naturellement une idée de temps qui nous est associée. Et, chaque fois qu’il y a un système en équilibre, il y a un temps. Il y a une direction privilégiée par rapport à laquelle on est en équilibre.
Retrouve-t-on ainsi la flèche du temps, le fait qu’il ne s’écoule que dans une direction ?
C.R. : Oui, d’une certaine façon. C’est l’équilibre qui détermine un temps. Nous vivons dans un monde qui est proche d’un état d’équilibre. On peut le penser comme un passage d’un état d’équilibre à l’autre. On peut donc décrire un temps qui possède toutes les propriétés thermodynamiques : son entropie * augmente, et lui confère une direction privilégiée avec les caractéristiques du temps que nous connaissons. On comprend ainsi pourquoi dans notre monde existe cette variable si particulière qu’est le temps. Et une horloge est un objet mécanique correctement synchronisé avec ce temps.
Comment vos idées sont-elles accueillies ?
C.R. : Les réactions sont variées. Mais parmi les théoriciens, beaucoup reconnaissent qu’il faut changer en profondeur notre façon de voir le temps. C’est le cas du physicien américain, Edward Witten, une sommité en théorie des cordes. Et lors d’un colloque récent à Genève, le Prix Nobel David Gross, « cordiste » également, en appelait aussi à une révision de notre conception du temps. Certains adhèrent au fait que le temps n’existe pas au niveau fondamental. D’autres récusent cette idée, à l’instar de mon ami Lee Smolin, avec qui nous avons élaboré la gravité quantique à boucles. De plus, comme il n’existe pas encore de théorie de gravité quantique complète, les avis divergent sur la façon concrète de modifier notre vision du temps. Quant au temps thermique, c’est une idée très particulière que très peu de gens partagent. Rares sont ceux qui y travaillent, et les autres la regardent comme une idée étrange. La difficulté est de parvenir à la faire fructifier, pour les convaincre. (.....,...,.... )
Des scientifiques australiens ont recréé une expérience célèbre, et cette dernière a confirmé les étranges prédictions de la physique quantique concernant la nature de la réalité quantique, prouvant qu’elle n’existe pas jusqu’à ce que nous la mesurions (du moins, à très petite échelle) !
Bien que tout cela puisse sembler très complexe, l’expérience en question pose une question très simple : si vous avez un objet qui peut se comporter soit comme une particule, soit comme une onde, à quel moment est-ce que cet objet « décide » du comportement qu’il va adopter ? Selon notre logique, nous aurions tendance à supposer que l’objet se comporte comme une particule ou comme une onde, selon sa nature même, et que les mesures effectuées n’influencent en rien la réponse.
Mais la théorie quantique prédit que le résultat dépend de la manière dont l’objet est mesuré. Et c’est précisément ce qu’une équipe de l’Université nationale australienne a découvert. « Cela prouve que la mesure est tout. Au niveau quantique, la réalité n’existe pas si vous ne la regardez pas », explique le physicien et chercheur principal de l’étude, Andrew Truscott.
Connue comme étant l’expérience du choix retardé de (John) Wheeler, elle a été proposée en 1978 et utilisait des faisceaux lumineux réfléchis par des miroirs. Cependant, à cette époque, la technologie nécessaire pour réaliser cette expérience était insuffisante. Mais à présent, presque 40 ans plus tard, l’équipe australienne a réussi à recréer l’expérience à l’aide d’atomes d’hélium dispersés par des faisceaux laser.
« Les prédictions de la physique quantique sur les interférences semblent assez étranges lorsqu’elles sont appliquées à la lumière, qui se comporte davantage comme une onde. Puis procéder à l’expérience avec des atomes, qui sont des éléments compliqués possédant une masse et qui interagissent avec les champs électriques, rend les choses encore plus étranges », explique Roman Khakimov, un doctorant de l’université qui a travaillé sur le projet.
Afin de réussir à recréer l’expérience, l’équipe a piégé des atomes d’hélium dans un état connu sous le nom de condensat de Bose-Einstein, puis les a éjectés, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un seul atome. Puis, les scientifiques ont fait tomber l’atome restant entre deux faisceaux laser, ce qui a généré un motif de grillage, qui a agi comme un véritable carrefour en dispersant le chemin de l’atome, tout comme un réseau solide disperserait la lumière.
Les chercheurs ont ensuite ajouté de manière aléatoire une seconde « grille », qui elle, a recombiné les chemins, mais seulement après que l’atome ait déjà passé le premier grillage. Lorsque cette deuxième grille a été ajoutée, elle a entraîné des interférences constructives ou destructrices, ce à quoi on s’attendrait si l’atome avait parcouru les deux chemins (comme une vague l’aurait fait). Mais lorsque la deuxième grille n’était pas ajoutée, aucune interférence n’a été observée, comme si l’atome n’avait choisi qu’un seul chemin.
En réalité, le fait que cette deuxième grille n’ait été ajoutée qu’après que l’atome ait déjà traversé le premier carrefour, suggère que ce dernier n’avait pas encore déterminé sa nature, avant d’être mesuré une seconde fois.
Donc si vous croyez que l’atome a pris un chemin ou deux chemins en particulier lors de son passage au premier carrefour, cela signifie qu’une mesure future affectera le chemin de l’atome, a expliqué Truscott : « Les atomes ne se sont pas déplacés de A à B. Ce n’est que lorsqu’ils ont été mesurés à la fin de leur voyage, que leur comportement semblable à une onde, ou à une particule, a été créé ».
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Bien que tous ces éléments puissent sembler étranges, il s’agit en fait d’une véritable validation de la théorie quantique qui décrit les phénomènes fondamentaux à l’œuvre dans les systèmes physiques, plus particulièrement à l’échelle atomique et subatomique.
C’est notamment grâce à cette théorie, que nous avons été en mesure de développer des technologies telles que les LED, les lasers ou encore les puces d’ordinateurs. Mais jusqu’à présent, il a toujours été difficile de confirmer que ce modèle fonctionnait réellement, avec une démonstration de ce type-là.
Tous les résultats de l’étude ont été publiés dans Nature Physics ( ...,...,... )
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