Une lourde peine de trois ans d’emprisonnement, dont deux avec sursis, assortie de cinq ans d’inéligibilité et 100.000 euros d’amende, a été requise vendredi en appel à l’encontre de la députée Sylvie Andrieux, figure du PS marseillais, poursuivie pour détournement de fonds publics.

«La culpabilité de Mme Andrieux est parfaitement établie», a estimé l’avocat général près la cour d’appel d’Aix-en-Provence, Jules Pinelli, réclamant la confirmation de la peine à laquelle elle avait été condamnée en première instance en mai 2013.

La députée des quartiers Nord de Marseille, 52 ans, avait été sanctionnée pour le détournement, de 2005 à 2008, au profit d’associations fictives et à des fins électoralistes, de 700.000 euros de subventions du conseil régional PACA, destinées initialement à la réhabilitation de zones urbaines en difficulté.

Fille d’un baron du defferrisme, élue députée depuis 1997, elle était alors au sommet de la hiérarchie de l’exécutif régional, où elle occupait en 2004 le poste de vice-présidente en charge de la politique de la ville .

«Lorsqu’on voit les chiffres, on est effaré», a poursuivi l’avocat général, regrettant que Mme Andrieux, qui s’était mise «en congé» du PS après sa condamnation pour siéger chez les non-inscrits au Palais Bourbon, ne reconnaisse pas les faits: «Vous vous mentez à vous-même en ne reconnaissant pas ce qu’il faudrait reconnaître. Cela aurait donné un caractère plus humain à ce dossier».

Et d’enfoncer le clou, qualifiant sa position d'«aveuglement»: «Pourquoi ce déni devant la force de la réalité? (...) Pourquoi ne pas avoir franchi ce pas? Vous ne l’avez pas fait, car vous avez le culte de la force de l’action, du combat. Cela aurait donné un caractère plus humain à ce dossier». «Elle n’a pas pu forcer l’armure dans laquelle elle est enserrée et qui l’a conduite à dénier des réalités incontournables.»

 

- 'Pillage organisé' -

 

Depuis le début du procès lundi, la prévenue a en effet peiné à convaincre n’avoir eu aucune responsabilité dans l’attribution des subventions, et l’avocat général a démonté un à un ses arguments. Comme en première instance, où elle avait crié au complot et comparé son pouvoir réel à celui de «la reine d’Angleterre», elle s’est employée à démontrer qu’elle n’avait «aucune autorité» au sein de la Région, accablant son proche collaborateur, Roland Balalas, qui ne l’aurait pas «prévenue». Elle a également nié «avoir eu des contacts» avec Boumédienne Benamar, un des autres prévenus, l’un des acteurs présumés du clientélisme sur le terrain. Une peine de 4 ans de prison, dont un avec sursis, a également été requise contre lui vendredi.

Le témoignage d’un responsable associatif mercredi, Abderrezak Zeroual, avait également fragilisé un peu plus la défense de Mme Andrieux. Il avait décrit par le menu le rôle d’un des bénéficiaires du systèmes de subventions à ces associations fictives lors des jours d’élections: «Il assurait la sécurité des élections le jour J» et «organisait les circuits de ramassage» en bus pour aller voter.

«Ce dossier est le dossier d’un système dont Mme Andrieux détenait les clés. Vous les avez remises à des envahisseurs qui sont entrés dans le temple et l’ont pillé. Dans ce pillage organisé, il faut occuper le terrain, le labourer et en récolter le produit en terme électoral, voilà ce dossier...» a résumé M. Pinelli, alors que la députée semblait accuser le coup.

Si l’inéligibilité de Mme Andrieux devait être confirmée, tous recours épuisés, elle déboucherait sur une législative partielle dans un secteur tenu par le FN.

Le procès se poursuit vendredi après-midi avec les plaidoiries, qui reprendront mardi.

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.............................http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Van-buyten-et-le-racket-a-marseille/471199

Van Buyten et le racket à Marseille

Dans son autobiographie à paraître prochainement, Daniel Van Buyten revient sur son passage marseillais (2001-2004). Une expérience singulière et rocambolesque qui l'a marquée.
 
 

Dans son autobiographie, Van Buyten revient sur le quotidien des joueurs de l'OM. (L'Equipe)

 
Dans son autobiographie, Van Buyten revient sur le quotidien des joueurs de l'OM. (L'Equipe)
Dans sa biographie intitulée « Big Dan » à paraître prochainement, Daniel Van Buyten revient sur son passage à l’OM. Le défenseur, qui avait passé trois saisons dans la cité phocéenne, évoque notamment le racket presque quotidien dont étaient victimes les joueurs à l’époque.

«Les joueurs de l'OM sont des proies, des victimes faciles. La route qui mène à la Commanderie, le centre d'entraînement, est une espèce de zone de non-droit. Il s'y passe les pires choses mais on y voit peu de policiers. Trop dangereux, ils ne sont pas fous ! C'est contrôlé par des bandes. On croise des gars avec des couteaux, d'autres avec des flingues. Ils rackettent des joueurs. Quelques maisons sont régulièrement cambriolées. Trois fois celle de Vedran Runje pendant qu'on est ensemble là-bas… , explique l’actuel joueur du Bayern Munich. La routine. Et c'est parfois pire. (...) Un jour, j'ai un coéquipier qui est stoppé par un type avec un flingue, il lui dit de sortir de sa voiture et le gars la vole tranquillement. Le joueur qui se retrouve sans voiture continue sa route à pied ou monte avec un coéquipier qui le suit. C'est comme ça, il joue à l'OM et il sait qu'il doit assumer».
 

Tapie, «un spectacle à lui tout seul»

L’international belge (36 ans) s'attarde, aussi, sur le personnage singulier qu’était Bernard Tapie, directeur sportif du club phocéen en 2001. Il prend comme exemple son caractère explosif à l’approche du « Classico » face au PSG : «Bernard Tapie perd ses moyens avant chaque match contre le PSG. Il fait une fixation sur Ronaldinho qui est alors le meilleur joueur du monde : "Tu le casses, tu le tues, il ne peut pas toucher le ballon". Tapie, c'est un spectacle à lui tout seul. Un jour, il me prend à part et m'explique qu'on ne doit jamais boire dans une bouteille en plastique déjà ouverte : "Tu sais qu'on peut mettre n'importe quel produit dangereux dans une bouteille ? Pour être sûr qu'elle n'a pas été trafiquée, il y a un truc très simple : tu la retournes et tu la presses. Si elle ne fuit pas, c'est bon, tu peux l'utiliser. Si elle coule, tu la jettes, ça veut dire qu'on a essayé de te droguer".»
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Racket et violence sur les chantiers à Marseille

A Marseille, de nombreux chantiers sont les cibles de racket. Il y en aurait une cinquantaine en particulier dans les quartiers sensibles où des caïds demandent 30.000 euros en échange de la protection du site. Intimidations, violences, les ouvriers travaillent la peur au ventre. « Imaginez un salarié qui se retrouve avec des gens autour de lui qui lui disent ‘on peut vous tirer dessus, vous tabasser’. C’est complétement invivable », explique Philippe Deveau, patron de BTP. La situation est devenue tellement préoccupante que le parquet vient de mettre en place une cellule spéciale, pour protéger les entreprises.

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...............................https://www.youtube.com/watch?v=D3pf1NsW3UI
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Marseille Porte d'AIx le parking du racket

Mise en ligne le 3 août 2011

La police ... les autorités de la ville... les élus... connaissent la situation du parking la porte d'Aix Marseille... mais personne ne bouge....Ainsi depuis plusieurs mois, la société Vinci qui gère l'un des parkings de stationnement de ce secteur a quitté les lieux en raison de l'insécurité qui y règnait.... 

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.............................. La mafia ou du racket à Marseille ?
;...... http://fr.wikipedia.org/wiki/Milieu_marseillais

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..........................................http://www.lepoint.fr/societe/isabelle-balkany-aurait-reconnu-avoir-fraude-le-fisc-10-06-2014-1834318_23.php

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Le Point.fr - Publié le  - Modifié le 

L'épouse du maire de Levallois n'a pas déclaré la possession d'une villa à Saint-Martin et est mise en examen pour blanchiment de fraude fiscale.

Patrick et Isabelle Balkany.
Patrick et Isabelle Balkany. © Martin Bureau / AFP
 

Isabelle Balkany a "admis" être propriétaire d'une villa de Saint-Martin aux Antilles, la Villa Pamplemousse, comme l'avait affirmé Le Point. Elle n'en conteste pas moins sa saisie pénale ainsi que la caution d'un million d'euros ordonnées par les juges qui l'ont mise en examen pour blanchiment de fraude fiscale, a déclaré mardi son avocat.

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris examinera prochainement un appel de son contrôle judiciaire, déposé par l'épouse du maire UMP de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) Patrick Balkany.

Qualifiée de "très excessive" et de "prépunitive" par son avocat Grégoire Lafarge, la caution fait partie du contrôle judiciaire imposé à Mme Balkany par les juges financiers qui enquêtent sur deux villas, l'une à Saint-Martin et l'autre à Marrakech. Elle doit être réglée d'ici à la fin août.

Le cabinet d'avocats dont Sarkozy est un associé a été perquisitionné

Concernant la villa de Saint-Martin, l'avocat d'Isabelle Balkany a confirmé ce que les enquêteurs ont établi durant leurs investigations et qui vaut sa mise en examen à sa cliente : entendue par les enquêteurs, "Mme Balkany a admis qu'elle était propriétaire de cette maison depuis 1997" et elle est "l'ultime ayant droit de la société" propriétaire du bien, comme l'a révélé BFM TV. "Elle a été acquise avec des fonds parfaitement licites", a ajouté l'avocat, qui a évoqué "des problématiques successorales familiales". Maître e Lafarge a toutefois reconnu que cette villa n'avait "pas été régulièrement déclarée, l'ISF n'a pas été réglé". En revanche, détenant des avoirs d'un ressortissant étranger, la société propriétaire a acquitté une taxe de 3 % à la France, comme la loi l'exige, a-t-il assuré. La propriété d'une villa à Saint-Martin par le couple Balkany était évoquée dès 2001 dans un rapport de police consulté par l'AFP. 

Concernant la villa de Marrakech, "la position de M. et Mme Balkany, c'est qu'ils n'en sont pas propriétaires", a poursuivi maître Lafarge. Les enquêteurs soupçonnent que le couple Balkany soit en effet également le véritable propriétaire de cette villa, dont ils sont des usagers. Selon une source proche du dossier, sont notamment examinés des comptes à Singapour qu'ils ont reliés à un intime du couple, Jean-Pierre Aubry, ancien directeur de cabinet de Patrick Balkany à la mairie. En garde à vue, Jean-Pierre Aubry ne s'est pas exprimé sur ce point, selon une source proche du dossier. Dans le cadre de cette enquête, le cabinet d'avocats dont Nicolas Sarkozy est un associé a été perquisitionné le 21 mai. Le couple Balkany est proche de l'ancien chef de l'État.

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............................................http://fr.novopress.info/139586/gironde-christian-mabille-parti-socialiste-condamne-pour-corruption/

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Gironde : Christian Mabille (Parti socialiste) condamné pour corruption

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« Le remède futur à la corruption électorale » par Henri Julien, gravure publiée dans L’Opinion publique, périodique canadien-français, le 19 août 1875. Via Wikipédia (cc).

25/06/2013 – 10h00
BORDEAUX (via Infos Bordeaux) -
 L’ancien conseiller régional socialiste Christian Mabille a été condamné à un an de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Bordeaux, pour corruption et prise illégale d’intérêt.

 

Maire de Peujard et président de la communauté de communes du Cubzaguais, Christian Mabille était poursuivi en compagnie de Bertrand Juvénal, ex-patron de la société CFA Atlantique et qui lui, a été condamné à 4 mois de prison avec sursis pour corruption.

L’élu socialiste était accusé d’avoir vendu, en 2008, un terrain à Bertrand Juvénal (qui voulait y bâtir une résidence pour personnes âgées, qui n’a finalement jamais été construite) et à sa société CFA Atlantique, et d’avoir touché 140.000 euros pour cela, peu de temps avant que le promoteur ne soit justement choisi pour aménager les 18 hectares du village des marques de Saint-André-de-Cubzac.

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Quand les banquiers informent la police

0,025 % de condamnations pour corruption

La lutte contre la corruption semble être une impérieuse priorité internationale. Pourtant, en pratique, l’impunité demeure.

par Eric Alt, avril 2010
APERÇU

Avec l’ampleur de la crise économique et financière, les gouvernements semblent manifester un regain d’intérêt pour la lutte contre les flux illicites d’argent. En effet, le réseau Tax Justice Network (TJN), organisation non gouvernementale (ONG) regroupant notamment des économistes, des professionnels de la finance et des syndicats, estime à 11 000 milliards de dollars le montant des fortunes privées placées dans des paradis fiscaux. Il évalue à 30 % du produit intérieur brut (PIB) des pays d’Afrique subsaharienne la richesse illégalement transférée à l’étranger par leurs dirigeants. L’Union africaine a, pour sa part, calculé que 148 milliards de dollars s’évadent chaque année du fait de la corruption. L’évaluation des « biens mal acquis » montre ainsi qu’une trentaine de dirigeants politiques de pays du Sud cumuleraient entre 105 et 180 milliards de dollars …

Les organisations internationales n’ont pourtant pas ménagé leur peine, si l’on en juge par le nombre de textes adoptés durant les quinze dernières années (lire « Pléthore de conventions »). Au-delà des cas — particulièrement visibles — d’enrichissement personnel, le problèmetouche le cœur des relations économiques elles-mêmes.

En 2005, selon le rapport d’un cabinet britannique, « une entreprise française sur trois a perdu un contrat sur les douze derniers mois pour avoir refusé de payer un pot-de-vin  ». L’annulation du contrat de location-vente attribué en 2003 par l’armée de l’air américaine à Boeing pour ses ravitailleurs, après la découverte d’irrégularités et l’envoi en prison de deux responsables de l’avionneur américain, avait également marqué les esprits. A tel point qu’un nombre croissant d’acteurs, comme le Conseil français des investisseurs en Afrique, la Chambre de commerce internationale ou l’association Transparency International, se préoccupent du risque de corruption pour les entreprises.

En France, le rapport de la Commission nationale consultative des droits de l’homme sur la responsabilité entrepreneuriale de septembre 2008 prend en compte la (...)