Vers un nouveau syndicalisme ?
REVOLTE LEGITIME DES CITOYENS
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Définir un nouveau syndicalisme ?
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_______Histoire______
http://www.zones-subversives.com/2017/02/une-histoire-des-revoltes-en-france.html
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L'histoire reste un enjeu politique, entre commémoration et falsification. Loin d'un récit qui valorise les "grands hommes" et les institutions, les révoltes des anonymes apparaissent comme le véritable moteur de l'histoire.
L’histoire de France est devenue un enjeu mémoriel pour les hommes politiques. L’identité, le nationalisme franchouillard et autres gauloiseries sont justifiés par la mémoire historique. Mais il existe une autre France que celle des rois, des empereurs, des présidents, des lois et des institutions. C’est la France des anonymes, des classes populaires et de leurs luttes. L’historienne Michelle Zancarini-Fournel propose une somme sur le passé de la France qui ne figure pas en tête des manuels scolaires. Dans le volumineux Les luttes et les rêves, elle retrace une « histoire par en bas ».
Michelle Zancarini-Fournel s’inspire notamment de la démarche de l’historien Edward P. Thompson qui observe la création de la classe ouvrière. « J’ai tenté d’écrire ici une histoire des dominé.e.s, une histoire située des subalternes, qui s’appuie autant que possible sur leur expérience, telle que l’on peut la reconstituer, tout en étant attentive aux cadres sociaux, c’est-à-dire aux contraintes qui ont pesé sur elles et sur eux », présente Michelle Zancarini-Fournel. L’historienne évoque les groupes sociaux et les individus, la politique et l’intime. Elle propose aussi une histoire sensible, avec ses cris, ses sons, ses chants et ses émotions.
Ce livre de référence aborde une vue d’ensemble de l’histoire de France. Il permet de rendre accessible les recherches historiques les plus approfondies. Michelle Zancarini-Fournel propose une histoire globale qui peut également alimenter diverses réflexions sur des sujets plus précis.
La lutte contre la monarchie
Le livre s’ouvre en 1685, avec l’adoption du Code noir qui régit l’esclavage. Le maintien de l’ordre, les interdits et la répression figurent dans ce texte. Surtout, l’esclave est considéré comme un « bien meuble », qui peut être vendu et acheté. Le Code noir instaure et institutionnalise une hiérarchie socio-raciale. Ce texte législatif prétend encadrer la pratiques des maîtres, mais il justifie l’esclavagisme sur le plan moral, religieux et politique. La traite négrière, avec ses violences et ses morts, participe au développement du capitalisme. Les esclaves se révoltent et s’évadent. La répression et la religion ne parviennent pas à étouffer les désirs de liberté.
Sous la monarchie, dans les campagnes comme dans les villes, les conditions de vie restent difficiles. Le risque de mourir de faim demeure présent. Des révoltes populaires éclatent notamment contre l’impôt et l’administration. L’historienne Arlette Farge évoque même la forte présence de femmes émeutières.
A partir de 1789 éclate la Révolution française. Des révoltes se propagent dans les villes comme à la campagne. Mais des divisions traversent le « peuple français ». Les députés sont surtout préoccupés par le maintien de l’ordre et peuvent réprimer les révoltes. En revanche, la population parisienne tente surtout de résoudre les problèmes de subsistance, y compris par la violence. Les paysans refusent de payer les dîmes et les droits féodaux. Les châteaux et abbayes sont attaqués et brûlés. Les députés décident alors l’abolition de la féodalité le 4 août. Mais cette « abolition des privilèges » ne remet pas en cause la propriété foncière et la fiscalité.
Des révoltes d’esclaves éclatent dans les Antilles. Elles permettent de faire évoluer les consciences métropolitaines en faveur de l’abolition de l’esclavage. La révolte de Saint-Domingue débouche vers l’abolition de l’esclavage.
L’histoire du Premier Empire se contente souvent de retracer l’épopée des batailles napoléoniennes. En revanche, les résistances populaires contre l’armée française, notamment en Espagne, restent toujours occultées.
Au XIXe siècle, des insurrections éclatent contre la monarchie et les régimes autoritaires pour permettre davantage de liberté d’expression. Mais c’est surtout la question sociale qui devient un enjeu central. En 1831, la révolte des Canuts exprime une contestation des conditions de travail. Certains de ses artisans remettent en cause la propriété privée des moyens de production. De nombreuses révoltes éclatent à Paris, avec ses barricades. Le socialisme utopique de Charles Fourier valorise la libre association et l’émancipation de tous les travailleurs.
Une nouvelle insurrection éclate en 1848. En France comme dans plusieurs pays d’Europe, un « Printemps des peuples » permet la destruction des vieilles monarchies autoritaires. Ces révoltes permettent l’émergence des Etats-nations et des régimes parlementaires. L’abolition de l’esclavage est à nouveau proclamée. Mais les pratiques évoluent lentement, davantage au rythme des révoltes que de la législation.
Louis-Napoléon Bonaparte est élu président. Il organise un coup d’Etat en décembre 1851. Cette prise de pouvoir provoque de multiples résistances à travers la France et une importante répression.
Les débuts du mouvement ouvrier
Un bouillonnement contestataire émerge à partir de 1868. Des débats publics et des journaux diffusent de nouvelles idées. L’Association internationale des travailleurs (AIT) s’implante progressivement. Des grèves ouvrières éclatent et, malgré leurs échecs, révèlent une forte colère sociale. Une insurrection permet d’abattre le régime impérial. Les républicains prennent le pouvoir. Mais les revendications sociales perdurent. A Lyon, éclate une révolte contre la misère et l’exploitation. Un clivage de classe oppose les compagnons et les chefs d’atelier attachés à l’ordre. La coalition des Canuts se fissure.
En 1871, la Commune de Paris semble tiraillée entre des dimensions autoritaires et libertaires. Cette révolte spontanée s’apparente à une révolution par en bas. Mais elle se retrouve ensuite dirigée par un Comité de salut public qui regroupe toutes les crapules politiciennes et les blanquistes sur le retour. Cette insurrection subit alors une violente répression au cours de la Semaine sanglante.
Au début du XXe siècle se développe le syndicalisme révolutionnaire de la CGT. La lutte pour la journée de 8h de travail s’inscrit dans la lutte des classes et la perspective de la grève générale pour changer la société. De nombreux conflits sociaux éclatent. Une véritable guerre de classe se dessine. Des grèves sont violemment réprimées, y compris par l’armée. Le syndicalisme révolutionnaire décline progressivement. Dans un contexte de montée du patriotisme, le mouvement ouvrier organise la lutte antimilitariste. Mais il ne parvient pas à empêcher la guerre de 1914. La révolution russe de 1917 déclenche une vague de révolte dans toute l’Europe. L’expérience des soviets semble proche des aspirations des ouvriers. Des grèves éclatent en France en 1919 et 1920. Mais le souffle de la révolte retombe.
Une critique du colonialisme émerge en France. Le jeune Parti communiste dénonce l’impérialisme. Les surréalistes attaquent l’exposition coloniale. Mais ce point de vue reste minoritaire. Le Parti communiste va modérer sa critique du colonialisme, notamment à partir de 1936 et du Front Populaire. Des mouvements nationalistes émergent également. Par exemple, Messali Hadj crée l’Etoile nord-africaine. Ces groupes nationalistes regroupent des individus issus des colonies qui ont fait des études en France.
Révoltes globales
Un mouvement de grève éclate en juin 1936, après l’arrivée de la gauche au pouvoir. Les ouvriers occupent les usines et renversent l’autorité patronnale. Les accords de Matignon et les consignes de la CGT ne parviennent pas à briser le mouvement. Mais Michelle Zancarini-Fournel n’évoque pas les causes de l’essoufflement de la grève.
Derrière la modernisation des Trentre glorieuses, la condition ouvrière ne semble pas s’améliorer. En 1955, la grève de Saint-Nazaire illustre le renouveau de la combativité ouvrière. La lutte permet d’obtenir une augmentation de salaires pour permettre une amélioration des conditions de vie.
L’image paisible des Trente glorieuses est également égratignée par la guerre d’Algérie. Le FLN algérien parvient à s’implanter en métropole. Les manifestations et émeutes des Algériens sont violemment réprimées par la police de Paris.
Le moment 68 apparaît une vague de contestation à travers le monde. Changer la vie devient l’objectif de la révolte. En Guadeloupe, des émeutes éclatent dès mai 67. Les femmes veulent exprimer davantage leur autonomie et leurs désirs individuels. Le couple et la famille sont considérés comme des carcans. Des grèves ouvrières éclatent pour dénoncer l’encadrement et la hiérarchie de l’usine. La révolte étudiante émerge à Nanterre. Les libertaires luttent pour la révolution sexuelle. Les filles ne peuvent pas librement circuler dans leur cité universitaire. Le mouvement du 22 mars valorise l’auto-organisation sans hiérarchie. Les étudiants occupent le bâtiment administratif.
Ensuite, de nombreuses facultés sont occupées. Les étudiants dressent des barricades et affrontent la police dans la rue. D’importantes manifestations sont ensuite organisées. Les ouvriers entrent également dans la lutte. Les grévistes occupent leurs usines pour renverser la hiérarchie et la routine du travail. Des liens se créent entre étudiants et ouvriers, sous la méfiance du Parti communiste et de la CGT.
Les années 1968 valorisent également une critique de la vie quotidienne. Les mouvements de révolution sexuelle attaquent la morale bourgeoise et la famille patriarcale. Les féministes luttent pour la contraception et l’avortement. Elles insistent sur le plaisir sexuel plutôt que sur la reproduction. Les luttes des homosexuels critiquent également l’hétéronorme et le conformisme social. Ces mouvements remettent en cause le modèle militant et sa virilité même si des formes de domination masculine perdurent. Des révoltes de prisonniers émergent également dans les années 1970. Les lutte de l’immigration émerge également, avec la création du Mouvement des travailleurs arabes (MTA) la grève des foyers Sonacatra.
Des grèves dans les usines automobiles éclatent en 1982. La gauche au pouvoir considère les ouvriers comme des immigrés et des musulmans, et non comme des travailleurs en grève. Des émeutes urbaines éclatent, notamment aux Minguettes et à Vénissieux. De nouvelles révoltes éclatent en 2005.
Le mouvement social de 1995 relance un cycle de lutte. Les mal logés, les sans papiers, les chômeurs et précaires lancent des luttes par rapport à leurs problèmes spécifiques.
Histoire alternative
Michelle Zancarini-Fournel propose une synthèse des révoltes en France. Son livre s’inscrit dans une histoire globale pour dépasser le cadre universitaire qui se spécialise sur une période et un sujet précis. Cet ouvrage s’inscrit dans la perspective d’une histoire sociale. Si cet article revient surtout sur les luttes, Michelle Zancarini-Fournel évoque également l’évolution de la vie quotidienne dans les périodes plus calmes.
Michelle Zancarini-Fournel montre la diversité des révoltes en France. Les grèves ouvrières sont évidemment évoquées. Mais l’historienne accorde une importance à la place des femmes dans la lutte et aux révoltes dans les colonies. Cette importance donnée aux luttes populaires tranche avec les formes classiques de l’histoire globale. L’Ecole des Annales insiste sur les structures économiques et les grandes mutations sociales. L’histoire semble alors soumise à une forme de déterminisme. Au contraire, Michelle Zancarini-Fournel insiste sur l’action humaine et les révoltes sociales comme moteur de l’Histoire.
Cette approche se distingue également d’une simple histoire des mouvements sociaux. Michelle Zancarini-Fournel évoque assez peu les organisations politiques et syndicales. Les congrès et les débats internes sont remis à leurs juste place : le néant. L’historienne insiste davantage sur les révoltes spontanées qui éclatent en dehors de toute forme d’encadrement. Ce qui est évidemment le cas pour la plupart des grands mouvements de lutte, en France et dans le monde.
Néanmoins, le livre de Michelle Zancarini-Fournel dresse un large panorama historique sans approfondir certaines questions. Elle n’évoque pas les échecs et les limites de ces révoltes. L’historienne se contente d’une description factuelle mais ne propose aucune véritable analyse critique de ces luttes. Les diverses causes des échecs de 1936 ou de 1968 ne sont pas étudiées. Pourtant, c’est bien l’analyse des révoltes passées qui doit permettre d’éviter de reproduire les mêmes erreurs.
Les clivages politiques semblent également gommés. Dans ces luttes, certains valorisent un aménagement de l’ordre existant et une évolution réformiste. Mais des dynamiques de révolte peuvent aussi s’inscrire dans une contestation globale de tous les rapports sociaux. Ces clivages qui traversent chaque lutte doivent être mis en avant pour mieux en comprendre les contradictions et limites.
Mais la somme de Michelle Zancarini-Fournel permet surtout de souligner l’importance de nombreuses révoltes méconnues voire oubliées, notamment dans les colonies. C’est effectivement à travers les révoltes que les individus peuvent s’émanciper et ouvrir de nouvelles possibilités d’existence.
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_NDLR_
............... Le syndicalisme issu de la période industrielle naissante ou celui définit par la lutte entre les deux blocs EST - OUEST est mort ! ... . C'est mon avis - Les paramètres ont changé et la lutte des classes doit s'adapter à la nouvelle donne mondiale imposée par les élites capitalistes - Quel peut être le renouveau de la lutte syndicale ? Quelles seront ses institutions ? quelle forme prendra la lutte ? ....
L'environnement institutionnel à changé, la stratégie des patrons a changé ( avec la mondialisation et les nouveaux modèles juridiques qui leur permettent de se cacher ou de commander à distance ! LOL ) et il serait vain de vouloir continuer la lutte ouvrière avec les vieux éléments. Les institutions qui sont issues de cette période historique sont désuètes, même si ceux-là eurent pourtant leur heure de gloire - Le capital et les stratégies sont aujourd'hui mondiales et construites à distance par des intermédiaires; les états, réduits au niveau embryonnaire, sont remplacés par des régions gestionnaires gérées à distance par une administration cooptée de niveau continental ( L'Europe chez nous !)... Les vecteurs dématérialisés et financiers s'expriment sur une même échelle globale ainsi qu'en atteste les circuits financiers occultes mondiaux ( pudiquement appelés " paradis fiscaux" ), dissimulés sournoisement et scandaleusement aux frontières des grandes démocraties - Les institutions porteuses de la résistance ouvrière ont été dévoyés par usure du temps ou la corruption - Les ouvriers doivent définir le nouveau vecteur de la lutte - J'ai un avis citoyen sur la question ... le voilà ...
Je reprends dans cet article la suite du texte intitulé " Syndicapitalisme" ...
Extrait- ............
En définitive, le syndicat n'appartient donc pas à la liste exhaustive des mécanismes conceptuels ou institutionnels reconnus pour la détermination des cycles et du fonctionnement de l'économie capitaliste. Le rapport de force ne s'intégre pas comme un facteur endogène ni mécanique de l'équation mathématique pour la détermination des prix ou des salaires . En tant que tel son action ne peut se comprendre ni s'analyser comme un élément disposant d'une intervention systèmatique. Il ne fait que gérer et encadrer ledit rapport de force humain, dans un processus formaté, raboté et progressivement détourné par les acteurs sociaux. Ce processus n'interfère nullement dans le schéma matériel mathématique ou fonctionnel de la machine économique et s'inscrit uniquement comme un élément sociologique contradictoire ajouté, un facteur humain antagoniste .... .(...,... )
Rapport de force qui existe de manière immanente à toutes les sociétés humaines, ainsi donc de fait dans le système capitaliste entre les différents acteurs de la scène économique jusqu'au sein de chaque entreprise. Ce facteur relationnel échappe encore à toute forme et tentative de rationalisation par un procédé dogmatique intrinsèque lié à la discipline ou théorie économique. Nos tentatives de rationnalisation par la loi sont de piètres interventions qui se bornent à inciter ou obliger par divers facteurs légaux exogénes ( impôt - régles de loi qui ne sont désormais que des voeux pieux ). C'est là une raison fondamentale expliquant la fragilité, la réversibilité des acquis et les nombreux échecs des réformes que l'action syndicale intente sur le terrain juridique sans intercepter la réalité mécanique et matérielle du système, du processus et des rouages économiques. Là est son principale point faible : La loi du marché est quoi qu'il arrive plus forte et s'impose progressivement tôt ou tard à la régle légale - L'actualité, comme l'histoire, permettent de la constater : Les victoires sont de courtes durée ! .... Le marché reprend tôt ou tard ses droits. Il faut changer le système -
L'institution de réflexion et de recherche pour pallier à ce défaut organique, conceptuel, n'existe simplement pas, nul part sur la surface du globe terrestre, et sa mise en place n'est pas en cours ni à l'ordre du jour - Cette lacune, au 21° siécle, est une stratégie volontaire, car ce blocage permet, selon moi, de maintenir la stagnation au niveau conceptuel de la discussion et les la stagnation régressive des facteurs entrant dans l'équation institutionnelle. On peut voir dans le "Collectif Citoyen Universelle" l'institution relai et complémentaire aux institutions de dialogue. Le dispositif doit permettre la mise en route d'une phase collective contradictoire de "recherche conceptuelle" (... dans tous les domaines de la vie sociale ) menant à la création des concepts assurant le relai . Ce système fait actuellement défaut - C'est en raison de cette lacune que perdure la situation conflictuelle initiée le siècle dernier et prorogée en ce début de millénaire ... Etat de fait pouvant mener à un conflit global; sachant que cette situation de blocage peut-être recherchée par les oligarques pour assurer un maintien des paramètres sociétaires leur assurant le pouvoir -
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Voici mon avis -
Dans le meilleur des cas vous aurez compris que, s'inscrivant et s'exprimant dans un language conceptuel étranger à la discipline mathématique décrivant ses principes et processus fonctionnels, la lutte syndicale n'est pas en mesure d'affecter durablement ni significativement le partage des richesses. Les mécanismes du marché se chargent d'éroder puis de supprimer les acquis. C'est en l'état de cette efficacité partielle que le syndicalisme est entré, par erreur, dans le panel des institutions légales.
Il n'a pas pour but une recherche conjointe et collective des institutions économiques du futur - Lorsqu'elle à lieu, la contrainte née du rapport de force agit dans une limite élastique mathématique dérisoire sans radicalement bouleverser ni modifier le système social. Cette limite se situe autour d'un rattrapage du pouvoir d'achat sur la base de la perte annuelle ou cumulée engendrée par l'érosion monétaire, l'inflation, ...ou tous les autres facteurs économiques liés à l'expression dudit rapport de force. Ce constat vient à l'encontre de l'idée, l'image "révolutionnaire" véhiculée autour du syndicat dans la symbolique citoyenne : Le syndicat maintient la pression sur le patronat concernant le niveau du partage, encore que ce soit dans la limite précitée, mais ne propose pas ou plus ni la révolte ni un changement du modèle social -
La conséquence de cette affirmation, corroborée par l'actualité et l'hitoire des luttes sociales, m'impose de vous annoncer que pour revoir le partage des pouvoirs et des richesses, il faut impérativement réviser les processus et les régles fonctionnelles de l'économie réelle : il faut revoir intégralement le système financier, monétaire et bancaire, le modèle et l'organisation des échanges comme celui des sites de production. De la même manière l'organisation politique afin de corriger et dynamiser le processus démocratique, devant être à l'origine et sous le contrôle in fine des citoyens, ainsi que celui concernant la création des normes et des principes fondamentaux - C'est le rôle théorique du "collectif citoyen universel" - Tout est lié ! Cela ne peut se faire sans une réflexion en profondeur et collective des concepts piliers de la société ... En effet, imaginez que les syndicats viennent à définir les termes d'un blocage général du pays pour faire plier les autorités capitalistes : Deux conséquences s'en suivront: Le blocage des initiatives, le ralentissement ou le blocage de l'économie, l'effondrement des systèmes et rouages sociaux, puis L'anarchie . A l'opposé, la continuité du système libéral tel qu'il se pratique, avec ses contradictions systèmiques et domaniales engendre la construction ( phase d'ascension & d'expansion éco ) et la deconstruction violente ( phase de saturation "éco" ou de paroxysme / choc culturel contradictoire ) des empires. L'histoire des peuples en atteste au delà de toutes les démonstrations. L'inaction est dans tous les cas dommageable. Il faut changer la dynamique institutionnel ( économique & politique ).
.... Je ne suis pas pessimiste ! Seulement réaliste - Cela signifie donc à l'opposé qu'une mobilisation générale peut radicalement changer la "donne" pour rétablir l'équilibre sur le court terme (seulement) ...mais tout le problème est là ! L'actualité ou le passé récent indique une tendance contraire avec un retour inculqué par "l'intelligentsia" des comportements égoïstes - Ce n'est probablement pas un hasard si l'on préfére vous montrer dans les médias une multitude de jeux et divertissements où l'on élimine et supprime son voisin. Chacun peut analyser selon sa convenance l'origine de cette défection. Je prétend qu'il peut s'agir en partie d'une stratégie orchestrée de main de maître. Il suffit d'adhérer à un syndicat et d'entrer en lutte pour comprendre les méthodes feutrées du patronat : Grignotage, désinformation, déviation des buts,, division et corruption des élus en leur promettant divers avantages strictement égoïstes . Nous le voyons clairement au sein de l'ensemble des grandes centrales ; Le syndicat, au lieu d'être un lieu de réflexion, de confédérer pour unifier les revendications, devient progressivement l'interlocuteur privilégié des petites demandes individuelles ou égoïstes - Le clientèlisme devient la régle et on adhère au syndicat en ayant en tête une demande particulière qui pourra être exaucée - Essayez !....Il s'agit d'une déviation organisée et entretenue par le Prince - Ce n'est pas un hasard non plus si les organisations sont aujourd'hui encombrées de mission de gestion annexes pour les obliger et les contraindre d'artifices parasites qui ne relèvent pas de l'esprit premier de l'institution ! ....
Par contre dans son principe, l'association syndicale constitue même en définitive un élément perturbateur, un parasite, certes nécessaire à la défense des intérêts des travailleurs, ( ... dont se passent bien les chefs d'entreprise ) des rouages parfaitement rodés du système économique puisqu'elle doit agir au nom des travailleurs pour valoriser leurs positions et dépalcer vers l'ouvrier le curseur du partage des richesses. On comprend donc l'intérêt stratégique du patronat de maintenir sous contrôle les coalitions ctoyennes et le taux de mobilisation de cette instrument séditieux puisqu'il est le seul élément matériel d'interférence avec la réalité du rapport de force des composantes sociales : La mobilisation donne vie au syndicat et à la résistance tandis que son mépris par les classes ouvrières permet de totalement déjouer le peu d'efficacité qu'il peut avoir.
L'actualité le démontre : Même l'action combinée des grandes centrales ne peut plus aujourd'hui faire reculer, ni vaciller les gouvernements qui s'abritent derrière le chantage de la nécéssité, d'un échelon légal international ( sous contrôle ) et une prétendue urgence, justifiant un recul sans précédent des droits citoyens.... au lieu de chercher une logique nouvelle qui relancera l'ensemble de la machine à la faveur de tous - Les pseudo réussites syndicales n'étant plus que des placébos sur des sujets annexes et dérisoires - Chantage à l'emploi, menace de délocalisation, baisse des salaires par le jeu de la concurrence, incapacité des syndicats à faire évoluer la condition ouvrière ou de faire bouger le prtage des richesses, licenciement sur demande, recul des droits sociaux et disparition progressive des caisses de solidarité ( retraite - sécu ) - Le syndicalisme est mort !... vive la république participative et le "collectif citoyen" qui doivent permettre d'organiser un dialogue et une réflexion globale en partant de "Zéro", de toutes les bases du sujet concernant la gestion des sociétés; biaisés depuis la nuit des temps - La méthode de corruption est aujourd'hui complexe en s'insérant dans tous les domaines .
Deux étapes sociales et politiques historiques graves se sont déroulées sans que les syndicats ne se soient opposés globalement, fermement ni surtout de manière significative :
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1 – La première est un tournant économique historique qui a consisté à délocaliser des pans entiers de l'industrie vers des pays à faible coût de main d'oeuvre ( Phénomène commencé en 1948 - Entrée en vigueur de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce - http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMAnalyse?codeAnalyse=1544, … phénomène qui s'accélére aprés la première crise pétrolière accompagnant le mouvement de décolonisation, ... et parachevé lors de la construction du marché commun Européen, prémisse de la mondialisation ). On peut dire que le mutisme et surtout l'inaction des organisations syndicales représentait une erreur historique car ce premier tournant préparait un chomage de masse en Europe. Ce virage annonçait par ailleurs, prétendument au nom de la liberté économique, que le patronat pouvait à l'avenir impunément et aux yeux de tous contourner les régles fiscales & de protection sociale mise en œuvre ici-bas par la lutte des masses laborieuses. Ne pouvait-on s'y opposer pour construire une autre forme de globalisation, certes inévitable en raison de l'envolée démographique, mais tournée de prime abord vers la citoyenneté ?
2 – La seconde erreur historique des syndicats consista en un silence fautif, en une passivité relative, lors de la construction Européenne et lors de la construction du système financier qui en est la conséquence – Il était bien connu et avéré que cette Europe en construction serait spécialisée sur des aspects économiques au détriment d'une construction politique et sociale préalable. Pourquoi ne pas avoir mis en place un vrai blocus syndical ( grêve générale ) à ce moment là, … dés Maastricht ! … Alors que les effets pervers futurs étaient bien signifiés par tous les spécialistes?
…......... Le cumul de ces facteurs contraignants obligent désormais les salariés à s'engager vers une régression sociale historique . Le syndicats n'ont pas su mener l'action de résistance en temps et en heure pour la mener à son terme – Il est trop tard pour agir ponctuellement sur quelques lois, dites scélérates qui n'en sont que la conséquence - ( Loi travail ) - Il faut revenir sur le cadre en question ;
En quoi consiste la méthode des élites du 21) siècle ?
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.................... La méthode actuelle des élites intellectuelles se compose aujourd'hui en deux volets consécutifs, simultanés ....( qui ne peuvent prendre effet qu'aprés une dérive et la corruption des institutions syndicales ) :
il est désormais bien établi qu'une attaque frontale sur les droits ou acquis légaux suscite une résistance de la classe ouvrière dans son entier. Pour contourner cette résistance, la stratégie du XXI° siècle consiste de la part des maîtres du monde en un grignotage progressif par le "bas", en s'attaquant aux secteurs les uns aprés les autres sur le terrain de l'entreprise où les syndicats ont été divisés .... aprés s'être assuré d'un contexte ( création de nouvelles catégories juridiques artificielles ) et d'un cadre favorable ( concurentiel ) obligeant, contraignant les acteurs en présence : Pour finir l'organe directeur s'attaque à diviser et rogner morceau par morceau les acquis des travailleurs - Méthode de la division et du grignotage des droits. Les salariés ne résistent pas car ils n'ont ainsi pas conscience de la globalité du processus, qui ne prend forme que progressivement. La compétition ambiante oblige à la modestie ou à s'aligner au niveau le plus bas ! En complément et alternativement, ce cadre contraignant s'inscrit au sein d'une législation décidée de loin, à un niveau supranational .... en agissant sur les institutions les moins protectrices Européennes ( stratégie par le "haut").
Cette dernière stratégie vise à imposer par le cadre légal de niveau supérieur des normes générales, sans contenu précis, en créant une ossature guide supra-nationale qui, à son tour contraint les acteurs ainsi que les règles subalternes. Une direction régressive d'ensemble est imposée; à charge pour les parlements nationaux ou locaux de trouver le détail perfide de l'appllication des mesures afin d'indrectement niveler par le bas. Telle est la nouvelle stratégie des instances dirigeantes : Bousculer et déstabiliser les masses par un changement d'échelle, de population et de cadre légal. La faiblesse des instances de protection des travailleurs se situe donc au même niveau : Absence d'institution pertinente de dialogue et de coordination au niveau international // Fragmentation, division, corruption des organes représentatifs de proximité.
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Le cadre juridique et le mode d'action du syndicat est totalement inefficace et inadapté à la menace du 21° siècle qui s'avère mondialisée. La parade du mouvement citoyen s'impose donc en théorie par elle même : Il faut redefinir restrictivement l'action et le domaine d'action de la résistance -
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Pour un citoyen averti, le renouveau syndical peut ainsi à titre d'exemple se définir à l'avenir comme suit ....
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- ... Un organe // un Objectif : Créer un mouvement unique, totalement unifiés ( ... car il semble évident que les patrons se délectent de la division du mouvement en divers petits syndicats hétérogène en lutte pour des adhérents comme une entreprise qui cherche à rogner des parts de marchés ! La lutte des classes doit être le contraire de cette division voulue en entretenue par les patrons ... ) conceptuel ( projet philosophique humaniste, progressite impersonnel, définie au niveau mondiale, ... que tout le monde peut s'approprier, suivre et appréhender en quelques principes simples ), uni et coordonné, une mobilisation générale réuni sous une seule bannière, par et derrière sa branche historique réformée ( base du volontariat non salarié ! ).
Ce rattachement ne créé pas une hiérarchie mais uniquement la création d'un organe interlocuteur unique tirés au sort sur une liste d'aptitude dont les membres sont issus du milieu associatif du CCU. Les centrales doivent réunir les effectifs ainsi que les organes pour créer une seule institution de dialogue : Donc une seule voix obtenue par et après un consensus. Cette union ne pourra se faire que par la base des adhérents, travailleurs, non corrompus ( ... en aparté des élus ou responsables du syndicat ni des mécanismes relationnels conventionnels du syndicat, car les organes représentatifs sont perdus dans les compromis ) autour de principes et objectifs fondateurs communs incontestables, un modèle relationnel phisosophique global et impersonnel simple, de dialogue ou d'action et des perspectives philosophiques communes.
L'objectif principal consistera dans un premier temps à fédérer les effectifs puis de chercher par une réflexion collective , dans le cadre d'une institution spécifique de dialogue, une alternative dogmatique rationnelle à l'économie capitaliste sans la condamner par nature. Par ailleurs et parallélement de simplifier le droit positif : car il existe trop de conventions, trop de norme de droit ... tandis que tout file de travers dans la prtique ! Le mouvement doit alors prendre la forme d'une structure coordinatrice guidée par des princpes simples limitatifs dans l'esprit et la méthode - Soyons clair ... l'organisation actuelle du syndicat n'y survivra pas ( et s'y opposera certainement en arguant la folie ) : Il faudra probablement remplacer et reconstruire son organisation à zéro en partant de la base des adhérents sur le fondements des principes généraux ci-dessous énumérés - Les organisations "locales" entreront en contact pour reformer un maillage associatif connecté et international - Tout reste à faire et cette reconstruction ne devra pas partir d'un seul point mais fonctionner par contamination plurielle -
L'égoïsme des patrons voyous doit être défini, puis rendu immoral, illégal et s'inscrire dans une logique condamnable de tous les esprits, permettre une action de droit en rescision ( lesion de la partie faible au contrat de travail ) - La définition des statuts doit tenir en une phrase simple qui peut être partagée et discutée -
Prenons le risque de formuler une définition modèle, soyons fou .Par exemple ....
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............. L'organisation définit une politique guide succincte faisant référence auprès de toutes les composantes locales sans autre procédé. Elle identifie précisément des secteurs d'activité nationaux dont les structures internes agiront de concert, utilisant strictement les moyens financiers cumulés au niveau continental pour organiser la résistance régionale ( ou nationale selon la thématique ) cyclique des masses agissantes .... Son objectif, se bornera dans un premier temps à rétablir un partage honorable des richesses puis d'imposer, obtenir la légalisation d'un ratio fixe international ( niveau continental ) de partage des richesses applicable dans chaque entreprise, complété par un, ( auquel s'ajoute ) ratio fixe d'inégalité de salaire maximal -
( Ratio d'inégalité : Facteur de1 à 4 maximum : 1,5 fois pour les structures de moins de 5 personnes // 2 fois pour les structures de moins de 50 personnes // 3 fois jusqu'à 200 salariés // au delà de 200 personnes salariées : 4 fois le salaire du personnel de base pour les dirigeants ) Il ne sera plus possible de créer une inégalité sèvère entre les citoyens - Devra s'en suivre alors la mise en place d'une phase de recherche conceptuelle sociétaire et contradictoire pour la relève du système capitaliste. Cette discussion aura probablement lieu au sein des "collectif citoyen universel" -
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- Zero frais ni mission parasite : Aucun batiment superflu ( un batiment unique Départemental où se déroulent les débats, conférences et manifestations publiques ), aucune fonction parasite ( ... Le syndicat cesse de gérer ou participaer à la gestion domaniale de missions qui relèvent de la responsabilité des élus de la nation - budget formation, Comité d'entreprise, etc... certes à placer sous la supervision de "collectif citoyen associatif" paritaires dont les membres seront tirés au sort - Ces associations citoyennes auront pour mission : contrôles des décisions et des comptes et droit de veto / droit de blocage des décisions.),. Le syndicat n'aura plus aucun frais ni engagement financier superflu, aucun personnel rémunéré par le syndicat : Tous sont bénévoles et volontaires. Les organes de gestion sont réduits au minimum et n'existent que pour créer la coordination des procédures de dialogue, de recherche, ou dans l'action .... . Les actions superflues dispersent le mouvement et l'éloignent de sa mission revendicative initiale en lui faisant peser un risque de corruption comme c'est peut-être lourdement le cas aujourd'hui - Le syndicat n'a qu'un rôle : coordonner et organiser la lutte en soutenant ses adhérents -
http://www.liberation.fr/futurs/2013/04/26/ces-grands-ce-detournes-en-petit-comite_899430
http://www.enquete-debat.fr/archives/le-scandale-de-la-gestion-des-ce-par-la-cgt-95383
- A - Zero hiérarchie- zero frontière : Les cellules régionales sont en coopération, réfléchissent de concert, font émerger les idées et mettent en commun toutes les propositions pour faire apparaître des concepts unitaires relais communs. Seul doit exister au niveau national ou international un organe collectif contradictoire servant de coordination et de centralisation des informations ( probablement au niveau continental ) n'ayant pas de pouvoir contraignant mais seulement d'information et édictant une ligne de conduite, des principes généraux, applicables de manière autonome par les organes affiliés -( accés et partage à l'information )- pour mettre en évidence les points communs comme les projets dans le concept et dans l'action. L'organe n'est pas représentatif ni substitutif des salariés dans le dialogue entre l'autorité et les masses laborieuses. Il incarne seulement un moyen d'organisation, de coordination de l'information et de l'action. Les travailleurs doivent se réapproprier l'action revendicative en l'absence des anciennes institutions corrompues.
- B - Une "publication" ( un magazine périodique ) faisant appel puis le bilan des idées, des actions, l'évolution de la cause, ses difficultés, et ses problématiques conceptuelles. Il expose une vision contradctoire des sujets et débats en court ( .. en fonction des forces et acteurs en présence : Chaque composante à son droit de parole ). En réalité, à terme, donc en théorie, l'action du syndicat dispose d'une page ou article spécifique du "périodique citoyen universel" publié chaque mois au sein de tous les CCU.
- C - Une action, une ligne directrice d'action, secteur par secteur d'activité, en rotation, financé par les cotisations dont le but consistera strictement et uniquement à soutenir les mouvements. Rien ne sert de disperser ou multiplier les rapports de force. Une seule action élargie faisant appel à la notion de grêve générale. L'argent du syndicat sert strictement à financer la lutte. Les travailleurs ne souffrent plus de l'action revendicative et des luttes car le syndicat finance intégralement leur action lors de l'arrêt de travail. Faire grêve ne signifie plus une perte de salaire ni une prise de risque - Tout le mouvement est mobilisé et suit l'action sur un secteur donné jusqu'au succés : Cela change tout dans le rapport et l'image que le citoyen se fait du syndicat. C'est la signification première et historique de la cotisation syndicale. Elle permet de tenir la lutte pendant le mouvement de grêve -
L'arrêt de travail ne doit plus être localisé à une entreprise isolée mais concerner un secteur entier et sur une zone régionale au minimum sans trop l'étendre pour ne pas épuiser les forces. Dans le pire des cas, à défaut d'un mouvement de blocage, il faut orienter la résistance vers une grêve du "zèle" ainsi que celle d'Autosatisfaction": Les régles de l'oppresseur doivent se retourner contre lui: Une telle masse de régles sont édictées pour l'oppression des masses qu'il est aujourd'hui possible de se servir de ce corps juridique pour paralyser la machine capitaliste et montrer les contradictions du système - La grêve de niveau national ne doit porter que sur une revendication salariale ( disparité, inégalité ou salaire minima ) et les atteintes de principes ou acquis historiques fondamentaux.
Mais l'action du syndicat doit surtout aujourd'hui être Educative : Cette mission est primordiale. Il faut apprendre aux citoyens l'histoire des luttes, la logique de ce qui "devrait être" en pratique à contrario de ce qui se pratique, les contradictions du système, le droit en vigueur dans tel ou tel corps de métier ... et surtout les méthodes de corruption des pouvoirs centraux à la solde capitaliste pour diviser, asservir comme fourvoyer les masses. ( ... En attendant la reprise de ce rôle par le CCU en cycle scolaire ) Le législateur, et à défaut l'institution citoyenne, doit obliger les entreprises et les structures institutionnelles à cette formation préalable par l'intermédiaire des syndicats. Cette mission leur incombe en préalable à l'embauche étant donnée les lacunes scolaires scandaleuses en cette matière : Dans chaque corps de métier, dès accession au diplôme ( ou formation qualifiante ), le citoyen doit impérativement et immédiatement basculer vers une "structure spécialisée" pour subir un enseignement de cette nature pour l'informer des enjeux, du droit et des problématiques auxquelles il devra faire face dans le cadre de son exercice professionnel.
- D - Institution participative du dialogue, "Elément inclus" et participant de droit au dialogue au sein du CCU - Les organes représentatifs des salariès nomment des représentants ( mandat impératif ) qui participe de plein droit au dialogue global d'évolution des concpets au sein du "Collectif citoyen universel".
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Mais ce n'est pas tout - D'un point de vue de la lutte des classes, le nouveau combat du syndicalisme impose un aspect méthodologique particulier : Il faut faire le bilan, un inventaire précis de l'application des droits, ... du droit positif ( particuliérement les ormes fondamentales ) dans la réalité pour mettre l'accent sur le décalage entre les fictions ou les mensonges institutionnels et ce qui se pratique. Nos droits sont-ils appliqués et respectés dans la réalité ?
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Une réalité sans alternative réelle à ce jour ?
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Il faut bien, pour finir, prendre conscience des limites du système actuel. Si personne ne va au bout de la logique de la ré&sistance syndicale, c'est pour ne pas mettre à jour la contradiction insoluble que comporte le dogme politique. Je m'explique. Il existe entre les moyens de lutte citoyens et la réalité une différence, une contradiction qui doit faire réfléchir les citoyens sur la sincérité du système.
Imaginez que, conformément à l'esprit initial, les syndicats parviennent au blocage total du système pour contraindre le patronat, en proposant un soutien financier aux grevistes par une caisse de résistance ( ... ce qui suscite la peur des panique des patrons, croyez moi, ... et ils ont toujours tout mis en oeuvre avec succès pour l'éviter ). Que se passera t-il ?
On tomberait soit dans l'hypothèse de 1968 où les patrons feignent de céder quelques miettes politiques, des hausses de salaires qui seront rogner en moins de dix ans par les habiles techniques du système ( technique bien rodée ), soit dans la situation insurrectionnel et le chaos des pénuries ou d'une guerre civile,... soit dans la situation Russe de 1917 avec le résultat que l'on connait finissant par la prise de pouvoir de junte militaire qui se prévaudra artificiellement de l'intérêt collectif.
Toutes les hypothèses ménent soit au chaos, soit à l'illusion d'un lendemain meilleur qui ne viendra pas ou qui ne durera pas !! ... L'histoire le démontre. Les rois et les princes guettent pour reprendre les rènes du pouvoir par la force ou la corruption par l'argent.
Il faut donc modifier,, bouleverser les données culturelles et institutionnelles ! ( Lesquelles : Modèle de création répartition des richesses / système impérialiste des Etats et des empires / capital / Société pyramidale / dogme culturel rétrograde ). C'est le but de mes propositions du "Collectif citoyen universel" et des institutions culturelles qui en sont les corollaires. Ce qui est grave, pardon ... très grave, c'est que personne ne souhaite entreprendre une vague de changement capable de modifier cette réalité conflictuelle ( ... et pour cause : Il s'agit d'une technique de conservation du pouvoir visant à diluer le problème ou le masquer par des actualités écrans ! )
Le vide institutionnel et l'absence d'une recherche collective est volontaire ... entretenue par les maître du système ! Une poignée de gens gèrent la planète grace à puissance monétaire mondialisée. Cherchez l'erreur ...
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D'un point de vue de la méthode, les syndicats doivent désormais innover quand à la méthode d'action. Quelles sont les méthodes en l'état actuel ?
Inventaire :
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LES DIFFÉRENTES FORMES DE CESSATION DU TRAVAIL
Grève perlée
Elle consiste à ralentir volontairement le travail, dans des conditions volontairement défectueuses. L’activité n’est pas totalement interrompue. Cela n’est pas considéré comme une grève au sens de la loi et est donc illégal en France. Il s’agit d’une inexécution des obligations contractuelles de la part du salarié.
Grève d’autosatisfaction
Elle est illicite car l’employeur n’a pas de marge de négociation. Les salariés s’accordent eux-mêmes satisfaction à leurs réclamations. Il peut s’agir par exemple de faire le pont lors du vendredi de l’Ascension sans autorisation de l’employeur en prétextant le droit de grève. Il peut aussi s'agir de modifier les processus de réalisation ou élaboration selon et en conformité unilatérale des revendications ( fondée sur la sécurité ou les règles d'efficacité/ confort travil ) -
Grève du zèle
Il s’agit d’exécuter le travail en appliquant strictement les consignes données, afin que l’exécution soit ralentie voire qu’un ou plusieurs services soient de ce fait bloqués. Le travail est réalisé, le salaire est perçu mais la productivité baisse très fortement. Ce type de grève est interdit en France dans la fonction publique.
Grève tournante
Les grévistes se concertent et se relaient pour faire grève afin que les effectifs de travail ne soient jamais au complet dans l’entreprise, sans perte importante de salaire. Sont affectées successivement des catégories professionnelles (grève tournante verticale) ou des secteurs d’activité (grève tournante horizontale). La grève tournante est licite sauf si elle désorganise l’entreprise. Elle est prohibée dans le secteur public.
Grève solidaire
Il s’agit d’un arrêt collectif du travail ayant pour but est d’être solidaire en soutenant les revendications d’une autre catégorie de salariés en grève.
Grève générale
La grande majorité ou l’ensemble des travailleurs d’un pays sont rassemblés pour les mêmes revendications principales.
Grève avec occupation
Pendant celle-ci, les lieux de travail sont occupés par les grévistes. Les premiers cas en France ont eu lieu en 1936, les congés payés ont ainsi été obtenus.
Piquet de grève
Les grévistes se regroupent et s’installent à l’entrée d’un lieu de travail afin d’empêcher les non-grévistes de travailler. Cela est illégal en France.
Grève sauvage
Elle est décidée par les salariés en dehors de toute consigne syndicale pour défendre leurs acquis, leur statut…
Grève bouchon
Elle est légale sauf si elle désorganise l’entreprise en lui infligeant un préjudice excessif. L’objectif est d’arrêter le travail dans un service de l’entreprise pour bloquer le fonctionnement de celle-ci.
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NDLR - "What should be"-
Je pense que l'organisation syndicale doit à l'heure actuelle mettre l'accent sur la grêve "d'autosatisfaction" ( ... action qui se nommera désormais "What should be" en dérision de "ce qui devrait être" .... dans la langue anglaise symbolisant le capitalisme assumé et supposé ... "bien heureux" -) pour mettre en évidence le décalage entre la nécessité du bien être humain et les fictions où règles contraignantes inapplicables du marché. La compétition sur les prix creuse un fossé béant entre ce qui est promis et proposé par les normes fondamentales et la pratique. Ce décalage, engendré par l'entrée dans une ère paroxystique du capitalisme financier et la lutte d'empire, doit être mis en évidence.
- La première étape consiste donc à mettre ce décalage en évidence par un bilan public qui sera largement diffusé auprès des populations.
- Ainsi, les travailleurs, soutenus par les syndicats doivent, dans une seconde étape, en concertation contradictoire des organisations, édicter les régles et processus organisationnels et fonctionnels écrits de ce qui "devrait être" pour rétablir l'adéquation avec le droit ainsi que le bien être salarial. Lors d'une grêve "d'autosatisfaction du "what should be", unilatéralement mais de manière provisoire, les syndicats mettront en oeuvre ces régles et processus pour que les travailleurs constatent le mieux être et le niveau conceptuel où s'instaure le décalage, les mensonges ou les aberrations du système en pratique. Ce travail doit aboutir à une prise de conscience sur les dérives, aberrations méthodologiques, conceptuelles, politiques de notre société de manière à influer sur le vote, la réflexion et la prise de décision citoyenne.
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Le financement du syndicat, quant à lui, doit s'effectuer au niveau supranational.
Le syndicat devient lui aussi une organisation structurée et financée au niveau international: Niveau mondial s'il le faut !. Les caisses doivent être de niveau continental et servir des causes régionales ou nationales - Le syndicat actuel s'est éloigné de cette optique financière et de soutien matériel de la lutte et ce n'est pas un hasard - Il s'agit d'une mise en échec volontaire -
Les objectifs et revendications doivent tenir en une proposition simple : Réduire les écarts de richesse ( ..."ratio de partage" à inscrire dans la norme constitutionnelle ) et obtenir la convergence, l'unicité des textes - Il faut en finir avec la multiplication des textes, les conventions écrites à l'infini pour diviser les masses et obtenir Un code du travail mondial, simple, écrit en quelques régles fondatrices. Régles fondatrices calquées sur les principes du droit reconnus et partagés dans la norme internationale ainsi que les principes religieux - Pour finir il s'agira de mener une réflexion globale puis de créer des zone d'essai pour trouver une alternative au système contesté.
- Concept intégré au sein des CCU ( collecticitoyen universel ), le syndicat n'est pas et ne doit pas être un organe isolé de la matrice - Il ne peut plus l'être - Son rôle doit être limité au regroupement du droit positif professionnel, à l'information sur le droit de résistance, à la résistance physique en cas d'abus et de dérive sur le partage des richesses, à la conduite d'une réflexion sur le modèle économique. A terme, il s'intégre pleinement dans le cadre comme partie intégrante du CCU : En effet, la lutte n'est pas une fin en soi. Le blocage à ses propres limites et il ne faut pas sombrer dans l'excés en demandant l'impossible ! Réalisme et pragmatisme doivent être observés. Le rapport de force n'a de sens que s'il existe une institution de dialogue et de recherche conceptuelle pour promouvoir un élan idéologique alternatif précédé d'une discussion contradictoire ! C'est mon avis. Le vrai changement intervient en imaginant l'ensemble des données qui permettent une alternative sérieuse et viable - Cette lacune et le blocage actuel des positions des partenaires sociaux dans le paysage institutionnel Européen et mondial n'est pas un hasard et vise en réalité au maintien d'un système fondé sur une lutte vaine et infructueuse, sur la confiscation des richesses par une oligarchie maladroitement dissimulée. Le système de contestation, de blocage sans alternative ne peut mener nul part et il faut donc promouvoir la construction d'une alternative intellectuelle, conceptuelle en se donnant les bons éléments institutionnels - Nous n'y sommes point encore -
. La cristallisation du dialogue social dans les formes actuelles ( rapport conflictuel lié à la notion de syndicat, système de clan et son corollare idéologique portant sur l'élitisme, notion de grêve ou de texte conventionnel sectoriel ) est un tort servant la cause de la construction des empires et l'intrônisation des rois .... puisqu'une résistance sans alternative ne peut assurer le relai des instances critiquées : Historiquement les citoyens, dans ses conditions d'échec répétés de la révolte, se montrent toujours en faveur d'un retour de l'ordre ... quitte à le faire par l'intermédiaire d'une force qui se retourne toujours sur les masses à l'origine des forces de progrès... CQFD. C'est le sens des événements historiques- Le débat et la recherche conceptuelle doit aboutir à des propositions qui seront testée dans des zones "test" . Le cheminement intellectuel qui découle de ces échecs conduit à la conservation des modèles conceptuels menant à une société hiérarchique comme à la possession domaniale. Le modèle conflictuel est prorogé par le pouvoir en place pour empêcher la construction d'une alternative crédible ainsi que justifier l'interventionnisme étatique du modèle actuel ( de contrôle des masses ). Nos institutions spécialisées dans le conflit sont un frein à la recherche d'une alternative institutionnelle constructive.
.......... Il est urgent de lancer une recherche citoyenne conceptuelle, proposer... puis lancer une zone "laboratoire" d'expérimentation ou s'appliqueront les solutions alternatives... Tout le monde doit y participer et proposer... mais l'institution cadre pour canaliser et diriger le débat fait cruellement défaut. Il s'agit du CCU - Soyez sûr que des propositions existent mais sont muselées - Le système impérial ( fondé sur "l'empire domanial" ) apparait au delà des frontières et des systèmes locaux : Il s'agit de la combattre sur la même échelle.
. Le fonctionnement du syndicat du 21° siècle répond aux nécessités du cadre associatif relevant du "collectif citoyen universel" & Il s'intégre par ailleurs pleinement comme composante au modèle d'échange de dialogue et de débat des idées. Ce n'est qu'au prix dêtre intégré au dispositif du CCU que le syndicalisme nouveau retrouvera ses lettres de noblesses en tant qu'élément enrichissant le dialogue entre les citoyens et l'adminisatration -
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- Pour rigoler ... Jaune- Merci coluche de nous expliquer les déviances du syndicalisme -
Question ! la grêve fait elle aujourd'hui totalement partie intégrante du système capitaliste pour pallier au crise de surproduction ?
EXTRAIT - Le délégué syndical-
https://www.youtube.com/watch?v=8quPP7PMq9Q
(...,...,... ) Alors, moi, comme je suis délégué, je suis très bien reçu. Je suis reçu par le patron... à la campagne :
- "Entrez, mon ami ! Asseyez vous, c'est du cuir !
Touchez à mon chien, vous connaissez ma femme ?"
Bon. Ou le contraire. Ça dépend de la taille du chien !
- Bon. Alors ? Vous fumez le cigare ?
- Non, mais je tousse !
- Ah, pauv'con..
On était en train de parler à bâtons rompus, que je préfère à brule-pourpoint parcequ'on s'brule... Bon !
Quand il m'a demandé, quand c'est qu'on arrête la grêve.
Alors moi je lui ai repondu : - "Ben... C'est quand vous voulez, c'est vous l'patron ! Ça dépend du stock !"
Parce que moi, j'suis dans une usine où c'est que la grêve dépend directement du stock !
Je vais vous expliquer... Y a des usines comme ça, que la grêve dépend du stock.
Par exemple vous avez: Lip... Vlan ! Boussac... Vlan !
Manufrance... Ne m'appelez plus Manufrance ! La France elle m'a laissé tombé !
Mais Zorro va arriver. Ta da ta da !
Bon. Vous prenez des usines, comme Longwy, dans l'Est...
C'est des usines qui fabriquent des pièces de fonte qui vont sur des machines à vapeur qu'on a donné aux Indes.
Alors c'est dur d'en vendre, hein !
Parce que, c'est des usines qui appartenaient à l'état, ça, avant !
En moitié, vous savez ?
Ils avaient pris des parts, comme ils disent.
Pour renflouer, c'était déjà trop tard !
Puis alors, comme les gens du gouvernement ils sont pas là pour rester, parce qu'après ils se barrent, alors ils prennent un peu de... et puis il se cassent !
Alors, les mecs, ils se retrouvent avec leurs usines.
Parce que le maire de Saint-Etienne, c'est un maire communiste.
Il savait pas pourquoi il avait été élu aussi facilement !
Il vient de comprendre. Il a fait : - "Bon sang ! Mais c'est bien sûr !"
Alors, parce que la société, c'est une chaîne...
C'est une chaine, la société !
Salut les maillons !
Bon. Vous avez l'état, le patron, le syndicat, l'ouvrier, la police, l'état, le patron, le syndicat, l'ouvrier, la police...
Quand on a trop de gens qui gueulent dans la rue pour avoir du boulot, on leur envoie les flics pour leur casser la gueule.
Ben, c'est un truc nouveau, ça vient de sortir.
C'est que quand on a des mecs qui gueulent pour avoir du boulot, on leur casse la gueule :
- "On veut du boulot !"
- "...Salauds !"
Vlan !
Hé, ça fait toujours du boulot pour les flics alors là, si vous voulez !
Quand y a trop de mecs dans la rue, l'état dit aux patrons :
- "Engagez-moi donc des chômeurs qui font désordre, parce qu'on doit recevoir Helmut Schmidt."
Bon... ça fait desordre, ça va crier avec de la pancarte. Tout ca pue ! Bon. Alors l'autre, il engage les chômeurs.
Et puis alors, c'est là que le stock il intervient, parce que du coup, il fabrique encore plus qu'il ne vend !
Donc, le stock se remplit et quand le stock est plein, le patron, il peut plus bosser !
Il se retourne vers son partenaire social, qu'est le syndicat et lui dit :
- "Mon pauv'gars, on va débaucher une certaine catégorie de personnel !"
Le syndicat appelle à la grêve : - "A LA GRÊVE !"
Prenez des notes, hein ! parce que je vais pas répéter, hein !
Les ouvriers :
- Qu'est-ce qu'y a ?
- C'est la grêve !
- Ben, y viennent d'embaucher !
- Ben, y débauchent !
- Ah bon, ! Salauds ! Le patron, rengagez nos camarades ! Aie ! Euh...(Pan sur la tête)
- Aie ! Salut Roger ! T'es dans la police maintenant ! Aie !
- Pardon , s'il vous plait, m'sieu l'agent... Aie ! La République ?
- C'est par là ! (Vlan ! )
Bon. Alors la grêve dure des fois trois semaines, des fois même trois semaine, voire même...trois semaines
Y en a deux qui suivent ! c'est intéressant, non ?
Pendant les trois semaines, qu'est-ce qu'il fait le patron ?
Il vend ce qu'il a dans son stock !
Il a pas besoin des ouvriers qui fabriquent, pour vendre.
Alors, au bout de trois semaines, il a tout vendu. Il dit :
- "Voilà les mecs... vous avez gagné. Je rengage tout le monde !"
Et les mecs retournent bosser :
- "On a gagné ! On a gagné ! On a... à part les trois semaines qu'on a dans le... ! (....,..etc .,... )